The best Ennemies in the World

by Sataï Nad

Disclaimer : The characters are not mine. They belong to 'Saint' Thomas Harris. I just borrowed them. No infringement of copyright is intended. Hope you like it !

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Chapter 5 : Andrew Palmer

Clarice Starling s'installa dans sa nouvelle vie avec un plaisir évident. Tony Benedetti se chargea de tout. Même si elle le trouvait profondément antipathique, elle devait s'avouer qu'il était efficace et exceptionnellement organisé. Il disposait d'un réseau d'informateurs et ses fichiers personnels étaient d'une précision diabolique. Starling s'en imprégna, même si profondément, elle s'insurgeait contre la nature des informations. Elle connaissait pourtant les travers de l'âme humaine, mais son job était justement de fouiller et d'exploiter ses faiblesses. Ses nouvelles fonctions exigeaient de rencontrer des personnes influentes de tous les milieux. Là encore, Benedetti la présenta et l'introduisit. L'avocat jouait de son charisme. Il avait du goût en matière de femmes, mais préférait la compagnie des hommes. A sa grande surprise, Clarice prit beaucoup de plaisir à entrer dans son jeu. Elle s'aperçut que c'était comme une seconde nature chez elle et évolua vite dans ce milieu comme un poisson dans l'eau.

Les soirées mondaines se succédèrent à un rythme effréné. Au cours de l'une d'elle, elle fit enfin discrètement la connaissance de son patron, Andrew Palmer. Agé d'une cinquantaine d'années, les cheveux grisonnants, il était grand et fin. Il était constamment accompagné par deux gardes du corps aux costumes trop étroits. Lors des présentations, il jeta sur elle un regard appréciatif derrière des petites lunettes cerclées qui rendaient ses yeux étrangement hypnotiques.

" Miss Starling, je suis heureux de faire votre connaissance. "

" Le plaisir est partagé. "

" Comment ça se passe ? Tony s'occupe bien de vous ? "

" Très bien. "

" Il m'a dit que vous étiez très douée. Il paraît que vous croulez sous les rendez-vous. "

" Je suis beaucoup sollicitée, en effet. "

" Tant mieux… Dites-moi, est-ce que vous auriez un moment à me consacrer un soir de cette semaine ? J'aimerais vous parler d'une affaire qui me tient à cœur autour d'un bon dîner. "

" Bien sûr. Je suis disponible jeudi. "

" Va pour jeudi, chez moi. Mon chauffeur viendra vous chercher à 18 heures 30. "

" Très bien. "

Il s'éloigna d'elle après l'avoir saluée et retourna vers ses invités. Clarice le suivit des yeux un instant alors qu'il fendait la foule, en cherchant à mettre un nom sur le malaise qu'elle avait ressenti lorsqu'elle lui avait serré la main.

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Ce jeudi là, Starling fut accueillie par Andrew Palmer lui-même. L'homme lui fit visiter sa " modeste résidence " comme il l'appelait. Selon les critères de Clarice, la maison était tout sauf modeste. Luxueuse, confortable, elle était construite en forme de U avec un jardin somptueux au milieu et un parc immense tout autour, dans un quartier résidentiel dans la banlieue de Miami.

Comme il était encore tôt, son hôte lui fit visiter la roseraie, l'endroit dont Palmer était le plus fier. Il avait une passion pour les roses et Clarice s'étonna bientôt devant les histoires et la beauté des plus beaux spécimen de Palmer. Il aurait pu parler des heures sans jamais ennuyer la jeune femme, si on ne les avait pas prévenus que le dîner allait être servi.

Palmer était un hôte charmant, attentif et plein d'humour quand il s'en donnait la peine. Clarice ressentait cependant toute l'aura de cet homme de pouvoir et son côté 'reptile sournois', comme elle avait fini par le définir. Il ne lui avait toujours pas expliqué la raison de sa présence, mais elle sentait que c'était important à la façon qu'il avait de la tester. Clarice n'était pas née de la dernière pluie et elle avait suffisamment affronté le Docteur Lecter pour apprécier ce petit jeu subtil et y participer.

