Voilà donc le premier chapitre :

La magicienne de quatre vents

Chapitre 1 : une lueur d'espoir

         Dumbledore se tenait derrière son bureau et désespérait.

 Voldemort avait acquis beaucoup de pouvoir avant que le ministère de la magie ne se décide à reconnaître son retour et faire quelque chose pour le contrer. Mais il était trop tard, Voldemort avait retrouvé toute son ancienne puissance. Depuis le retour de Voldemort, Dumbledore l'avait combattu avec tous ses moyens à disposition.

 Pour la première fois depuis longtemps le doute s'insinuait en lui. Il se demandait si il allait résister. Son corps ne lui appartenait plus dans la mesure où il se faisait vieux. Ses réflexes s'amenuisaient de plus en plus, ses articulations le faisaient souffrir de plus en plus, sa vue baissait. Il était prisonnier de ce corps qui refusait de lui obéir. En plus de ça, venait s'ajouter le faite que son corps supportait de moins en moins à la puissante magie qu'il contenait.

Dans l'école seules Pompom et Minerva étaient au courant de son état. Pour protéger Poudlard du mieux possible des attaques toujours plus fortes de Voldemort, il avait effectué un vieux sortilège de protection.

 Ce sortilège maintenait une protection sans faille autour de l'école, en contrepartie Dumbledore faisait office de clé de voûte de la protection. Ce qui voulait dire qu'a chaque tentative que faisait Voldemort pour entrer dans l'école, Dumbledore devait maintenir les barrières intactes. Cet exercice lui demandait beaucoup à son esprit autant qu'à son corps.

Un jour après une attaque plus rude que les autres, Dumbledore s'était évanouit dans son bureau. Minerva l' avait trouvé inconscient et avait appelé Pompom à la rescousse. Le vieux mage, à son réveil leur avait demandé de garder le  secret, si Voldemort était au courant de son état alors il n'aurait plus de répit et l'école serait attaquée pour faire tomber les barrières.

 Il ne voulait pas inquiéter Harry et tous les étudiants qui contaient sur lui pour les protéger. Dure tâche que voilà. Y arriverait-il. Il le fallait.

Harry, la relève. Il mettait beaucoup d'espoir sur les jeunes épaules du survivant.

 Ce dernier n'était plus le petit garçon bouleversé par sa nouvelle condition de sorcier, ni le jeune adolescent curieux de tout et allant se fourrer dans les situations les plus dangereuses, non, il était devenut un homme avant l'âge, ainsi que tous ses amis.

 En plus de leur cours, Harry et toute les personnes auxquelles il tenait poursuivaient un entraînement spécial de défense mêlant les arts-martiaux moldus, au sortilèges de défense et d'attaque. Cette entraînement fut demandé par Harry après la mort tragique d'Hermione, sa meilleure amie.

 Depuis ce jour, il n'était plus le même et vouait une haine sans limites à Voldemort. C'est ce qui lui permettait de se dépasser sans cesse, entraînant ses amis dans l'aventure. Toutes ces décisions et la guerre le confrontant à Voldemort l'avait mûrit avant l'âge.

         Plongé dans ses réflexions, essayant de trouver la solution à ses problèmes, Dumbledore ne vit pas le fantôme de Cédric passer à travers le mur et se diriger vers lui. Ce dernier toussota pour signaler sa présence, le professeur ne répondit. Cédric réessaya plus fort. Pas de réponse.

« Professeur, …, Professeur.

-Hein !!! Quoi ?? » Dumbledore releva brusquement la tête. En voyant le fantôme, il pâlit.

« Que ce passe-t-il ? Voldemort attaque encore le châteaux ? » Demanda-t-il précipitamment

« Non, non, ne vous inquiétez pas, répondit vivement Cédric, Tout est calme dans le châteaux.

-Alors que fais tu ici, j'avais pourtant ordonné que l'on ne me dérange sous aucun prétexte excepter une attaque.

-Je sais, mais il y a une jeune fille à la porte de votre bureau qui demande à vous voir.

-Bien, puisque elle est là, fait la monter je te pris Cédric

-Avec plaisir monsieur »

Sur ce, le fantôme partit en direction de la porte du bureau. Quelques instants plus tard Dumbledore entendis le mécanisme de l'escalier se mettre en route puis quelqu'un toquer à la porte. Il se redressa pour faire face à l'étrangère.

 « Entrez »

La porte s'ouvrit et la jeune fille fit son entrée. Pendant un bref moment, Dumbledore cru qu'il s'agissait d'un mange mort. Lorsque la lumière du jour lui révéla la silhouette, il eut un petit soupir de soulagement. La jeune fille portait une cape vert émeraude, brodée de fils d'argent, dont la capuche lui cachait la moitié du visage. Il y eut un instant de silence puis l'inconnue releva sa capuche, Dumbledore put contempler son visage. Une bouche fine, un nez droit et bien dessiné, des yeux marron reflétant une sagesse et une détermination qui semblait contredire son âge. Ses cheveux, châtain, paraissaient être fait de fils de soie, au moindre souffle de vent, il s'animaient. Ce qui attira le plus l'attention du professeur fut le tatouage que portait l'inconnue sur son front entre ses sourcils.

