Chapitre douze: Hasard? Connaît pas.
Sakura et Lionel étaient couchés l'un à côté de l'autre, la respiration courte, souriants. Elle tourna la tête vers lui.
- Ça, c'était génial, pas vrai? Demanda-t-elle
- Putain ouais ! De voir Anthony tomber devant tout le monde...!
Elle éclata de rire et plaça une mèche de ses cheveux dorés derrière ses oreilles.
- C'est super que Tiffany nous laisse venir au chalet comme ça. C'est tellement un beau coin ! En fait, maintenant que je suis dans ma chambre, j'ai qu'une envie, c'est de redescendre faire la fête.
- Tu as trop bu, rigola Sakura, tu vas encor vomir.
- Arrête. Là, je suis vide, je suis propre, je me suis brossé les dents près à l'attaque ! Tu viens danser, ma belle ?
- Pas envie, grogna Sakura en s'asseyant.
Lionel secoua la tête et l'attrapa par le poignet, la faisant tomber sur elle. Elle fronça les sourcils mais se laissa faire : pourquoi résisterait-elle à l'homme de ses rêves ? Il fit avancer son visage vers le sien et lui sourit en scrutant son visage de ses yeux chocolatés.
- Tu es superbe ce soir, chérie. J'te l'ai dis ?
Elle secoua la tête et il en profita pour atteindre son cou, où il déposa un baiser, puis un autre. Elle le laissa faire puis le repoussa.
- Je crois que j'ai plus envie de descendre... on pourrait rester ici, toi et moi?
- Je croyais que tu étais trop en forme pour dormir, répliqua Sakura avec un rire nerveux.
- Qui te parle de dormir ?
Ils échangèrent un long regard. Elle rougit et se redressa, mais il garda une main autour de sa taille et l'autre lui tenait toujours le poignet
- Lionel... on s'était promis de ne jamais allés là.
- Que valent les promesses d'enfants ? Répondit-il dans un souffla en levant la main des a taille pour aller lui caresser le visage. Je t'en pris Sakura... ne me dit pas que tu n'en as pas envie ?
Elle rougit encor d'avantage et ne répondit pas. Il eu un petit sourire satisfait.
- Justement... allez, viens ...
Elle se pencha et cette fois ne s'arrêta pas. Leur visage se rencontrèrent et ils s'embrassèrent passionnément, leurs lèvres s'unissant avec passion et douceur. Ce n'était pas leur premier baiser, mais jamais ils n'avaient atteint cette intensité. Lionel l'attrapa fermement et l'embrassa profondément, profitant d'un respire pour la caresser avec sa langue, la tenant sur lui. Son chandail passa par dessus sa tête et il la bouscula pour la renverser sur le dos, en restant contre ses lèvres. Ses mains trouvèrent avec soulagement la fermeture de sa robe, qui glissa rapidement sur le sol. Il délaissa ses lèvres pour descendre lentement plus bas, amoureusement. Il mordilla le bord de son soutient gorge et elle soupira de bonheur.
- Jamais j'aurais cru que mon bal serait aussi parfais, murmura-t-elle.
- Tu n'as encor rien vu, Saki da yo... Wo Ai ni...
de
Sakura se réveilla d'un coup, en sursaut. Elle mit un moment à retrouver ses sens et à se localiser. Elle se tourna vers Lionel, qui était couché, dos à elle.
- Tu m'avais dit que tu m'aimais ! S'exclama-t-elle en le pointant d'un doigt accusateur.
Il grogna et se tourna vers elle en se frottant la tête.
- J'peux savoir pourquoi tu hurles ?! Il est seulement dix heures, ce n'est pas si tard ! Ce n'est pas comme si on étaient pressés de partir !
- Tu m'avais dit je t'aime !
- Quand ça ? De quoi tu parles, dors, avec un peu de chance tes cellules vont revenir.
- Wo Ai Ni, ça veut dire quoi? Demanda-t-elle, confuse.
- Je t'aime, répondit Lionel en s'asseyant.
Sakura frissonna en l'entendant le dire.
- Bon justement ! Le soir où on a fait l'amour, Lionel, tu l'as dit ! Tu m'as dit que tu m'aimais !
Il sourit en se souvenant de ce soir. Elle était assise dans le lit à côté de lui et le regardait comme si venait d'apprendre la formule contre le Sida.
- J'ai pas du l'entendre, ou alors je ne savais pas ce que ça voulait dire... ! Ah !
- C'est vrai, je l'ai dit, je m'en souviens, mais Saki da yo, ça fait quoi? C'était y'a des années...!
- Je sais ! Mais Lionel, ça veut dire que c'est entièrement de ma faute c'qui se passe entre nous ! Lionel si j'y avais fait attention, je t'aurais répondu ! Lionel ! On aurait pu être ensemble !
- Comment tu fais pour repenser à tout ça là ? Demanda Lionel en bâillant.
- J'en ai rêvé.