Ils prirent place à table et on leur apporta les entrées. Andrew Palmer décida d'entrer dans le vif du sujet.

" Clarice, vous savez que je brasse beaucoup d'affaires dans des domaines très diversifiés… Je recherche constamment de nouvelles opportunités. Dernièrement, je me suis intéressée à une filiale de McKay Intl. Vous connaissez ? "

" Non, que font-ils ? "

" Electronique, informatique, communication… Principalement. Voici un dossier de présentation… McKay Aeronautics, la filiale qui m'intéresse fabrique des composants et des modules pour l'aéronautique. Elle a des contrats avec l'armée et la Nasa. Un marché juteux… Il y a quelques mois, j'ai tenté une OPA pour m'emparer d'elle, mais les dirigeants ont réussi à me contrecarrer dans mes plans. J'ai alors proposé à Richard McKay d'acheter une partie de ses actions à un prix plus qu'intéressant et il a refusé. "

" Qu'avez-vous fait alors ? "

" J'ai essayé d'intimider cet imbécile… Mais il est plus têtu qu'une bourrique ! Il s'est braqué, m'a menacé de révéler à tout le monde que je tentais de le faire chanter… "

" Et ? "

" Alors, j'ai laissé tomber… Sauf que mes associés m'ont forcé à reprendre les choses en main… Il y a une semaine, sans m'en informer, ils ont organisé une opération visant à enlever la fille de McKay. Un échec lamentable. La fille n'a pas été kidnappée – ce qui est heureux - mais le chef de la sécurité de McKay, Steve Cartwright, est à l'hôpital, entre la vie et la mort. "

Il y eut un silence.

" Qu'attendez-vous de moi, Monsieur Palmer ? "

" Je veux que vous infiltriez McKay Intl. Pour deux raisons : récupérer le maximum d'informations sur Richard McKay et détruire les infos qu'il possède sur moi. "

" A t'il filmé ou enregistré votre entrevue ? "

" Je l'ignore. Mais on ne sait jamais. Vous vous en assurerez. "

" Quel type d'informations dois-je chercher ? "

" Tout… Sa famille, ses relations. Essayez de savoir s'il a une maîtresse. Tout homme a une faiblesse. Je veux coincer McKay. Je veux sa société. Plus vous aurez d'infos personnelles, mieux ce sera. Nous verrons comment les exploiter ensuite. "

Elle hocha la tête, tout à son rôle. Même si elle était un agent agissant sous couverture et même si elle devait mettre de côté les implications morales de ses actes et son système de valeurs pour jouer le jeu, elle découvrait l'envers d'un univers fascinant qui lui était totalement étranger. Elle devait admettre que cette mission lui procurait beaucoup de satisfaction, et surtout, elle prenait vraiment plaisir à être quelqu'un d'autre dans un registre inconnu. Elle devait cependant veiller à ne pas relâcher sa vigilance. Elle savait qui étaient ses interlocuteurs. Avec les associés de Palmer, elle n'avait pas droit à l'erreur. Elle éprouvait tout de même un sentiment de liberté et d'exaltation, et ça, c'était nouveau pour elle.

Que penseriez-vous de cela, Docteur ? Elle eut un sourire intérieur. Accaparée par son travail, cela faisait un moment qu'elle n'avait pas pensé à lui. Cette évocation la renforça dans l'idée qu'elle pouvait parfaitement se passer de sa présence.

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Le Docteur Lecter n'en pensait rien. A cet instant, il bataillait ferme avec un winch et réglait ses voiles pour effectuer un virement de bord. 'L'Emeraude des Mers' vira docilement sous les ordres de son maître.

