Titre : L'enfant trouvé

Auteur : Seth

Genre : yaoi mais pas beaucoup, trèèèèèèèèèèès gros OOC Heero

Source : Gundam Wing

Couple : 1x2 ; 3x4

Disclamer : Ben comme d'hab', je les utilise sans autorisation, ils ne sont pas à moi.

Email : sethshinigami@yahoo.fr

Autre : Ce chapitre a pu être écrit grâce à plusieurs thermos de café et les CDs en boucle de Evanescence ("Fallen") et Raphaël ("Hôtel de l'Univers"), que vous conseille fortement !

Chapitre 1 : La confiance

Heero admira un instant son ?uvre et s'autorisa un petit sourire de satisfaction. Dans quelques minutes, cette base d'OZ ne sera plus qu'un souvenir.

Le japonais remonta rapidement l'échelle qui menait au hangar et vérifia une dernière fois que tout était en ordre avant de s'engager dans un long couloir. Maintenant que les charges étaient posées, il fallait sortir sans se faire repérer, ce qui était une autre paire de manches. Mais pour quelqu'un aussi entraîné qu'Heero Yuy, pilote de gundam recherché par les autorités depuis longtemps, ceci n'était qu'une formalité comme une autre.

Mais c'était sans compter avec les soldats d'OZ, qui mettaient, souvent sans s'en rendre vraiment compte, des bâtons dans les roues des plans bien huilés des G-boys. Comme celui-ci qui alla, à l'improviste, faire un petit tour pour se dégourdir ses jambes, abandonnant ainsi son poste et repérant le jeune terroriste.

Malheureusement pour lui, il n'eut que le temps de donner l'alerte qu'une balle se logeait dans

son c?ur, le tuant sur le coup.

Heero fouilla le garde, lui prenant ses armes, pendant que son cerveau reflechissait à toute allure. S'enfuir par la porte de derrière, par où il était entré, était maintenant impossible. Elle serait probablement gardée. Se rappelant l'extérieur des bâtiments, il se souvint d'une sortie de secours apparemment condamnée. Le japonais ferma les yeux pour rassembler ses souvenirs.

La porte était du côté nord de la base et lui se trouvait dans l'aile ouest.

Avec la grâce d'un felin, le terroriste courut vers la sortie, semant la mort sur son passage, tel Shinigami dans ses grands jours.

Le pilote du gundam Wing fouilla les corps à la recherche d'autres chargeurs. Il venait d'entrer dans l'aile ouest qui se trouvait être surprotégée. Pas étonnant vu que c'était là que se faisaient les nouvelles expériences d'OZ.

Repérant la porte condamnée, Heero leva son arme pour l'abattre sur la serrure quand un hurlement se fit étendre, glaçant le sang du japonais.

C'était le hurlement d'un enfant.

Le Soldat Parfait hésita un instant. D'un côté il y avait la mission qu'il devait absolument réussir et de l'autre un enfant. Il se dit un moment que le cri n'était peut être pas provoqué par la torture mais cette idée lui paraissait absurde. Depuis le temps qu'il était confronté à la dure réalité de la vie, il savait parfaitement faire la difference entre un hurlement de douleur et un de joie.

Un souvenir effleura l'esprit du jeune homme, le poussant vers une des deux solutions.

/-Il n'y a rien au monde de plus beau qu'un enfant entrain de rire.

Il se tourne vers celui qui lui parle, étonné par ses propos.

-Et rien n'est plus horrible qu'un enfant entrain de pleurer ou de crier de douleur.

L'homme se tourne vers lui. Ses yeux sont tristes.

-N'oublie jamais ça mon fils. Si un jour tu as à choisir entre la vie d'un enfant et autre chose, tu

sauras que faire si tu te souviens de ce que je te dis./

Se traitant mentalement de baka and co, il courut vers l'endroit d'où le cri semblait venir. Les laboratoires.

En passant devant une salle, il se figea, incapable de quitter des yeux l'horrible scène qui se

déroulait devant lui.

Une petite fille était attachée à une table, et, autour d'elle, des scientifiques posaient des lames chauffées à blanc sur le bout de ses doigts.

Le regard cobalt en croisa un vert émeraude, brouillé par des larmes de douleur.

Le jeune terroriste sortit de son état de transe quelques instant plus tard. Une mare de sang s'étalait autour de la table, venant des corps morts des adultes.

