À tous ceux qui ont déjà connu l'amour, d'une manière ou d'une autre.
J'ai écrit ça en pensant à la personne que j'aimais. Ou à la personne que j'aime toujours... je ne sais pas trop, je suis confuse... C'est pour toi. Parce que je sais que tu as déjà été amoureux. Pas de moi, mais quand même. L'amour est l'amour, peu importe à quel point il a pu être dément, injuste et douloureux pour toi et moi. Il y a seulement toi, Harry et Ron pour me faire écrire quelque chose de si profond en ce moment.
Quoi d'autre? Ah! Oui, si l'idée que du personne du même sexe puisse s'aimer vous dégoûte, ceci n'est pas vraiment pour vous... quoique vous pourriez quand même aimer... à vous de voir...
J.K. Rowling est l'heureuse auteure de Harry Potter, pas moi...
TOMBER AMOUREUX
Quand suis-je tombé amoureux de lui? Où, comment, pourquoi, mais par dessus tout; quand?
Était-ce la première fois que je l'ai vu, si authentique et innocent? Était-ce quand il m'a pour le première fois coupé le souffle avec un de ses sourires? Ou était-ce lorsqu'il a pour la première fois sacrifié son propre bonheur pour le mien?
Je ne pourrais pas le dire... je souhaiterais vraiment le savoir, mais je ne pourrais jamais le dire.
Je ne me suis pas simplement éveillé un matin, sachant que j'était amoureux.
Non, ça ne fonctionne pas comme ça.
L'amour ne fonctionne pas comme ça.
C'est un escalier long et dangereux que tu dois prudemment apprendre à connaître et à apprivoiser. Parce que si tu le grimpe trop vite, tu pourrais perdre haleine, tu pourrais perdre l'équilibre et tu pourrais te perdre... Mais quand tu atteint le haut de l'escalier, quand tu contemple tout ce que tu as fait, tout ce que tu as surmonté, tout le temps que tu as mis, tout les sacrifices que tu as fait, toutes les larmes que tu as versées, tu sais que ça en valait la peine.
Je vivais ma vie tranquillement, jusqu'à ce qu'un jour, en marchant dans les couloirs sombres et froids de Poudlard, j'ai sentit qu'il me manquait énormément... notre dernière rencontre me semblait soudainement trop loin. Je savais que lui, il n'était pas lui, mais il n'était pas avec moi et ce n'était pas bien. Je ne voulait qu'être à ses côtés et il n'était pas là, J'ai bien tenté de repoussé le sentiment, mais la seule chose à laquelle je pouvais penser était son absence insupportable. Il n'était pas là! J'avais besoin qu'il soit à mes côtés, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais besoin de sa présence. Une étrange chaleur m'envahit alors.
Je ne pris pas de temps pour me poser des questions. Pourquoi me manquait- il tant?
J'ai continué à mener ma vie normalement, jusqu'à ce qu'un jour, en faisant mes devoir dans la salle commune des Gryffondors, je réalisai avec un pincement au coeur qu'il était hors de mon champs de vision. Il était hors de mon champs de vision et je ne pouvais le supporter. Il était trop loin. Totalement hors de ma portée.
Je me suis alors senti comme si plus jamais je ne le reverrais, comme si plus jamais je ne le toucherais, comme si plus jamais je pourrais l'entendre ou lui parler. Et, ahurit, je sentis ces grosses gouttes d'eau, prisonnières de mes cils. Les larmes ont envahit mon visage parce qu'il n'était pas là... parce que je ne savais pas où il était. J'étais totalement paniqué, effrayé à la seule idée de l'avoir hors de mon champs de vision. Je ne pouvais m'empêcher de trembler de tous mes membres.
Je sais que ça doit paraître vraiment stupide, se sentir aussi perdu simplement parce que je ne le voyais pas, mais l'amour est comme ça. L'amour te fait te sentir perdu lorsque tu n'es pas avec la personne aimée.
