Le Shinigami renaît toujours de ses cendres
Série : Gundam wing
Genre : OOC, on peut dire UA et Angts, sérieux, torture mental (légère ) trucs un peu dégu' si on a une très bonne imagination.
Couple : 1 - 2 34
Disclaimers : Les persos de gundam sont pas à moi, dommage… -- ya que le perso d'Isshaia qu iest à moi dans le rêve d'Heero.
Auteur : Mamai the psycopâtes et shootée au magnésium.
# # # changement de lieu (rêve, physique)
Italique : Rêves ou souvenirs selon le contexte.
() : Pensées du personnage
Chapitre 1 : Songe
Merci, Ô Seigneur tout Puissant… De m'accorder la vie.
Je ne suis qu'une infâme créature et pourtant je suis ton descendant quelque part…
Alors comment se fait-il que je sois si mauvais ? Moi et mes compagnons avons des pensées si noires. Tout est noir dans ce monde, et pourtant, on dit de vous que vous êtes un Être de Lumière. Pourquoi quelqu'un comme vous a-t-il créé des créatures si impures, hypocrites et aussi viles que nous ? Pourtant la douleur est là lorsque nous faisons ça, alors pourquoi l'existence de cet inconscient qui nous dicte d'aller jusqu'au bout de nos actes immondes :
Tuer nos semblables.
Entretuez-vous.
Déchirez-vous.
Détruisez-vous,
jusqu'à la suppression totale de notre stupide espèce.
Nous sommes nés pour nous détester, nous haïr…
Le mal est marqué au plus profond de ma chair.
Tes enfants se dévorent entre eux… Ecoute leurs lamentations, leurs cris de souffrance déchirant nos âmes. Et pourtant, nous continuons de nous battre dans l'ombre, toujours plus seuls et désespérés, mourant comme les feuilles des arbres en automne, tel un ballet morbide. Les cris de souffrance que mes semblables poussent avant de mourir déchirent l'air, nous enivrant dans une folie meurtrière sans limite.
Je t'implore, Mon Seigneur tout Puissant.
Ai pitié d'eux.
Ils ne croient plus en rien.
Ils suivent uniquement ce que leur instinct leur dicte de faire.
Tuer.
Transpercer.
Déchirer.
Pourfendre.
Tout cela n'a plus de sens, je sens que je vais tuer à nouveau… Juste pour me sentir un peu mieux… Après j'arrêterai c'est juré… Encore un… Je t'en prie… Juste un.
Ce sentiment ne me quitte plus :
Je l'aime à en mourir…
Ne te moque pas.
Je t'en supplie…
Sinon je devrai te tuer toi aussi.
… Pardonne moi… Je ne peux plus me retenir : je dois sentir cette lame trancher ton corps. Mais il me dit que c'est mal… c'est mal, Seigneur ? … Evidemment, je vais être puni… Mais je n'y suis pour rien ! Ce sont les Hommes qui me rendent fou, et pourtant je suis un Katarsis, je dois me ressaisir. Je dois penser à ce qu'on l'on m'a enseigné.…
La liberté de nos âmes,
par pitié,
je vous conjure de les libérer…
Comme ça je pourrai rester avec lui…
Pour toujours…
Il se réveilla en sursaut cette nuit-là encore. Heero était en sueur, et se leva donc pour prendre une douche. En y allant, il passa devant la chambre de Duo. Il dormait apparemment, car le japonais n'entendait aucun bruit. Il se déshabilla rapidement, la température ne dépassant pas les 15°C, et fila sous le jet d'eau brûlant. Heero laissa l'eau masser ses muscles meurtris par les multiples batailles qu'il avait menées, se décontractant sous la sensation de bien-être qui l'envahissait. Un frisson de contentement parcourut son corps qui appréciait pleinement cette remise en forme. Il ferma les yeux, et vit Duo. Il le regarda intérieurement se répétant qu'il était le plus grand imbécile qu'il ait jamais rencontré, que c'était aussi une des rares personnes à lui tenir tête aussi bien et qu'il était sans doute la personne la plus inconsciente qu'il ait jamais rencontré. Le Shinigami était vraiment très humain pour prétendre être un Dieu de Mort… Remarque, quand on regarde le monde dans lequel ils étaient… Les hommes se font la guerre… L'histoire se répète… les erreurs aussi. C'est vraiment un cercle vicieux, Heero détestait tout ça. Dans le fond, la compagnie de ce garçon ne l'avait jamais vraiment dérangé… Il ne savait pas comment réagir avec les personnes qui étaient « normales ».
