Le Shinigami renaît toujours de ses cendres

Série : Gueunne Dames Wouigue…

Genre : Heu… « kaboum » ça compte ?

Disclaimers : je cherche encore les papier qui prouve que j'ai quelque soldats d'Oz…

Auteur : Mamai the sadique

# # # Au même moment (changement de lieu)

« » Toutes les communications qui passent par l'intermédiaire d'un appareil.

Chapitre 3 : Mission, partie 2

-Ah bon ? Et après qu'est-ce que tu lui as dis ?

Des soldats faisaient leur ronde habituelle. Le plus grand répondit à son collègue.

-Je lui ai dis de prendre ses affaires et d'aller se faire voir ailleurs, rigola-t-il tout fier.

-T'es vache quand même… Elle était jolie…, pensa tout haut un autre soldat.

Ils passèrent devant une grande porte grillagée, le faisceaux lumineux de la tour principale les balaya pendant une seconde. Dès que le noir les enveloppa, une ombre furtive passa derrière eux et les assomma sans bruit. Le rayon de lumière repassa quelques secondes après comme si rien ne c'était passé.

# # #

Le pilote arriva devant le bureau de son supérieur. Il toqua et entra. Le bureau était immense.

-Treize…, commença le grand blond. Qu'est-ce que tu manigances encore comme mauvais coup ?

-Mais rien Zechs…

Un sourire méchant apparut sur son visage lorsqu'il vit les sourcils froncés de son ami.

-je te connais, Treize… Tu peux peut-être embobiner tout le monde, mais ça ne marche pas avec moi.

-Pardonne-moi, Zechs… Je t'ai sous-estimé encore une fois, fit-il en un rire de gorge. Mais vois-tu, je tiens à ce que tout le monde découvre ma petite surprise en même temps.

-…

Treize planta son regard dans les yeux bleus du blond, et haussa un sourcil.

-Quoi ? Quelque chose t'embête peut-être ? demanda doucement le colonel.

-Non, rien. Tu fais ce que tu veux après tout… C'est toi qui commande, répliqua le pilote en détournant légèrement les yeux.

-Ah oui ?

Treize se leva, un sourire malsain accroché à ses lèvres. Zechs le regarda avancer jusqu'à ce qu'il ait le visage à quelque centimètre du sien.

-Tu pourrais le redire ? Je n'ai pas bien entendu, ronronna le colonel en entourant ses bras autour du cou du blond.

-C'est toi qui commande, murmura l'autre.

Treize rit doucement  avant d'embrasser son amant avec passion.

# # #

il sentait que quelque chose n'irait pas… Malgré tous leurs efforts pour mener à bien cette mission, le japonais sentait au fond de lui que quelque chose ne se déroulerait pas comme il le voudraient.

-heero ? appela le clown triste. Sois plus attentif…

Le français l'avait ramené à la raison. Il n efallait pas qu'il laisse divaguer ses pensées comme ça.

« A 15 vous y aller » fit la voix de Quatre.

-Reçu.

Le français lança une grenade chaff [1] devant les caméras de surveillance, ils auraient largement le temps grâce à ça. Deux soldats eurent tous juste le temps d'ouvrir la bouche la bouche de surprise qu'ils étaient déjà à terre.

Ils furent traînés jusque dans la salle dirigeant toutes les machines de l'usine. Trowa se chargea d'aller poser la bombe pendant qu'Heero s'occupait des ordinateurs. Finalement, Quatre avait insisté pour que le japonais accompagne Trowa. Heero commença à pianoter frénétiquement sur les claviers de commande centrale. Chaque seconde était précieuse. Sa petite oreillette se mit à grésiller.

« Heero ? Tu me reçois ? »demanda Trowa.

-haa… nanda ?

« C'est ton dispositif… il clignote. C'est pas grave j'espère ? » interrogea-t-il légèrement inquiet.

-Non… C'est la DEL qui doit être morte. Appuies sur le petit bouton juste en dessous de la plaquette de pise à feu.

Un petit moment passa où les grésillements mêlés aux bruits de manipulations raisonnèrent dans le petit micro.

« Ok c'est bon. A toute à l'heure Heero. »

-Sois prêt dans 10 minutes maximum.