Et plusieurs jours plus tard, ça m'a frappé qu'il me parlait et que je ne l'écoutais pas du tout. J'étais trop préoccupé. Préoccupé à regarder ses lèvres roses bouger rapidement, formant des mots sans doutes magnifiques, parce que tous les mots sont magnifiques lorsqu'ils sortent de sa bouches. Sa bouche constamment décorée de ce sourire remplie de joie. Préoccupé à regarder ses mains tracer de grandes et gracieuses arabesques dans le vide. Essayant de matérialiser ses pensées en sculptant l'air. Essayant de me montrer son esprit avec ses mains aux longs doigts. Préoccupé à regarder ses cheveux roux danser glorieusement sur son crâne alors qu'il penche la tête d'un côté et de l'autre en parlant. Préoccupé à regarder cette délicieuse lueur briller dans ses immenses yeux bleus lorsque la lumière parvient à les atteindre. Ces yeux époustouflants, qui me font perdre le souffle, qui me font croire qu'un monde où de tels yeux existent ne peut être que parfait, ces yeux qui me font souhaiter que la vie elle-même soit de leur couleur enivrante. Un couleur si douce et exquise que je me demande parfois ce qu'elle pourrait bien avoir comme goût.
Et cette nuit-là, dans mon lit, souriant à nul autre qu'à moi-même, je me suis surpris à souhaiter avoir été l'air autours de lui à ce moment-là. Je voulais sentir cette aura chaude émaner de lui. Je voulais que ses délicieuses mains me caressent comme ça. Je voulais que ses lèvres bougent sur moi.
Je ne savais pourquoi je me sentais comme ça, mais je savais que toute ces pensés créaient une chaleur confortable au bas de mon ventre, créaient des étincelles d'excitation partout dans mon corps. Et Morphée a d'ailleurs eu une dure tâche avec moi ce soir-là, car je refusais catégoriquement de me livrer à d'autres bras que ceux de mon aimé.
Je continuai à me lever chaque matins, mais un jour, je me suis aperçut que lorsque j'étais à ses côtés, je sentais que je portais beaucoup trop de vêtements. J'avais très chaud et cette chaleur me montait jusqu'aux joues. Mes joues qui, j'en était sûre, était loin de porter leur teinte habituellement si pâle. La sueur coulait le long de ma nuque, je me sentais nerveux, mes paumes étaient moites. Sa pure beauté me volait chacune de mes inspirations. Elle semblait d'ailleurs voler aussi mon cerveau, car je me retrouvai incapable de prononcer une seule phrase cohérente. Juste quelque syllabes bégayées, quelques rires nerveux et quelques silences pas si inconfortables. Je ne pourrais jamais être inconfortable près de lui, voilà pourquoi.
C'était étrange et pourtant si naturel. C'était si naturel de sentir cette chaleur à l'intérieur de moi. C'était si naturel d'entendre les battements de mon coeur s'accélérer. C'était la seule manière de vivre et ça me plaisait.
Il était ma seule raison de me lever chaque matin. Le faire sourire était ma mission de tous les jours, parce que son sourire est encore plus glorieux qu'une victoire de Quiddich.
Et lorsqu'il riait, lorsque je le faisais rire, lorsque, d'une manière ou d'une autre, je réussissait à lui faire produire ne son rempli de joie et de bonheur, ma journée en était éclairée.
Ma journée en était éclairée, ma nuit en était éclairée.
Ma semaine en était éclairée, mon mois en était éclairé.
Et toutes les nuits, dans mon lit, je resterais éveillé , entendant son rire encor et encore dans ma tête. J'essaierais d'imaginer des milliers de manière pour le faire rire encore le lendemain. Et la journée d'après.
Parce que l'amour est comme ça. L'amour te ferait faire n'importe quoi juste pour entendre le rire de ta personne aimée. Même si pour cela tu dois te ridiculiser.
Et à chaque fois que je ferais quelque chose de mal, je lèverais honteusement mon regard vers le sien, essayant d'y trouver son approbation, son pardon. Essayant de lire dans sa tête. Parce que mon coeur se briserait à la simple idée de le décevoir. Mes yeux crierait " Pardonne-moi ! Pardonne-moi ! " si fort que je croirait qu'il pouvait les entendre. Ou les sentir, qui sait.
