Dana-chan : Ton sourire est la plus belle des récompenses. Merci !

Isyméa : Plus d'action encore dans ce chapitre…

Chibishini-sama : Non tu n'es pas perverse. Si le chapitre est équivoque, c'est que je l'ai voulu ainsi (me and my warped mind…). Et puis sinon, ça ne s'appellerait pas The infamous lemon lollipop torture, ne ?

Lian : ce n'est qu'une impression… en fait, c'est mème un chapitre un poil plus long que d'habitude. Et oui, tu es impardonnable mais pardonnée quand même parce que tu finis par te manifester et que je ne suis absolument pas rancunière (le syndrome de la bonne poire qui touche toute ma famille a encore frappé). Je n'ai rien contre les lurkers, mais si vous appréciez mes fics et que vous voulez la suite ben il faut me le dire. Sinon, faut pas venir vous plaindre après parce que vous n'appréciez pas le tour que prend l'histoire ou parce que la suite n'arrive pas assez vite.

Manue : Comment ça "faut pas être pressée" ? Je te signale que je n'écris pas qu'un fic : J'en ai cinq en cours mine de rien,  plus une nouvelle et plein de plot bunnies qui ont tendance à se reproduire entre eux.

Shinia Marina : Hum, c'est moi ou le chapitre 13 a créé un nouveau fantasme chez toi ? Et non, je peux pas te le prêter. Je t'ai pas piqué ta petite sirène alors pas touche à mon suceur de sucette, non mais sans blague *mdr*.

Meanne77 : Comme de juste bien sûr, le chapitre contient un pov de Duo qui explique le pourquoi du comment de sa réaction *ricane en pensant au scénar'* Quant au chapitre 13, je crois qu'il contribue beaucoup au mythe du sex-appeal typiquement Duoesque… Attends que j'en rajoute une louche !

Marsupi : Une question auquel il n'est pas difficile de répondre et auquel je réponds dans ce chapitre. Quant à la fréquence de mes updates, figure toi que j'écris quand je le peux… On fait pas toujours ce qu'on veut et j'essaye  en ce moment de finir entièrement un fic avant de le mettre sur ffn. Heureusement qu'il n'est pas censé faire 40 pages…

Luna : Connaissant Duo et connaissant le scénar' (vu que je suis l'auteur) je dirais que le second round va être très mouvementé… Mais qui va gagner ?

Cora : Merci d'être ma fidèle revieweuse devant l'éternel.

Au programme : Pov de Quatre, Duo et Heero. 1+2, 5+2, 2xOC, songfic (dernière partie du chapitre). Attention : Duo est assez grossier dans ce chapitre. Parfois, il y a des choses qu'on ne peut exprimer que comme ça, alors ne râlez pas s'il vous plaît.

Si vous souhaitez mettre ce fic sur votre site, merci de me le demander.

Auteur : Erszebeth

L'énigme Duo chapitre 14:

Duo contre-attaque

I'm no angel,

But please don't think that I won't try and try

I'm no angel,

But does that mean that I can't live my life ?

I'm no angel,

But please don't think that I can't cry

I'm no angel,

But does that mean that I won't fly?

Dido, "I'm no angel".

**************

Quatre:

- Alors comment parvenir à approcher ce général ?

Heero tournait et virait dans la pièce, je ne l'avais jamais vu aussi agité et quelque chose me disait que ce n'était pas uniquement parce que notre mission n'avançait pas. Non, en y réfléchissant, le Heero Yuy que je connais ne montrait jamais aussi clairement son irritation. Mais qu'est ce qui peut bien le rendre aussi nerveux ?

La question de Heero avait plongé les autres pilotes dans leurs pensées ; pour une fois, il n'y avait aucune faille dans la surveillance qu'Oz accordait à cet officier privilégié. A moins de nous faire admettre en sa présence, il n'y avait semble t'il aucun moyen de l'approcher. Et tant qu'à faire, si nous pouvions consulter les informations top secret que contient son ordinateur, ça ne serait pas un mal. Le docteur J, qui nous a assigné cette mission n'a apparemment jamais assez d'informations.