Hannibal Lecter prit une profonde inspiration et régla son cap pour la nuit. Il leva la tête vers le mât et contempla les étoiles. Avec l'océan pour seul compagnon, il était totalement libre. La caresse légère de la brise sur sa peau, les senteurs marines saturées d'iode, le clapotis de l'eau contre la coque du voilier, le ciel étoilé d'une pureté virginale… Un régal pour tous ses sens. Même s'il conservait tous ces stimuli dans son immense palais mémoriel, cela n'était rien en comparaison de ce qu'il vivait réellement.

Depuis son adolescence, la voile était une passion. Durant ses études de médecine, il ne se passait pas un week-end sans qu'il régate, seul ou avec des amis. C'était un redoutable skipper. Il appréciait par dessus tout d'affronter l'océan en furie et de se battre contre les éléments. Longtemps, la mer l'avait aidé à canaliser son énergie destructrice. Elle avait été sa confidente. Elle seule connaissant sa nature sauvage.

D'un point de vue pratique, la voile était aussi un moyen original de rentrer aux Etats-Unis sans se faire remarquer. Sous sa nouvelle identité, le Docteur Alan Forrester, Lecter ressemblait à un Hemingway bourru au visage tanné par le soleil. Le parallèle avec un de ses auteurs contemporains favoris n'était pas fortuit. Hannibal Lecter jeta un regard sur l'exemplaire du " Vieil Homme et la Mer " qu'il laissait traîner intentionnellement près de la barre. Si les gardes côtes américains l'accostaient, ils y penseraient inconsciemment et ne feraient pas le rapprochement avec le plus célèbre cannibale de l'histoire.

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Clarice gara le 4x4 dans le parking souterrain, et sortit du véhicule. Elle prit l'ascenseur et monta au dernier étage. Sous sa fausse identité, elle avait rendez-vous avec le numéro deux du groupe McKay Intl., Edward Campbell. A la clé de cet entretien, le poste de responsable de la sécurité personnelle du Président. Bien sûr, tout ceci se déroulait de manière confidentielle, grâce au réseau de relations de Benedetti.

Clarice fut immédiatement reçue. Edward Campbell était un petit homme sec d'une soixantaine d'années. On disait de lui qu'il avait grimpé tous les échelons de la compagnie grâce à son énergie et à sa clairvoyance. Il était devenu à quarante ans le précieux conseiller de Graham McKay, le père de l'actuel Président. Lorsque le vieux McKay, âgé de soixante-quinze ans, s'était retiré des affaires trois années plus tôt, son fils Richard avait été nommé Président et avait conservé Campbell à la tête du groupe.

" Le vieux renard ", comme on surnommait Campbell, accueillit Clarice Starling et la pria de s'asseoir.

" Vous nous avez été chaudement recommandée, Miss Gallagher. J'ai fait quelques recherches sur vous. On m'a vanté votre professionnalisme et votre droiture. Il semble que votre travail a impressionné bons nombres de personnes. Je me trompe ? "

" J'essaie de faire au mieux de mes capacités, monsieur Campbell. "

" J'ai cependant émis des réserves à votre sujet. "

" Parce que je suis une femme ? "

" Non. J'ai appris une fois à mes dépens à ne pas sous-estimer les femmes. Je vous crois tout à fait capable d'assurer la sécurité de notre Président et de ses intérêts. Non, ce n'est pas cela. Pour être direct, je m'attendais à une personne plus âgée. "

" La valeur n'attend pas le nombre des années. Vous, plus que quiconque, le savez bien. "

Campbell eut un sourire.

