De retour de vacances, voici le premier fic que j'ai écrit durant mon long exil loin de mon Pc chéri… J'espère que vous aimerez.

Au programme : 2x1, lime (en quelque sorte, vous verrez bien), 5+2, blagues de Duo…

Attention : Ames sensibles s'abstenir, lime ahead ! C'est chaud !

Auteur : Erszebeth

L'énigme Duo chapitre 9:

Quelques imprévus au programme…

Heero :

Il fait chaud, tellement chaud…

Sous mes yeux, Duo se met en position et j'en fais autant. Son style de combat est clairement marqué par l'école de la rue où les réflexes comptent plus que la technique. Il rivalise d'habileté avec moi. Les coups s'enchaînent et je suis de plus en plus acculé dans une posture défensive. La sueur coule le long de son torse, ses yeux brillent du plaisir de cette danse sauvage. Il émane de lui une aura presque démoniaque,  faite de magnétisme sexuel animal et de charisme à l'état brut tandis que l'adrénaline coule à présent à flot dans nos veines. Ses réflexes sont ceux d'un félin et je me surprends à contempler les muscles qui jouent sous sa peau.

Un coup mieux ajusté que les autres m'atteint malgré ma contre-attaque. La tête me tourne. En face de moi, Duo a un grand sourire carnassier et s'avance vers moi. Paniqué, je recule jusqu'à ce que je me trouve au pied du mur. Duo est sur moi maintenant, tandis que sa bouche cherche la mienne… Je tente en vain de me débattre, d'échapper à son étreinte mais plus rapides que les miennes, ses mains saisissent mes poignets et les plaquent contre le mur. Je ne puis plus que subir son corps contre le mien qui se frotte sensuellement …C'est un autre genre de lutte, une lutte pour la dominance que je perds aussi rapidement que notre combat. La chaleur semble exploser entre nous et je me laisse aller vers les sensations que Duo crée de nulle part. Ma bouche conquise, ses lèvres glissent sur mon cou, cherchant le point sensible… qu'il trouve. Presque inconsciemment, mon corps se cambre vers le sien. Sentant mon désir, ses mains libèrent mes poignets et parcourent mon corps offert. Je ne me suis jamais senti aussi vulnérable… Le plaisir aigu que j'en retire n'en semble que plus étranger.

Tout s'accélère quand une main saisit mon sexe et je me cambre encore vers Duo… Encore, le va et vient est si exquis… J'entends quelqu'un gémir de plaisir et il me faut un instant pour réaliser qu'il s'agit de moi, tout est tellement irréel… Quelque part en moi, je sais que ça ne peut plus durer très longtemps, que ce crescendo insensé doit prendre fin…mes mains à présent libérées griffent sa peau, faite d'huile et de soie, tout n'est plus que sensations…

Je sens ma main gauche s'enfoncer dans les draps et la tension qui s'accumulait dans mon corps finit par exploser.

Et je me réveille dans mon lit, emmêlé dans des draps suspicieusement humides, la main droite sur mon sexe qui s'assouplit.

Ça n'était qu'un rêve ?

Je reste un instant immobile, tentant de séparer rêve et réalité. Toutes ses sensations, ses émotions réveillées tourbillonnent en moi.

Je réalise que je suis dans la chambre que j'occupe habituellement avec Duo. Le rouge aux joues, je parcours la chambre du regard… Pour ne trouver aucun signe de l'intéressé. Un soupir de soulagement m'échappe.

D'un mouvement, je me lève et enlève les draps tachés de mon lit puis me dirige vers la salle de bains pour prendre une douche plus que nécessaire. Je laisse l'eau tiède couler autour de moi. Il faut que je me rende à l'évidence, je suis plus qu'attiré par le pilote à la tresse…

J'essaye d'analyser le phénomène : Hormones rageantes ? Crise d'adolescence ? Proximité avec l'américain ?

Des bribes du rêve me reviennent en mémoire… Duo contre moi, ses mains…

D'accord, plus de torture ! Je l'admets, Duo est sexy en diable.