« Reçu »

heero avait finit de faire et défaire les réglages des moniteurs, il ne restait plus que Trowa. Discrètement, heero jeta un coup d'œil dans la salle d'entrepôt où les armures mobiles y étaient parfaitement alignées. Trowa était quelque part là-dedans, au milieu de ses géants de fer, il fallait qu'il fasse vite.z Au bout de quelque minute de recherche, le japonais soupira de soulagement en repérant son ami, rassuré de l'avoir à l'œil.

Mais sa vision se troubla brutalement avant qu'un violent haut-le-cœur irradie son corps. Heero s'écroula. Il se retint de justesse au tableau de commandes, la main posée sur la bouche, les yeux grands ouverts. Le malaise se changea rapidement en douleur. Heero ferma les yeux pour s'aider à mieux faire passer cette subite souffrance et se releva avec peine quand la crise fut plus ou moins passée. Il souffla profondément puis porta sa main à son oreille.

-Quatre ? Tu es l ? demanda Heero qui éprouverait encore des difficultés à respirer.

« Oui… Qu'est-ce qu'il se passe ? »

-Rien… Vous êtes prêts de votre côt ?

« Oui. Heero ? »

-Nnh ? marmonna le japonais dans sa barbe.

« Tout va bien ? » fit l'arabe apparemment inquiet.

-… !

« Heero ? »

Le petit boitier de comunication chuta au sol, Heero se tenait la tête entre les mains, un rictus de souffrance plaqué sur le visage. Il tomba sur les genoux en gémissant tant la douleur était assomante.

-Heero ?! Qu'est-ce qu'il se passe ?! s'écria Quatre, affolé. Heero !?

-Ya…mero…

Il avait l'impression que son crâne allait exploser. Il fronça les sourcils en poussant des jurons à mi-voix, des gouttes de sueur perlant sur son front brûlant de fièvre. Une image flash s'imposa brusquement dans son esprit.

Du jaune… Une explosion… quelqu'un qui sourit… … et du rouge… Du sang… coule à flot… se répendant comme une rivière sortit de son lit.

Trowa…

-Un… un piège ? murmura le japonais.

Il bondit aussitôt à le fenêtre toujours en se tenant la tête d'une main, de l'autre attrapa son micro tombé au sol.

-Trowa !!! s'égosilla Heero sur le micro. Trowa répond !

-… « shh » Quoi ? répondit le français d'une voix surprise.

-VAS-T'EN !!! hurla  le japonais.

-Quoi, mais-

-CASSE-TOI JE TE DIS !!! contninua de brailler le japonais. C'EST UN PIEGE !!!

-On se rejoins dehors, lâcha rapidement Trowa.

Heero appela immédiatement ses coéquipiers de l'extérieur.

-Quatre ?  tu me reçois ?

-Mais enfin Heero !! Tu vas me dire ce qui t'as pris ?! s'égosilla instantanément l'arabe.

-Plus tard pour les explications ! Faut se casser d'ici ! C'est un putain de piège !

-… A tout de suite, fit le blond d'une voix blanche.

A peine eut-il traversé deux couloirs qu'il tomba nez à nez devant une escorte de soldats pas des plus sympathiques. Des coups de feu s'échangèrent durant quelques minutes où heero réfléchi à toute vitesse pour sortir de ce piège. Il courrut à perdre haleine vers l'extérieur sous les feux ennemis. Une fois dehors, il prit la direction de son gundam. Un garde resté seul près du garage, attira l'attention du japonais. Il lança une pierre au loin, à droite du soldat qui se tourna instinctivement quand la pierre ricocha plus loin. Il parti donc en direction de son ennemi fictif pendant qu'Heero entra tranquillement dans le petit garage. Une moto lui parut adequat pour se rendre jusqu'à Wing. Quand le garde revint à son poste, il ne vit pas les traves de pneus au sol.

Trowa sortait tout juste de la base quand Heero l'aperçu, il s'arrêta à sa hauteur pour lui laisser le temps de grimper avec lui puis redémarra au quart de tour, faisant rugir le moteur. Il fila tout droit vers la fôret qui bordait la base d'OZ. Heero discernait l'orée du bois quand sa vision se brouilla de nouveau et lui fit perdre l'équilibre du véhicule. La roue avant se prit dans un creux naturel projetant les deux adolescents dans les airs. Trowa chuta plus ou moins bien mais limita tout de même les dégâts… Quand à Heero, il avait salement raté le sien.

-hee, Heero, appela doucement Trowa, encore secoué par l'atterissage. Heero t'as rien de cass ?

