Le Shinigami renaît toujours de ses cendres

Série : Gundam wing

Genre :OOC, Angts, UA, violence, yaoi, questions internes sans queues ni tête, lemon implicite.

Couple : Pour l'instant c'est flou flou. Un peu de brouillard perturbera encore ce chapitre…

Auteur : Mamai toujours Le chtarbée de service.

# # # changement de lieu

  flash back

avancement dans le temps (important : deux trois jours plus ou moins)

Les retours à la ligne signalent un changement de point de vue ou un petit avancement dans le temps

(Comment ça c'est le bordel dans mes notes ?)

Chapitre 2 : Missions, partie 1

Seigneur…

Que dois-je faire ?

Je me sens si mal maintenant, pourquoi devons nous subir tout ceci ?

Pourquoi ressentons-nous les mêmes sentiments, émotions et douleurs que les humains ?

Nous ne sommes même pas des humains à part entière, ni même vraiment des démons.

Que sommes-nous ?

A tes yeux ?

A ceux des humains ?

Aux siens... ?

Que suis-je pour lui ?

Mon esprit est si confus…

Je t'en pris, Père, aide-moi,

Je suis perdu.

Seule une main pourra me guider vers le bonheur.

C'est ce que tu m'as dit, ce que j'ai entendu…

M'aurais-tu menti ?

Non.

Je ne supporterai pas cette trahison.

Je serai fou s'il venait à me trahir, lui.

Mon cœur en mourrait.

Tous nous mourrons de cette douleur que tu nous a offerte,

Mais qui n'est pas vraiment à nous.

Les autres apportent la douleur.

J'ai mal, pourquoi suis-je obligé de souffrir ainsi ?

C'est injuste. Ils meurent les uns après les autres,

Et bientôt, nous auront cessé d'exister.

Du plus profond de mon âme,

Je les déteste.

Le soleil étendait sa douce chaleur matinal quand Quatre se réveilla. Il s'étira comme un bienheureux, gémissant de bien-être. Ses yeux bleus cristal s'ouvrirent lentement. La journée s'annonçait plutôt bien : Le doux soleil d'automne dans la chambre, ses teintes pastels harmonieuses. Le jeune arabe regarda à sa fenêtre : Le paysage était si beau ! Les arbres prenaient des couleurs oranges, rouges, jaunes et le ciel, encore en train de se réveiller, tirait sur le rose, le mauve et le bleu traînassant de la nuit qui tardait à partir. Il observait cette endroit avec plaisir quand il se décida enfin à descendre pour déjeuner. Il se fit un thé et mit très peu de confiture pour en laisser aux autres consommateurs. Il se leva soudain pour chercher le journal du jour, histoire de se renseigner sur ce qui se passait, et revint sans remarquer la présence de Trowa qui était arrivé entre temps. Quatre était plongé dans sa lecture et manqua de tomber de sa chaise quand Trowa engagea la conversation.

-Bonjour Quatre, fit calmement le français

-T, Trowa !! Oh pardon, je ne t'avais pas vu…, s'excusa l'arabe plus gêné par le léger sourire que lui faisait le jeune homme, que de ne pas l'avoir vu.

-C'est rien.

Un court silence s'installa. Le blondinet en profita pour détailler le visage du français. Sa façon de poser ses lèvres sur le rebord de la tasse, et d'avaler ensuite le liquide chaud du café serré dont lui seul avait le secret. Le regard de Trowa se posa sur celui de Quatre.

-Qu'est-ce qu'il y a ?

-Heu… rien.

-… ?

-Je… je me demandais seulement si OZ aller faire quelque chose…

-Je n'en sais rien. Malgré la suite de missions que nous avons eus…C'est vrai que ça fait un moment qu'il ne s'est rien passé de vraiment radicale…

-Oui. Je trouve ça inquiétant, ajouta gravement l'arabe. J'espère qu'OZ ne nous prépare rien de compromettant, mais d'un autre côté, ça ferait peut-être bouger les choses…

-Comment ça ?

