Auteur : Toujours la même barge qui a trente-douze fics sur le feu !
Disclaimer : Rien n'est à moi, sauf l'histoire. Les personnages appartiennent à la talentueuse JKR.
Résum : Harry se meurt d'amour à cause de son prof de potions, Ron sort avec Malfoy, Hermione est fiancée à Zabini, et pour couronner le tout, un nouvel élève auréolé de mystère entre directement en septième année chez les gryffondors !
Couple : SS/HP (On y prend vite goût, si, si, je vous assure ! ) plus quelques autres couples secondaires, notamment RW/DM, HG/BZ. Et aussi JH/PP, mais maintenant, vous savez qui c'est !
Genre : R.
Note de l'auteur : La fan obsessionnelle des slashs est de retour…
Fic dédiée à Elehyn, ma muse en ce qui concerne les Harry/Severus, dédiée aussi à tous les fans de slashs SSHP et autres, et à tous ceux qui aiment ce que j'écris, lol !
N'allez surtout pas me dire que je ne vous gâte pas, je vous mets les deux lemons d'un coup ! Bande de veinardes, va ! (LOL !!!)
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13
La fin de l'innocencePeter hésita longuement avant d'entrer dans l'auberge des « Trois balais ». Quel que soit son choix, sa vie allait radicalement changer, et il en avait pleinement conscience.
Après une discussion houleuse, l'aubergiste accepta de très mauvaise grâce de lui indiquer la chambre du capitaine James Hook.
Visiblement, il n'avait jamais lu le roman de James Barrie…
Peter monta les marches de l'escalier menant aux chambres comme un condamné monte à l'échafaud.
Quand le vin est tiré, il faut le boire, songea-t-il.
Il inspira profondément, et frappa à la porte.
Un « Entrez, bordel ! » pour le moins coléreux lui fut lancé d'une voix de stentor.
Peter bloqua sa respiration, entra et referma la porte en la claquant.
Durant de longues minutes, il régna un silence absolu. Deux paires d'yeux bleus se fixaient intensément. Peter fut le premier à se détourner, les joues écarlates.
Il fit semblant d'admirer le mobilier. S'approchant du bureau, il vit le crochet posé dessus, et déposa Tinkerbell à côté. La petite fée dormait toujours dans sa boîte.
James croisa les bras sur sa poitrine, sa chemise ouverte laissant voir ses pectoraux musclés. La tenue du capitaine était pour le moins… débraillée.
- Mais qui voilà donc ? fit-il ironiquement. Après m'avoir fui pendant de longs mois, tu te décides enfin à venir me parler ?
Le visage de Peter se durcit dangereusement.
- A qui la faute, si je t'ai fui ?
- A moi, sans aucun doute, rétorqua Hook avec un rictus amer. Sais-tu combien de temps a passé à Neverland, depuis que tu l'as quitté ?
Peter haussa les épaules.
- Je suis ici depuis trois mois, et le temps n'a pas la même notion, la-bas. Donc, tout au plus quelques heures.
- Faux, articula froidement Hook. Ton séjour le plus long hors de l'île a été de six jours. Six jours…
- Et alors ? s'exclama Peter, en colère. Quel rapport avec ta présence ici ? !
- Et alors, tu es à Londres depuis trois mois ! explosa Hook. Et le temps là-bas s'est mis à accélérer. Les saisons durent à peine quelques semaines !
Peter devint livide.
- Mais… alors, tout s'est mis à vieillir plus rapidement ?
Le capitaine lui dédia un sourire sarcastique.
- Rassure-toi, pour le moment, une seule année a passé et seule la nature a été touchée. Mais si tu ne reviens pas chez toi, Neverland court à la catastrophe. Les habitants eux aussi vont se mettre à vieillir, et à un rythme accéléré, qui plus est. Réfléchis, Pan. Trois mois égale un an. Fais le calcul si tu restes des années loin de ton royaume.
Peter sursauta en entendant cette expression.
En effet, Neverland a toujours été le royaume des enfants. Et d'un en particulier.
- Mais je ne suis plus un enfant, dit-il à voix haute.
- Pourquoi ? demanda tranquillement James.
La fureur de l'adolescent explosa brutalement.
