Omnia vincit amor

Auteur : Toujours la même barge qui a trente-douze fics sur le feu !

Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf l'histoire. Les personnages appartiennent à la talentueuse JKR.

Résum : Harry se meurt d'amour à cause de son prof de potions, Ron sort avec Malfoy, Hermione est fiancée à Zabini, et pour couronner le tout, un nouvel élève auréolé de mystère entre directement en septième année chez les gryffondors !

Couple : SS/HP (On y prend vite goût, si, si, je vous assure ! ) plus quelques autres couples secondaires, notamment RW/DM, HG/BZ. Et aussi un couple surprise, mais bon, je ne vais pas vous le dévoiler maintenant !

Genre : R.

Note de l'auteur : La fan obsessionnelle des slashs est de retour…

Fic dédiée à Elehyn, ma muse en ce qui concerne les Harry/Severus, dédiée aussi à tous les fans de slashs SSHP et autres, et à tous ceux qui aiment ce que j'écris, lol !

Réponses aux rewiews :

Lulu-cyfair : ma Lulu ! Dis à Lucius de ranger les tenailles, je devais partir en vacances dans ma famille, et je n'ai pas pu ! Donc, voilà le chapitre 7, tout nouveau tout beau !

Zairoon : Il me semble bien que tu m'as deja rewiewé, mais c'est sans problème, tu peux le faire aussi souvent que tu le veux, lol ! Merci pour les poutoux, voila la suite !

Anya et Xeres : Coucou, toi ! Oui, les mecs n'ont pas la même moralité que les nanas, ça c'est très clair ! Pour Peter, son identité sera dévoilée au chapitre 9. Patience, patience !

Maxence : Maxouille ! Contente de te voir ici ! Alors on a flashé sur le petit Peter, hein ? Tu as une idée sur qui il est ? Réponse au chapitre 9, mais d'ici là, motus et bouche cousue !

Flore : Salut ! Les réponses, c'est pour bientôt ! En attendant, chauffons un peu la salle !

Alisa Adams : Coucou, ma sorcière barjo ! depuis le temps, tu commences à le savoir, que je suis sadique ! MdR ! Bisous ma sorcière préférée !

Dragounette : Merci du compliment ! *Sourire hautement sadique de l'auteuze *

Lisandra : bonnes vacances ! voilà la suite ! et bonne rentrée, lol !

Lola Reeds : Meuh non, arrête de bouder, voilà la suite ! Et en plus, t'auras même pas eu à attendre la fin des vacances !

Lonnie : Coucou, toi ! Je suis ravie d'avoir été ajoutée à ta liste de contact MSN ! Tu es d'humeur poétique en effet. Si ça peut te rassurer, je ne me relis presque jamais. Car je trouve après relecture que ce que j'écris est franchement nul à ch--- ! Enfin, tu m'as compris ! Donc, en gros, si je me relisais, je ne posterai jamais, lol ! bises, ma lonnie !

Caroline Black : Tu vois, je ne vous fais pas languir, la suite est deja la ! Je sais, ma nature profonde est d'être sadique avec mes lecteurs, mais ils ne m'en apprécient que plus ! MDR !

Elehyn : Dis donc, toi ! Tu fais PIRE dans tes fics ! Alors, si je suis sadique, tu me bats à plates coutures, lol ! Pour la petite boite, je ne peux pas te répondre sans dévoiler une partie du secret, donc motus ! Je te fais de gros poutouxes ainsi que Mikael et ma fille Morgane (4 ans) qui a complètement flashé sur ton pseudo et me demande pourquoi je l'ai pas appelée comme ça ! MdR !!!

Eternamm : Extrême puissance 10 ? Je suis très flattée ! Kisses !

MikaChan2andKochka : Ton pseudo m'a explosée de rire ! La réponse est l

Lululle : Salut, choupinette ! Tu fais comme tu veux, mais y en a qui attendent les suites de tes fics avec impatience ! (Je le sais, j'en fais partie !) MdR !

Kero : Ouch ! J'ai oublié de prendre les photos de Sev sous la douche !

Miya Black : Salut, toi ! Et merci pour la liste MSN ! tu vois bien Sev en train de craquer ? Surprise, surprise !

Onarluca : Salut, artémis ! Voilà la suite, plus tôt que prévue ! Bises !

En espérant, comme toujours, n'avoir oublié personne ! N'ayant pu partir en vacances, voilà donc la suite en avance !

°°°

7

Incendie dans les cachots

Il est l'heure de vous avouer mes sentiments…

La phrase tournoyait en boucle dans l'esprit surchauffé du professeur Severus Snape, tandis qu'il contemplait avec incrédulité son étudiant.

Les mots franchirent ses lèvres avant qu'il ne puisse les retenir, tandis que Harry entrait et fermait la porte derrière lui.

- Et quels sont-ils, Potter ?

Mais il ne laissa pas au jeune homme le temps de parler.