- Rêvé ? Écoute chérie, je crois que t'en fais pour rien. Si j'avais eu le courage de t'avouer mon amour, j'aurais pris un dialecte que tu comprendrais, non? Et si tu veux mon avis, si tu es capable de t'en souvenir dans un rêve, c'est parce que tu l'avais bien entendu mais que tu ne savais pas à ce moment-là c'que ça voulait dire.
- Tu as raison, admit piteusement Sakura, réalisant qu'il n'avait pas tort. J'ai su ce que ça voulait dire que tu as acheté le gâteau à Riany...
Elle se prit la tête et poussa un lourd soupir. Il sourit et lui caressa gentiment le bras.
- Tu y as rêvé hein ? Chanceuse de ne pas avoir été un mec, sinon ça aurait parut en te réveillant, dit-il avec une grimace.
- Très drôle, grogna Sakura en mettant son oreiller entre ses jambes instinctivement. De toute façon je me suis réveillé avant... ça.
- T'a d'la chance, j'm'en souviens plus parfaitement de cette soirée. J'me souviens très bien de ton corps par contre. Tu as une grain de beauté juste là dit-il en pointant son pyjama, juste au-dessus son entrejambe, à la droite.
Elle rougit et fit un geste de la main pour lui signaler de penser à autre chose.
- Ça t'arrive jamais d'y repenser ? D'en rêver ?
- Si, j'en rêve éveillé et je te dévore des yeux, faute de pouvoir te dévorer comme je le faisais dans ce temps-là...
Il évita de justesse son coup de coussin.
- Je déconne, mais oui, ça m'est arrivé d'en rêver. J'me souviens une fois, j'y avais rêvé, et je veux dire, la totale tu vois... je m'étais réveillé et Riany me regardait, hyper fâchée. J'avais murmuré ton nom apparemment. Et pas besoin de te préciser qu'elle pouvait facilement deviner quel genre de rêve je faisais, vu que j'étais collé contre elle... quelle galère. Mais c'est sur que j'y pense. Ça été une nuit d'enfer.
Il se leva, l'embrassa sur la tempe puis sautilla sur un pied jusqu'à la salle de bain. Elle le laissa faire, perdue dans ses souvenirs.
Sakura sursauta lorsque son téléphone cellulaire sonna. Elle l'attrapa et décrocha, se demandant pourquoi Riany l'appelait.
- Allô?
- Sakura ! Tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? J'ai hésité t'appeler...
- Pourquoi je t'en voudrais ? Demanda Sakura avec un sourire et regardant les vitrines des boutiques. Grâce à toi, je suis en voyage avec l'homme... de mes rêves.
- Tant mieux ! Si tu savais... écoute Sakura... euhm... bon voilà. Je sais que j'ai fais une gaffe en forçant le destin, mais ... là c'et un conseil. Je te le dis en toute honnêteté, pas de détour... tu fais c'que tu veux avec cette information. Voilà : quand tu arrives à Hokkaido, la deuxième rue directement en entrant par la 121, il y a un grand panneau rouge et une devanture ancienne - j'te parle d'une bâtisse là... c'est une boutique de bonbon artisan', et Lionel en raffole. Chaque fois qu'il part en voyage, il essai d'y allez mais n'y arrive jamais... si tu pouvais y faire un saut, je crois que ça le rendrait dingue de joie.
Sakura réfléchit un moment. C'est vrai que les choses avaient mal tournées quand elle avait forcé le destin, mais cette fois-ci... ce n'était pas vraiment un complot...
- Merci pour le tuyau, fini-t-elle par dire en se disant que Riany devait s'interroger sur son silence.
- D'accord ! Vous vous amusez?
Sakura lui raconta les grandes lignes de leur voyage avant de raccrocher. Elle entra dans une boutique, acheta des cartes postales puis retourna à l'hôtel. Lionel y était resté, ayant préféré se reposer avant le voyage.
Elle grimpa les escaliers de l'hôtel avec joie et ouvrit la porte à la volée.
- Sakura ! S'exclama avec puissance Lionel, la faisant sursauter. Regarde !
Elle figea en le voyant contre le cadre de porte de la salle de bain.
- Ris pas, parce que je sais que j'ai l'air stupide mais regarde un peu ça.
Il lâcha la porte et avança jusqu'au lit. Sakura ne pu s'empêcher de sourire : il marchait comme un pingouin, mais il marchait. Il se tourna vers elle, visiblement ravi de pouvoir se déplacer sans ses béquilles ou sa canne.
- T'as vu ça ? Dit-il en applaudissant.
Elle éclata de rire et applaudit avec lui, elle aussi fière de lui. Elle s'empressa d'aller le serrer contre elle.
- Bravo mon chéri !
Il lui sourit et pour un instant elle fut étourdie par leur proximité. Mais s'il le fut, il n'en montra aucun signe. Elle recula, déboussolée.
- On y va ? Bredouilla-t-elle.
Ils atteignirent Miyagi deux jours plus tard. Ils trouvèrent une petite auberge après deux heures de recherches, les hôtels et auberges précédents leurs étant refusés parce que "trop pleins"
Sakura descendit dans le hall et alla voir la réceptionniste, suivit de Lionel, qui se tenait sur ses béquilles.
- Bonjour, nous cherchons une chambre, expliqua Sakura avec un grand sourire.
