Midria
Elle était assez grande du haut de ses onze ans, la peau très blanche, parsemé sur son visage délicat de minuscules tâches de rousseur, elle avait un nez petit et fin, des joues toujours légèrement rosée à force de courir dans le vent, et deux immenses yeux verts et lumineux. Mais ce qui frappait surtout, c'était sa magnifique chevelure rousse. Ses longues boucles d'un roux flamboyants lui tombaient jusqu'au bas des reins, et elle se plaisait particulièrement, à rejeter ses cheveux en arrière d'un geste gracieux. Midria était fille du Duc et de la Duchesse de Cornouailles, elle vivait au château de Tintagel, au bord d'immenses falaises, aux côtés de ses sept frères et sœurs, Gwydion ( nom qui sera donné bien plus tard à un certain roi Arthur, Haut Roi de Grande Bretagne, descendant éloigné de la famille de Midria) le plus âgé, Ingrid, sa sœur, mariée récemment au roi des Galles du Nord, Ban, son second grand frère, Yrien et Arien, ses deux jeunes frères jumeaux, Idria, sa petite sœur et enfin tout récemment née et à peine âgée de quelques mois, sa sœur Eilandya. Midria passait son temps, à s'occuper de ses jeunes frères et sœurs, à jouer avec ses jeunes amies du château, et à se promener au bord de l'eau et des falaises, souvent, la nuit elle s'enfuyait accompagnée de ses deux grandes amies, Illaine et Gladïa, âgée respectivement de douze et onze ans et avec qui elle passait le plus clair de son temps, et elles allaient se baigner dans la mer. Les trois amies, ne faisaient que des sottises, et en grandissant cela ne s'arrangeait pas au grand désespoir de leurs parents.
« Nous devrions la marier, disait le Duc Ivrain à son épouse Lidria, ainsi elle se calmerait peut être... Elle devient une femme maintenant.
Ivrain, enfin, répondait alors sa femme, elle n'a que onze ans, ce n'est qu'une enfant ! Qu'une enfant ! As-tu vu le regard que les jeunes hommes posent sur elle ? Tous mes hommes d'armes la suivent du regard lorsqu'elle passe ! Il est vrai qu'elle est la plus belle fille de la région, mais... »
Midria était d'une beauté purement irréelle, et le Duc de Cornouailles avait reçu de nombreuses demandes en mariages, provenant de toute l'Angleterre. Il était vrai, que tous le monde disait que Midria était la plus belle fille de la région, et même, d'ailleurs de toute l'Angleterre, mais, elle n'avait que onze ans, et même si pour son âge, elle avait déjà des formes de femme, on ne pouvait marier une fille si jeune, sa mère si opposait formellement, pourtant son père le duc de Cornouailles, renchérissait toujours en arguments :
« As-tu vu le regard qu'elle pose sur les garçons ? Si elle continue ainsi, elle finira grosse avant même d'être mariée ! Et vous, qui me dîtes toujours d'attendre ? Que ferons nous dans ce cas l ? Je vous le demande ?!
- Et bien, répondit un jour Lidria, pourquoi ne pas l'envoyer à Avalon ? Mes parents m'ont y moi-même envoyée, avant de me marier...
- Avalon ? L'Île Sacrée ? Pourquoi pas après tout ?
- J'enverrais un messager à la Dame pour la prier de prendre notre fille.
- Encore faut il décider Midria, je compte sur vous là-dessus, Lidria. »
C'est ainsi qu'à la mi-été, après un voyage à cheval, bien plus long que tous ceux qu'avait fait Midria auparavant, celle-ci arriva à Avalon où elle devrait passer cinq ans de sa vie.
Elle était assez grande du haut de ses onze ans, la peau très blanche, parsemé sur son visage délicat de minuscules tâches de rousseur, elle avait un nez petit et fin, des joues toujours légèrement rosée à force de courir dans le vent, et deux immenses yeux verts et lumineux. Mais ce qui frappait surtout, c'était sa magnifique chevelure rousse. Ses longues boucles d'un roux flamboyants lui tombaient jusqu'au bas des reins, et elle se plaisait particulièrement, à rejeter ses cheveux en arrière d'un geste gracieux. Midria était fille du Duc et de la Duchesse de Cornouailles, elle vivait au château de Tintagel, au bord d'immenses falaises, aux côtés de ses sept frères et sœurs, Gwydion ( nom qui sera donné bien plus tard à un certain roi Arthur, Haut Roi de Grande Bretagne, descendant éloigné de la famille de Midria) le plus âgé, Ingrid, sa sœur, mariée récemment au roi des Galles du Nord, Ban, son second grand frère, Yrien et Arien, ses deux jeunes frères jumeaux, Idria, sa petite sœur et enfin tout récemment née et à peine âgée de quelques mois, sa sœur Eilandya. Midria passait son temps, à s'occuper de ses jeunes frères et sœurs, à jouer avec ses jeunes amies du château, et à se promener au bord de l'eau et des falaises, souvent, la nuit elle s'enfuyait accompagnée de ses deux grandes amies, Illaine et Gladïa, âgée respectivement de douze et onze ans et avec qui elle passait le plus clair de son temps, et elles allaient se baigner dans la mer. Les trois amies, ne faisaient que des sottises, et en grandissant cela ne s'arrangeait pas au grand désespoir de leurs parents.
« Nous devrions la marier, disait le Duc Ivrain à son épouse Lidria, ainsi elle se calmerait peut être... Elle devient une femme maintenant.
Ivrain, enfin, répondait alors sa femme, elle n'a que onze ans, ce n'est qu'une enfant ! Qu'une enfant ! As-tu vu le regard que les jeunes hommes posent sur elle ? Tous mes hommes d'armes la suivent du regard lorsqu'elle passe ! Il est vrai qu'elle est la plus belle fille de la région, mais... »
Midria était d'une beauté purement irréelle, et le Duc de Cornouailles avait reçu de nombreuses demandes en mariages, provenant de toute l'Angleterre. Il était vrai, que tous le monde disait que Midria était la plus belle fille de la région, et même, d'ailleurs de toute l'Angleterre, mais, elle n'avait que onze ans, et même si pour son âge, elle avait déjà des formes de femme, on ne pouvait marier une fille si jeune, sa mère si opposait formellement, pourtant son père le duc de Cornouailles, renchérissait toujours en arguments :
« As-tu vu le regard qu'elle pose sur les garçons ? Si elle continue ainsi, elle finira grosse avant même d'être mariée ! Et vous, qui me dîtes toujours d'attendre ? Que ferons nous dans ce cas l ? Je vous le demande ?!
- Et bien, répondit un jour Lidria, pourquoi ne pas l'envoyer à Avalon ? Mes parents m'ont y moi-même envoyée, avant de me marier...
- Avalon ? L'Île Sacrée ? Pourquoi pas après tout ?
- J'enverrais un messager à la Dame pour la prier de prendre notre fille.
- Encore faut il décider Midria, je compte sur vous là-dessus, Lidria. »
C'est ainsi qu'à la mi-été, après un voyage à cheval, bien plus long que tous ceux qu'avait fait Midria auparavant, celle-ci arriva à Avalon où elle devrait passer cinq ans de sa vie.