Il s'approcha de l'enfant tremblante et saisit un scalpel. La peur dans le regard de la fillette adoucit l'expression de ses yeux sans qu'il s'en rende compte. Ca semblait tellement évident de faire passer ses sentiments par là pour rassurer la petite.

Les paupières s'abaissèrent sur les mers d'émeraude, lui montrant qu'elle lui faisait confiance. Du moins c'est ainsi que le japonais interpreta le geste.

Une fois les liens défaits, il la prit délicatement dans ses bras, comme si elle était la chose la plus fragile de la terre. Il la sentit se raidir et se mit alors à lui caresser doucement ses cheveux bruns, se souvenant d'une femme qui avait fait ça un jour pour rassurer un enfant qui ne trouvait plus ses parents.

Il sortit avec elle du laboratoir, du cauchemard.

La base ne fut plus que ruines, quand, à peine cinq minutes plus tard, Heero actionna le détonateur du haut de la colline où il avait caché une voiture pour sa fuite.

Il était près de minuit quand le japonais rentra à la planque, son précieux fardeau dans les bras.

La fillette s'était endormie dans la voiture, quelques heures plus tôt. Heero lui avait appliqué de la neige sur les mains et les avait sommairement bandé en attendant mieux.

Il faisait noir dans la petite maison de campagne appartenant à la famille Winner. Apparemment, les autres n'étaient pas encore rentrés, ce qui soulagea le pilote. Il ne se voyait pas expliquer à ses coéquipiers pourquoi il avait sauvé l'enfant. Du moins pas encore. Il lui fallait un peu de temps pour s'habituer à cette idée.

Il faisait tiède dans les pièces, quelqu'un devait être venu mettre le chauffage. Surement Sally ou Hilde, qui s'arrangeait souvent pour passer dans le coin avant les G-boys, histoire qu'ils trouvent une maison rangée et confortable pour qu'ils puissent se reposer un minimum entre chaques mission.

La chaleur contrastait avec l'air froid de dehors. Enfin, c'était quand même mieux que du côté de l'ancienne base, où il neigeait. Il avait même glissé à trois reprises sur des plaques de verglas pendant sa fuite.

Heero n'alluma pas la lumière dans l'entrée ou les pièces du bas. Il monta directement à sa chambre, qu'il devait partager avec Duo au retour de celui- ci.

Toujours avec délicatesse, le japonais déposa l'enfant sur son lit. Celle- ci se réveilla avec un tressaillement.

Elle a sûrement des blessures dans le dos, pensa l'adolescent en fronçant les sourcils.

La petite fille se recroquevilla sur elle, effrayée, en regardant son sauveur. Ses yeux se levèrent pour croiser le regard du jeune terroriste.

Le japonais se baissa et farfouilla un instant dans son sac, avant d'en sortir un téléphone portable. Il composa rapidement un numéro et attendit patiemment qu'on décroche.

-Mmlo ? grommela une voix ensommeillée au bout du fil.

K'so, pensa Heero. Je la réveille.

-Sally Pô ? fit-il d'une voix toujours atone.

Il y eu un silence au bout du fil.

-D'accord Heero, qui je dois recoudre aujourd'hui ? demanda la doctoresse dans un soupir, sachant qu'elle n'allait pas pouvoir se recoucher avant un boooooooon moment.

Elle nous connaît bien, se dit le pilote. Trop bien.

-Ce n'est pas pour nous, commença-t-il avec un regard à la petite. C'est pour... Quelqu'un

d'autre.

-Quels genres de blessures ? demanda le médecin en se redressant dans son lit, sa curiosité piquée à vif.

Relena avait elle une fois de trop collé Heero qui était entrain de nettoyer son arme et un coup de feu avait, par accident bien sur, touché la jeune fille ?

La doctoresse attacha sa montre à son poignet, le téléphone sur l'épaule, un sourire sadique aux lèvres. Son inaffection pour Relena était connu depuis que celle ci avait prit l'habitude de squatter le bateau d'Howard quand les G-boys y étaient. Bien évidement, alors qu'ils leur fallaient se reposer, elle faisait fuir Heero qui devait toujours trouver de nouvelle cachette sur un raffiot finalement pas si grand que ça et les autres optaient, eux aussi, pour un replit stratégique, de peur de mourrir, tués par l'attaque d'ultra-son du bonbon rose.

Mais bon, ceci est une autre histoire.

Heero se mordilla un peu la lèvre inférieure en réfléchissant.

-Brûlures, repondit-il. Coupures et bleus également, ajouta-t-il.