- Oh mon petit, nous sommes désolés, répondit la vieille dame derrière le comptoir. Il ne nous en reste qu'une seule.
Lionel et Sakura échangèrent un regard confus.
- Euh... oui, et nous n'en avons besoin que d'une.
- Oh oui, mais il n'y a qu'un lit simple dedans.
- Oh ça va allez, assura Lionel.
- Vous êtes fiancés ? Demanda la dame en sortant le livre des registres.
- Non non, rigola Sakura. Nous sommes meilleurs amis d'enfance... nous avons l'habitude d'être ensemble.
La vieille dame leur sourit et ils échangèrent un nouveau regard. Ils s'enregistrèrent puis montèrent à la chambre. Ils ouvrirent la porte, s'attendant à trouver une horrible petite chambre, mais trouvèrent plutôt une belle grande pièce, et si elle ne comptait qu'un lit, c'est parce qu'il y avait un super salon, avec un foyer. Sakura se dépêcha d'aller sur le fauteuil et regarda le feu crépiter un moment, fascinée.
- Et si on restait pour un moment? Siffla Lionel. C'est super ! Mais elle est stupide, un divan, je pourrais dormir dessus.
- Hors de question. On dort ensemble, gronda Sakura
Il rigola et lui frotta la tête avant de l'embrasser sur la tête. Il alla déposer ses valises, se rafraîchit à la salle de bain puis alla à côté d'elle sur le canapé. Ils se blottirent l'un contre l'autre près du feu. Lionel passa un bras autour d'elle et regarda le feu. Sakura plia les jambes, les plaça sous son menton et appuya sa tête contre son épaule.
- Je t'aime, murmura-t-elle soudainement.
- Je sais, Saki da yo. Merci.
- Lionel tu sais quand je te le dis... je n'attends pas vraiment de réponse. Je veux juste te le dire parce que je le sens tellement fort que j'ai l'impression que mon corps va exploser.
- Je sais ce que tu veux dire Sakura... en ce moment crois-moi, j'ai l'impression que je vais exploser.
Elle leva la tête vers lui mais il ne la regarda pas. Elle fini par détourner le regard pour retourner son attention au feu. Lionel sourit.
- Sakura je... j'ai peur.
- De ?
- Me briser le coeur un jour... pour toi.
- Tu peux pas le savoir si tu essaies pas tu sais...
Il éclata de rire et l'embrassa sur la tête à nouveau
- J'aime ta façon te voir les choses
Elle sourit et se colla contre lui mais il la bascula et l'appuya sur ses cuisses, en mettant un coussin pour ne pas lui faire mal sur son plâtre.
- Sakura je... tu me rend folle.
Elle leva la tête vers lui. Un moment, elle cru qu'il allait l'embrasser, mais il s'arrêta à une distance raisonnable d'elle.
- Je ne peux pas faire ça, murmura-t-il. Je sombrerais et crois-moi, ça ne s'arrêterait pas à un baiser.
- C'est pas comme si ça me déplairait, répondit Sakura d'une voix hésitante et pleine d'émotion.
- Moi, si. Parce que si jamais en route... je refuse de te faire du mal.
Sakura eu un sourire amoureux. Elle ferma les yeux un moment puis se tourna vers le feu.
Lionel ouvrit les yeux, hébété, puis bâilla. Il pencha la tête sur Sakura, qui dormait profondément contre lui, dans le lit simple. Il avait encor des frissons en pensant à la veille. C'était la première fois qu'il se sentait aussi attiré par Sakura. Il ne pouvait plus se mentir : il en était amoureux. Mais il était aussi très sérieux tant qu'à son projet pour Cap Soya. S'il ne s'y rendait pas avec Sakura, alors elle n'était pas la femme de sa vie. Et si jamais ils s'y rendaient, et bien alors il n'hésiterait pas à s'engager avec elle. Ce n'était pas l'amour pour elle qui manquait. Mais il tenait vraiment à la légende du bout du monde. Sa mère la lui avait raconté tellement de fois !
Sakura tourna dans le lit mais resta endormie. Lionel lui sourit tendrement. Depuis la fin de la première semaine du voyage, il devait admettre qu'il était souvent tenté d'avouer à Sakura les sentiments qui l'habitaient. Mais à chaque fois, il se mordait la langue pour s'en empêcher. Contrairement à ce qu'il lui avait dit, il était nullement question de peur de lui briser le coeur - même si en fait c'était un peu vrai - mais d'avantage une histoire de superstition... et puis, il aimerait bien préparer se moment. Sakura méritait plus qu'un "euh... je t'aime".
- Sakura... tu voudras bien m'épouser ? Demanda Lionel en se mettant à genoux devant elle.
Sakura poussa un cri de surprise et plaqua les mains sur sa bouche
- Qu...quoi?!
- Je voulais attendre d'être au Cap Soya, mais euh... je t'aime trop Sakura, je devais te le demander.
- Si c'est un rêve, je veux me réveiller tout de suite ! Sanglota Sakura. Oh oui, je le veux Lionel !