Mais non, il me regarderait toujours doucement en souriant avec ce sourire spécial qui voulait dire " Ça va, tout va bien. Tout ira bien, ne t'inquiète pas."
Et un bonheur immense envahirait chacune de mes cellules parce que je me souviendrais alors que l'amour te fait tout pardonner. L'amour te fait voir des qualités la où il y a des défauts en l'être aimé. Et dans un coin caché de mon coeur, j'espérais que c'était ce qu'il ressentait.
Dans mes rêves, mes fantaisies, c'était lui que je voyais.
Quand je me sentais désespéré et perdu, c'est seulement lui que je voulais près de moi.
Quand je pleurais, c'était ses bras que je voulais autours de moi, ses doux murmures que je voulais dans mes oreilles, ses mains que je voulais sur mes joues mouillées.
Et lorsque je me suis éveillé une nuit et que je me suis assis dans mon lit pour avoir une bonne vision de sa forme endormie, je ne fus pas surpris de réaliser que la seule chose à laquelle je pouvais penser était :
"Je l'aime tant..."
L'amour n'est pas censé te prendre par surprise. L'amour ne vient pas, ne cogne pas à la porte et ne te demande pas la permission d'entrer.
L'amour trouve tranquillement son chemin dans ton coeur, rampe silencieusement jusqu'à sa destination. Tu réalises sa présence seulement lorsqu'il explose à travers tous les moindres fragments de ton corps. Quand la chaleur que tu ressentais avant seulement à l'intérieur est maintenant prête à transgresser l'autorité de ta peau pour trouver son chemin jusqu'à la personne aimée.
Et cette même nuit, j'ai prudemment regardé les douces montés et descentes de sa poitrine. Juste pour être sûr qu'il respirait toujours. Pour être sure qu'il serait toujours là au moment où le matin arriverait. Pour être sure qu'il n'était pas qu'une simple apparition envoyé à moi par les anges qui peuple l'obscurité.
Je me sentais particulier, je me sentais bénit. Être amoureux est un privilège. Et qui que ce soit qui décide qui tombe amoureux et qui ne tombe pas, j'avais été choisi pour éprouver ce mélange spécial d'excitation, de tendresse et de sérénité.
J'étais si excité en fait, que je ne pus fermer l'oeil de la nuit. Maintenant que j'étais vraiment certain d'être amoureux, il était hors de question que je me laisse emporter par des bras étranger, par les bras de Morphée. Aucunes autres étreintes que les siennes ne me serait prodiguées. Je le regardai simplement, sachant à quel point j'étais chanceux de connaître un de ces anges qui quitte l'obscurité pour venir vivre sur terre parmi nous.
Et lorsqu'il se réveilla et qu'il me regarda de ses yeux toujours imprégnés de sommeil, je suis sûr que ce n'était pas seulement mon imagination, je suis sûr qu'il m'a sourit. Un sourire qui me disait sans mots aucuns qu'il était heureux. Il était heureux que je sois la première chose qui lui était donné de voir en ce glorieux matin d'hiver.
Je me suis sentit précieux toute la journée. J'ai d'abord cru que c'était à cause de son sourire, mais je me suis éventuellement sentit précieux tous les jours suivant celui-ci.
L'amour te fait te sentir comme ça. L'amour te fait te sentir précieux à chaque fois que l'être aimé est près de toi, même si tu ne sais pas ce qu'il ressent.
Ça ne me dérangeait pas s'il ne pensait pas à moi de le manière que je pensais à lui, pourvu qu'il pense simplement à moi.
L'amour te fais te sentir comme ça. L'amour te fait oublier ton bonheur à chaque fois que celui de la personne aimée est en question.
L'amour te fait t'oublier toi-même. Il te fait t'oublier toi-même parce que toutes tes pensées sont centrées sur quelqu'un d'autre.
Et maintenant je suis là, assis sur la dernière marche de cet escalier. Cet escalier appelé l'amour. Regardant en bas tous ces petits et pourtant significatifs moments que j'ai passés avec lui.
Et je suis en paix, parce que l'amour n'est pas censé te rendre triste ou anxieux. Quand tu es vraiment amoureux, tu n'as pas assez d'énergie pour être triste ou anxieux., parce que tu la dépenses toute à tenter de rendre l'être aimé heureux.