Je passe à l'eau froide pour me rincer puis retourne dans la chambre pour m'habiller. Toujours aucun signe de l'américain. Mécaniquement, je regarde le réveil : 7h 43. Duo levé à cette heure ? Voilà qui est anormal. Cela dit, ce n'est pas moi qui vais m'en plaindre, il aurait été très humiliant pour moi qu'il est été témoin de ma pollution nocturne…

Je finis de m'habiller et descends pour prendre le petit déjeuner. Une délicieuse odeur m'attend en bas de l'escalier. Dans la cuisine, Duo prépare des œufs brouillés en chantonnant, le sourire aux lèvres.

J'analyse : Duo levé aux aurores, en train de faire le petit déjeuner gaiement ? Alerte rouge ! Shinigami nous à préparé l'une de ses blagues de derrière les fagots. Ma déduction se trouve confirmée lorsqu'un hurlement outragé provient de la chambre de Chang.

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Duo :

DUOOOOO !!!

Je souris d'un air entendu. Apparemment, FeïFeï à découvert ma petite surprise, à savoir l'entière collection de sous vêtements des pilotes qui à mystérieusement disparu de leurs tiroirs pour se retrouver on ne sait comment matérialisés dehors, étendus dans le froid glacial après avoir été préalablement arrosés d'eau.

Je jette un coup d'œil par la fenêtre de la cuisine. L'eau a gelé pendant la nuit, ce qui fait que chaque caleçon arbore quelques stalactites glacées du plus bel effet qui scintillent dans le soleil matinal. Mon esprit d'esthète en est tout ému. Vraiment magnifique… En plus d'être à mourir de rire, bien sûr. L'ennui, c'est qu'apparemment Wufeï n'a ni le même sens de l'esthétisme ni le même humour que moi car il a dévalé l'escalier et me poursuit en brandissant ses lames et en hurlant des imprécations.

Je crois qu'il n'apprécie pas vraiment que ses petits dragons en soie voient la lumière du jour…

Les autres sont là également, ayant suivi les hurlements de Feï. Quatre est plié de rire et même Trowa menace de craquer sa face de marbre dans un sourire… Quant à Heero…ah, il sourit ! J'ai réussi ! Muses de l'humour, merci ! Honnêtement, si le prix Nobel du rire existait, je crois que je le mériterais haut la main. La colère de Wufeï est vraiment comique. Mais pas le temps de profiter de ma victoire :

- Duo, c'est indigne, soumets toi au châtiment que je te coupe en rondelles et fasse un yakininu avec ta viande !

- Cannibale ! fais je en évitant ses lames avec l'agilité d'un singe en overdose de bananes.

Dommage que je ne puisse pas contempler le spectacle : Quatre est en train de convulser de rire sur le sofa, Trowa rie ouvertement à présent, une main devant la bouche. Quant à Heero, en insistant bien, je crois bien qu'il pourrait rire. Il est temps d'infliger le coup de grâce :

- Bah, wufeï, regarde par la fenêtre et tu verras qu'il y a pire que tes petits dragons et tes ravissants pandas, je t'assure !

En effet. Dehors pendouillent en rang d'oignons les spandex de ce cher Heero (que voulez vous qu'il porte sous des machins aussi serrés ?), les adorables caleçons roses de Quatre (officiellement le dernier cadeau de noël de ses 29 sœurs, mais personnellement j'ai quelques doutes à ce sujet) et les abominables caleçons en patchwork de Trowa. Du coup, tout le monde est à la fenêtre et détaille le contenu des tiroirs à sous-vêtements du voisin. Morts de rire, tous les quatre.

- Kek'vous en dites les gars, plutôt originale ma guirlande de noël, non ? Je crois que j'ai de l'avenir en tant que décorateur d'extérieur !

Et j'ajoute en lançant un coup d'œil latéral à Wuffie :

- Cela dit, qui aurait imaginé que le pilote du Shenlong Gundam aimait les dessous de soie ? Serais-tu un hédoniste Wuffeï ?

Pour le coup, l'intéressé vire au rouge cramoisi. Il est à présent assorti a ses petits dragons. Il est vraiment trop mignon comme ça et je ne manque pas de le lui faire remarquer :

- Tu sais quoi Feï ? Tu es vraiment trop chou !

Il me jette un coup d'œil étonné. Il y a autre chose dans son regard mais je ne sais pas trop quoi. Hum, sans doute les fiers et vaillants guerriers de la famille Chang se sont retournés comme un seul homme dans leur tombe en entendant que leur dernier descendant était "chou". Mais bizarrement, Wufeï ne me saute pas dessus en criant à l'insulte des ses ancêtres.