- Inutile de répondre, reprit-il d'un ton sarcastique. Je connais pertinemment vos sentiments pour moi. Vous me haïssez !

- Je vous aime, avoua Harry avec simplicité.

Un ange passa. Ils restèrent debout l'un en face de l'autre, le plus âgé regardant le plus jeune avec incrédulité.

- Si c'est une plaisanterie, Potter, siffla Severus, je la trouve de très mauvais goût !

- J'aimerais bien que ce ne soit qu'une plaisanterie, fit Harry avec désespoir. Mais je vous aime ! Je ne peux pas vous ôter de ma tête ! Je pense à vous nuit et jour ! J'en crève à petit feu !

Une allégresse profonde monta dans l'âme et le cœur de Severus. Le petit con l'aimait autant que lui l'aimait ! C'était incroyable, magnifique, inespéré, et…

Et puis la réalité reprit brutalement ses droits.

Il était un professeur, et Potter un étudiant de dix-sept ans. Ce genre de relation était totalement interdit entre eux.

- Reprenez-vous, Potter, enfin ! lança-t-il avec fermeté. Vous ne savez plus ce que vous dîtes !

- Je vous dis que je vous aime, dit l'adolescent d'une voix étranglée. Ça ne compte donc pas pour vous ? Je vous aime… Je vous veux.

La mort dans l'âme, Severus s'apprêta à lui donner le coup de grâce.

Pardon, mon amour, mais je le dois…

- Vous êtes ridicule, Potter ! asséna-t-il froidement.

Harry ferma les yeux, totalement anéanti.

- Vous me trouvez ridicule d'être amoureux de vous ?

- Moi, je ne vous aime pas, Potter, mentit Severus, serrant les poings pour se contenir.

Il mourrait d'envie de prendre le gamin dans ses bras pour le consoler, puis de l'emmener dans sa chambre et de lui faire passionnément l'amour, comme si demain n'existait pas.

Il en avait tellement rêvé, de ce petit merdeux, qu'il tremblait sous l'effort fourni pour se contrôler.

Mais il ne put contrôler la lueur de désir qui flambait dans son regard. Or, Harry rouvrit les yeux, et il la vit.

- Vous avez envie de moi, dit-il doucement, incrédule, fou de joie.

- Je ne vous aime pas, Potter, reprit Severus, se sentant complètement perdre la maîtrise de la situation.

Il s'obligea à reculer lentement. Harry avança vers lui, capturant son regard et l'obligeant à rester prisonnier du sien.

- Vous me désirez, répéta-t-il dans un souffle.

- Non, répondit son professeur en secouant la tête.

Les mains du gryffondor se posèrent sur le torse encore légèrement humide, en une lente caresse. Severus ne put retenir un gémissement de plaisir, qu'Harry entendit avec une joie triomphale.

- Je te veux, Severus, soupira-t-il, et ses mains descendirent le long du ventre plat.

Son professeur l'arrêta au moment ou il allait détacher la serviette. Saisissant les mains du jeune homme, il les repoussa.

- Arrêtez, Potter, dit-il d'une voix mal assurée. Nous ne pouvons pas faire ça.

- Pourquoi ?

- Parce que vous êtes mineur, et mon élève, qui plus est.

- Je m'en fous, rétorqua Harry.

Et il posa sa bouche contre celle de l'homme, l'enlaçant passionnément. Se collant contre son corps, comme s'il voulait ne plus faire qu'un avec lui.

Severus essaya de lutter, mais presque malgré lui, ses mains se posèrent sur les fesses du gryffondor et l'attirèrent plus près encore.

Durant quelques minutes, les deux hommes s'embrassèrent comme des affamés, leurs langues se livrant un duel sensuel et passionné.

Harry avait l'impression que son professeur lui faisait l'amour avec sa bouche, comme un doux prélude à ce qui allait se passer ensuite, dans la chambre.

Il détacha doucement la serviette, dévoilant la virilité dressée de l'homme, témoignage de son fervent désir pour lui.

- Je ne vous aime pas, Potter, répéta encore Severus tout contre ses lèvres, dans une vaine et ultime tentative de faire fuir le gamin.

Mais Harry refusa de se laisser envahir par la tristesse.

- Tant pis, dit-il d'un ton résigné, je me contenterai de ce que vous avez à m'offrir.

Avec un grondement animal, Severus reprit ses lèvres, arrachant sa chemise et la jetant au sol.

Les longs doigts fins du jeune homme se posèrent sur le membre durci, et le caressèrent doucement.

Severus, tout en ne quittant pas sa bouche, entreprit de déboutonner la braguette de son jean. Celui-ci tomba à terre, bientôt suivi par le boxer du gryffondor.

Lentement, la bouche de l'adulte descendit le long des pectoraux musclés de l'adolescent.

Il s'agenouilla devant celui qui lui faisait perdre la tête depuis si longtemps.