Mais Duo était aussi quelqu'un de particulier, il semblait ouvert mais en y réfléchissant, le japonais se rendit compte que Duo ne lui avait jamais parler de son passé. Il se rappela ce qui s'était passé la veille : Heero savait parfaitement qu'il ne laissait pas l'américain indifférent, mais qu'est-ce qui lui avait pris soudainement ? Il avait eu une attitude des plus étrange.
Et lui ?
Qu'est-ce qu'il pensait ? Il aimait bien Duo, c'est vrai. Mais à quel point ?
Une petite décharge électrique lui parcourant soudainement le bras droit lui remit les idées en place.
-Hnn…
Une nouvelle décharge coura sur son bras.
-…
Il se sécha les cheveux gorgés d'eau, enfila un peignoir et retourna dans sa chambre. Heero repassa devant la chambre de l'américain, et instinctivement il entrouvrit la porte
-Heero ?
Quatre qui avait dû entendre le japonais prendre sa douche, se tenait dans le couloir avec un air endormi des plus adorable.
-Quatre…
-Qu'est-ce qui se passe ? Tu… tu as pris une douche ?
-Oui, j'avais chaud, je voulais me détendre un peu.
-Ah… Mais qu'est-ce que tu faisais à la porte de Duo ?
Heero prit la main dans le sac, dit la première chose qui lui vint à l'esprit.
-Je voulais voir s'il dormait.
-Tu t'en veux pour hier soir ?
Heero fut surpris de la question mais ne laissa rien paraître.
-… Je ne sais pas. Je voulais juste voir s'il était là.
-Je vois… Je vais me coucher.
-Bonne nuit.
Quatre le regarda un moment sans rien dire, puis repartit dans sa chambre en baillant. Heero entrouvrit alors un peu plus la porte du pilote 02, pour apercevoir l'américain en train de dormir paisiblement. Il respirait calmement, la bouche légèrement ouverte, des mèches de cheveux courant ça et là sur ses épaules découvertes et son visage. Heero le contemplait quand Duo marmonna des gémissements étouffés. Le japonais s'approcha alors pour entendre ce qu'il disait et se pencha sur l'endormi.
-…Sœur Hélène…
Duo se tourna brutalement sur le côté, faisant reculer le japonais qui eut peur d'avoir réveillé le jeune homme, mais il se tourna encore comme lorsqu'on fait un cauchemar. Heero ne demanda pas son reste et fila dans sa chambre. Une fois au calme, il médita un moment sur ce qu'il venait de voir : L'attitude du pilote la veille, ses cauchemars qu'il ne mentionnait à personne… Quelque chose n'allait pas. Ce qui avait le plus dérangé le japonais, c'était qu'il avait vu le Dieu de la Mort pleurer, se sentir mal, il ne l'avait jamais imaginé autrement qu'en train de faire le comique, de sourire ou encore de faire de drôles de moues quand Heero lui disait de se taire. Ce soir il avait découvert une faille chez Duo, qu'il cachait aux autres. Mais qui pouvait lui en vouloir ? C'était mieux ainsi, en période de guerre, aucune faiblesse ne devait paraître, sinon c'était la mort assurée. Chacun se protégeait à sa façon, soit en voulant créer des liens, en se taisant, en étant dur, ou en faisant celui qui se moque de tout. Heero était perdu, il ne savait plus vraiment ce qu'il allait devenir et préféra aller se coucher. La nuit porte conseil dit-on… C'est ce qu'on va voir… Peut-être que les choses auront bougées demain… Avant de s'endormir, Heero relata tout ce qui leur était arrivé depuis qu'ils s'étaient rencontrés : La rencontre de Duo sur le port avec Relena, Duo qui l'avait aidé à s'évader la première fois qu'il avait rencontré Sally. Jusqu'au jour où Heero fit cette erreur d'abattre l'avion des politiciens négociant la paix.
# # #
-Heero… ?
-…Je…, Je ne suis qu'un imbécile ! s'exclama t'il.
Duo posa sa main sur l'épaule du japonais, réconfortant.
-Hey… C'était pas de ta faute… C'est OZ qui nous a tendu un piège…
-J'aurais dû le savoir !