Sakura ouvrit les yeux brusquement en tombant sur le sol. Elle aperçut Lionel qui la regardait d'en haut, l'air choqué.
- Ça t'arrive souvent de te jeter en bas du lit comme ça en te réveillant ?
- C'est efficace, bâilla Sakura en retour en acceptant la main qu'il lui tendait.
- Tu rêvais à quoi? T'avais le sourire aux oreilles.
- Dans mon rêve, c'est pas sur le plancher que je sautais, c'était parce que je te sautais au cou.
- Je faisais quoi à terre?
- Tu me demandais en mariage, soupira Sakura rêveusement en remettant les couvertures en ordre. Dis, tu m'aurais pas déplacer au pôle Nord durant la nuit toi?
- Zut, je suis démasqué, soupira Lionel. Je dois admettre qu'il fait froid.
- Il fait pas froid, on gèle ! Regarde !
Elle brandit ses mains aux doigts rougis de froid.
- On pourrait appeler la réception.
- Tu crois qu'ils ont le téléphone ?
Ils avaient remarqué la veille que dans la chambre, il y avait plus de 6millions de fleurs, réparties sur les murs, les planchers, les plafonds et les tissus. Lionel avait donc baptisé leur chambre " la machine à démasculinisé ".
- Peut-être bien. J'étais pas mal pour ma Grande Demande?
- Na, plutôt amateur.
On cogna à la porte et elle sursauta.
- Oui ? Appela Lionel en souriant du comportement de sa meilleure amie
- C'est moi ! Répondit la voix de la vieille dame.
Sakura descendit du lit, replaça son pyjama en jetant un regard noir à Lionel qui se faisait un plaisir de se moquer de ses petits pingouins et alla répondre. La vieille dame entra, une bûche à la main.
- Bonjour bonjour ! Dit-elle. Vous avez peut-être remarqué qu'il faisait frais et qu'il n'y a pas d'électricité... il y a eu un feu plus bas sur la rue...
Sakura prit la bûche, de peur que la vieille tombe tellement elle semblait chétive.
- Ça sera rétablit bientôt, soupira la vieille en essuyant ses mains sur son tablier. En attendant, vous pouvez venir prendre des bûches tant que vous voulez en bas, pour le foyer. Vous dormez bien?
- Euh oui, merci.
- Très joli la chambre, ajouta Lionel avec un large sourire qui disait tout le contraire
- C'est mon mari qui l'a décoré ! S'exclama la dame visiblement ravie. Il a de si bon goût...
Lionel fit mine de tousser pour cacher son rire. Sakura sourit
- Bon, je vous laisse ! Déclara la vieille. Et si jamais vous voudriez partir, je vous rembourserai...
- Non non, on se plait bien ici ! Assura Sakura. Nous allons rester une semaine comme convenu.
- C'est tellement beau par ici, dit Lionel, visiblement amusé par tout cela.
La vieille approuva avec entrain puis sortit. Sakura alla porter la bûche près du foyer pendant que Lionel ricana
- Son mari hein? C'est terrible les hommes qui se plient aux goûts de leur femme !
- Si ça se trouve c'est un horticulteur qui aime vraiment les fleurs, proposa Sakura en regardant dehors, où il y avait une forte pluie
- Bien sur. Peut-être aussi qu'il joue à la poupée et n'a que des vêtements roses ?
Il rigola et Sakura sourit elle aussi, sachant très bien que sa théorie n'était pas très plausible. Lionel l'attrapa lorsqu'elle passa près du lit. Il l'attira contre lui et elle grimpa pour venir se blottir contre sa poitrine.
- Bonjour, dit Lionel tendrement. Je ne te l'avais pas encor souhaité.
- Bonjour, répondit-elle avec un doux sourire. Bien dormit ?
- Visiblement mieux que toi.
- Bah tu sais, sans la chute je passais une bonne nuit.
- On fait quoi aujourd'hui ?
Elle jeta un regard à la fenêtre et il suivit son regard
- On pourrait jouer à cogner à toutes les portes pour voir quelle chambre est la plus laide ?
- Ou on pourrait organiser un concours pour savoir celui qui a le plus de fleurs ?
- Tu crois vraiment qu'il soit possible de mettre plus de fleurs dans une pièce ?! S'exclama Lionel, horrifié à l'idée. C'est la chambre pour aveugle, oui !
- Manque que le gros chat pour que ça soit vraiment une auberge de grand mère.
- Elle doit y être allergique, c'est tellement son type, s'exclama Lionel. Elle aurait aussi pu t'appeler " mon chou " !
- Ou nous dire qu'il faut faire attention lorsque les abeilles butinent les fleurs ? Proposa Sakura avec un ton sous-entendu
- Une abeille dans cette pièce deviendrait... carnivore !
Ils éclatèrent de rire en sortant d'autres blagues sur l'horrible chambre. Au bout d'un moment, ils riaient aux larmes. Lionel attrapa Sakura et déposa un grand baiser sonore sur son front.
- Y'a que toi pour me rendre dingue comme ça.