-Heero s'impatiente, lâcha le blond.

La tasse de Trowa s'arrêta à mi-chemin entre sa bouche et la table, les yeux légèrement étonnés, fixant Quatre qui semblait perdu dans ses pensées. Il sursauta brusquement comme piqué par quelque chose.

-Mais qu'est-ce que je raconte ?

Il se leva, l'air complètement troublé par ce qu'il venait de dire et rangea ses affaires vite fait sous le regard quelque peu ébahi de son camarade français. Celui-ci se leva à son tour, attrapant le bras de l'arabe au passage.

-Quatre, qu'est-ce qui ne va pas ?

Quatre regarda Trowa droit dans les yeux.

-Je… Je ne sais pas. Je ne me sens pas bien tout d'un coup.

Le blondinet commençait effectivement à tirer vers le blanc quand le français décida de l'aider à s'installer sur le fauteuil du salon. L'arabe semblait mal en point mais rassura le brun.

-Ne t'inquiète pas Trowa. Ça va passer… Je me sens juste un peu angoiss

-Angoiss ?

-C'est rien, je t'assure que ça va passer, le rassura Quatre.

Le français à peu près soulagé, retourna à son déjeuner avec un peu moins d'appétit. Il fixa le pot de confiture. Il avait vu que Quatre s'était privé de confiture pour lui en laisser, sachant que eux seuls en prenaient et il le remercia intérieurement.

Mais… Pourquoi le petit blond était-il angoiss ?

Un moment après, les deux asiatiques s'étaient levés et avaient déjeuné comme d'habitude. Le petit malaise de Quatre était passé et il était actuellement assis à côté du japonais pour examiner leur prochaine mission.

Heero tapait frénétiquement sur son clavier, Quatre au dessus de son épaule pour mettre au point une stratégie de repli au cas où. Ils devaient seulement espionner et faire sauter une base qui produisait beaucoup plus de fer ces derniers temps. Le schéma classique avant la fabrication en masse d'armes. Deux d'entre eux devaient s'infiltrer pour installer les bombes, les trois autres devaient surveiller les alentours pour éviter une surveillance de plus aux deux exécuteurs. Quatre donnait les directives à ses coéquipiers.

-Heero et Trowa, vous vous chargerez d'installer la bombe. Wufei tu seras au sud, moi au nord-est et enfin Duo au nord-ouest… … Ah… ? Il n'est pas l ?

-Je ne l'ai pas vu ce matin…, fit le français. Il doit encore être en train de dormir…

-Je vais le chercher, se proposa le chinois.

Quel fainéant cet américain, comment pouvait-il dormir aussi longtemps ?

Il monta lentement les marches sentant au fond de lui une certaine gêne. Il arriva devant la porte du natté, et toqua deux fois. Rien.

-Maxwell ? Debout, lève-toi.

N'entendant aucunes réactions ou grognements, il se décida à entrer, bien déterminé à accomplir son devoir jusqu'au bout.

-Maxwell ? insista Wufei en ouvrant la porte. Maxw…

Les fenêtres de la chambre étaient grandes ouvertes laissant l'air frais d'automne entrer librement dans la chambre, installant un froid mal accordé avec l'énergie de son habituel occupant. Wufei s'approcha du lit, regarda dans la petite commode. Rien. Plus rien. Le chinois sortit d'un pas plus que furieux de la chambre de l'américain.

Quatre continuait ses explications en attendant le dernier pilote quand une bombe blanche entra comme un ouragan dans la pièce.

-Wufei, mais…

-MAXWELL S'EST FAIT LA MALLE !!! hurla le chinois.

-Quoi ?! mais qu'est-ce que tu racontes Wufei, s'exclama l'arabe. Tu en est sûr ?