- Tu oses demander pourquoi ? ! A cause de toi ! Parce que tu m'as…
- Je t'ai quoi ? interrompit le pirate, le regard fiévreux. Je t'ai caressé, je t'ai embrass ?
- Tu m'as fait grandir, acheva Peter dans un souffle.
Hook garda le silence.
- Tu as éveillé en moi des sensations que je n'avais jamais connues, reprit lentement Peter, comme s'il avait du mal à trouver ses mots.
- Pas même avec Wendy ? interrogea le pirate.
Et la jalousie était parfaitement perceptible dans sa voix. Pan sentit ses joues le brûler, mais il devait répondre.
- Non, pas même avec Wendy, dit-il. Wendy ne m'a jamais… touché comme tu l'as fait.
- Un territoire inexploré, se moqua le capitaine.
Les pommettes de l'adolescent avaient pris une belle teinte cramoisie, désormais.
- Oui, je suis vierge, affirma-t-il. Et j'en suis fier, en plus !
Un sourire d'une tendresse incroyable se dessina sur les lèvres de James Hook.
- Si je te promets de quitter Neverland définitivement, dit-il doucement, acceptes-tu de rentrer chez toi ?
Peter garda un instant le silence.
- C'est à cause de toi que j'ai grandi, je le sais, maintenant. Parce que tu voulais quelqu'un de plus âgé. Tu m'avais dit, ce jour-là, que si j'avais eu dix-sept ou dix-huit ans, je ne m'en serais pas tiré à si bon compte.
La respiration se bloqua dans la gorge du capitaine.
- Hook, réponds à une question, s'il te plait, reprit timidement Peter, et je rentrerai à Neverland avec toi. Juste une seule question…
- Pose-là, fit calmement le pirate, aussi calmement que le lui permettait son cœur battant à cent à l'heure.
- Est-ce que… tu l'as fait pour m'humilier ? Pour prendre ta revanche sur moi ?
Le regard limpide comme le cristal du gamin croisa celui, plus trouble et surpris, du capitaine.
- Quoi ?
- Oh, arrête ! Tu sais très bien de quoi je parle !
- Je l'ai fait parce que j'étais fin saoul, fit James d'un air dégoûté. Je l'ai fait parce que j'en avais envie depuis très longtemps, sans oser me l'avouer.
Il marcha jusqu'au garçon, s'arrêta face à lui.
- Maintenant, si tu veux que je quitte pour toujours Neverland, je le ferai.
- Tu es sourd, capitaine ? demanda malicieusement l'adolescent. Je t'ai dit que je rentrais avec toi.
James Hook prit le sale morveux dans ses bras, et le serra à l'étouffer. Peter s'abandonna à cette étreinte.
Chaude, rassurante.
Il releva la tête, et sa bouche rencontra naturellement celle de l'homme.
Ils échangèrent un baiser timide, deux langues se découvrant avec tendresse. Au fur et à mesure que les secondes s'égrenaient, l'étreinte se fit plus passionnée.
A la mesure des sentiments des deux hommes.
Hook fut le premier à s'arracher au baiser.
Il posa sa bouche contre le cou de Peter, la où battait précipitamment une petite veine.
- Arrête, haleta-t-il, sinon je risque de t'effrayer, et tu repartiras encore, loin de moi.
- Jamais, murmura le jeune homme en retour. Si tu savais ce que j'éprouve pour toi…
Il parut réfléchir un instant, puis ajouta malicieusement tout contre les lèvres du pirate :
- Non, tu ne peux pas le savoir… Mais je vais te le montrer.
Et il reprit passionnément sa bouche.
Aucun des deux ne sut vraiment comment ils se retrouvèrent sur le lit, nus tous les deux. Mais cela leur parut aussi naturel que l'aurore ou le crépuscule.
Peter admirait le corps hâlé par des années de vie au grand air, les muscles pleins et déliés, ne se lassait pas de caresser la longue chevelure brune.
James avait entrepris de découvrir, de goûter chaque courbe de ce corps magnifiquement bâti, qui n'avait plus rien de l'enfant de naguère.
L'adolescent avait fermé les yeux, émerveillé par ces sensations nouvelles.