- C'est pas moi, c'est les murs, répondit-elle en rougissant
Et ils repartirent de rires
Sakura et Lionel étaient couchés l'un à côté de l'autre, la respiration courte, souriants. Elle tourna la tête vers lui.
- Ça, c'était génial, pas vrai? Demanda-t-elle
- Putain ouais ! De voir Anthony tomber devant tout le monde...!
Elle éclata de rire et plaça une mèche de ses cheveux dorés derrière ses oreilles.
- C'est super que Tiffany nous laisse venir au chalet comme ça. C'est tellement un beau coin ! En fait, maintenant que je suis dans ma chambre, j'ai qu'une envie, c'est de redescendre faire la fête.
- Tu as trop bu, rigola Sakura, tu vas encor vomir.
- Arrête. Là, je suis vide, je suis propre, je me suis brossé les dents près à l'attaque ! Tu viens danser, ma belle ?
- Pas envie, grogna Sakura en s'asseyant.
Lionel secoua la tête et l'attrapa par le poignet, la faisant tomber sur elle. Elle fronça les sourcils mais se laissa faire : pourquoi résisterait-elle à l'homme de ses rêves ? Il fit avancer son visage vers le sien et lui sourit en scrutant son visage de ses yeux chocolatés.
- Tu es superbe ce soir, chérie. J'te l'ai dis ?
Elle secoua la tête et il en profita pour atteindre son cou, où il déposa un baiser, puis un autre. Elle le laissa faire puis le repoussa.
- Je crois que j'ai plus envie de descendre... on pourrait rester ici, toi et moi?
- Je croyais que tu étais trop en forme pour dormir, répliqua Sakura avec un rire nerveux.
- Qui te parle de dormir ?
Ils échangèrent un long regard. Elle rougit et se redressa, mais il garda une main autour de sa taille et l'autre lui tenait toujours le poignet
- Lionel... on s'était promis de ne jamais allés là.
- Que valent les promesses d'enfants ? Répondit-il dans un souffla en levant la main des a taille pour aller lui caresser le visage. Je t'en pris Sakura... ne me dit pas que tu n'en as pas envie ?
Elle rougit encor d'avantage et ne répondit pas. Il eu un petit sourire satisfait.
- Justement... allez, viens ...
Elle se pencha et cette fois ne s'arrêta pas. Leur visage se rencontrèrent et ils s'embrassèrent passionnément, leurs lèvres s'unissant avec passion et douceur. Ce n'était pas leur premier baiser, mais jamais ils n'avaient atteint cette intensité. Lionel l'attrapa fermement et l'embrassa profondément, profitant d'un respire pour la caresser avec sa langue, la tenant sur lui. Son chandail passa par dessus sa tête et il la bouscula pour la renverser sur le dos, en restant contre ses lèvres. Ses mains trouvèrent avec soulagement la fermeture de sa robe, qui glissa rapidement sur le sol. Il délaissa ses lèvres pour descendre lentement plus bas, amoureusement. Il mordilla le bord de son soutient gorge et elle soupira de bonheur.
- Jamais j'aurais cru que mon bal serait aussi parfais, murmura-t-elle.
- Tu n'as encor rien vu, Saki da yo... Wo Ai ni...
de
Sakura se réveilla d'un coup, en sursaut. Elle mit un moment à retrouver ses sens et à se localiser. Elle se tourna vers Lionel, qui était couché, dos à elle.
- Tu m'avais dit que tu m'aimais ! S'exclama-t-elle en le pointant d'un doigt accusateur.
Il grogna et se tourna vers elle en se frottant la tête.
- J'peux savoir pourquoi tu hurles ?! Il est seulement dix heures, ce n'est pas si tard ! Ce n'est pas comme si on étaient pressés de partir !
- Tu m'avais dit je t'aime !
- Quand ça ? De quoi tu parles, dors, avec un peu de chance tes cellules vont revenir.
- Wo Ai Ni, ça veut dire quoi? Demanda-t-elle, confuse.
- Je t'aime, répondit Lionel en s'asseyant.
Sakura frissonna en l'entendant le dire.
- Bon justement ! Le soir où on a fait l'amour, Lionel, tu l'as dit ! Tu m'as dit que tu m'aimais !
Il sourit en se souvenant de ce soir. Elle était assise dans le lit à côté de lui et le regardait comme si venait d'apprendre la formule contre le Sida.
- J'ai pas du l'entendre, ou alors je ne savais pas ce que ça voulait dire... ! Ah !
- C'est vrai, je l'ai dit, je m'en souviens, mais Saki da yo, ça fait quoi? C'était y'a des années...!
- Je sais ! Mais Lionel, ça veut dire que c'est entièrement de ma faute c'qui se passe entre nous ! Lionel si j'y avais fait attention, je t'aurais répondu ! Lionel ! On aurait pu être ensemble !
- Comment tu fais pour repenser à tout ça là ? Demanda Lionel en bâillant.
- J'en ai rêvé.
- Rêvé ? Écoute chérie, je crois que t'en fais pour rien. Si j'avais eu le courage de t'avouer mon amour, j'aurais pris un dialecte que tu comprendrais, non? Et si tu veux mon avis, si tu es capable de t'en souvenir dans un rêve, c'est parce que tu l'avais bien entendu mais que tu ne savais pas à ce moment-là c'que ça voulait dire.