-J'ai l'adresse de votre nouvelle planque, fit Sally en passant un pantalon. Quatre me l'a donné au cas où avant que vous ne partiez. Je suis là dans une demi-heure si tout va bien.

-Haï, murmura le japonais avant de raccrocher.

Il se tourna vers la fillette qui le regardait toujours avec crainte. Ne savant pas comment la rassurer, Heero lui tendit la main.

-Je ne te ferais pas de mal, souffla-t-il en retenant son regard.

Il tentait de faire passer le plus de chaleur possible par ses yeux, chose difficile pour l'handicapé sentimental qu'il était, d'après Duo. En pensant à l'américain, il sentit son c?ur se réchauffer.

Il avait toujours les yeux rivés sur ceux de la petite, il sentait qu'elle était sensible à son regard autant qu'il l'était au sien.

Timidement, l'enfant avança sa petite menotte bandée vers celle, plus grande du japonais, sans pour autant détourner le regard de celui de son sauveur. Quand elle effleura du bout des doigts la main du Soldat Parfait, quelque chose dans ses yeux vacilla et elle se jeta dans les bras de Heero en pleurant.

Déconcerté, le pilote se mit à paniquer. Pendant son entraînement, il n'y avait jamais eu de

phases "j'apprends à consoler les enfants" et il le regrettait un peu. Mais pourquoi Duo et Quatre n'était jamais là quand il en avait besoin ??? Même Trowa saurait mieux s'y prendre que lui, l'acrobate cachant en fait derrière un masque neutre un c?ur gros comme ça, il l'avait bien vu quand il avait allégrement squatté le cirque après son auto destruction. En tout cas, il était rassurant de savoir qu'il y avait au moins une personne dans l'équipe qui n'en savait pas plus que lui dans ce domaine : Chang Wufei.

-Chut, ça va, ça va, chuchota Heero en essayant de calmer, et la fillette, et les battements désordonnés de son c?ur.

Bon sang, pourquoi commençait-il à éprouver des sentiments maintenant ??

Encore une victoire de la tornade Maxwell, fit une petite voix au fond de lui.

Doucement, il berça l'enfant, jusqu'à ce que les sanglots cessent.

-Il va falloir que tu te laves, murmura l'adolescent. Pour qu'on puisse soigner tes blessures.

Pour toute réponse, la petite se serra encore plus contre lui, s'agrippant comme elle le pouvait au debardeur du garçon.

-Tu veux que je t'aide ? demanda le japonais.

L'enfant releva les yeux et fit un petit "oui" de la tête.

Au moins elle me comprend, pensa Heero en la soulevant.

Dans la salle de bain, il la posa par terre le temps de faire couler l'eau. Puis il se mit à genoux devant elle et commença à lui enlever ses vêtements déchirés tout en la soutenant. Elle semblait avoir du mal à tenir debout et il lui faudrait surement un petit peu de temps pour qu'elle puisse se servir de ses jambes.

Quand la petite fut debarassée des loques qui la couvraient sommairement, le jeune homme eut un frisson de rage.

Les enfoirés, se dit-il en tournant et retournant l'enfant dans tout les sens.

À part le visage, le petit corps était couvert de cicatrices, de bleus et de coupures plus ou moins en bon état.

-Plus personne ne te fera du mal, promit Heero en serrant la fillette dans ses bras.

Seigneur, se dit-il en fermant les yeux, mais qu'est ce qui me prend ? Qui a été assez monstrueux pour s'en prendre à un tel ange ?

Même lui, qui n'avait pas eu une enfance facile, ne s'était jamais retrouvé dans cet état. Odin Lowe et J, bien que n'ayant pas été tendres, ne l'avaient jamais frappé.

"On ne n'obtient peut-être certaines choses par la force", lui disant Odin quand il était petit, "mais pas l'obéissance de quelqu'un, seulement de sa crainte qui le conduira à une trahison s'il peut être sûr d'avoir une meilleure vie."

Heero souleva la petite, s'étonnant encore une fois de son poids plume et la posa dans la baignoire pleine d'eau chaude.

-Essaye de garder les mains hors de l'eau, conseilla le japonais en pensant aux brûlures.

L'enfant hocha la tête et se laissa laver. Bien que grimaçant un peu à cause de ses blessures, elle se détendit visiblement.

Pas une plainte, pas un son ne sortit de sa bouche. Si Heero ne l'avait pas entendu crier à la base, il l'aurait cru muette.