Harry ferma les yeux et passa ses doigts dans les cheveux fins de son professeur. Un cri de plaisir lui échappa lorsque la bouche de ce dernier se referma sur sa virilité tendue.

L'homme passa une langue avide sur le gland rosé, y recueillant les premières gouttes de son plaisir, avant d'engloutir voracement la hampe toute entière.

Les hanches de l'adolescent se mirent à onduler au rythme du va et vient de la bouche tentatrice, tandis qu'il resserrait sa prise sur la chevelure soyeuse.

Il se sentit mourir d'extase, sa jouissance explosant bientôt en un crescendo digne des meilleures symphonies musicales. Son orgasme fut si intense qu'il se mit à hurler en déversant sa semence dans l'antre chaude et humide, crispant violemment ses doigts sur les mèches brunes.

Le maître des potions n'en laissa échapper aucune goutte. C'était l'essence même de Harry, de son plaisir. Il se releva et embrassa sauvagement son amour, mêlant leurs deux saveurs.

Harry voulut lui rendre la pareille, mais Severus l'en empêcha.

- Nous serions mieux au lit, tu ne crois pas ? murmura-t-il d'une voix rauque.

Dans la chambre, il s'étendit contre le corps nu de l'adolescent et entreprit de le découvrir longuement, avec ses lèvres, avec ses mains.

N'en laissant aucune parcelle inexplorée.

Harry gémissait et se cambrait en le suppliant.

- Sev… pitié… Sev !

- Pas si vite… Ne sois pas si impatient… , murmura tendrement son amant.

Mais Harry en voulait plus. Encore et toujours plus. Il allait mourir si Severus continuait encore cette douce torture.

- Prends-moi, s'il te plait… Je veux te sentir profondément en moi…

Leurs deux érections, douloureuses, vibrantes, se pressaient l'une contre l'autre.

- Je te veux, mon amour, dit simplement Harry.

Severus se sentit fondre devant le regard empli de confiance du jeune homme.

Il fallait qu'il pose la question. Il ne pouvait pas ne pas le faire.

- C'est la première fois ?

- Oui, souffla Harry. Je veux que tu sois le premier.

Severus Snape se figea, frappé au plus profond de son cœur.

Réalisant soudain quelque chose de crucial : il ne pouvait pas continuer. Il ne pouvait pas détruire l'innocence du jeune homme. Et encore moins gâcher sa vie ! Il méritait tellement mieux qu'un prof de potions aigri, ayant le double de son âge !

- NON ! cria-t-il. C'est impossible !

Il se releva d'un bond, son sexe toujours tendu, et s'habilla à la hâte sous les yeux du jeune homme, incrédule.

- Severus, mais… que fais-tu ?

Son professeur le fixa, le regard douloureux.

- Pardonne-moi, Harry… Ce serait une erreur ! balbutia-t-il. Je ne veux pas foutre ta vie en l'air !

Harry serrait convulsivement les draps sur son corps nu, anéanti. Il ne comprenait pas ce qui se passait, et sursauta violemment lorsque la porte d'entrée claqua.

Severus était parti. Il l'avait laissé au moment le plus important.

Il ne l'aimait pas.

Harry éclata en sanglots violents, les larmes roulant le long de ses joues blêmes. Il se rhabilla comme un automate, et quitta les cachots.

Détruit.

Lorsqu'il entra dans sa chambre de préfet en chef, Peter n'eut que le temps de refermer le couvercle de la petite boîte qu'il tenait dans ses mains, et la fourra rapidement dans sa valise.

Malgré la pénombre, il pouvait parfaitement voir (et entendre) la tristesse du survivant.

- Harry… que s'est-il passe ?

Sans répondre, le gryffondor se jeta sur son lit, étouffant ses sanglots désespérés dans son oreiller.

Une main tendre vint timidement effleurer ses mèches brunes. Peter comprit qu'il était inutile d'insister.

Il se contenta de caresser longuement les cheveux en bataille, jusqu'à ce que la respiration apaisée du jeune homme lui apprenne que celui-ci avait enfin sombré dans le sommeil…

°°°

A suivre…

J'vous ai entendus ! Qui a dit que Severus était un con ? ! *Hurlements indignés de l'auteuze*

Severus est chevaleresque, nuance !

… Bon, d'accord, d'accord, il est idiot ! Mais il a de l'honneur, de la morale, et assez d'amour pour Harry pour ne pas vouloir bousiller sa vie en le liant avec quelqu'un d'assez âgé pour être son père !

Mon Sevy, il est parfait, na !

Hum… Bon, les scrupules, c'est bien beau, Sev, mais va quand même falloir les laisser au placard ! Sinon, on va jamais y arriver… La prochaine fois, peut-être ?

Avouez, vous étiez persuadés que c'était dans la poche, hein ?

Vous aviez oublié un peu vite mon sadisme naturel, lol !!