" Touché… Nos amis communs m'ont assuré que vous étiez expérimentée. Vous ont-ils informé de nos soucis? "

" Succinctement. Je sais que Monsieur McKay a reçu des menaces de mort. Qu'on a tenté d'enlever sa fille. Sans succès, mais le précédent responsable de la sécurité a été gravement blessé au cours de la tentative de kidnapping et est toujours dans le coma. Vous lui cherchez un remplaçant. "

" Steve Cartwright est un ami depuis près de vingt ans, Miss Gallagher. L'enlèvement de Margaret, la fille de Richard McKay, n'était qu'un prétexte. Steve était visé parce que c'était un proche de Richard et son responsable de la sécurité. Tenter de tuer Steve, c'est prouvé à Richard McKay qu'il est vulnérable. "

" Où en est la police ? "

" L'enquête piétine. Tout ce qu'ils ont réussi à découvrir, c'est qu'il y a une organisation criminelle derrière tout cela, très bien renseignée sur les faits et gestes de M. McKay. En fait, nous avons eu des problèmes avec Andrew Palmer dernièrement et nous le soupçonnons d'être derrière tout cela. Vous le connaissez ? "

" De réputation uniquement. "

" Ses méthodes… sont celles d'un pirate. Nous avons dû court-circuiter en mettant Richard et sa famille à l'abri. "

" Où se trouvent-ils ? "

" Je ne peux pas vous le révéler pour le moment. "

" Je comprends. "

" Steve est quelqu'un de très organisé. Je pense que vous deviendrez très rapidement familière avec les méthodes qu'il a imposé. Nous nous sommes déjà organisé en ce qui concerne la sécurité des données informatiques. L'assistant de Steve gère déjà la sécurité interne dans cet immeuble. Vous n'aurez qu'à vous préoccuper de la sécurité des McKay à leurs domiciles et dans leurs déplacements. Vous aurez accès aux dossiers sensibles sur lesquels travaillaient Richard et Steve. Monsieur McKay vous entretiendra de la situation personnellement. "

" Très bien. Je commence quand ? "

" Tout de suite. Je vais vous montrer votre bureau et vous pourrez faire connaissance avec votre équipe. "

Elle suivit Campbell qui la laissa entre les mains de Doug Edner, l'assistant de Steve Cartwright. Ce dernier lui expliqua les procédures de sécurité en vigueur chez McKay Intl. Il lui montra tout ce dont elle aurait besoin pour assurer ses nouvelles fonctions. Pendant quelques jours, ils furent inséparables. Ils s'apprécièrent rapidement et tissèrent une relation de confiance.

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Clarice s'intégra dans l'univers McKay avec facilité. L'organisation et l'éthique de la société étaient irréprochables. Pour le coup, elle se détesta de devoir espionner d'honnêtes gens pour le compte d'une fripouille comme Palmer. Elle garda alors l'objectif de sa mission première en tête et comprit que la fin justifiait parfois les moyens, même si ces derniers allaient à l'encontre de ses principes. Cette disposition d'esprit lui donna l'opportunité de faire le point et la fit réfléchir sur sa place.

Elle était coincée entre trois acteurs : le FBI, une organisation criminelle et un puissant groupe. Le FBI, l'institution à qui elle avait juré fidélité, mettait à l'épreuve sa loyauté. Elle était condamnée à réussir pour être réintégrée l'organisation qu'elle avait infiltrée utilisait ses compétences contre d'honnêtes citoyens pour leur extorquer des fonds. En cas d'échec, elle savait ce qui l'attendait si on découvrait pour qui elle travaillait réellement McKay Intl, un modèle de société, était la victime de ses agissements, alors qu'elle aurait dû les protéger. Ses marges de manœuvre étaient étroites et parfois, sa conscience hurlait. Comment s'était-elle retrouvé dans une pareille situation ? Etait-ce le moyen qu'avaient trouvé ses supérieurs pour lui faire perdre ses illusions et la confronter aux réalités de ce monde ? Clarice savait pourtant que tout n'était pas blanc et noir. Elle était mieux placée que quiconque pour voir que tout n'était que nuances de gris.