- Evidemment !!! Je doute qu'il aille se promener en emportant avec lui toutes ses affaires personnelles et en ayant fait son lit, répliqua sèchement l'asiatique.

Heero plissa imperceptiblement les yeux et se tourna vers le blondinet.

-Quatre ?

-O, oui ? balbutia-t-il                      

-Nous avons vraiment besoin de Duo pour cette mission ?

-Qu'est-ce que tu veux dire par là, Yui ?

-Que la mission est parfaitement réalisable avec seulement 4 éléments.

-Et si ce n'était pas le cas ? insista le chinois.

-Heero a raison, coupa calmement Trowa. Je pense que nous sommes tout à fait capable de faire ça seuls. Il suffira juste de n'envoyer qu'un seul d'entre nous poser la bombe…

-Et qui va remplacer Maxwell ?

-Je remplacerai Duo, répliqua le français.

-De toutes façons, nous devrons faire sans, conclut Heero.

Ils se turent, Wufei fronçant toujours les sourcils, chacun dans leurs pensées : La discussion était close.

Quatre s'occupait des derniers préparatifs, prenant soin de ne rien oublier, de ranger les choses importantes en évidence de façon à tout avoir sous la main s'ils devaient partir précipitamment. La lueur du début d'après-midi éclairait doucement sa chambre. Où l'américain avait-il pu aller… ? Il n'avait rien « senti », que se soit hier, ce matin, et même cette nuit… Quand était-il parti ? Pourquoi ?

Les questions fusaient dans la tête du blond quand il perçut un sentiment qui lui pinça le cœur.

Angoisse.

La crise passa rapidement lorsqu'il ouvrit la porte de sa chambre. Un petit rayon de soleil se laissait voir sous la porte de Duo, le sentiment ne lui faisait plus mal mais il était toujours là.

[Ca ne m'appartient pas… A qui est-ce ?]

Il ouvrit la porte qui grinça légèrement. A la fenêtre, Heero regardait dehors, les yeux perdus sur l'horizon.

-Heero ? appela tout bas l'arabe.

Heero se tourna brusquement vers le blond. Le sentiment avait disparut. Le regard plat d'Heero fit tressaillir le jeune homme.

-Oui ?

Tout à coup mal à l'aise, Quatre souria nerveusement quand le japonais haussa un sourcil agacé. [Il perd trop facilement sa patience…]

-Tu as une idée de ce que Duo peut faire ?

-… Aucune, répondit simplement le soldat parfait en détournant la tête. Tu peux dire aux autres que le départ est fixé dans 15 minutes.

-D'accord.

Quatre sorti de la pièce. En descendant les marches il se demanda soudain ce que faisait le japonais dans la chambre du fugueur.

Il resserra quelques vis avant d'embarquer la bombe dans son sac. Tout était prêt, et il n'avait plus qu'a partir pour accomplir sa mission… Sans « lui ». Pourquoi n'avait-il rien entendu quand ce baka d'américain avait prit la poudre d'escampette.. ? C'est là que le talent de Shinigami se fait connaître : c'était un furtif, il se glissait partout, sans bruit, discret, d'une angoissante présence quand il le voulait. Malgré les morts, il continuait de sourire, à un tel point qu'Heero en avait des nausées.

Jalousie.

Pourquoi ce garçon arrivait-il à rire et pas lui ? Il en était de même pour l'arabe. Toujours agréable, accueillant, généreux… C'était à vomir. Tout à l'heure, quand il était entré, Heero avait eut envie de l'étrangler. De voir cet hypocrite le supplier de ses yeux bleus cristal, si innocents, et pourtant si coupable. Le blond tuait lui aussi, il n'était pas aussi propre que son air le laissait croire. Heero se savait parfaitement capable de le tuer d'un tour de mains bien placé sur la nuque et il aurait parfaitement pu le faire, il en avait eut envie et en avait la possibilité.

-Mais qu'est-ce qui me prend ? se demanda le japonais d'une voix tremblante.