Le pilote s'étonna de la douceur qu'il mettait dans ses mouvements. Lui, le glaçon ambulant, toujours dixit Duo, entrain de laver une enfant qu'il avait sortie d'une base qu'il devait détruire, désobéissant ainsi aux ordres qui étaient de ne jamais laisser de témoins en vie. Si un de ses coéquipiers l'avait vu à ce moment-là, s'en aurait été fini de sa réputation d'iceberg sur pattes.

Mais bon, qui pourrait résister aux grands yeux de cette pitchounette hein ? Personne, exactement comme pour Duo...

NON !

Il résistait à Duo !

Mais ouais bien sûr ! À qui veux-tu faire avaler ça ? demanda une petite voix aux accents moqueurs ressemblant étrangement à celle de ce baka d'américain natté et bavard et tellement sexy quand il dort...

Argh !!!!

-Coucher les hormones, siffla-t-il.

La main de la petite se posa sur la sienne et il leva la tête. Les yeux de l'enfant étaient agrandis de curiosité, comme un ceux d'un chaton découvrant le monde autour de lui... Ou ceux d'un certain baka quand il arrivait dans la cuisine pour savoir "quel est cette sublissime odeur qui chatouille si agréablement mes papilles non Tro je ne suis pas là pour goûter mais si tu y tiens tant que ça".

Bref, no comment.

Une fois la toilette terminée, il enveloppa la fillette dans une grande serviette et l'aida à se sécher.

Propre, sa peau était très pâle, elle ne devait pas être sortit très souvent. Et vu la couleur de l'eau dans la baignoire, ses bourreaux ne l'avait pas lavé très souvent. Mais peut être qu'il ne savait pas à quoi servait un gant de toilette...

Le garçon entendit quelqu'un pousser la porte d'entrée et le carillon suspendu au-dessus se mit à sonner joyeusement.

-Heero ? fit la voix bien connue de Sally.

L'enfant se blottit contre le jamonais, effrayée par cette voix inconnue, et l'adolescent la prit dans le bras.

-C'est une amie, chuchota-t-il. Elle est doctoresse et elle vient pour te soigner.

La petite eut un regard effrayé.

-Je reste avec toi, promit Heero en sortant de la salle de bain, les bras pleins d'un pitchounette serrée contre son torse.

Sally était déjà montée à l'étage, et elle sourit en voyant le japonais. Son regard dévia sur la fillette et elle ouvrit de grands yeux.

-Seigneur Heero, mais c'est une enfant ! s'exclama la doctoresse en laissant tomber sa mallette.

-Elle était dans le labo de la base que j'ai détruite, expliqua l'adolescent. Ils... Lui brûlaient l'intérieurs des mains.

Sally eut une expression horrifiée.

-Montre-moi ça, ordonna-t-elle en entrant dans la chambre du pilote après avoir récupérer sa mallette.

Pour la première fois dans sa vie, Heero obéit au médecin. Il s'assit sur son lit pendant que le médecin sortait ses ustensiles de guerre... Autant pour moi, ça sert à soigner.

La doctoresse enleva les bandages de fortune de la petite, qui était toujours blottie dans les bras du japonais, les mains tendues devant elle. Le dit japonais qui la tenait tout contre lui comme si c'était la chose à plus naturelle du monde.

Sally grimaça en découvrant délicatement les brûlures.

-C'est pas très joli, dit-elle en sortant du désinfectant. Pour l'instant, je vais juste nettoyer et bander tout ça. Heureusement, ce ne sont que des brûlures au premier degré. Je te laisserai une pommade, il faudra essayer de lui en appliquer toutes les deux heures, si possible. Ça prendra un peu de temps pour cicatriser et je crains que l'on puisse dire adieu à ses empreintes digitales.

Heero se baissa pour observer les petites menottes. La doctoresse avait raison, ses empreintes digitales avaient bel et bien disparut. Alors c'était ça que faisaient les scientifiques, détruire son identité.

Il était tellement prit dans ses pensées qu'il n'entendit pas la question de Sally.

-Hn ? demanda-t-il en relevant la tête pour croiser le regard désapprobateur du médecin.

-Je disais, répéta-t-elle en soupirant, on va lui laisser le temps de cicatriser un peu, et dans une semaine à peu près, il faudra lui faire faire de tests, pour savoir si elle pourra se servir sans problèmes de ses mains. Tu la gardes ici je suppose ?

Le regard qu'échangèrent l'enfant et le japonais fit sourire Sally.