- Tu as raison, admit piteusement Sakura, réalisant qu'il n'avait pas tort. J'ai su ce que ça voulait dire que tu as acheté le gâteau à Riany...
Elle se prit la tête et poussa un lourd soupir. Il sourit et lui caressa gentiment le bras.
- Tu y as rêvé hein ? Chanceuse de ne pas avoir été un mec, sinon ça aurait parut en te réveillant, dit-il avec une grimace.
- Très drôle, grogna Sakura en mettant son oreiller entre ses jambes instinctivement. De toute façon je me suis réveillé avant... ça.
- T'a d'la chance, j'm'en souviens plus parfaitement de cette soirée. J'me souviens très bien de ton corps par contre. Tu as une grain de beauté juste là dit-il en pointant son pyjama, juste au-dessus son entrejambe, à la droite.
Elle rougit et fit un geste de la main pour lui signaler de penser à autre chose.
- Ça t'arrive jamais d'y repenser ? D'en rêver ?
- Si, j'en rêve éveillé et je te dévore des yeux, faute de pouvoir te dévorer comme je le faisais dans ce temps-là...
Il évita de justesse son coup de coussin.
- Je déconne, mais oui, ça m'est arrivé d'en rêver. J'me souviens une fois, j'y avais rêvé, et je veux dire, la totale tu vois... je m'étais réveillé et Riany me regardait, hyper fâchée. J'avais murmuré ton nom apparemment. Et pas besoin de te préciser qu'elle pouvait facilement deviner quel genre de rêve je faisais, vu que j'étais collé contre elle... quelle galère. Mais c'est sur que j'y pense. Ça été une nuit d'enfer.
Il se leva, l'embrassa sur la tempe puis sautilla sur un pied jusqu'à la salle de bain. Elle le laissa faire, perdue dans ses souvenirs.
Sakura sursauta lorsque son téléphone cellulaire sonna. Elle l'attrapa et décrocha, se demandant pourquoi Riany l'appelait.
- Allô?
- Sakura ! Tu ne m'en veux pas, n'est-ce pas ? J'ai hésité t'appeler...
- Pourquoi je t'en voudrais ? Demanda Sakura avec un sourire et regardant les vitrines des boutiques. Grâce à toi, je suis en voyage avec l'homme... de mes rêves.
- Tant mieux ! Si tu savais... écoute Sakura... euhm... bon voilà. Je sais que j'ai fais une gaffe en forçant le destin, mais ... là c'et un conseil. Je te le dis en toute honnêteté, pas de détour... tu fais c'que tu veux avec cette information. Voilà : quand tu arrives à Hokkaido, la deuxième rue directement en entrant par la 121, il y a un grand panneau rouge et une devanture ancienne - j'te parle d'une bâtisse là... c'est une boutique de bonbon artisan', et Lionel en raffole. Chaque fois qu'il part en voyage, il essai d'y allez mais n'y arrive jamais... si tu pouvais y faire un saut, je crois que ça le rendrait dingue de joie.
Sakura réfléchit un moment. C'est vrai que les choses avaient mal tournées quand elle avait forcé le destin, mais cette fois-ci... ce n'était pas vraiment un complot...
- Merci pour le tuyau, fini-t-elle par dire en se disant que Riany devait s'interroger sur son silence.
- D'accord ! Vous vous amusez?
Sakura lui raconta les grandes lignes de leur voyage avant de raccrocher. Elle entra dans une boutique, acheta des cartes postales puis retourna à l'hôtel. Lionel y était resté, ayant préféré se reposer avant le voyage.
Elle grimpa les escaliers de l'hôtel avec joie et ouvrit la porte à la volée.
- Sakura ! S'exclama avec puissance Lionel, la faisant sursauter. Regarde !
Elle figea en le voyant contre le cadre de porte de la salle de bain.
- Ris pas, parce que je sais que j'ai l'air stupide mais regarde un peu ça.
Il lâcha la porte et avança jusqu'au lit. Sakura ne pu s'empêcher de sourire : il marchait comme un pingouin, mais il marchait. Il se tourna vers elle, visiblement ravi de pouvoir se déplacer sans ses béquilles ou sa canne.
- T'as vu ça ? Dit-il en applaudissant.
Elle éclata de rire et applaudit avec lui, elle aussi fière de lui. Elle s'empressa d'aller le serrer contre elle.
- Bravo mon chéri !
Il lui sourit et pour un instant elle fut étourdie par leur proximité. Mais s'il le fut, il n'en montra aucun signe. Elle recula, déboussolée.
- On y va ? Bredouilla-t-elle.
Ils atteignirent Miyagi deux jours plus tard. Ils trouvèrent une petite auberge après deux heures de recherches, les hôtels et auberges précédents leurs étant refusés parce que "trop pleins"
Sakura descendit dans le hall et alla voir la réceptionniste, suivit de Lionel, qui se tenait sur ses béquilles.
- Bonjour, nous cherchons une chambre, expliqua Sakura avec un grand sourire.