Il perdait prise sur ses nerfs, il fallait au plus vite faire quelque chose. Quatre était son ami et les autres aussi. Pourquoi… Pourquoi avait-il des pensées si violentes ? Pourquoi voudrait-il le tuer ?

Heero se rendait compte des horreurs auxquelles il venait de penser : Il fallait qu'il retienne son côté tueur… Contrôler ses pulsions meurtrières. Heero était un soldat, il avait été entraîné et désensibilisé à ces choses. Pourtant, au fond de lui-même, il était fatigué et était tenté d'ouvrir son cœur. Comme le faisait Quatre et le natté. Le départ de Duo lui prouva alors que la présence de l'américain bavard allait lui manquer.

Qui… Qui aurait pu penser que Duo allait partir ainsi ?

Pour seule réponse, l'ordinateur émit un « bip » bien connu de son propriétaire qui regarda l'écran après quelques cliques. Le docteur J apparut sur l'écran…

Ils s'occupaient de vérifier les derniers préparatifs avant de partir, quand le japonais les appela. Etonnés, il entrèrent dans la baraque pour y voir l'asiatique assis devant son écran. Leurs yeux s'écarquillèrent lorsqu'ils virent le mentor d'Heero qui prit la parole en premier.

-Docteur J… vous devez savoir que le pilote 02 est parti.

-Je suis au courant, lâcha-t-il calmement, s'attirant par la même les regards interrogateurs des autres adolescents.

-Vous le saviez ? demanda Quatre.

-Non, avoua-t-il. Mais le docteur G va vous expliquer.

Celui-ci apparut instantanément sur le moniteur.

-… Avant de commencer, avez-vous des questions au sujet de la mission qui vous a été confiée ?

-Est-ce que vous aviez prévu son départ avant de faire les plans de la mission ? questionna aussitôt le japonais.

-Non. Nous avons décidé de lui en retirer la responsabilité, expliquait-il.

-Mais…, commença l'arabe. Sans Duo la mission est-

-Réalisable, le coupa G. Vos êtes parfaitement capable de vous débrouiller sans lui.

-…

-Où est-il ? demanda soudain Wufei.

-… Quelque part. Vous n'avez pas besoin de savoir…

Le chinois soupira d'exaspération.

-Il est en mission ? intervint le français.

-Oui.

Les yeux d'Heero se réduisirent à deux fentes de fauve, faisant sourire G de satisfaction.

-Ne me regarde pas comme ça.

-Quelle genre de mission ?

-… Je ne vous le dirai pas. Cela doit rester secret… Même pour vous.

Constatant le regard noir de colère contenue du soldat parfait, il le fixa avant d'ajouter à son adresse.

-Qu'est-ce qui te dérange ? Qu'il accomplisse sa mission en solo ?

-… Oui.

Quatre posa un regard intrigué sur son compagnon qui restait impassible.

-Tu semble oublier, commença G, que vous avez tous été formés pour agir indépendamment dans n'importe quelle situation… Duo ne fait pas exception à la règle. Par ailleurs, penses-tu réellement qu'il ai vraiment besoin de vous ? Certes il ne te surpasse pas au niveau de la force et il n'égal pas la réflexion de Quatre… Mais de loin, ils vous surpasse en connaissance psychologique. Duo est sans pitié sur un champ de bataille, c'est un assassin hors-pair. Il connaît parfaitement la douleur et elle fait partie de lui… Duo peut accomplir des missions extrêmement téméraires sans votre aide. De vous quatre, Tu aurais dû être le premier à t'en souvenir, Heero Yui.

-Il y a certaines choses qu'on ne peut pas réaliser seul, répliqua froidement l'asiatique.

Pour toute réponse, il récolta un sourire de la part du mentor.

-Il faut absolument que vous accomplissiez cette mission, continua G. Vous irez rejoindre Duo juste après, une fois qu'il aura fait ce qu'il doit faire.

