Remerciements : Cora : Merci de ton soutient en continu.

Lizzie : Ben je suis contente que ça te plaise, j'espère que ce chapitre t'ira aussi.

Mimi : T'inquiète, je suis pas aussi sadique que j'en ai l'air.

Isyméa : Enfin le retour de ma béta lectrice préférée ! Et puis, à quoi bon faire une version alternative si le résultat est le même à la fin ?

Horusso : Duo est en vie, Heero montre des émotions… Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes en guerre !

Silmarill : oui, c'est bizarre te connaissant…

Chibishini-sama : Ok, c'était une pose de politicien. Et merci encore !

Sophie : Je vais pas être trop dure avec Duo… quoiqu'un peu d'überangst…enfin bon, tu verras bien… dans le chapitre 8 (ou neuf, on ne sait jamais avec ma super technique de digression…) *rire diabolique*

Calliope : T'inquiète ma chère muse, j'ai quelques idées croustillantes…qui sait, j'arriverais peut-être à vous arracher des larmes d'ici un ou deux chapitres…

Disclaimer : faut vraiment ? Bon, ok, les G-boys sont pas à moi, je m'amuse avec et espère vous amuser aussi pour faire le compte…

Au programme : 1+2, sappy sappity sap, yaoï, humour et léger angst pour la route.

Auteur : Erszebeth

L'énigme Duo chapitre 7:

Contempler Duo

Duo :

- Ouch !  mais fais un peu attention !

Le soldat parfait m'attribue un regard qui pourrait conserver des glaces congelées pendant un an.

- Un pilote de Gundam ne craint pas la douleur.

- Ouais, mais je suis pas l'homme qui valait trois milliards moi ! [1]

Inutile alors de lui demander d'être plus attentionné. Si je n'avais pas touché ses larmes un peu plus tôt, j'aurais pu croire que j'avais rêvé. Cela dit, cela semble toujours aussi irréel. Heero Yuy, monsieur "je me remets une jambe en place sans même cligner des yeux", pleurer pour ma pomme ? J'hallucine. Ça doit être la douleur ou quelque chose comme ça, une blague cosmique ou je ne sais quoi, il devait avoir une poussière dans les yeux…

Heero Yuy, avoir des émotions ? C'est un choc. Heero Yuy, montrer ses émotions ? Ça frôle le zéro absolu en matière de probabilité alors imaginez Heero Yuy avoir une émotion envers moi et la montrer… Estimation de la probabilité qu'une telle chose se produise : 1 moins l'infini exposant 10.

Autant dire vachement improbable.

Je suis sûr que si un psy était dans la pièce il me dirait : Duo Maxwell, vous êtes en pleine phase de démenti. Et pour cause ! Quand on vient de là où je viens, quand on est passé par là où je suis passé, on en vient à penser qu'on ne mérite pas l'affection des autres… Tous ceux que j'ai aimé sont morts, appelez ça le mauvais œil ou la chance Maxwell… Remarquez, Heero a bien survécu à une autodestruction, alors pourquoi pas aussi à ça ?

Et puis, bon sang,  j'ai le béguin pour cet imbécile depuis que je l'ai vu pour la première fois. Alors ne serait ce que penser qu'il pourrait retourner le sentiment, de l'amitié ou même plus…

C'est tellement riche en possibilités que s'en est effrayant. Mais bon, il vaut mieux que je ne me fasse pas trop d'illusions pour l'instant. Je n'ai pas envie d'être déçu.

Je tourne la tête et je m'aperçois que Wufeï qui me fixe, l'air inquiet. J'imagine que mon mutisme alors que Heero désinfecte mes plaies avec une détermination léthale pour tout pauvre microbe ou autre bactérie qui se serait greffé dessus parait peu naturel. C'est qu'il y va franco avec l'antiseptique et qu'il frotte comme un malade ! Il prend la mission de m'écorcher vif visiblement très au sérieux.

Sans compter que le pauvre Wuffie culpabilise visiblement a mort pour la petite scène d'hier soir.

Bon, allons, soyons miséricordieux envers nos camarades émotionnellement attardés. Sourire numéro 7 en place, celui de l'idiot du village, un grand classique.

- Ben ça c'est pas si mal passé que ça, finalement !

Silence du coté de Heero. Wufeï, quant à lui semble au bord de l'explosion nucléaire au vu des veines qui gonflent sur ses tempes. C'est que c'est un sanguin notre Feïfeï. Il fini par exploser :

- Imbécile ! Tu es brûlé au troisième degré, ton gundam en à pour 2 semaines de réparations, la mission est un échec total, tout le monde s'inquiète pour toi et c'est tout ce que tu trouves à dire !

Et il s'en va en claquant la porte, toute culpabilité oubliée. C'est tellement facile que s'en est presque écoeurant.

Je contemple ma victoire lorsque soudain la voix de Heero s'élève à ma droite :

- Très malin.

Je le fixe dans les yeux :

- Pardon ?

- Tu l'as mis en colère exprès pour ne pas qu'il culpabilise. C'est très malin, et très attentionné de ta part.

Je le contemple, sonné pour le compte. Non seulement il à pleuré devant moi il n'y a pas deux heures, mais maintenant il aligne deux phrases de suite et se débrouille pour comprendre ce que je croyais être un plan indécelable ?