Richard McKay la fit convoquer et elle put enfin faire connaissance avec le patron de la multinationale. C'était un homme d'une quarantaine d'années, impatient et lunatique. Clarice comprit vite qu'il était paranoïaque - qui ne le serait pas en de telles circonstances ? – mais chez lui, cet état atteignait des sommets. Il l'interrogea des heures sur ses activités passées au sein du FBI en tant qu'ex-agent Gallagher. Elle réussit à convaincre McKay de sa totale honnêteté et de son dévouement pour lui. Clarice s'étonna de sa capacité à mentir aussi facilement depuis quelques temps. Un signe de corruption ? Oui et non. Tant qu'elle s'interrogerait sur ses motifs, elle resterait elle-même.

McKay lui parla alors et elle sut ce que Palmer avait tenté de faire. Corruption, chantage, pressions diverses, tentative d'enlèvement… McKay ne disposait pas d'enregistrement de la conversation qu'il avait eue avec Palmer, mais avec l'aide de Cartwright, il avait réuni un dossier contre l'homme d'affaires corrompu. Clarice vérifia les informations et fut ravie de ses découvertes. Elle copia les données confidentielles pour une utilisation ultérieure et les cacha dans la villa.

Clarice attaqua la partie délicate de sa mission. Il fallait à présent qu'elle s'introduise chez Palmer pour accéder à son ordinateur personnel et trouver des preuves. Sous prétexte de lui fournir les renseignements qu'elle avait glanés sur McKay, elle reprit contact avec Benedetti et l'informa de ses trouvailles. L'avocat s'empressa de fixer un rendez-vous entre son patron et elle. Elle fut discrètement conviée à un dîner chez Palmer. Comme la première fois, il fut charmant et la soirée passa de manière plutôt agréable, en dehors des considérations professionnelles. Ils se retirèrent dans le salon après le repas.

" Je ne suis pas surpris de ce que vous m'annoncez, Clarice. "

Andrew Palmer tira sur son cigare de manière rêveuse et la regarda au travers du halo de fumée.

" Vous aviez des doutes, Monsieur Palmer ? "

" Tony et moi savions qu'il y avait un traître dans nos rangs… Votre prédécesseur, pour être tout à fait exact. "

" Michelle Torelli ? Que lui est-il arrivé ? "

" Quelque chose de fâcheux, j'en ai bien peur. "

Clarice sentit son entrain se refroidir et elle se tendit. Elle était sur la corde raide. Un avertissement pour elle : on ne trahissait pas Andrew Palmer impunément.

" Torelli avait conclu un accord avec les Fédéraux. Il leur fournissait des informations. Il a été 'écarté'… Vous savez, j'apprécie l'humour de la situation… Vous, un ancien agent de cette vénérable institution, maintenant à mon service… "

Clarice n'avait pas envie de rire, mais elle se força à sourire.

" La ligne est ténue entre honnêteté et corruption, Monsieur Palmer. "

" Appelez-moi Andrew, Clarice… Vous m'avez prouvé que vous étiez une personne de confiance… Je voudrais vous récompenser. "

" De quelle manière ? "

" Dites-moi ce qui vous ferait le plus plaisir… "

Elle resta interloquée.

" Je ne sais pas. C'est si inattendu. "

" Allons, vous êtes une femme, Clarice. Usez de vos charmes et demandez-moi n'importe quoi. "

Elle réfléchit.

" Une autre soirée, comme celle-ci, en votre compagnie, Andrew… et la possibilité de consulter vos fichiers… "

" Mes fichiers ? Pour quoi faire ? "

" Pour saisir une opportunité comme vous dites et faire du profit. "

" Une femme d'affaires avec un coffre-fort à la place du cœur ? Me serai-je trompé sur vous, Clarice ? "

Elle eut un sourire charmeur.

" Ne dit-on pas que l'argent mène le monde ? "

" Nous parlons le même langage. Je commence à vous comprendre. "

" Il se pourrait même que nous nous entendions à merveille à l'avenir. "

Il lui resservit du champagne et trinqua avec elle. Il porta un toast.

" Puisiez-vous profiter d'une opportunité… Je lève mon verre à notre réussite commune... "

Et sur ce, il scella son accord avec elle.

To be continued…