Juste avant de couper la communication, Quatre posa une dernière question.

-Sa mission est sans danger de mort ?

-De mort ? Winner… Tu es en train de parler du Shinigami… Qui plus est, je ne pense pas qu'il s'ennuie…, ajouta-t-il avec humour.

-?!

-A bientôt.

L'écran s'éteignit dans un petit soufflement et le silence s'installa avant que Wufei ne le brise.

-Tout ce que j'ai compris, c'est qu'il ne faut pas se soucier de Maxwell…

-Oui… Allons-y Heero, fit Trowa en se dirigeant vers la petite camionnette.

Il avait chaud, il transpirait. Son partenaire au-dessus de lui haletait et s'écroula en un râle sur le torse humide de sueur du jeune pilote. Le téléphone sonna soudain dans un bruit strident, faisant grogner le soldat qui se leva pour répondre. L'autre attendait patiemment qu'il finisse. Le soldat, qui était bien gradé et assez mignon, s'assit sur le lit à côté de son partenaire.

-Faut que je parte en mission, râla-t-il.

-Encore ? gémit l'autre soldat. Tu ne peux pas demander à tes supérieurs de te laisser un ou deux jours de congés en plus ?

-Je ne peux pas refuser, soupira-t-il. C'est une mission importante.

-Quelle genre de mission ? demanda le jeune homme.

L'autre le regarda, gêné.

-Ce…C'est confidentiel… je ne peux pas t'en parler…Même à toi.

-Alors je boude.

Et le pilote se tourna en faisant la tête.

-Ah, le prend pas comme ça…

-Nan, je boude. Tu me fais pas confiance…

Voyant que ses caresses étaient refusées, le gradé soupira.

-Excuse-moi…, soupira-t-il, vaincu. … Tu te rappelles des nouvelles armures Virgos dont le général Treize avait parl ?

-Oui, bien sûr, répliqua le jeune pilote plus du tout fâché pour le coup.

-Et bien, il m'a chargé de transmettre les plans aux mécaniciens en chefs qui s'occupent des productions en série… Et là, je dois partir dans 1 demi heure pour récupérer les dossiers.

-Où est ton rendez-vous ?

-Dans un square qui se trouve dans quartier chaud de L2.

-Je peux venir ? demanda son amant les yeux pétillants.

-Non.. C'est un coin mal famé… En plus il paraît que c'est le quartier où la fameuse église Maxwell a brûlé… Cette histoire me fout la chair de poule…

Il regarda sa montre-sans voir le sourire malsain qui avait soudain étiré les lèvres de son partenaire-et voyant qu'il ne lui restait plus qu'un quart d'heure, il pesta. L'autre pilote était songeur et sans relever les yeux du point invisible qu'il fixait, il demanda à son amant d'une voix mielleuse :

-Dis-moi… Pourquoi t'es-tu engagé dans l'armée d'OZ ?

Le soldat s'arrêta dans son élan fixant avec surprise son compagnon.

-Je… Pour apporter la paix, répondit-il simplement.

L'autre releva son regard pour le planter dans celui de son amant. Il se leva sans prendre la peine de se couvrir, ses long cheveux cascadant sur ses reins.

-Et bien c'est un mauvais choix, répliqua-t-il presque en chantonnant.

Le pilote au long cheveux se tourna vers le soldat qui fixait maintenant avec horreur le revolver pointé sur lui.

-Mais.. Qu'est-ce que-

-Je te remercie pour tes renseignements…, souria-t-il.

-Mais qu'est-ce que tu fais ?!

-Tu le saura bien assez tôt, répondit l'autre en riant.

Le soldat d'OZ essaya de gagner du temps.

-…Et… Et notre nuit ?

Le jeune pilote sembla réfléchir un petit moment avant de répondre.