Comme il lui arrivait de plus en plus souvent ces derniers temps, Duo était plongé dans le mutisme signifiant que quelque chose n'allait pas et je me fis un mémo mental pour me rappeler de lui parler quand je pourrais. Probablement encore un problème avec Heero, vu le comportement de celui-ci. Enfin, j'imagine qu'on ne peut pas demander à des adolescents d'être aussi mature au niveau de l'expression de leurs sentiments que des adultes… Sans oublier bien sûr que chacun de ces adolescents à assez de merde dans sa vie pour devenir une source de revenu stable pour une tribu de psychiatres assoiffés de détails sordides.

Dans un sens, j'ai de la chance d'être un empathe, j'imagine. Mais quand même, parfois c'est dur de ressentir la douleur que les quatre autres pilotes s'efforcent de dissimuler. Alors… J'essaye de me protéger pour ne pas "espionner" leurs sentiments. Je n'ai pas envie que mes bonnes intentions soient mal interprétées.

La voix de Wufeï interrompit le cours de mes pensées :

- D'après ce que j'ai pu entendre en entendant les autres cadets discuter, ce fameux général est résolument gay… Il parait que c'est son lieutenant qui lui apporte de la chair fraîche les jours où il sort en boîte.

Un léger silence contemplatif s'installe entre nous jusqu'à ce qu' Heero le rompe d'une voix sèche :

- Je ne vois pas vraiment comment tirer partie de cette information.

Duo répond du tac au tac, la voix pleine d'une ironie et d'un cynisme à peine voilés :

- Décidément toujours aussi imaginatif, Heero. Le plan est simple : On s'introduit dans la boîte de nuit, on repère le lieutenant, on le vampe et vérifie l'information. Si elle s'avère vraie, l'un d'entre nous prend le chemin du lit de ce cher général pour le liquider.

Pour le coup, tout le monde est séché sur place ; Heero c'est immobilisé, l'incrédulité claire sur son visage, Wufeï fixe l'américain, choqué comme si un cafard était tombé dans son thé. Quant à Trowa, il semble essayer de décrypter l'attitude de Duo.

Un sourire sinistre étire ses lèvres. Il a agit en connaissance de cause. Il VOULAIT visiblement nous choquer… Et semble très satisfait de son petit effet. Et comme si ça n'était pas suffisant, il ajoute :

- A moins bien sûr que vous ayez une meilleure idée où des objections…

C'est la première fois qu'on nous ordonne d'assassiner quelqu'un. C'est quelque chose de tuer des soldats sur le champ de bataille dans la fièvre du combat, s'en est une autre de tuer froidement quelqu'un, enfin, c'est ce que moi je pense. Et c'est sur ça, ou du moins en partie que Duo joue. Mais j'avais oublié que Heero avait reçu un entraînement spécial. En tant qu'être humain, il n'est pas d'accord avec les détails du plan présenté par Duo mais en tant que soldat, il sait qu'il n'y a pas d'autre alternative et avant que j'ai pu émettre une objection, il grince avec difficulté :

- Pas d'objection. On va tenter notre chance ce soir.

*********

Duo :

D'accord. Je sais. J'aurais pas dû dire ça. Je sais pas trop moi même ce qui m'a pris. J'avais comme un besoin compulsif de briser leur petit briefing. J'avais pas trop l'impression qu'ils réalisaient ce qu'on nous envoie faire. Enfin, du moins je sais que Wufeï et Quatre ne réalisent pas vraiment.

Et puis surtout, j'avais envie de choquer Heero. C'est puéril, je sais mais depuis que je l'ai vu me provoquer avec cette sucette, j'ai cette putain d'envie de lui en coller une.

En coller une au soldat parfait… shit !

Je sais très bien que je ne peux pas faire ça. Mais quand je l'ai vu transformer une simple dégustation de bonbon en fellation sur un innocent morceau de sucre… Je me suis senti dégoûté. Est-ce que à ça qu'il a pensé pendant que je suçais silencieusement ma sucette ? Est-ce que c'est comme ça qu'il me voit ?

Est-ce que c'est ce qu'il veut de moi ? Juste me baiser sans sentiment et puis au revoir monsieur ? Si j'avais pu lui inspirer de l'amitié, ça aurait été suffisant pour moi. Mais pas ça. Pas avec lui.

