Disclaimer: Les personnages de lotr ne m'appartiennent pas, quoiqu'il n'y en a pas dans ce chapitre (il va y en avoir dans les prochains, ne vous inquiétez pas ;)

Message de l'auteure: Je sais, ça fait un bout . . . Alors ce chapitre est plus long!!!. . .je crois. . .

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Je me retournai et vit que j'avais été très stupide.

Je n'aperçut rien , mais je savais que quelque part un ennemi me guettait. D'autres craquements anormaux m'entourèrent et je devins soudainement sur ses gardes. J'eut aussi une grande peur car je ne m'était jamais battue sans Legolas et ne savait pas quelle créature pouvait avoir fait ce craquement peu naturel. Mais je n'avait pas peur de la douleur ou même de la mort, je ressentait simplement une grande peur car je ne savait ni comment j'allait être frappée ni où.

Et c'est cette peur de l'inconnu qui me figea sur place alors que j'entendis un nouveau craquement derrière moi.

Je n'était pas dans mon état normal, tous savent qu'il faut faire face à son assaillant et ne jamais lui exposer son dos vulnérable. Cependant, comme dit plus tôt, je n'était pas du tout dans mon état normal. La grande tristesse qui m'envahissait (causée par le départ de Legolas) semblait avoir fait disparaître tout bon sens de mon être.

Puis, finalement, alors que la peine faisait place au stress, la ou plutôt les créatures sortirent des bois.

C'était des créatures que je n'avaient jamais vues de ma vie.

Je vais tenter de vous les décrire mais sachez que tout ce que je dirai ne sera sans aucun doute bien moins hideux et affreux que leur vraie apparence.

Ces choses étaient d'une couleur indéfinissable tant elles étaient salies par la boue et d'autres substances dont une qui, je suppose, était du sang. Elles étaient grandes, plus grandes qu'un elfe, mais ce n'était pas tout leur corps qui était grand, seulement leurs horribles et longues jambes. Ces jambes étaient squelettiques et elles semblaient avoir plus d'un genou. Le reste du corps était plus musclé, faisant ressortir la maigreur des jambes.

Le torse de ses créatures était difforme et plein de cicatrices. Les bêtes semblaient tous avoir une difformité dans le dos, une espèce de bosse, qui les faisait se pencher en avant. Leurs bras étaient presque aussi grand que leurs jambes et tout aussi minces.

Leur visages était la chose la plus répugnante et effrayante pouvant exister. Tous les éléments habituellement composant un visage y étaient présent: un nez, des yeux, une bouche , etc. Mais chacun des ces éléments était plus gros ou plus petit, croche et couvert de galles vertes. Ils ne semblaient pas avoir de cheveux sur leur crane allongé.

Leurs dents étaient encore pire. Elles s'alignaient , rangée après rangées, toutes plus pointues que la lame la plus perçante. Finalement, il ne semblait pas y avoir d'oreilles sur cette tête horrible, plutôt des trous d'où coulait une espèce de substance juteuse . . .

En voyant ces créatures, vous pouvez deviner que la peur que j'avais ressentis plus tôt fit place à une totale frayeur. Ces créatures semblaient créer le mal autour d'eux simplement en vivant. Ils dégageaient une sorte de sensation noire , la sensation du mal . . .

La créature me faisant face me regarda d'un air méchant mais songeur, comme si elle se demandait ce que je pouvait faire dans cette forêt. . . Je profitai du fait qu'elle ne m'avaient pas encore sauté dessus et couru vers l'ouverture la plus proche.

J'usai ensuite de toute la grâce héritée de ma moitié elfique et sautai dans l'arbre le plus proche. Je commençais ensuite à sauter d'arbre en arbre. Les créatures semblèrent enfin sortir de leur surprise et se mirent à ma poursuite. Je les entendais approcher, courant plus rapidement que je ne l'aurais cru sur leurs jambes grotesques.

Elles étaient là, ces créatures de cauchemar, courant à ma poursuite en criant et en grognant des mots incompréhensibles ressemblants à la langue noire, et moi, j'étais plus haut, dans les arbres, essayant d'oublier ma terreur et garder mon équilibre.

La scène continue encore de me hanter. . .

Les créatures me rattrapaient, elles n'étaient plus qu'à quelques mètres de l'arbre que je venais de quitter. Je sentis l'espoir me quitter à chaque centimètre qu'elles franchissaient.

Au loin, j'aperçu ce qui pourrait devenir un problème. La distance entre deux arbres étaient beaucoup trop grande pour la sauter. Je regardai autour, cherchant un autre arbre où sauter mais je n'en trouvai aucun. . . Je du me résigner à sauter de l'arbre pour en grimper un autre. . .

Mais en faisant cela, je risquais gros. Le temps que je perdrais à descendre et à monter les arbres permettrait peut-être aux bêtes de me rattraper.