Une rose des vents. Chaque branche avait une couleur différente : blanc, vert, rouge et noir. Un signe bien singulier qui lui semblait familier, il l'avait déjà vu mais il n'arrivait pas à se souvenir où.

Un toussotement le fit sortir de la contemplation du visage de la jeune fille

« Bonjour, professeur. » Elle avait une voie douce et harmonieuse.

« Bonjour, puis-je savoir à qui j'ai à faire ? »

L'inconnue sourit à ces paroles, comme si elle s'attendait à une autre réaction de la part de l'illustre professeur.

« On m'appelle Cassandra, Cassandra Avarra-Hastur. »

A l'énonciation de ce nom, Dumbledore leva un sourcil. Il se doutait que la jeune fille lui cachait quelque chose, mais elle avait le droit à ses secrets et ne lui demanderait rien de véritablement confidentiel.

« Et que faites-vous ici, mademoiselle ?

-Je voudrais finir ma formation de sorcière.

-Quel âge avez vous ? si je puis me permettre.

-Vous pouvez, j'ai 17 ans.

-Je vous aurait donné plus » dit Dumbledore les yeux emplis de malice et un sourire espiègle sur ses lèvres. Le professeur que tout le monde connaît et respecte était de retour, plus une trace de faiblesse ou de désespoir que l'on aurait put voir un peu plus tôt. La présence de cette jeune personne lui redonnait confiance, il ne savait pourquoi mais une petite voie au fond de son esprit lui disait de ne plus s'inquiéter. Et il la crut de toute son âme.

« Je sais que je ne fais pas mon âge mais je vous assure que j'ai vraiment 17 ans.

-Je vous crois, mais avant de vous laissez entrer dans mon école il faut que je sache quel est votre niveau de magie. » Dumbledore se leva et se dirigea vers la sortie. « Venez, suivez-moi ! »

Dumbledore entraîna Cassandra dans les innombrables couloirs de Poudlard. Il s'arrêta devant une salle de classe, apparemment la salle d'enchantement. Un petit monticule de livres se tenait sur le bureau et tout un tas d'ustensiles tels que des plumes, et des coussins étaient regroupés dans un coin de la salle. Dumbledore demanda à Cassandra de s'asseoir à une table et lui donna plusieurs questionnaires. Un pour chaque année de cour. Ils regroupaient les points les plus importants à connaître pour passer d'année en année dans toutes les matières enseignées.

Au bout d'une heure Cassandra se redressa sur son siège et tendit les questionnaire au professeur.

Il passa assez vite les premières années. Ce n'est qu'arrivé à la septième année que des vides commençaient à apparaître sur les feuilles.

Après la théorie il passa à la pratique. Il demanda à Cassandra de sortir sa baguette. Dumbledore qui s'attendait à voir une baguette bien ouvragée et cirée, fut surprit en voyant celle de Cassandra. Elle était faite d'un rameau brut.

« Puis-je voir votre baguette, s'il vous plait » demanda Dumbledore.

« Je vous en pris » elle lui tendit la baguette.

Après l'avoir consciencieusement étudiée il lui rendit en disant

« Environ 35 cm, fait en bois de chêne, mais je ne vois pas qu'elle est l'élément magique qu'elle contient.

-C'est un petit secret du fabricant » dit Cassandra avec un petit sourire « Et il ne voudrait sans doute pas que je le divulgue mais si, un jour, vous le rencontrez un jour vous pourrez lui demander.

-Je le ferait sûrement » répondit Dumbledore avec le même sourire. « De nos jour les baguettes de bois brute, non cirée, et taillée, sont rare et utilisée seulement par des personne prônant la pureté des choses, comme au temps ancien. Mais je m'égare, nous disions donc : un sort de lévitation. »

Cassandra réussit tout les sortilèges et les métamorphoses proposer par Dumbledore. Elle loupa une partie des sorts de dernière année. Arrivée à la fin du test le directeur déclara :

« Je vous félicite Mademoiselle.

-Merci professeur… Alors je peux finir ma formation.

-Oui mais il y a un petit problème. Vous avez un niveau de dernière année mais avez-vous passé vos BUSE.

-Oui, en candidat libre. Vous pouvez vérifier si vous le voulez.

-Non, si vous le dites je vous crois. Bien vous entrez donc en septième année à la rentré. » Il sortit une feuille du bureau de la salle de classe, récita une formule. La feuille s'emplit de texte et un billet de train apparue.

« Voici ce dont vous aurez besoin.

-Merci, alors on se voit à la rentrée, Professeur.

-Oui, mais avant d'allez vous asseoir à une table venez me voir à la table des professeurs.

-Bien professeur. Au revoir. Je trouverais la sortie toute seule. »

La jeune fille partit d'un pas léger et souple, sa cape refermée et la capuche remontée.

'Cela va nous réserver bien des surprises pour l'année à venir' pensa Dumbledore

'Il sait qui je suis. Je n'en suis pas étonner. Comment a t il sut et que va t il faire !' La jeune fille chercha dans les pensées du directeur et trouva rapidement ce qu'elle cherchais. ' Je vais bien m'amuser pendant l'année apparemment.' Pensa Cassandra en s'éloignant du château.

A suivre…

Voilà, pour le premier chapitre, dites moi ce que vous en pensez.

Bisous.