Le cœur du français manqua un battement lorsqu'il aperçu son compagnon inconscient gisant au sol. Trowa se précipita auprès du japonais, regarda vite fait s'il n'avait pas de blessure grave, mais rien.

-Heero ? Réveilles-toi ! C'est pas le moment ! s'affolait le brun.

Le japonais cligna plusieurs fois des yeux avant de pousser une plainte en portant une main à la tempe.

-Ma tête… , gémit-il.

-heero, lèves-toi. Faut pas traîner ici.

Heero leva des yeux incertains sur le brun puis tenta  de se lever en vain. Le français l'aida, sentant les mouvements encore maladroits de son camarade. Après s'être assuré qu'il pouvait marcher seul, ils continuèrent leur route.

# # #

La communication avec heero terminée, quatre se tourna aussitôt vers l'écran de Wufei.

-Wufei !!! Prépare-toi à partir !

-Quoi ?! Mais on a encore rien fait ! s'exclama le chinois, attéré.

-Je sais pas ce qu'il se passe, mais apparemment faut pas s'attarder ici, répondit l'arabe en désignant des MS ennemis plus loin.

-… C'est encore Heero qui à décider ça tout seul, hein ?

-C'est pas le moment de rechigner Wufei ! réprimanda l'arabe. On pli les voiles et on couvre Heero et Trowa !

-Mmh…

-a toute à l'heure Wufei, fais attention !

Wufei eut à peine le temps de couper sa communication, qu'il se fit délogé par un missile de léo.

-bande de lâches ! vociféra le chinois.

Le bras extensible du Shenlong sévit instantanément, décatpitant, brûlant, transperçant les armures de part en part, pour ensuite réussir à rejoindre un avion plus loin vers le sud ouest. Il y entreposa son armure, vérifia les radars en attachant sa ceinture et s'envola sous les tires des MS dont quelques balles parvinrent à toucher la coque de l'appareil, mais sans dommages importants. Il aperçut plus loin celui de Quatre qui prenait lui aussi son envole… Il ne manquait plus que 01 et 03.

-quatre ? appela Wufei en trapatouillant quelques manettes. Tu vois 01 et 03 ?

-non…, répondit le blond un moment après. On va survoler leur zone de décollage pour les couvrir au cas où.

Wufei acquiesta puis ils prirent tout deux de l'altitude pour êtrye hors d'atteinte, et ils partirent vers le centre de la fôret. Quatre fixa ce qu'il pouvait sur ses indicateurs, mais rien ne lui signalait la présence des deux autres.

-Wufei ?

-Oui ?

-Essaye d'entrer en contact avec Heero et Trowa… J'aperçois des MS qui se dirigent vers la fôret…, fit Quatre d'une voix anxieuse.

-Ok. Heero, Trowa, vous me recevez ? fit-il en se saississant de la radio. Vous me recevez ?

Un long grésillement suivit et rien d'autre ne lui signlait la présence de ses compagnons.

-Barton ? Tu me reçois ? Il faut qu'on sache où vous êtes pour ouvrir le feu d'artifice, tenta une nouvelle fois Wufei, sans résultats. C'est pas vrai ! Quatre, Je crois crois que leur micro est mort…

-Essaye encore ! Tant qu'on ne sait pas où ils sont, on est coincé si on veut ouvrir le feu.

Un point lumineux se déplaçanbt à grande vitesse apparut sur l'un des détecteurs pour disparaître aussitôt comme par enchantement. L'arabe cligna des yeux, pas sûr d'avoir bien vu.

-Wufei…

-Quoi encore ?

-Je crois qu'on va avoir du fil à retordre… On a de la compagnie… En visuel.

Le chinois regarda par la peite lucarne et entrevit une trentaine d'armures taurus et léo écumant les bois de fond en comble pour retrouver les deux fuguers. Les arbres se brisaient sous la pression du poids des armures qui piétinaient tout sur leur passage. Sentant bizarrement une certaine apréhension à ce spectacle, Wufei s'acharna  sur la radio, appelant en vain ses deux amis actuellement en danger de mort…

Il fallait qu'ils les joigne à tout prix.

# # #

Le sous-lieutenant arriva en quatrième vitesse au bureau de son supérieur il découvrit le colonel en compagnie de Merquise.

-Mon colonel ! s'exclama-t-il, à bout de souffle. Les ennemis prennent la fuite !

-Bien…

Treize gardait un calme inquiétant qui déstabilisa le sous-lieutenant.

