The best Ennemies in the World
by Sataï Nad
Disclaimer : The characters are not mine. They belong to Thomas Harris. I just borrowed them. No infringement of copyright is intended.
… And when I am close to her, I hear Love telling me : 'Run if you fear to die, die if you fear to run…' "
Chapter 16 : The final confrontation.
Près de trois semaines avaient passé depuis leur rencontre, et Clarice Starling n'arrivait pas à mettre un nom sur ce qu'elle éprouvait. Elle avait vu Hannibal Lecter tel qu'il était et cette vision la perturbait énormément. Non pas parce qu'il lui avait montré le pire de lui-même - elle avait accepté cette facette de sa personnalité depuis longtemps - mais parce qu'elle avait découvert la nature de sa souffrance.
Elle comprenait maintenant pourquoi il avait mis tant de temps à venir vers elle. Comme un papillon irrémédiablement attiré par la flamme qui allait le détruire, il avait tourné longuement autour de l'objet de sa fascination avant de retarder l'inévitable.
Et l'inévitable allait se produire.
Je sais ce que tu attends de moi, Hannibal.
Tu veux que je te libère, comme tu l'as fait pour moi.
Tu es prisonnier de tes démons intérieurs. De moi… la femme qui a pris ton âme et ton cœur… Prisonnier d'un cercle infernal commencé il y a plus de cinquante ans.
Elle comprit alors que même l'amour parfois ne suffisait pas. Quel que soit ce qu'elle éprouvait pour lui, quel que soit ce qu'il ressentait pour elle, ils ne pourraient pas changer le destin.
Nous sommes engagés dans un jeu mortel où l'un de nous deux ne se relèvera pas. C'est toi contre moi… Rien n'est joué, mais je préférerais m'en sortir…
Oh Hannibal, serai-je à la hauteur de tes attentes quand l'heure sera venue ?
Un matin, elle se réveilla nauséeuse. Depuis quelques temps, elle dormait mal et négligeait son alimentation. A peine réveillée, elle courut à la salle de bain et vomit. Elle essaya de se rappeler ce qu'elle avait mangé la veille, mais sans grand succès. Elle s'observa dans la glace. Pâle, des cernes sous les yeux, les traits tirés, elle avait besoin d'une pause.
Le moment était mal choisi. Elle descendit l'escalier et prit son petit-déjeuner avec lassitude. Avant de partir travailler, elle alla chercher son courrier.
L'enveloppe attira immédiatement son attention. Elle reconnut l'écriture d'Hannibal et ouvrit le pli avec appréhension. Il contenait un billet d'avion à destination de Paris et un mot écrit de sa main.
Clarice,
Mettons un terme au suspens.
Rendez-vous au café de l'hôtel Costes, le jeudi 7 juin, à 20 heures.
Hannibal.
Le 7, c'était dans trois jours ! Elle regarda les horaires sur le billet d'avion. Départ de Washington : mercredi matin à 9 heures. Arrivée à Paris : mercredi soir, 21 heures, heure locale.
Elle soupira. Elle avait quarante huit heures pour s'organiser.
Le mois de juin était le meilleur moment pour visiter Paris. Des températures clémentes, une nature verdoyante et pas encore trop de touristes.
Arrivée la veille, Clarice Starling avait passé une bonne partie de la journée à marcher et à faire du shopping. Il faisait un temps magnifique et elle n'avait pas eu envie de s'enfermer dans un des nombreux musées de la ville.
Avant de rentrer à son hôtel, elle se rendit dans les jardins du Luxembourg, près des bassins où des jeunes enfants faisaient naviguer des petits voiliers en riant. Elle était assise parmi les parisiens qui profitaient du soleil de cette fin d'après-midi. Elle sentit la plénitude et le calme de l'endroit l'envahir. Etrange comme sensation. Ici, elle avait l'impression que le temps suspendait son vol.
Elle observa les gens autour d'elle. Des amoureux se promenaient main dans la main en faisant des projets d'avenir, des solitaires lisaient leurs journaux dans leur coin, des hommes d'affaires bavardaient en plaisantant... Elle entendait le bruit cristallin de la fontaine proche, les roucoulements des pigeons, la musique en provenance du kiosque à une centaine de mètres de là… Même le reflet du soleil de cette fin d'après-midi sur les fenêtres du bâtiment du Sénat recelait une beauté exaltante. Aussi incroyable que cela puisse paraître, elle saisissait le sens de la vie avec une acuité phénoménale. Jamais elle n'avait pris le temps de ressentir les lieux, de vivre l'instant présent en le savourant et d'apprécier la liberté que cela procurait. Jusqu'à ce jour.
Elle repensa à son père, le veilleur de nuit, tué à la suite d'une de ses rondes. Elle conservait de lui un moment comme celui qu'elle vivait à cet instant précis. Quand il épluchait une orange dans la cuisine et lui en donnait la moitié en plaisantant. Cette complicité qui les unissait était unique. A cause de cela, elle en avait voulu à son père de les avoir abandonnées, sa mère et elle. Mais plus maintenant. Hannibal était passé. Il lui avait montrée d'où venait sa rage et l'avait aidée à faire la paix avec elle-même.