Et je sais quelle est la dernière marche, et je n'ai pas peur. Parce que l'amour chasse tous les mauvais sentiments de ton coeur, l'amour prend toute la place. Je n'ai pas peur.
Il est une partie de moi que je n'ai jamais eu. Peut-être ne le sait-il pas, mais je suis prêt à le lui apprendre.
J'ai découvert tout seul sens de l'amour. Parce qu'il ne peut être enseigné. La conception de l'amour de tous et chacun est différente, parce que l'amour est sans lois et sans limites.
Et quand je le lui ai finalement dit, ma propre vision de l'amour, comment je l'avait découverte à travers lui et quand j'ai partagé avec lui mes sentiments les plus précieux, sans hésitations aucune je lui ai dit :
"Je t'aime toi et seulement toi, Ron."
J'ai su que ce sourire certain jouant sur ses lèvres signifiait le début d'un nouvel escalier. Un escalier que nous grimperions ensemble avec sérénité, mains dans la mains, partageant de doux baisers et de folles étreintes.
Et toutes mes pensées furent oubliées lorsqu'il murmura de cette voix que je me meurs d'entendre encore plus souvent :
"Je t'aime toi et seulement toi, Harry"
Je lui souris à mon tour, songeant qu'un jour peut-être nous nous dirons ce que nous aimons du sourire de l'autre, paresseusement mêlé l'un à l'autre près d'un feu nous réchauffant. Près d'un feu faisant briller qu'un peu plus cette lueur amoureuse dans nos yeux.
Et nos sourires fondirent comme de la glace au soleil alors que nos visages se rapprochèrent. Nous ne partagerions non pas seulement nos âmes et nos coeurs, mais aussi le plus doux et tendre de tous les premiers baisers auxquels les anges de l'obscurité ont eu la chance d'assister.
*
**
***
Fin
***
**
*
Je songe à écrire une deuxième partie où l'on pourrait voir le point de vue de Ron... Devrais-je ?? Qu'en pensez-vous ? Laissez moi une review, ça me ferait très plaisir ^^=
J'ai écrit ça en pensant à la personne que j'aimais. Ou à la personne que j'aime toujours... je ne sais pas trop, je suis confuse... C'est pour toi. Parce que je sais que tu as déjà été amoureux. Pas de moi, mais quand même. L'amour est l'amour, peu importe à quel point il a pu être dément, injuste et douloureux pour toi et moi. Il y a seulement toi, Harry et Ron pour me faire écrire quelque chose de si profond en ce moment.
Quoi d'autre? Ah! Oui, si l'idée que du personne du même sexe puisse s'aimer vous dégoûte, ceci n'est pas vraiment pour vous... quoique vous pourriez quand même aimer... à vous de voir...
J.K. Rowling est l'heureuse auteure de Harry Potter, pas moi...
TOMBER AMOUREUX
Quand suis-je tombé amoureux de lui? Où, comment, pourquoi, mais par dessus tout; quand?
Était-ce la première fois que je l'ai vu, si authentique et innocent? Était-ce quand il m'a pour le première fois coupé le souffle avec un de ses sourires? Ou était-ce lorsqu'il a pour la première fois sacrifié son propre bonheur pour le mien?
Je ne pourrais pas le dire... je souhaiterais vraiment le savoir, mais je ne pourrais jamais le dire.
Je ne me suis pas simplement éveillé un matin, sachant que j'était amoureux.
Non, ça ne fonctionne pas comme ça.
L'amour ne fonctionne pas comme ça.
C'est un escalier long et dangereux que tu dois prudemment apprendre à connaître et à apprivoiser. Parce que si tu le grimpe trop vite, tu pourrais perdre haleine, tu pourrais perdre l'équilibre et tu pourrais te perdre... Mais quand tu atteint le haut de l'escalier, quand tu contemple tout ce que tu as fait, tout ce que tu as surmonté, tout le temps que tu as mis, tout les sacrifices que tu as fait, toutes les larmes que tu as versées, tu sais que ça en valait la peine.