-Qu, que faisons-nous Colonel ?balbutia le subordonné. Devons nous les laisser partir comme il était convenue ?

-Oui, mais ne baisser pas la garde pour autant. Nous avons encore un invité… Faites regagner les armures taurus et léo restés sur la base dans les hangars, mais dites leur bien de rester prêt à combattre.

-Oui mon colonel !

-Ah… Et autres chose, rajouta Treize. Si jamais vous retrouver l'un des fuyards dans la fôret… Abattez-les sur le champs, termina-il sur un ton glacial.

-Entendu mon colonel…

une fois parti, Zechs et Treize se retrouvèrent de nouveau seuls.

-Pourquoi tu ne me laisse pas aller donner les directives sur la base… Ca serait plus simple, non ?

-Je n'ai pas envie de t'envoyer te faire tuer, soupira Treize. La personne que nou sattendons est redoutable… C'est pourquoi j'ai mis une petite surprise digne d'accueillir notre invité comme il se le doit ? Maintenant Merquise, suivez-moi. Nous devons évacuer les lieus au plus vite.

# # #

Trowa avait passé son bras sous l'aisselle d'Heero pour l'aider à marcher. Il était inquiet… Heero semblait comateux, les yeux mi-clos, transpirant comme c'était pas permis snas compter que son front était brûlant. C'était tellement inhabituel de le voir dans un état de faiblesse…

-Aller Heero, encore un petit effort, l'encouragea Trowa.

Le japonais acquiesta puis il prit appui sur son compagnon avant de repartir. Des bruits sourds se faisaient entendre au loin, semblant se rapprocher inexorablement des deux adolescents en fuite.

« he--- ? Vou-… 'cevez ? »

Le français fouilla frénétiquement dans ses poches et en sortit le micro quelque peu destroy. Il déposa rapidement mais doucement le japonais à terre puis tripota l'appareil.

-c'est Wufei ! Wufei ? on te reçois. Où vous êtes ? demanda expressément le français qui commençait à en avoir marre.

« --Bart--- 'eçois ? – faut qu' ---- vous êt' – ouvrir le feu d'artifice---- »

-Wufei ? Tu m'entend ? Wufei ?

-La connexion est morte… fit soudain Heero d'une voix enrouée. Il ne nous entend pas.

-…

Effectivement, le micro était dans un piteux état… Heero tendit la main à Trowa et garda l'appareil. Trowa regarda au loin.

-… Il faut rejoindre nos gundams au plus vite… On en a pour 5 à 10 minutes. Tu penses tenir le coup ? demanda Trowa en regardant son compagnons assis à terre en train de se masser les tempes.

-Aa…

Heero se leva, tremblant, et assura sa prise sur les épaules du français.

-Il faut se grouiller, ajouta Heero. Les MS sont aps loin…

-Oui… Mais avec le bordel qu'ils font, on ne sera pas pris par surprise au moins.

Heero et Trowa sourièrent faiblement à cette petite plaisanterie. Au bout d'un certain moment de marche, le sol trembla sous leur pieds et par bonheur ou malchance, tombèrent dans des ronces. Il sne bougèrent pas d'un pouce lorsque l'armure taurus passa devant eux d'un pas lourd. Elle scanna les alentours, sans savoir que son pied de métal était à moins d'un mètre de  ceux qu'elle cherchait, puis repartit dans la direction opposée. Les deux garçons se levèrent en ronchonnant du buisson piquant dans lequel il avait du s'allonger durant quelques minutes. Dans le noir de la nuit, ils entrèrent dans le cœur de la fôret. Les arbres étaient assez grands pour cacher les Gundams. Quelques arbustes plus loin, ils passèrent devant un lac éclaié par la lueur de la demi lune. Enfin leur armures bien-aimées apparurent aux yeux des pilotes telles des divinités bienfaitrices. Un vive lumière blanche les éblouie soudainement.

-On ne peut pas dire que ce soit notre jour de chance, marmonna Heero dans sa barbe, voyant l'armure taurus face à eux. L'armure pointa son arme sur les deux adolescents qui levèrent les bras en l'air en signe de soumission. Trowa remarqua avec un bonheur caché qu'Heero pointait en même temps un pistolait de fusée éclairante vers le ciel.

Il tira.

La lumière filait tout droit au dessus des arbres… Maintenant, il fallait que Wufei et Quatre les remarque et qu'ils arrivent à vitesse grand V. Surtout que deux autres armures arrivèrent aux côtés de la première qui les tenait en joue.