- Oh mon petit, nous sommes désolés, répondit la vieille dame derrière le comptoir. Il ne nous en reste qu'une seule.
Lionel et Sakura échangèrent un regard confus.
- Euh... oui, et nous n'en avons besoin que d'une.
- Oh oui, mais il n'y a qu'un lit simple dedans.
- Oh ça va allez, assura Lionel.
- Vous êtes fiancés ? Demanda la dame en sortant le livre des registres.
- Non non, rigola Sakura. Nous sommes meilleurs amis d'enfance... nous avons l'habitude d'être ensemble.
La vieille dame leur sourit et ils échangèrent un nouveau regard. Ils s'enregistrèrent puis montèrent à la chambre. Ils ouvrirent la porte, s'attendant à trouver une horrible petite chambre, mais trouvèrent plutôt une belle grande pièce, et si elle ne comptait qu'un lit, c'est parce qu'il y avait un super salon, avec un foyer. Sakura se dépêcha d'aller sur le fauteuil et regarda le feu crépiter un moment, fascinée.
- Et si on restait pour un moment? Siffla Lionel. C'est super ! Mais elle est stupide, un divan, je pourrais dormir dessus.
- Hors de question. On dort ensemble, gronda Sakura
Il rigola et lui frotta la tête avant de l'embrasser sur la tête. Il alla déposer ses valises, se rafraîchit à la salle de bain puis alla à côté d'elle sur le canapé. Ils se blottirent l'un contre l'autre près du feu. Lionel passa un bras autour d'elle et regarda le feu. Sakura plia les jambes, les plaça sous son menton et appuya sa tête contre son épaule.
- Je t'aime, murmura-t-elle soudainement.
- Je sais, Saki da yo. Merci.
- Lionel tu sais quand je te le dis... je n'attends pas vraiment de réponse. Je veux juste te le dire parce que je le sens tellement fort que j'ai l'impression que mon corps va exploser.
- Je sais ce que tu veux dire Sakura... en ce moment crois-moi, j'ai l'impression que je vais exploser.
Elle leva la tête vers lui mais il ne la regarda pas. Elle fini par détourner le regard pour retourner son attention au feu. Lionel sourit.
- Sakura je... j'ai peur.
- De ?
- Me briser le coeur un jour... pour toi.
- Tu peux pas le savoir si tu essaies pas tu sais...
Il éclata de rire et l'embrassa sur la tête à nouveau
- J'aime ta façon te voir les choses
Elle sourit et se colla contre lui mais il la bascula et l'appuya sur ses cuisses, en mettant un coussin pour ne pas lui faire mal sur son plâtre.
- Sakura je... tu me rend folle.
Elle leva la tête vers lui. Un moment, elle cru qu'il allait l'embrasser, mais il s'arrêta à une distance raisonnable d'elle.
- Je ne peux pas faire ça, murmura-t-il. Je sombrerais et crois-moi, ça ne s'arrêterait pas à un baiser.
- C'est pas comme si ça me déplairait, répondit Sakura d'une voix hésitante et pleine d'émotion.
- Moi, si. Parce que si jamais en route... je refuse de te faire du mal.
Sakura eu un sourire amoureux. Elle ferma les yeux un moment puis se tourna vers le feu.
Lionel ouvrit les yeux, hébété, puis bâilla. Il pencha la tête sur Sakura, qui dormait profondément contre lui, dans le lit simple. Il avait encor des frissons en pensant à la veille. C'était la première fois qu'il se sentait aussi attiré par Sakura. Il ne pouvait plus se mentir : il en était amoureux. Mais il était aussi très sérieux tant qu'à son projet pour Cap Soya. S'il ne s'y rendait pas avec Sakura, alors elle n'était pas la femme de sa vie. Et si jamais ils s'y rendaient, et bien alors il n'hésiterait pas à s'engager avec elle. Ce n'était pas l'amour pour elle qui manquait. Mais il tenait vraiment à la légende du bout du monde. Sa mère la lui avait raconté tellement de fois !
Sakura tourna dans le lit mais resta endormie. Lionel lui sourit tendrement. Depuis la fin de la première semaine du voyage, il devait admettre qu'il était souvent tenté d'avouer à Sakura les sentiments qui l'habitaient. Mais à chaque fois, il se mordait la langue pour s'en empêcher. Contrairement à ce qu'il lui avait dit, il était nullement question de peur de lui briser le coeur - même si en fait c'était un peu vrai - mais d'avantage une histoire de superstition... et puis, il aimerait bien préparer se moment. Sakura méritait plus qu'un "euh... je t'aime".
- Sakura... tu voudras bien m'épouser ? Demanda Lionel en se mettant à genoux devant elle.
Sakura poussa un cri de surprise et plaqua les mains sur sa bouche
- Qu...quoi?!
- Je voulais attendre d'être au Cap Soya, mais euh... je t'aime trop Sakura, je devais te le demander.
- Si c'est un rêve, je veux me réveiller tout de suite ! Sanglota Sakura. Oh oui, je le veux Lionel !