A nouveau, mon estomac se soulève d'écoeurement. Je me sens en colère, et plus j'essaye de dissimuler ma colère à mes coéquipiers, plus j'ai du mal à contrôler mes actes. En plus, il y a toujours cette irritante impression qu'il y a quelque chose entre Wufeï et Heero… Quelque chose qui me concerne, comme une sorte de compétition entre eux qui s'appellerait "le premier qui s'approprie Duo Maxwell a gagné".

J'ai cette envie de frapper qui pulse dans mes poings,  cette envie de hurler qui monte dans ma gorge, cette envie de pleurer qui me brûle les yeux.

Ça ne peut plus durer comme ça, il faut que j'en aie le cœur net. Si je reste dans cet état je vais péter un câble. Il va falloir les provoquer pour qu'ils réagissent. Et je sais exactement quoi faire pour les faire sortir de leurs gonds.

Je fouille dans mon placard et en sort ce qui sur moi ce révèlera  être une tenue qui ferait se damner un archange.

***********

Heero :

Nous avons quartier libre ce soir et j'attends que les autres pilotes finissent de se préparer en réfléchissant.

Duo n'avait pas décroché un mot depuis que j'ai tenté maladroitement de lui faire des avances… Je n'ai d'ailleurs toujours pas compris ce que j'avais fait de mal. J'ai essayé de lui en parler mais c'est comme si il y avait un mur entre nous, sans compter qu'il m'évite. J'ai peur d'être aller trop loin. Tout ce que je vois, c'est que Duo est de plus en plus tendu et que en ce qui concerne la mission, nous pataugeons dans la semoule. Sans oublier bien sûr que nous sommes tous les cinq infiltrés dans cette base, ce qui multiplie d'autant le stress et les possibilités d'éveiller les soupçons.

Si je jette un coup d'œil objectif à notre groupe, je m'aperçois que le fait d'enchaîner les missions les unes après les autres nous à minés. Nous aurions grand besoin de repos et impossible d'en prendre en pleine infiltration. Croyez moi sur parole, une base d'OZ n'a rien avoir avec le club Med… On peut difficilement confondre un instructeur dont les yeux brillent d'un sadisme à peine réprimé avec un joyeux animateur. Ça devient dur à gérer. Même si le plan de Duo est sujet à caution, c'est le meilleur et le seul que nous avons. Il faut en finir le plus rapidement possible.

Dans l'idéal, il faudrait aussi que j'arrive à coincer l'américain pour qu'on parle. Enfin, si je savais quoi lui dire, bien sûr. Quand il se renferme sur lui, je n'arrive plus à lire ses émotions et je n'ai plus rien pour guider mes actions et mes décisions.

Bon dernier comme d'habitude, Duo finit par arriver. J'ai bien du rester cinq minutes à le dévorer des yeux quand je l'ai vu débarquer. C'est bien simple, j'ai cru que j'étais encore en train de rêver de lui. Si je devais décrire en un mot ce qu'il porte ce serait : moulant. Très moulant. Un pantalon en cuir noir qui brille comme du vinyle qui colle à ses longues jambes et aux courbes de ses hanches, un tee-shirt rouge sang sans manches qui laisse paraître ses muscles abdominaux et ses biceps plus formés qu'on pourrait le penser… Même son visage semble différent, ses lèvres brillant curieusement et je me demande un instant si il ne s'est pas maquillé.

Pourtant, la vision qu'il offre n'a rien de féminin. Lorsqu'il passe juste sous mon nez comme pour me tenter, je m'attend presque à sentir le musc d'un animal sauvage. Et comme je ne suis pas le seul que cette apparition ait planté là, il finit par se retourner pour se retourner pour nous inviter à le suivre avec un petit sourire de satisfaction sur les lèvres. Il sait très exactement ce que son aspect provoque chez nous.

J'avais cru qu'un Duo inconscient de son sex-appeal était irrésistible, je sais maintenant qu'il y a pire : un Duo qu'il sait parfaitement qu'il est attirant. Tellement attirant que ma pomme d'adam fait yo-yo tandis que je tente en vain de déglutir. Tout d'un coup, j'ai la gorge très sèche, allez savoir pourquoi. Une difficulté de plus à gérer ce soir, on dirait.

Le trajet n'a pas été très long et nous finissons par arriver devant le nightclub.