« Tchac-clac »

Heero et Trowa écarquillèrent imperceptiblement les yeux d'horreur : Le MS avait armé son arme et était prêt à les abattre. Heero fixa le canon pointé sur eux commençant à émettre la lumière de la déflagration, mais un faisceau jaune passa en un écliar sur les trois armures armures taurus qui explosèrent de concert. Sous le souffle, Trowa et Heero avaient été projetés sur le métal dur de leur Gundam. Trowa se rammassa sur lui-même tout comme Heero. La douleur fut tout de même fulgurante dans le dos du français, lui arrachant un cri de douleur.Heero leva les yeux sur leur sauveur. Une armure mobile bien connue, noire comme la nuit.

Le DeathScythe.

Celui-ci se tourna vers les jeunes garçons et s'immobilisa un moment.

-Duo !!!

-Heero ! Monte dans Wing !!! le pressa Trowa déjà installé dans le sien.

Heero regarda le gundam noir faire demi tour pour se précipiter vers la base d'OZ qu'ils avaient eut tant de mal à quitter.

-Mais qu'est-ce qu'il fou bon sang !!? ralla le japonais tout en montant dans son gundam.

Il rattrapa le DeathScythe et le força à s'arrêter pour lui faire face. Les deux armures mobiles semblèrent se défier du regard jusqu'au moment ou le DeathScythe repoussa durement son ancien compagnon d'arme loin de lui.

-Duo ! Reviens ano kisama !

Le gundam noir se tourna une nouvelle fois vers son opposé, basculant d'un mouvement souple sa faux thermique juste au dessus du cockpit de Wing.

-Fou-moi la paix, Heero, répondit l'américain par l'interphone de son gundam. Vous n'avez plus rien à faire ici. Foutez le camp.

N'étant pas en mesure de discuter, Heero ne put que serrer durement les dents pour s'empêcher d'injurier Duo quand J apparut sur l'un des moniteurs interne de Wing.

-Heero, Trowa, partez. C'est un ordre. Votre mission à échouée, c'est à Duo d'agir seul maintenant.

-Mais-- !

-Partez c'est un ordre.

Devant la mine extrêmement mécontente de son pupille, J haussa un sourcil alors que les avions cargos de Wufei et de Quatre arrivaient.

-Hors de question, répondit Heero en appuyant sur chaque mot.

-heero…, intervint Trowa. Je crains qu'il ait raison.

-Ne t'en fais pas Heero. Duo sait parfaitement ce qu'il fait, tenta de le rassurer son mentor.

-C'est ce que je crains…

# # #

Duo s'éloigna rapidement de ses amis qui partaient en lieu spurs. Il se remit en mode furtif et fonça vers la base. Quand il vit que cell-ci était vide, Duo continua d'avancer dans crainte jusqu'au hangard, et d'un mouvement circulaire décapita une bonne partie du toit.

-Sortez d'l !!! Je vous attend !!! Hurlait l'américain en fracassant tous les bâtiments qui étaient à sa portée. Il se baissa de justesse avant qu'un missile anti-aérien ne lui arrive en pleine face puis se releva, tout en empalant deux MS q'il l'avaient assaillis alors qu'il se protégeait. Les armures mobiles, deux fois plus petites que le DeathScythe explosaient, enveloppant le Dieu de la Mort d'une fumée opaque qui le masqua durant quelques secondes. Il en profita pour abattre une quinzaine de léo qui essayaient en vain de repérer cet ennemi invisible. Les ailes du DeathScythe se déplièrent, immenses voiles noirs et ténébreux projetant leurs ombres menaçantes sur les ennemis. Il brandit sa faux et renversa le reste des fondations du hangar, enfouissant les quelques survivants ainsi que le reste des armure mobiles sous les décombres, dans un bruit assourdissant de tôles froissées. Un pilote de taurus commença à tirer comme un forcené sur le métal du gundam, sans effet. Le géant de fer noir se tourna vers la petite chose qui l'importunait, lentement, froid comme la mort… et s'approcha du petit groupe d'armures mobiles qui restaient pour les exterminer.

# # #

Depuis qu'ils avaient embarqué dans le petit avion spatial privé, Treize ne cessait de fredonner un air étrange, ce qui énervait Zechs.

-Treize… commença le grand blond. Tu pourrais me dire ce que tu as derrière la tête ?