Duo attrapa son camarade par les épaules et le regarda droit dans les yeux, plongeant ses yeux améthystes plus profondément en Heero qu'il ne le savait.
-Tu ne pouvais pas savoir, Heero.
-…
-On fait tous des erreurs… Moi le premier, ajouta t'il en un murmure.
-Duo…
L'américain fit un petit sourire en coin, augmentant légèrement la pression sur l'épaule du japonais.
-T'inquiète pas. On va leur rendre la monnaie de la pièce ! Et au quintuple ! Tu verras comment on va les massacrer ! Treizou s'en mordra les doigts !!!
-…
-Hey…. Reste pas dans ton coin, mon gars.
Heero ne savait pas vraiment comment réagir à l'attitude de son allié, mais il l'écoutait quand même.
-Aller viens j'vais nous offrir une glace
-Hnn…
-Mhhm… Pas très convainquant, mais je prends ça pour un oui. De toutes façons faut pas rester ici.
-Je suis d'accord avec toi pour une fois…, soupira le japonais en se levant.
# # #
Heero se remémorait ce moment tout en s'endormant, et fit une grimace qu'on aurait pu prendre pour une esquisse de sourire. Mais la suite de la nuit lui réservait bien d'autres surprises : les rêves, les songes, les cauchemars… Tout cela était un monde dans lequel Heero et sa logique ne pouvaient rien faire. Un endroit où il ne pouvait rien maîtriser : Il devenait faible et mièvre, et avait l'impression qu'un poignard était pointé sur son cœur en permanence, revivant tous ces instants pénibles qu'il avait vécus.
La petite fille et son chien.
L'explosion.
Puis après, le silence… Sentir la faucheuse tout près, sans aucunes mauvaises intentions, chercher, guider, passer au peigne fin les moindres recoins du champ de la déflagration, des débris de carcasses calcinées de MS partout. Heero l'avait sentie, et elle, elle l'avait fixé, lui. Il ne l'avait pas vue clairement, mais le souffle froid qu'il avait senti sur ce qui avait été quelques heures auparavant, une petite colline verdoyante, inondée de soleil (comme les cheveux de la gosse), lui prouvèrent que la Mort rodait. Elle l'avait frôlé, comme pour lui dire qu'elle l'attendait, ou peut-être qu'elle le remerciait au contraire, de lui apporter des âmes jeunes et fraîches.
# # #
Il marchait parmi les bouts de ferraille, suivant le courant d'air froid qui le guidait depuis plus de 20 minutes, quand il ne sentit plus rien. Il baissa les yeux au sol et découvrit une petite masse de couleur crème (et noire) sous une poutre en acier. Il creusa avec ses mains dans un état second.
Le petit chien…
Il était mort, sûrement écrasé par le poids de la poutre et par le feu. Heero connaissait la suite de son rêve : Il allait ramener le petit chien pour l'enterrer et ne pas oublier la petite fille, puis il allait se faire sacrément engueuler par le vieux robotisé… Mais cette fois-ci, le japonais entendit quelques petits gravats tomber à ses pieds. Il leva les yeux pour apercevoir une silhouette perchée en haut d'un tas de ferrailles ensanglantées. Un rayon de soleil l'aveugla juste avant qu'il puisse distinguer cette personne. Le rayon disparut en même temps que la silhouette. Heero en profita pour ouvrir un œil et mieux regarder le lieu de l'apparition quand un nouveau petit éboulement raisonna derrière lui à quelques mètres. L'asiatique fit volte face pour voir à nouveau la même personne. Il commença à s'approcher de l'inconnue (il creusait ?), quand celui-ci releva la tête en direction d'Heero qui se figea dans sa marche, surpris. L'inconnue disparut du champ de vision du soldat qui courait dans la direction où il avait vu cette (femme ?) personne. Mais il ne trouva rien, pas une trace de pas lui signalant le passage d'un humain. Il vit une ombre plus loin sur sa gauche qui disparaissait derrière des décombres.
-HOI !!!
Seul un rire moqueur lui répondit. Heero regardait tout autour de lui ne sachant pas d'où venait cette voix. Un bruit de métal tordu par la pression grinça au dessus de sa tête. Le japonais se tourna vivement pour faire fasse à la (chose) personne qui allait apparaître comme les fois précédentes, mais ce fut un cadavre calciné qui tomba par morceaux sur lui. Il poussa un cri en se protégeant le visage, tandis que la voix riait de plus belle comme un enfant qui se réjouit d'avoir jouer un mauvais tour.