Je vivais ma vie tranquillement, jusqu'à ce qu'un jour, en marchant dans les couloirs sombres et froids de Poudlard, j'ai sentit qu'il me manquait énormément... notre dernière rencontre me semblait soudainement trop loin. Je savais que lui, il n'était pas lui, mais il n'était pas avec moi et ce n'était pas bien. Je ne voulait qu'être à ses côtés et il n'était pas là, J'ai bien tenté de repoussé le sentiment, mais la seule chose à laquelle je pouvais penser était son absence insupportable. Il n'était pas là! J'avais besoin qu'il soit à mes côtés, je ne savais pas pourquoi, mais j'avais besoin de sa présence. Une étrange chaleur m'envahit alors.
Je ne pris pas de temps pour me poser des questions. Pourquoi me manquait- il tant?
J'ai continué à mener ma vie normalement, jusqu'à ce qu'un jour, en faisant mes devoir dans la salle commune des Gryffondors, je réalisai avec un pincement au coeur qu'il était hors de mon champs de vision. Il était hors de mon champs de vision et je ne pouvais le supporter. Il était trop loin. Totalement hors de ma portée.
Je me suis alors senti comme si plus jamais je ne le reverrais, comme si plus jamais je ne le toucherais, comme si plus jamais je pourrais l'entendre ou lui parler. Et, ahurit, je sentis ces grosses gouttes d'eau, prisonnières de mes cils. Les larmes ont envahit mon visage parce qu'il n'était pas là... parce que je ne savais pas où il était. J'étais totalement paniqué, effrayé à la seule idée de l'avoir hors de mon champs de vision. Je ne pouvais m'empêcher de trembler de tous mes membres.
Je sais que ça doit paraître vraiment stupide, se sentir aussi perdu simplement parce que je ne le voyais pas, mais l'amour est comme ça. L'amour te fait te sentir perdu lorsque tu n'es pas avec la personne aimée.
Et plusieurs jours plus tard, ça m'a frappé qu'il me parlait et que je ne l'écoutais pas du tout. J'étais trop préoccupé. Préoccupé à regarder ses lèvres roses bouger rapidement, formant des mots sans doutes magnifiques, parce que tous les mots sont magnifiques lorsqu'ils sortent de sa bouches. Sa bouche constamment décorée de ce sourire remplie de joie. Préoccupé à regarder ses mains tracer de grandes et gracieuses arabesques dans le vide. Essayant de matérialiser ses pensées en sculptant l'air. Essayant de me montrer son esprit avec ses mains aux longs doigts. Préoccupé à regarder ses cheveux roux danser glorieusement sur son crâne alors qu'il penche la tête d'un côté et de l'autre en parlant. Préoccupé à regarder cette délicieuse lueur briller dans ses immenses yeux bleus lorsque la lumière parvient à les atteindre. Ces yeux époustouflants, qui me font perdre le souffle, qui me font croire qu'un monde où de tels yeux existent ne peut être que parfait, ces yeux qui me font souhaiter que la vie elle-même soit de leur couleur enivrante. Un couleur si douce et exquise que je me demande parfois ce qu'elle pourrait bien avoir comme goût.
Et cette nuit-là, dans mon lit, souriant à nul autre qu'à moi-même, je me suis surpris à souhaiter avoir été l'air autours de lui à ce moment-là. Je voulais sentir cette aura chaude émaner de lui. Je voulais que ses délicieuses mains me caressent comme ça. Je voulais que ses lèvres bougent sur moi.
Je ne savais pourquoi je me sentais comme ça, mais je savais que toute ces pensés créaient une chaleur confortable au bas de mon ventre, créaient des étincelles d'excitation partout dans mon corps. Et Morphée a d'ailleurs eu une dure tâche avec moi ce soir-là, car je refusais catégoriquement de me livrer à d'autres bras que ceux de mon aimé.