Tous deux découvraient avec stupeur que leur ancienne haine mutuelle amplifiait, magnifiait l'amour qui venait d'éclore entre eux.
La bouche du pirate vint se poser presque avec révérence sur le membre viril, et le jeune homme ne put s'empêcher de tressaillir sous la caresse.
Il attrapa frénétiquement les draps, se mordant la lèvre inférieure jusqu'au sang.
- Ne fais pas ça, dit James. Je ne veux pas que tu te fasses du mal.
Peter rouvrit les yeux, son regard noyé rencontrant celui, ardent, de son futur amant.
- Laisse-moi te faire plaisir, Peter.
L'adolescent avala péniblement une gorgée d'air lorsque les lèvres chaudes de James vinrent entourer la base de son érection.
Sa langue commença un lent mouvement de va-et-vient autour du sexe durci, le prenant à chaque mouvement un peu plus en bouche.
Les doigts de l'adolescent se refermèrent frénétiquement sur les draps, les froissant violemment, et ses hanches accompagnèrent voluptueusement le mouvement de la bouche tentatrice.
Il sentit que James se détachait de lui, puis entendit de très loin sa voix lui murmurer :
- Jouis, mon amour.
La langue sensuelle reprit sa torture infernale autour de son érection. Peter ne put se contenir plus longtemps.
Avec un cri étranglé, il explosa de jouissance, sa semence chaude se déversant dans la gorge de son amant.
Des bras tendres et protecteurs vinrent l'entourer, et il se blottit contre le torse de son compagnon. Contre sa cuisse, il sentait le membre vibrant du pirate. Il avait envie de lui faire plaisir à son tour, mais un légère crainte le retenait encore.
James le couvrait de petits baisers amoureux, à la fois fougueux et tendres.
Contre son cou, l'homme murmura :
- Je t'aime, Peter Pan.
Et toute peur s'envola. La main du jeune homme s'empara de la virilité dressée et la caressa longuement, la sentant durcir davantage.
- Alors, prends-moi, dit-il.
Il vit son compagnon tressaillir, plonger son regard dans le sien et l'entendit murmurer :
- Tu es sûr ?
- Aussi sur que je t'aime, James.
Le capitaine soupira. Le regard du jeune homme respirait l'innocence et la candeur. Il lui faisait une entière confiance.
Plaise au ciel que je ne détruise jamais sa confiance en moi…
Il humecta ses doigts, et en glissa un dans l'intimité du jeune homme. Puis un deuxième. Lorsque Peter se fut habitué à cette intrusion désagréable, il l'embrassa.
Retirant ses doigts, il positionna son membre contre l'entrée étroite, et pénétra lentement le jeune homme.
Peter avait beau s'y attendre, son corps se tordit sous la douleur intense qui lui mordait les reins. James s'immobilisa, embrassant tendrement ses joues, ses paupières.
Lorsqu'il sentit les muscles crispés se détendre, il commença à bouger d'avant en arrière.
Les hanches de Peter ne tardèrent pas à suivre ses mouvements.
Le visage transfiguré par la passion et le plaisir, l'adolescent le dévisageait.
A-t-on jamais rien vu de plus beau que toi, Peter ? se demanda James.
Il fut envahi de tremblements violents, emporté par les émotions tumultueuses du moment.
Peter Pan était sien.
Pour toujours et à jamais.
Il accélera le rythme de ses assauts, s'enfonçant toujours plus loin. Il entendit bientôt un cri de plaisir, sentit un liquide chaud mouiller son ventre, et les chairs du jeune homme se contractèrent avec violence autour de son membre dur.
Alors, avec un gémissement rauque, James Hook jouit à son tour, se répandant dans le corps tendre qui épousait étroitement le sien.
Ecoutant avec un sentiment de triomphe le doux murmure à son oreille :
- Je t'aime, je t'aime, je t'aime…
Dans sa boîte, rougissante et bien réveillée, Tinkerbell se bouchait les oreilles depuis dix bonnes minutes…
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A suivre… Pffttt ! Je vous jure, je me demande si je suis pas dans ma période « cucul la praline », moi ! Qu'est-ce que c'est guimauve, tout ça !
Voilà, suite et fin de cette fic au chapitre 14 ! A bientôt !