Sakura ouvrit les yeux brusquement en tombant sur le sol. Elle aperçut Lionel qui la regardait d'en haut, l'air choqué.
- Ça t'arrive souvent de te jeter en bas du lit comme ça en te réveillant ?
- C'est efficace, bâilla Sakura en retour en acceptant la main qu'il lui tendait.
- Tu rêvais à quoi? T'avais le sourire aux oreilles.
- Dans mon rêve, c'est pas sur le plancher que je sautais, c'était parce que je te sautais au cou.
- Je faisais quoi à terre?
- Tu me demandais en mariage, soupira Sakura rêveusement en remettant les couvertures en ordre. Dis, tu m'aurais pas déplacer au pôle Nord durant la nuit toi?
- Zut, je suis démasqué, soupira Lionel. Je dois admettre qu'il fait froid.
- Il fait pas froid, on gèle ! Regarde !
Elle brandit ses mains aux doigts rougis de froid.
- On pourrait appeler la réception.
- Tu crois qu'ils ont le téléphone ?
Ils avaient remarqué la veille que dans la chambre, il y avait plus de 6millions de fleurs, réparties sur les murs, les planchers, les plafonds et les tissus. Lionel avait donc baptisé leur chambre " la machine à démasculinisé ".
- Peut-être bien. J'étais pas mal pour ma Grande Demande?
- Na, plutôt amateur.
On cogna à la porte et elle sursauta.
- Oui ? Appela Lionel en souriant du comportement de sa meilleure amie
- C'est moi ! Répondit la voix de la vieille dame.
Sakura descendit du lit, replaça son pyjama en jetant un regard noir à Lionel qui se faisait un plaisir de se moquer de ses petits pingouins et alla répondre. La vieille dame entra, une bûche à la main.
- Bonjour bonjour ! Dit-elle. Vous avez peut-être remarqué qu'il faisait frais et qu'il n'y a pas d'électricité... il y a eu un feu plus bas sur la rue...
Sakura prit la bûche, de peur que la vieille tombe tellement elle semblait chétive.
- Ça sera rétablit bientôt, soupira la vieille en essuyant ses mains sur son tablier. En attendant, vous pouvez venir prendre des bûches tant que vous voulez en bas, pour le foyer. Vous dormez bien?
- Euh oui, merci.
- Très joli la chambre, ajouta Lionel avec un large sourire qui disait tout le contraire
- C'est mon mari qui l'a décoré ! S'exclama la dame visiblement ravie. Il a de si bon goût...
Lionel fit mine de tousser pour cacher son rire. Sakura sourit
- Bon, je vous laisse ! Déclara la vieille. Et si jamais vous voudriez partir, je vous rembourserai...
- Non non, on se plait bien ici ! Assura Sakura. Nous allons rester une semaine comme convenu.
- C'est tellement beau par ici, dit Lionel, visiblement amusé par tout cela.
La vieille approuva avec entrain puis sortit. Sakura alla porter la bûche près du foyer pendant que Lionel ricana
- Son mari hein? C'est terrible les hommes qui se plient aux goûts de leur femme !
- Si ça se trouve c'est un horticulteur qui aime vraiment les fleurs, proposa Sakura en regardant dehors, où il y avait une forte pluie
- Bien sur. Peut-être aussi qu'il joue à la poupée et n'a que des vêtements roses ?
Il rigola et Sakura sourit elle aussi, sachant très bien que sa théorie n'était pas très plausible. Lionel l'attrapa lorsqu'elle passa près du lit. Il l'attira contre lui et elle grimpa pour venir se blottir contre sa poitrine.
- Bonjour, dit Lionel tendrement. Je ne te l'avais pas encor souhaité.
- Bonjour, répondit-elle avec un doux sourire. Bien dormit ?
- Visiblement mieux que toi.
- Bah tu sais, sans la chute je passais une bonne nuit.
- On fait quoi aujourd'hui ?
Elle jeta un regard à la fenêtre et il suivit son regard
- On pourrait jouer à cogner à toutes les portes pour voir quelle chambre est la plus laide ?
- Ou on pourrait organiser un concours pour savoir celui qui a le plus de fleurs ?
- Tu crois vraiment qu'il soit possible de mettre plus de fleurs dans une pièce ?! S'exclama Lionel, horrifié à l'idée. C'est la chambre pour aveugle, oui !
- Manque que le gros chat pour que ça soit vraiment une auberge de grand mère.
- Elle doit y être allergique, c'est tellement son type, s'exclama Lionel. Elle aurait aussi pu t'appeler " mon chou " !
- Ou nous dire qu'il faut faire attention lorsque les abeilles butinent les fleurs ? Proposa Sakura avec un ton sous-entendu
- Une abeille dans cette pièce deviendrait... carnivore !
Ils éclatèrent de rire en sortant d'autres blagues sur l'horrible chambre. Au bout d'un moment, ils riaient aux larmes. Lionel attrapa Sakura et déposa un grand baiser sonore sur son front.
- Y'a que toi pour me rendre dingue comme ça.
- C'est pas moi, c'est les murs, répondit-elle en rougissant
Et ils repartirent de rires