Dès que je passais l'entrée du "Night Goddess" [1], je me mis à scruter la foule à la recherche du lieutenant Roberts. Le club était plongé dans une pénombre d'un bleu glauque, encore assombrie par la fumée des cigarettes qui embrumait un peu plus l'atmosphère. Des corps indistincts dansaient les uns sur les autres sur la piste, tandis que d'autres s'ébattaient librement sur les divans sombres qui la bordaient. Dans un coin, deux soldats avaient coincé une serveuse peu réticente et laissaient leurs mains vagabonder sur son corps.

Duo, tout de cuir vêtu, semblait tout à fait être dans son élément dans cette ambiance chargée de sensualité. Ses mouvements, si vifs d'habitude avaient pris une autre dimension. Si à ce moment là j'avais dû le comparer à quelque chose, ça aurait été à une panthère parcourant son territoire. Ses mouvements étaient assurés et délibérément chargés d'une sexualité sous-jacente cette fois ci parfaitement voulue et assumée.

J'étais déchiré entre deux réactions : étudier le nouveau phénomène qui s'offrait à moi ou me jeter sur lui et d'après les impressions que j'avais en surveillant Wufeï du coin de l'œil, je n'étais pas le seul. Malheureusement, nous avions aussi une mission en cours et notre priorité n'était hélas pas de sauter sur un Duo émettant un magnétisme sexuel de l'ordre de la mégatonne, ce que nous étions d'ailleurs pas les seuls à remarquer si j'en crois par les regards admiratifs ou carrément ravageurs qu'il s'attirait.

Il se dirigea vers un mur chanceux et y appuya son corps, une jambe moulée dans du cuir noir le soutenant à moitié. Il sortit un paquet de cigarette et en alluma une. Il tira négligemment une bouffée en scannant des yeux la foule pour trouver notre cible.

D'un geste, Trowa nous désigna le lieutenant qu'il venait de repérer parmi les corps se mouvant sur la piste de danse. Duo hocha la tête, écrasa sa cigarette contre le mur et se dirigea vers lui comme un prédateur se dirigerait sur sa proie. La musique chaotique de la boîte de nuit changea pour un morceau plus calme :

It's the way you pick your clothes off the floor

It's the way you scratch your skin when you yawn

It's the t-shirts that you choose like you're in the Air Force

Yeah the language that you use reacts like chemicals

Duo commença à onduler sur la musique, se rapprochant insensiblement de son objectif, jusqu'à établir le contact visuel avec Roberts.

Obsessions in my head

Don't connect with my intellect

J'eu l'impression que quelque chose d'invisible passait entre eux, comme une sorte de courant électrique. Un lent sourire étira les lèvres de Duo, un sourire sensuel que je n'avais jamais vu avant mais qui, bizarrement n'atteignait pas ses yeux. Un sourire qui, inexplicablement, me mettait très mal à l'aise… Il semblait diffuser quelque chose comme… Une sorte de séduction vénéneuse.

It's called obsession

Can you handle it

Fasciné, j'observais Duo se rapprocher encore, rentrer en contact avec l'homme musclé et danser avec lui, hypnotisé par le rythme de ses hanches et de sa tresse qui se balançait derrière lui. Je ne pu empêcher un sentiment très semblable à de la colère de me gagner quand je vis les bras de Duo enserrer la taille du militaire pour se rapprocher encore de lui.

It's connected to the hip sounds

And it moves with the underground

Soudain, l'une des mains de Duo me fit signe de me rapprocher, ce que je fis en contemplant le sourire étrangement satisfait de Duo, sans me rendre compte que Wufeï m'emboîtait le pas. Je me plaçais à juste derrière le couple, ne ratant pas un mouvement de Duo.

It's called obsession

When you're around

La danse du couple se faisait plus physique et je réalisais que le sentiment qui menaçait de me submerger n'était autre que de la jalousie. Et lorsque je me tournais vers Wufeï pour scruter son visage, je lus clairement que si nous n'étions pas en mission, il aurait déjà cassé un bras voire les deux à celui qui avait osé poser la main sur Duo. Captant mon regard, il me fixa durement. La tension n'avait jamais été aussi grande entre nous deux.

It's the way you close the doors of my car

It's the stupid things you've bought with my credit card

It's the way you don't read Camus or Brett Easton Ellis

Yeah the TCP you use, it stings when we kiss

L'échange entre moi et le chinois n'était visiblement pas passé inaperçu aux yeux de Duo qui nous fixa tous les deux un instant avec un regard étrange et pénétrant avant de retourner son attention vers son partenaire.