Je lui passe le bras autour du cou et le conduit ainsi que les autres dans la cuisine.

- Pour fêter un jour qui commence bien, la maison maxwell vous offre le petit déjeuner. Enjoy !

Tout est une question d'ambiance, je vous le dit.

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La joie et la bonne humeur ont été de courte durée. A peine  le déjeuner fini, le portable de Heero à bipé, nous indiquant par là une nouvelle mission. Si un jour je trouve des toilettes assez grandes, je tirerais la chasse sur ce bidule et sa sonnerie maudite une fois pour toutes. Moi, jaloux du temps que Heero passe sur ce bidule ? Meuh non…

La mission à l'air assez simple et Heero s'apprête à partir seul, ce que je trouve particulièrement bête de sa part. J'objecte mais il me répond que cette mission est simple et qu'il peut l'effectuer seul. Je l'accompagne donc jusqu'à la porte. Heero va pour l'ouvrir mais se retourne brusquement et me demande :

- Duo, la blague de ce matin, pourquoi l'as-tu faite ?

Je hausse les épaules et je réponds :

- Les dernières missions que vous avez effectué ont été épuisantes, autant mentalement que physiquement. A cause de ma blessure, je n'ai pas pu vous donner un coup de main alors j'ai pensé que vous dérider un peu était un moyen comme un autre de vous faire relâcher la pression.

Est-ce que j'ai bien vu Heero rougir aux mots "relâcher la pression" ? Curieux.

Il se retourne d'un geste vif vers la porte et bredouille quelque chose comme "c'était une bonne idée" et pouf, le voilà parti. Il avait l'air bien pressé tout d'un coup…

Pensivement, je remonte l'escalier et m'installe devant le P.C de Heero. Je parcours les détails de la mission rapidement. La sécurité de la base est déplorable, au point que je vérifie les tous de garde des soldats durant le dernier mois. Depuis deux semaines, il y a deux fois moins de soldats qui assurent la surveillance de la base. C'est anormal. Quel gradé qui aurait toute sa tête ordonnerait d'alléger la surveillance d'une base numéro un sur la liste des objectifs des pilotes de Gundam ?

ça pue le piège à plein nez et Heero n'a rien remarqué !

Aucun moyen de contacter Heero pour lui passer l'info. Rapidement, je paquette les objets nécessaires à l'extraction d'un pilote. Explosifs, armes de poing, armes blanches et trousse de premier secours. Je soulève le sac et me tourne vers la porte de la chambre.

Appuyé au chambranle, Wufeï me contemple les yeux brillants.

- Qu'est ce que tu fais Maxwell ? Heero t'a dit de rester ici.

D'un geste, j'indique le portable encore allumé sur la table et je dis :

- La surveillance de la base a été modifiée. C'est un piège et Heero fonce dedans tête baissée !

Sans un mot, Feï se dirige vers l'ordinateur et consulte les données. Il pousse un juron en chinois.

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Wufeï :

- Zao gao ! [1]

Duo à raison, Oz a préparé un piège. Je me retourne vers lui. Il à l'air préoccupé et semble prêt à bondir vers la porte.

- Heero est vraiment très important pour toi, n'est ce pas ?

Duo eut un sourire ambigu et fit une réponse qui ne l'était pas moins :

- c'est mon partenaire…

Je réfléchis à sa réponse et réalisait qu'en effet, Duo avait passé beaucoup de temps ave Heero. Peut-être bien trop de temps. Je ne sais pas ce qui me prit mais je lui dis :

- Je viens avec toi

Notes ludiques de l'auteur :

[1] L'équivalent de merde en chinois. Oui, même Feï peut pousser des jurons.

Alors, vous en dites quoi de ce chapitre ? Il part un peu dans tous les sens mais je l'aime bien. Ça faisait longtemps que la scène de la pollution nocturne me trottait dans la tête. Mes circuits humoristiques adorent l'idée d'un Heero stoïque ramené sur terre pas des besoins, hum, du genre trivial. Je pensais avoir plus de problèmes que ça pour l'écrire…

Heero : Je me sens parfaitement humilié !

Duo : Oh my ! Heero fantasme en pensant à moi… ça me rend tout chose.

Heero : Ma réputation est finie *pleure des larmes de crocodile*

Vous avez compris le topo, il y a de l'action dans le prochain chapitre.

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