Surprise.
Peur.
Dégoût.
Et la voix qui riait encore et encore, Heero ne voulant pas céder à la panique qui le gagnait, il devait garder son sang froid dans n'importe quelle situation. Un souffle glacé, digne de ceux qu'il y a dans le grand nord, se glissa le long de son cou. Heero eut l'impression qu'on lui enfonçait des milliers d'aiguilles, et que son cœur était oppressé par un étau.
Angoisse.
Peur.
Heero pivota lentement la tête pour faire face à la personne qui faisait mumuse avec lui depuis maintenant 10 bonnes minutes, s'attendant au visage hideux de la Faucheuse telle qu'il l'imaginait.
Oui. Il avait compris que c'était elle qui le faisait tourner en rond depuis tout à l'heure, et aussi qu'elle avait décidé, quoi que ce soit, qu'elle infligerait une punition au soldat.
Mais laquelle ?
Heero crut qu'il allait s'évanouir : La petite fille se tenait devant lui et elle le regardait. Le soldat ne put la prendre dans ses bras. Elle avait la peau noircie par le feu, craquelée, dure, aussi brillante que le métal du DeathSythe de Duo (Qui ?), et pourtant elle arrivait à bouger. Heero sentit son sang ne faire qu'un tour lorsque la fillette sourit, faisant craquer les commissures de ses lèvres brûlées en un rictus irréel. Elle fit un pas en direction du japonais, qui avait de plus en plus de mal à garder ce fichu contrôle sur ses émotions : ça devenait insupportable. Instinctivement, Heero recula quand elle voulut le toucher. Son sourire se changea alors en une grimace mécontente de gosse à qui l'on refuse un bonbon.
-Oniisan… Tu veux plus jouer ?
-Non, répondit Heero d'un ton froid. Vas-t'en.
La gamine se tut et s'arrêta quelques secondes avant que son visage, déjà déformé par les brûlures, ne le soit également par la colère et… la haine.
-ONIISAN T'ES MECHANT !!! TU ES OBLIGE DE JOUER AVEC MOI !!! cria la gamine, hurlant au bout de quelques secondes où le soldat ne disait rien. C'EST TOI QUI M'AS TUE !!!
Heero sentit enfin le poignard s'enfoncer dans son cœur, lui arrachant des cris de douleur qu'il ne pouvait plus réprimander à présent. Il hurla lui aussi à la gamine.
-OUI C'EST VRAI : JE T'AI TUE !!! MAIS MOI JE NE VEUX PLUS TE VOIR !!!
-JE TE DETESTE ! JE TE DETESTE ! JE TE DETESTE ! continuait de beugler la môme en se bouchant les oreilles.
La petite fille sanglotait, toujours hurlante, se bouchant les oreilles. Ses cris ramenèrent lentement Heero à la raison, malgré la douleur qui lui martelait le cœur. Comment avait-il pu s'emporter de la sorte ? Il attendit qu'elle se calme, et quand elle eut fini de pleurer et de crier, elle leva doucement la tête vers le jeune homme.
-C'est de ta faute si j'ai mal, oniisan…, fit-elle, rancunière.
-Je sais, murmura Heero. Mais tu ne dois pas rester ici.
-Mais il m'a dis que je devais jouer à la mort avec toi, parce que c'était toi qui m'avais tué.
Chaque parole était une blessure pour le japonais, qui se sentait vide, épuisé. Mais la fillette venait de dire quelque chose d'étrange.
-Qui t'as dis ça ?
-Un Shinigami, fit la fillette enjouée. Tu veux le voir ?
-Non. Je sais qui c'est, répondit Heero d'un ton las.
-Ah bon ?
Heero posa doucement sa main sur le front brûlé de la gamine. Celle-ci sursauta.
-Oniisan ? Qu'est-ce que tu fais ?
-Je t'aide à rentrer chez to, lâcha-t-il en sortant son revolver.
La gamine ne put que voir les yeux emplis de larmes du soldat avant que sa vision n'explose en rouge. Le petit corps calciné s'effondra sur le sol, le bruit de la détonation résonnant encore dans l'air. Heero sentit que ses jambes ne le portaient plus et s'écroula à son tour, les yeux vides d'expression et fixant ses mains.
-Go… men…na… sai…, hoqueta-t-il.