Je continuai à me lever chaque matins, mais un jour, je me suis aperçut que lorsque j'étais à ses côtés, je sentais que je portais beaucoup trop de vêtements. J'avais très chaud et cette chaleur me montait jusqu'aux joues. Mes joues qui, j'en était sûre, était loin de porter leur teinte habituellement si pâle. La sueur coulait le long de ma nuque, je me sentais nerveux, mes paumes étaient moites. Sa pure beauté me volait chacune de mes inspirations. Elle semblait d'ailleurs voler aussi mon cerveau, car je me retrouvai incapable de prononcer une seule phrase cohérente. Juste quelque syllabes bégayées, quelques rires nerveux et quelques silences pas si inconfortables. Je ne pourrais jamais être inconfortable près de lui, voilà pourquoi.
C'était étrange et pourtant si naturel. C'était si naturel de sentir cette chaleur à l'intérieur de moi. C'était si naturel d'entendre les battements de mon coeur s'accélérer. C'était la seule manière de vivre et ça me plaisait.
Il était ma seule raison de me lever chaque matin. Le faire sourire était ma mission de tous les jours, parce que son sourire est encore plus glorieux qu'une victoire de Quiddich.
Et lorsqu'il riait, lorsque je le faisais rire, lorsque, d'une manière ou d'une autre, je réussissait à lui faire produire ne son rempli de joie et de bonheur, ma journée en était éclairée.
Ma journée en était éclairée, ma nuit en était éclairée.
Ma semaine en était éclairée, mon mois en était éclairé.
Et toutes les nuits, dans mon lit, je resterais éveillé , entendant son rire encor et encore dans ma tête. J'essaierais d'imaginer des milliers de manière pour le faire rire encore le lendemain. Et la journée d'après.
Parce que l'amour est comme ça. L'amour te ferait faire n'importe quoi juste pour entendre le rire de ta personne aimée. Même si pour cela tu dois te ridiculiser.
Et à chaque fois que je ferais quelque chose de mal, je lèverais honteusement mon regard vers le sien, essayant d'y trouver son approbation, son pardon. Essayant de lire dans sa tête. Parce que mon coeur se briserait à la simple idée de le décevoir. Mes yeux crierait " Pardonne-moi ! Pardonne-moi ! " si fort que je croirait qu'il pouvait les entendre. Ou les sentir, qui sait.
Mais non, il me regarderait toujours doucement en souriant avec ce sourire spécial qui voulait dire " Ça va, tout va bien. Tout ira bien, ne t'inquiète pas."
Et un bonheur immense envahirait chacune de mes cellules parce que je me souviendrais alors que l'amour te fait tout pardonner. L'amour te fait voir des qualités la où il y a des défauts en l'être aimé. Et dans un coin caché de mon coeur, j'espérais que c'était ce qu'il ressentait.
Dans mes rêves, mes fantaisies, c'était lui que je voyais.
Quand je me sentais désespéré et perdu, c'est seulement lui que je voulais près de moi.
Quand je pleurais, c'était ses bras que je voulais autours de moi, ses doux murmures que je voulais dans mes oreilles, ses mains que je voulais sur mes joues mouillées.
Et lorsque je me suis éveillé une nuit et que je me suis assis dans mon lit pour avoir une bonne vision de sa forme endormie, je ne fus pas surpris de réaliser que la seule chose à laquelle je pouvais penser était :
"Je l'aime tant..."
L'amour n'est pas censé te prendre par surprise. L'amour ne vient pas, ne cogne pas à la porte et ne te demande pas la permission d'entrer.
L'amour trouve tranquillement son chemin dans ton coeur, rampe silencieusement jusqu'à sa destination. Tu réalises sa présence seulement lorsqu'il explose à travers tous les moindres fragments de ton corps. Quand la chaleur que tu ressentais avant seulement à l'intérieur est maintenant prête à transgresser l'autorité de ta peau pour trouver son chemin jusqu'à la personne aimée.
Et cette même nuit, j'ai prudemment regardé les douces montés et descentes de sa poitrine. Juste pour être sûr qu'il respirait toujours. Pour être sure qu'il serait toujours là au moment où le matin arriverait. Pour être sure qu'il n'était pas qu'une simple apparition envoyé à moi par les anges qui peuple l'obscurité.
Je me sentais particulier, je me sentais bénit. Être amoureux est un privilège. Et qui que ce soit qui décide qui tombe amoureux et qui ne tombe pas, j'avais été choisi pour éprouver ce mélange spécial d'excitation, de tendresse et de sérénité.