-Tout doucement… Il s'approche, chantonna le colonel sur le même petit air de musique qu'il sifflait depuis tout à l'heure. Le petit rat, il s'approche…

-Mais enfin de quoi parles tu ? insista Zechs de plus en plus intrigué.

Treize continua de chantonner ces paroles tout en appuyant sur un bouton. Une vue sur la base qu'ils venaient de quitter apparut sur l'écran principale de la navette spatiale, dévoilant le carnage qu'était en train de faire le DeathScythe à lui seul.

-qu'est-ce que—

-Il s'acharne le petit rat…, se démène, sifflait le colonel en souriant alors que de violentes explosions illuminaient l'écran. Pour dévorer son repas encore vivant.. Il le dévore… Tout doucement… Sans se douter…

# # #

Duo se dirigea vers le bâtiment de construction des armures mobiles. D'après ce que lui avait dit G, Heero et Trowa avaient déjà posé une bombe. Tout était trop calme, et il eut raison d'attendre sans rien faire car une nouvelle escorte d'armures taurus arriva.

-J'ai failli vous attendre les gars ! fit Duo en arborant son fameux sourire Shinigami. Mais vous avez eu tord de vous attaquer au Dieu de la Mort !

Les moteurs soufflèrent quand Duo fonça sur les ennemis qui ne firent pas long feu. La dernière armure mobile tomba à terre apparemment hors service. Duo leva la faux au dessus de sa tête afin d'achever le bâtiment qui restait.

# # #

-Tr, Treize ? bredouilla Zechs ahuri par l'attitude de son amant.

-Sans se douter…, continuait de fredonner tranquillement le colonel, sans faire attention aux questions du blond. Que sa proie… que sa proie referme doucement ses crocs… Ses crocs tranchants et luisant de sang… Ses crocs tranchants et luisants de sang sur son cou…

Le blond était tétanisé par la terreur que lui donnait la vusion de Treize qui chantait ces paroles morbides avec un air aussi serein…

# # #

Duo abattit de toute sa force sa faux sur le flan du bâtiment, projetant des éclats de verre et de ferrailles dans les airs, sous un nuage d'explosions. L'américain ne remarqua pas l'une des armures taurus se redresser et attrapant d'une poigne de fer le buste du DeathScythe qui secoua le natté.

-… ?!

Duo fixait à présent mes rayons de lumière s'échappant de chaque fêlures de l'armure.

-Un kamikaze, hein ? marmonna Duo en un petit rire. C'est pas fair play ça… Mais je ne vous laisserez pas gagner comme ça ! hurla l'américain, toujours le même sourire légendaire plaqué sur le visage.

Malgré l'entrave, Duo empoigna avec une force non soupçonnée son arme, la leva droit au ciel pour la laisser s'abattre de tout son poids et force sur le bâtiment alors que la lumire entourait le gundam du Jugement dans une dernière explosion des plus violente. Le souffle de la déflagration dévasta ce qui restait de la basse, et fit disparaître le DeathScythe et le sourire du Shinigami dans un dernier halo de lumière rouge.

# # #

Zechs n'arrivait pas à détacher son regard de l'écran qui ne montrait à présent que de la neige. La voix calme de Treize le sortit de sa torpeur.

-La vipère… Referme ses crocs dans la chair du rat qui hurle… Qui hurle de rage pour rester en vie… Mais le petit rat est mort… Mais le petit rat est mort… finit de chanter Treize en riant tendrement.

suivre

[1] Grenade chaff : arme qui sert à édétraqueré temporairement les caméras de surveillance.

Commentaires : Ay !!! j'espère que vous avez aimé . Perso, j'ai cru que jamais j'alalis en voir le bout de ce chapitre Pour cause : J'ai du formater mon ordi et j'ai perdu mes données… Mais ce chapitre là… Pas moyen de le retrouver chez des connaissances Heureusement que je l'avais imprimé sinon j'aurais dû tout refaireeeee (rien que d'y penser ça me rend hystérique…)

Bref valà quoi : Shinigami n'est plus…

Quatre : tu dis ça avec tellement de froideur…

Mamai : mémémé, mééé nannnnn tu me connais mieux que ça quand même

Heero : tu l'as tué… Omae o Korosu !

Mamai : Tout doux gentil !!! La fic est paes terminée !!!! aller en place !!!

Ralala… Deux fois que je l'écris ce chapitre, et deux fois que le fou furieux au spandex veux me trucider -- Je comprend pas pourquoi franchement innocente.