Il avait sentit l'incompréhension de la fillette au moment où il avait tiré. Le corps fit naître une sorte de vapeur blanche, qui semblait… chanter ?
Un chant triste et nostalgique. Heero regarda la fumée s'envoler vers le ciel, et ferma les yeux. Il pleurait toujours quand une main glacée se posa sur son épaule.
-Bon travail.
Heero se tourna pour voir la silhouette qu'il avait aperçue quelques minutes avant. C'était un homme, les cheveux mi longs, noirs comme de l'encre, voletant autour de son visage, puis ses yeux bleus et vitreux, inhumains…
Et le canon froid du petit magnum, posé entre ses yeux. Heero ne comprit rien et bredouilla.
-I…sshaia ?
-Bonne nuit.
# # #
-NON !
Heero se redressa d'un bond sur son lit. Il avait le souffle court, haletait, et il était trempé de sueur. Il ferma les yeux, déglutissant régulièrement, essayant de reprendre un rythme cardiaque normal. Il resta assis pendant de longues minutes où il essaya de se remémorer la personne qu'il avait vu en rêve. Le nom lui était déjà sortit de la tête. Il laissa ses jambes dans le vide et tenta de se lever, mais il chancela et dû s'appuyer sur le rebord du lit. Heero se traîna jusqu'à sa fenêtre qu'il ouvrit pour prendre un peu l'air. Un frisson parcourut son corps trempé au contact de la brise nocturne. Quel rêve… Il était si… différent. Heero contempla le paysage qui se profilait devant lui, immense étendue de vieux bâtiments, de végétations poussant n'importe comment. Il n'arrivait pas à se rappeler le visage de la personne qu'il avait vue en rêve.
Il fallait qu'il s'en rappelle.
Une douleur lui monta au crâne, le forçant à s'arrêter là. Demain, il s'excuserait auprès de Duo, de la façon dont il lui avait dit… après leur mission, évidemment. Il se frotta la tête, ferma les yeux, et se les massa doucement en un mouvement circulaire pour faire passer l'élancement qui devenait de plus en plus présent, puis se rassit sur son lit. Comment faisait Quatre déj ? Ah… oui.
Le japonais s'installa sur le bord de la fenêtre et observa la nuit, ses bruits, sa nature… Instinctivement, il leva les yeux au ciel pour apercevoir la grosse lune ronde et brillante au dessus de la petite métropole. Sans savoir pourquoi, elle lui rappela le Pilote 02, Shinigami. Etrange, mystérieuse, froide, inquiétante… Mais en même temps douce, mielleuse, belle, envoûtante… Comme lui. Comme ce type dans son rêve, les même sensations. Et pourtant, dans cette nuit bleutée, le soldat parfait sentait un vide en lui. Quelque chose lui manquait, même si ce n'était pas la première fois qu'il se sentait ainsi… Si Docteur J savait ça, il le rappellerait à l'ordre. Mais ce vide était là, et plus les mois passaient, plus il grandissait. Heero avait hâte de commencer une nouvelle mission, s'en devenait tellement insupportable des fois, qu'il avait l'impression que sa tête allait exploser à force de réfléchir sur ce « manque ». Quatre allait finir par s'en apercevoir et il se sentirait obligé d'en parler. Ce que le japonais appréciait néanmoins chez le jeune arabe, c'était sa discrétion. Il retourna à sa contemplation de la lune… Elle était si grosse ce soir là, qu'on aurait presque pu la toucher. Heero écarquilla lentement les yeux.
-Une lune rousse ?
Heero secoua la tête et repartit se coucher sans prendre la peine de fermer sa fenêtre et s'endormi aussitôt dans un profond sommeil veillé par la lueur lunaire.
à suivre
Note de l'auteur :
Biennnn. Premier chapitre finiiiiiiiii. - . Je tiens à préciser qu'au Japon, la Lune rousse est signe de très très très mauvaise augure Je ne sais pas vraiment comment l'expliquer, mais ça symbolise un peu un événement démoniaque ou un truc dans le style je crois, bref c'est un truc pas cool. Valà. J'ai un peu beaucoup martyrisé Heero dans ce chapitre ma bon, faut bien un peu de torture lol. Et non je suis pas une sadique :p c'est même pô vrai .
Bien je vous laisse
Mamai.
Note des Gundams Boys à l'intention des lecteurs : Help us… pleaseeee !!!