Obsessions in my head

Don't connect with my intellect

It's called obsession

Can you handle it

Je vis son corps se presser un peu plus encore contre l'autre et sa bouche se rapprocher de l'oreille du lieutenant sans pouvoir entendre ce qu'il disait. J'eus donc à lire sur ses lèvres pour savoir ce qu'il disait :

- Je comprends pourquoi le général t'apprécie… joli garçon…

Parce que j'étais derrière et que la musique était trop forte, je ne pu pas percevoir la réponse du lieutenant. Duo continua :

- Vraiment ? Ce n'est pas pourtant les rumeurs qu'on entend sur la base… Tout le monde dit qu'il aime beaucoup trop les beaux garçons…non ? C'est très dommage…

It's connected to the hip sounds

And it moves with the underground

It's called obsession

When you're around

Le militaire haussa les épaules pour toute réponse. Apparemment le général n'était pas de ce bord là, hélas. Cela nous aurait pourtant bien simplifié la vie pour l'approcher.

Obsessions is like sex

It's simple and complex

It's called obsession

Can you handle it

Il me fallut toute ma volonté pour ne pas arracher Duo des bras du militaire quand celui-ci, estimant probablement que l'américain parlait trop, le bâillonna en l'embrassant.

It's connected to the hip sounds

And it moves with the underground

It's called obsession

When you're around

Duo ne fit pas un mouvement et laissa Roberts l'embrasser mais s'écarta immédiatement après, au regret de l'officier. Il posa une question à Duo – sans doute lui demandait il pourquoi il le repoussait après l'avoir allumé avec autant d'ostentation – et j'entendis celui-ci y répondre d'une voix à la fois badine et dangereuse :

- 'cause my body is too bootylicious for ya babe. [2]

Le lieutenant n'eut pas l'air de se le tenir pour dit et agrippa les hanches de Duo. Celui-ci réagit avec les réflexes d'une vipère et attrapa le militaire deux fois plus grand que lui à la gorge et le plaqua d'un geste vif contre la colonne derrière.

- T'as pas pigé ? Pas touche si tu veux pas te brûler.

De nouveau il y avait dans les yeux de Duo cette lueur qui criait "Shinigami". Sonné, l'officier le laissa s'éloigner sans répliquer.

Lorsque Duo arriva à notre hauteur à Wufeï et à moi, il nous fixa tous les deux et dit d'une voix basse et rauque :

- Il va falloir qu'on aie une petite discution tous les trois… Maintenant.

Et d'une poigne ferme, il nous poussa tous les deux vers la sortie.

*************

Notes de l'auteur : Ok, ce chapitre est définitivement placé sous le signe de la musique. Le chapeau du chapitre vient d'une chanson de Dido "I'm no angel" parce que Duo est tout sauf angélique dans ce chapitre. Duo danse sur "Obsessions" de Suède et enfin, la réponse " cause my body is too bootylicious for ya babe" provient de la chanson "Bootylicious" des Destiny Child. Pas ma faute, la chanson de Suède à les mots "Can you handle it" dans le refrain et ça a déclanché en moi la chanson des destiny child qui ont AUSSI ces mots dans le refrain… Et puis ça m'a sauté aux yeux comme étant exactement le genre de truc que Duo pourrait sortir… C'est tellement Duoesque, vous ne trouvez pas ?

[1] Petite allusion à un autre de mes fics…

[2] Phrase pas vraiment traduisible puisque le mot bootylicious est formé de booty (précieux) et de delicious (délicieux). Mais bon, si je devais adapter cette phrase ce serait un truc du genre : Parce que je suis trop top pour toi, bébé. Encore une fois, ça sonne cent fois mieux en anglais, vous ne pensez pas ?

Mine de rien, ce double chapitre (sept pages… j'ai battu mon record !) n'a pas été facile à écrire alors j'aimerais vraiment savoir ce que vous en pensez, en bon ou en mauvais. Merci à tous ceux qui m'ont écrit pour me demander de mes nouvelles. You rock, guys !

Jikaï : Le coup du boomerang, vous connaissez ? c'est un peu ce qui va se passer dans le prochain chapitre.