J'étais si excité en fait, que je ne pus fermer l'oeil de la nuit. Maintenant que j'étais vraiment certain d'être amoureux, il était hors de question que je me laisse emporter par des bras étranger, par les bras de Morphée. Aucunes autres étreintes que les siennes ne me serait prodiguées. Je le regardai simplement, sachant à quel point j'étais chanceux de connaître un de ces anges qui quitte l'obscurité pour venir vivre sur terre parmi nous.
Et lorsqu'il se réveilla et qu'il me regarda de ses yeux toujours imprégnés de sommeil, je suis sûr que ce n'était pas seulement mon imagination, je suis sûr qu'il m'a sourit. Un sourire qui me disait sans mots aucuns qu'il était heureux. Il était heureux que je sois la première chose qui lui était donné de voir en ce glorieux matin d'hiver.
Je me suis sentit précieux toute la journée. J'ai d'abord cru que c'était à cause de son sourire, mais je me suis éventuellement sentit précieux tous les jours suivant celui-ci.
L'amour te fait te sentir comme ça. L'amour te fait te sentir précieux à chaque fois que l'être aimé est près de toi, même si tu ne sais pas ce qu'il ressent.
Ça ne me dérangeait pas s'il ne pensait pas à moi de le manière que je pensais à lui, pourvu qu'il pense simplement à moi.
L'amour te fais te sentir comme ça. L'amour te fait oublier ton bonheur à chaque fois que celui de la personne aimée est en question.
L'amour te fait t'oublier toi-même. Il te fait t'oublier toi-même parce que toutes tes pensées sont centrées sur quelqu'un d'autre.
Et maintenant je suis là, assis sur la dernière marche de cet escalier. Cet escalier appelé l'amour. Regardant en bas tous ces petits et pourtant significatifs moments que j'ai passés avec lui.
Et je suis en paix, parce que l'amour n'est pas censé te rendre triste ou anxieux. Quand tu es vraiment amoureux, tu n'as pas assez d'énergie pour être triste ou anxieux., parce que tu la dépenses toute à tenter de rendre l'être aimé heureux.
Et je sais quelle est la dernière marche, et je n'ai pas peur. Parce que l'amour chasse tous les mauvais sentiments de ton coeur, l'amour prend toute la place. Je n'ai pas peur.
Il est une partie de moi que je n'ai jamais eu. Peut-être ne le sait-il pas, mais je suis prêt à le lui apprendre.
J'ai découvert tout seul sens de l'amour. Parce qu'il ne peut être enseigné. La conception de l'amour de tous et chacun est différente, parce que l'amour est sans lois et sans limites.
Et quand je le lui ai finalement dit, ma propre vision de l'amour, comment je l'avait découverte à travers lui et quand j'ai partagé avec lui mes sentiments les plus précieux, sans hésitations aucune je lui ai dit :
"Je t'aime toi et seulement toi, Ron."
J'ai su que ce sourire certain jouant sur ses lèvres signifiait le début d'un nouvel escalier. Un escalier que nous grimperions ensemble avec sérénité, mains dans la mains, partageant de doux baisers et de folles étreintes.
Et toutes mes pensées furent oubliées lorsqu'il murmura de cette voix que je me meurs d'entendre encore plus souvent :
"Je t'aime toi et seulement toi, Harry"
Je lui souris à mon tour, songeant qu'un jour peut-être nous nous dirons ce que nous aimons du sourire de l'autre, paresseusement mêlé l'un à l'autre près d'un feu nous réchauffant. Près d'un feu faisant briller qu'un peu plus cette lueur amoureuse dans nos yeux.
Et nos sourires fondirent comme de la glace au soleil alors que nos visages se rapprochèrent. Nous ne partagerions non pas seulement nos âmes et nos coeurs, mais aussi le plus doux et tendre de tous les premiers baisers auxquels les anges de l'obscurité ont eu la chance d'assister.
*
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***
Fin
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Je songe à écrire une deuxième partie où l'on pourrait voir le point de vue de Ron... Devrais-je ?? Qu'en pensez-vous ? Laissez moi une review, ça me ferait très plaisir ^^=