-…Ah ! « Ca » ? Une clef pour la réussite de ma mission bien sûr…, continuait le jeune pilote. Tu t'es fait berner comme un bleu, un vrai jeu d'enfant, riait le garçon au long cheveux.

-Tu oublis que je suis caporal… Si tu me tue, ma disparition sera vite remarquée, et ils retrouveront ta trace.

-Et alors ? Pour moi tu es un ennemi parmi tant d'autres, expliqua narquoisement le jeune pilote.

En un geste rapide, le jeune gradé attrapa son arme et la pointa vers son ex-amant qui réagit instantanément en lui tirant une balle dans la main, lui arrachant un cri de douleur.

-Tu veux jouer c'est ça ? siffla le jeune homme, ses yeux réduits à deux fentes de fauves.

-… Pourquoi ?

-Parce que je suis Shinigami.

Sur cette seule phrase il tira trois balles dans le cœur de son ennemi, qui s'effondra au sol. Sans attendre une seconde, il se dirigea vers l'armoire, enjambant le corps encore fumant du soldat d'où provenait une tâche sombre qui se répandait rapidement sur le sol. Il enfila vite fait un uniforme d'OZ et refit sa natte. Avant de partir, il jeta un dernier coup d'œil à la pièce, puis regarda le cadavre qui commençait déjà à raidir.

-Je devrais peut-être le planquer…

Hésitant un court instant, il attrapa le corps sous les aisselles et le fourra dans l'armoire. Il ferma la porte, mit la clef dans sa poche et partit vers son rendez-vous.

Quand il arriva dans le quartier, il enfonça un peu plus sa fidèle casquette et referma sa veste. L'informateur attendait dans l'endroit convenu, ce qui enjoua encore plus le natté. Brefs échanges, même pas de « merci », « au revoir », juste le relais. Les documents sont entre les mains du faux soldat qui repart quelques secondes après. L'informateur, soulagé de s'être enfin débarrassé de cette mission, prit le chemin du retour, sans savoir qu'il allait payer assez cher sa méprise. A peine eut-il le dos tourné qu'il sentit un éclair lui déchirant le dos, et deux doigts qui maintenaient une forte pression sur sa langue, l'empêchant de crier. Son assassin ne dit rien, pas un mot.

Juste un souffle.

Le couteau s'enfonça un peu plus dans la chair du malheureux, faisant craquer quelques vertèbres qui se trouvaient sur son chemin. Une minute passa qui sembla être une éternité  pour le pauvre informateur. Il finit par tomber au sol, mort. Duo soupira, et s'essuya le front avant de jeter son arme dans une poubelle. Personne ne remarquerait la disparition de deux soldats d'OZ, caporal ou pas,  sur L2, la planète des taudis. Maintenant qu'il avait les plans en mains, il les regarda en souriant, puis, assis sur un muret calciné, il les brûla. Pendant de longues minutes, il observa la flamme danser devant ses yeux, pour se tourner vers ce qui aurait pu être une croix chrétienne, s'il elle n'était pas noircies à certains endroits. Il regarda ce symbole avec nostalgie.

-Tadaima… Father…

à suivre

Blablatages : Ba valà… Le chapitre 2 l'est fini . Ca vous à plus ? Perso chui désolée si vous aimez pas, je suis encore débutante en ce qui concerne les expressions, les tournures des phrases et tout pleins d'autres choses Mais je fais de mon mieux !!! Je m'excuse si vous trouvez les persos légèrement schizo et sado-maso… Ma c'est volontaire lol. Comment ça chui une sadique ? ma non, pas du tout ! Qu'est-ce qui vous fais dire ça ? . Aller Merci beaucoup de lire ma fic même s'il elle est loin d'être parfaite   Et merci à la plus grande pré-lectrice qui m'aide à corriger mes nombreuses fautes de langage et de conjugaison etc. (Vive les L !)

A la prochaine les loulous ! POUYOUUUU !!!

Mamai chan p