Soit la fatigue me rend très transparent, soit ça fait un moment que Heero me contemple et à fini par comprendre comment je fonctionnais.

Je rembobine en arrière… Le fait qu'il m'ait demandé pourquoi je combattais, le regard nerveux d'hier soir, les larmes de ce matin et maintenant ça ? En toute objectivité, il semble que je sois devenu le nouveau passe temps du soldat parfait et ce depuis un bon moment déjà.

Et vous savez quoi ? Ça me convient tout à fait.

Il ne reste plus qu'à déterminer pourquoi et jusqu'où je l'intéresse.

- Bien vu Yuy, je croyais m'être parfaitement couvert.

Sa bouche s'incurve légèrement, comme si il allait sourire.

- Je pense que tu as raison Duo, cette mission ne c'est pas si mal passé.

Je le regarde, interdit. Heero Yuy, l'homme pour lequel la mission est un objectif prioritaire me dit qu'une mission échouée c'est bien passée ? Ok, où est la caméra invisible ?

- T'es sûr que tu vas bien, Heero ?

- Mieux que toi en tous cas.

Et avant que j'aie pu en placer une, il me tend un verre et quelques cachets.

Des somnifères et des analgésiques.

- Tu devrais te reposer et laisser ton corps éliminer les toxines dues aux brûlures.

J'ai horreur des petites pilules roses mais je ne tiens pas à contrarier l'infirmière Heero. En y pensant, celui-ci serait ravissant en blanc et avec pas grand-chose sur le dos…

Et, juste avant de succomber au sommeil, je sens une main qui me caresse le front et une voix qui me dit :

- Dors bien Duo.

============

Heero :

Duo dort à présent. J'ai déjà eu l'occasion d'apprécier sa résistance. Tout autre que lui serait tombé dans les pommes quand j'ai commencé à nettoyer ses blessures. Dieu merci, il ne portait pas de matières synthétiques qui auraient pu s'enfoncer dans sa peau en fondant avec la chaleur mais du coton qui à brûlé instantanément en le protégeant de plus de dommages. La brûlure en elle-même n'est pas trop étendue.

Sa peau est chaude, mais ce n'est pas inhabituel. Il a un métabolisme très actif qui brûle les calories rapidement, ce qui explique qu'il puisse être aussi fin malgré tout ce qu'il mange. Ce même métabolisme lui permet de guérir très rapidement et de pas être affecté par la plupart des infections mais à aussi ses inconvénients : les analgésiques et les somnifères ne feront pas effet très longtemps à moins que Duo tombe dans un cycle de sommeil entre-temps.

En attendant, il dort et je le contemple.

Il est presque trop calme dans son sommeil, le visage immobile comme si jamais il allait se réveiller.

J'ai eu vraiment très peur aujourd'hui.

Et avec cette peur, j'ai réalisé que Duo était important pour moi. Plus qu'une énigme à déchiffrer. Plus qu'un compagnon d'armes. Un ami ? Ou autre chose ? Je n'en sais rien et je n'ai pas envie d'y penser maintenant.

Assis sur le lit, je le regarde tandis que sa respiration me prouve qu'il est bien vivant. Doucement, je remonte les couvertures sur son torse nu en faisant attention de ne pas frôler le cataplasme qui protège sa blessure.

Duo… Après l'avoir observé depuis longtemps, je m'aperçois à quel point il est altruiste. A quel point sa présence nous est bénéfique à tous.

A quel point nous avons besoin de lui, ne serait ce que pour rester sain d'esprit dans cette guerre qui n'en fini pas.

A quel point je tiens à lui…et à quel point j'aime le contempler.

Notes en passant de l'auteur :

[1] L'homme qui valait trois milliards est une vieille série des années 60 kitschissime à souhait, au cas où vous ne connaissiez pas. Duo fait là référence à Heero qui a été amélioré par le professeur J, comme l'est le héros de la série.

Encore un chapitre qui sort tout droit de nulle part !

Silmarill : ça fait peur…

J'aime beaucoup le pov de Duo… Qu'en pensez vous ?

Le pov de Heero… hum, peut-être que je n'aurais pas dû le faire et arrêter le chapitre quand Duo s'endort, mais bon, je pense qu'aller faire un tour dans la tête de Heero était nécessaire après le chapitre 6. Peut-être que je lui fait réaliser ses sentiments trop tôt ?

Silmarill : Tu trouves ? Franchement il aurait dû réaliser depuis longtemps que ce n'était plus de l'étude mais de l'intérêt. Une hyène agonisante à plus d'émotions que ce gars là…

Quoiqu'il en soit, il sait toujours pas exactement ce qu'il ressent pour Duo, ce que Duo ressent pour lui et Duo a décidé d'appliquer la politique du Wait and See donc je crois que j'en ai pour un bon moment avec cette série… J'aurais jamais cru ça ! Quand je pense que je voulais juste faire un one-shot…

Silmarill : bah, c'est pas plus mal comme ça !

Erszebeth : remue le couteau dans la plaie pendant que t'y es !

Bon, vous connaissez la tradition,

vous prenez votre plume et me laissez vos impressions !