Heero ne semblait pas se rendre compte de la confiance que lui portait la petite. S'en était touchant. Elle imaginait déjà le Soldat Parfait entrain de céder à la fillette le suppliant avec un regard de chien battu. Elle se mordit les lèvres pour ne pas éclater de rire à cette image. Quoiqu'il devait être habitué avec Duo.

-Elle reste ici, fit le japonais en resserrant sa prise autour de l'enfant.

-D'accord, sourit la doctoresse. Je soigne les autres blessures et je vous laisse.

Une demi-heure plus tard, Heero mettait un de ses éternels (et immondes) débardeurs vert à la petite qui s'était endormie, avant de rejoindre Sally dans l'entrée.

-Je te laisse de quoi la soigner pour demain et je reviens l'examiner après- demain, dit-elle en donnant à l'adolescent un sac contenant pommades, désinfectant et pansements. Laisses la dormir le plus possible, je crois qu'elle en a vraiment besoin. Et essaye de reste le plus souvent avec elle, ça la rassure.

Le japonais allait protester le dernier point quand Sally leva la main pour l'arrêter.

-Heero, elle te fait confiance, et après ce qu'elle a du traversé, il ne faut pas qu'elle se sente trahie, dans son état, ça pourrait lui être fatal.

Le jeune homme hocha doucement la tête.

Le médecin sourit en fermant la porte derrière elle. En se dirigeant vers sa voiture, elle se dit qu'il fallait absolument qu'elle ramène un appareil photo pour la prochaine fois. Ils étaient absolument trognons tout les deux !

Heero remonta en silence et observa un moment la petite entrain de dormir.

Elle s'était roulée en boule, comme un chat. Comme Duo...

Mais pourquoi il faut que je pense toujours à lui ?! se réprimanda le japonais.

Avec un soupir, il se mit en pyjama, constitué d'un T-shirt qui aurait pu appartenir à Trowa et d'un boxer. Il souleva l'enfant pour la glisser sous les couvertures et se coucha à son tour, épuisé par sa journée.

La fillette bougea dans son sommeil avant de poser la tête sur le torse d'Heero. Celui, un bras replié sous la tête, passa l'autre dans les cheveux bruns de la petite. Il aurait peut-être dû les natter. Il haussa légèrement les épaules. Il les démêlerait demain matin, ils étaient si doux que s'en était un plaisir. Comme ceux de Duo d'ailleurs...

Le japonais grommela un peu et fit descendre la main des cheveux au dos de la petite.

C'est dans cette position qu'il s'endormit, d'un sommeil paisible.

Au salon, une vieille pendule datant des années d'avant A.C. sonna deux heures du matin.

À suivre, chapitre 2 : Un prénom

Quelque part, au fin fond de la Bretagne sauvage...

Duo et Seth : KAWAIIIIIIIIIIIIIIII !!!!!!

Heero : OMAE O KORUSU !!

Seth : Ma pourquoi tu te plains ??? Pour une fois que je suis pas sadique, voila comment je suis remerciée !!

Heero, en agitant furieusement le "scénar" (bien grand mot) : Et ça c'est quoi ??? Je vais me retrouver à jouer la nounou.

Seth : Ma non Hee-chan, tu vas jouer les nounours, nuance !

Duo : Viens là ma peluche préférée !!

Heero : Et pourquoi c'est moi et pas Duo ou Quatre qui joue les baby sitters ? Ils aiment tellement ça !!

Duo et Quatre, innocents, entrain de papouiller la gamine : Nous ???

Heero : Tout le monde est contre moi ou quoi ???

Trowa : ...

Seth : C'est ce qu'on appelle du soutien.

La petite : ... ?

Seth : Mais oui tu vas avoir un prénom !!

La petite : ... ?

Duo : Mon dieu, ils ont en fait cloné Trowa.

Trowa : ... !

Seth : Nous aussi on t'aime, surtout le blondinet.

Quatre : Mé !!!

Wufei : Onna, c'est moi ou tes "capacités" de médecin sont limitées ?

Seth : Mé ! Chui en L, chui pas censée savoir soigner des brûlures moua ! Enfin, n'essayez pas de soigner quelqu'un comme ça, mon expérience n'est pas la meilleure de référence...

Wufei : C'est le cas de la dire...

Seth : La ferme ou je te maque avec J.

Wufei : Tu n'oserais pas !?

Seth avec un sourire Shinigami © : On parie ?