L'impasse approchait rapidement et je du prendre une décision. Je sautai au sol et je couru ensuite avec toute ma vitesse vers l'arbre le plus proche. J'entendis une des créatures se rapprocher . . .se rapprocher. . .se rapprocher jusqu'à ce que je sente son souffle dans mon cou . . .

Juste quand je sautai dans un arbre, la créature me sautai dessus.

Ses grands bras munis d'énormes griffes s'accrochèrent dans ma tunique puis dans ma peau , la perçant. Mais, je tins bon . . . Les griffes ne semblaient pas vouloir me lâcher mais je savais que redescendre signifierait ma mort. Je me hissai finalement sur une branche, utilisant toute ma force, et la créature perdit sa poigne solide.

Les griffes percèrent une dernière fois ma peau puis laissèrent tomber et ma course recommença.

Je me mis à sauter de nouveau, essayant d'ignorer la douleur que je ressentais au bras gauche, là où la créature m'avait blessée. Je sautai à droite, puis tout droit, et à gauche, etc. Si la vitesse ne marchait pas contre ces choses, je pouvais toujours les perdre en m'enfuyant d'eux dans une autre direction, en les envoyant sur une autre piste.

Les bruits de mes poursuivants s'évanouirent peu à peu jusqu'à disparaîtrent complètement.

Je m'assis alors sur une branche, le dos contre le tronc de l'arbre et repris mon souffle. Je restai immobile pendant plusieurs instants, ne voulant pas être repérée si une créature venait à passer dans les parages.

Au bout d'un certain temps je recommençai à avancer. Je devais trouver un endroit où je pourrais être en sécurité pour soigner ma blessure.

Maintenant délivrée des créatures et de l'adrénaline, je commençai lentement à me calmer et je me demandai que pouvaient être ces choses.

Les arbres me chuchotèrent calmement et la brise caressa mon visage. Tout semblait sous contrôle. Je fermis les yeux pour me relaxer un peu et pour me laisser porter par les doux murmures m'entourant.

Les arbres semblèrent soudain troublés et je tentai de savoir pourquoi. Le fait que je ne sois qu'une demie-elfe diminue beaucoup mes capacités elfiques et donc je ne comprends pas toujours ce que le arbres veulent me dire.

Je compris qu'une créature s'approchait.

Je maudit et jura silencieusement ma malchance et me tapit dans l'arbre, espérant être bien camouflée.

La créature s'approcha, reniflant autour d'elle. Elle semblait s'arrêter aussi de temps en temps pour écouter. Je respirai le plus doucement possible .

La créature semblant cependant m'entendre car elle s'arrêta devant mon arbre et tendit son ''semblant'' d'oreille. Je comptai les secondes . . . Mon cœur battait tellement fort que je me dis que la créature pouvait sûrement l'entendre. . .

Puis la chose regarda directement où j'étais caché et émit un grognement, dévoilant ses infinies rangées de dents.

La peur reprit m'envahit de nouveau et l'instinct de survie prit le contrôle de mon corps. Je tentai de sauter vers un autre arbre mais la branche sur laquelle je sautai craqua, puis se brisa et je perdis l'équilibre.

Je tentai de m'accrocher à une branche plus haut mais la main avec laquelle je fit cette action était celle blessée et elle ne me retint que quelques secondes. Puis , je commençai à tomber.

La chute semblait infinie. J'avais l'impression que ce n'était pas moi qui tombait mais l'arbre et le sol qui montaient à une grande vitesse. Les branches autour de moi m'égratignèrent les bras , les jambes, le cou et le visage. Puis finalement, j'atteignit le sol.

La douleur qui m'envahit fut agonisante et mon souffle fut coupé. Aucune parcelle de mon corps ne semblait pas être blessée. Je ne faisait plus attention à ce qui m'entourait et tout ce qui demeurait était la douleur, toujours cette douleur. Legolas ne m'importait plus, la créature non plus, tout ce que je voulais était que la douleur me laisse.

Le manque d'oxygène m'atteignit finalement et s'ajouta à la douleur. Mes poumons criaient pour un peu d'oxygène . . . Je pensai sérieusement que j'allais mourir mais je réussit finalement à inspirer.

La respiration fut très douloureuse aussi. Mais mes pensées furent plus claires après l'avoir prise. La douleur persista mais je demeurai assez consciente pour me demander où était passée la créature.

Ma questions fut répondue alors que la créature se pencha au dessus de moi. J'essayai de bouger mais mes membres ne semblèrent plus m'obéir.

La créature fit ce qui ressembla à un sourire et approcha ses grandes griffes de mon corps. . .

Elle se mit ensuite à me couper , à me griffer et à me mordre et la douleur me fit perdre connaissance. . .

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Et voilà!!! Comment Eleclya va elle s'en sortir? C'est ce que vous verrez dans le prochain chapitre ;) . . avez vous aimé les créatures? Moi oui ;)