Pouvait-elle en faire de même pour lui ? Tout dépendait de sa coopération. Et pas seulement de cela. Hannibal avait l'expérience de ce qu'elle ressentait en cet instant. Enfant précoce, il avait cultivé ses dons naturels, les enrichissant de sensations semblables, de perceptions et de points de vue différents. Psychiatre, il connaissait la nature humaine et ses travers mieux que n'importe qui. Et il détestait par dessus tout être " disséqu " psychiquement. Sa tâche s'annonçait rude.
Elle rentra à son hôtel et se prépara. Elle s'était achetée une robe bleue nuit avec un décolleté qui la mettait en valeur, et des chaussures italiennes. Elle avait apporté les bijoux qu'il lui avait offerts à la maison du lac. Clarice se maquilla en se faisant peu d'illusions. Il remarquerait sa fatigue.
Elle sortit et prit un taxi. Elle passa devant le palais du Louvre et la Comédie Française, et le taxi la déposa devant le Costes. Elle pénétra dans l'hôtel et se rendit au bar. Elle croisa les regards admiratifs de nombreux hommes sans leur accorder d'attention et aperçut enfin Hannibal Lecter en train de fumer un cigare, assis confortablement dans un chesterfield, devant un cognac.
Il se leva pour l'accueillir quand elle s'approcha. Son regard appréciatif se promena sur la silhouette de la jeune femme. Il remarqua bien entendu la tension et la fatigue de Clarice, mais n'y fit pas allusion.
" Bonsoir Clarice... Tu es splendide. "
" Merci. "
Elle s'assit et attendit en silence.
" Merci d'être venue… "
" Je viens remplir ma part du marché, comme tu l'as si délicatement dit... En fait, je suis aussi là quand tu as besoin de moi. "
Les rôles venaient de s'inverser subtilement. Hannibal Lecter grimaça, conscient de ce fait, mais ne chercha pas à nier la vérité. Il eut un sourire.
" Clarice, sais-tu quel jour nous sommes ? "
" Le 7 juin, pourquoi ? "
" Il y a un an jour pour jour, nous nous parlions au téléphone pour la première fois depuis sept ans… "
Et tu étais en train de tuer Pazzi…
" … Que de chemin parcouru… "
Où veux-tu en venir ?
" … Je n'ai pas de regrets... "
Moi non plus.
" … C'est si rare et si précieux ce que nous avons vécu… "
Unique, oui.
" … Mais toutes les bonnes choses ont une fin… "
Hannibal, pas maintenant…
Il lui tendit la main.
" … Faisons en sorte que notre histoire s'achève en beauté. "
Elle sourit tristement et prit sa main. Ils se leva et la conduisit dans la cour extérieure, où les tables avaient été dressées. Clarice observa la décoration. Mélange de classicisme à l'italienne, avec des statues nues ou drapées, et de style français du XIXème siècle, le Costes respirait un charme et un luxe raffiné. Tout y était d'une élégance sobre… Tellement à l'image de son compagnon, qu'elle sentit les larmes lui monter aux yeux.
Hannibal lui serra doucement la main.
Le maître d'hôtel les conduisit à leur table. Ils passèrent la commande et Hannibal engagea la conversation. Elle parla et mangea peu, préférant l'observer et l'écouter, fascinée. Il était un merveilleux interlocuteur, jamais ennuyeux, doté d'un redoutable sens de l'humour. Et ce soir, il débordait d'énergie. L'avait-elle déjà vu aussi vivant ? Il semblait jouir de chaque minute comme si c'était la dernière.
Comment aurait-elle pu ne pas aimer un tel homme ? Mais pourquoi en cet instant précis, les mots se serraient dans sa gorge ? Pourquoi n'arrivait-elle pas à lui dire : 'je t'aime' ?
Ils n'avaient jamais prononcé ces mots à voix haute. Leur affection l'un pour l'autre était réelle. Leurs regards trahissaient leurs pensées, mais ils n'avaient jamais évoqué la profondeur de leurs sentiments.
A la fin du dîner, ils quittèrent le restaurant, main dans la main, sous les regards curieux des autres convives qui subissaient l'aura mystérieuse de ce couple. Ils prirent un taxi qui les conduisit chez lui.
Il occupait un vaste appartement dans un hôtel particulier qui donnait sur le Parc Monceau, dans le huitième arrondissement, un quartier d'ambassades.
Ils n'avaient pas prononcé un mot depuis leur départ du Costes. Hannibal laissa Clarice arpenter tranquillement le somptueux salon meublé et décoré avec goût. Elle caressa du bout des doigts le piano à queue noir qui se trouvait dans un coin, puis se planta devant la magnifique bibliothèque où se trouvaient des ouvrages rares dans différentes langues. Aux murs, quelques copies de peintures de Goya dans sa période noire attirèrent son attention. Surtout celle où Saturne dévorait ses enfants. Quelle ironie… Les tableaux contrastaient violemment avec la sérénité des lieux. Là encore, toute l'essence d'Hannibal Lecter avec ses paradoxes et sa complexité se trouvait dans ces quelques mètres carrés. Elle ferma les yeux. Elle avança encore et ouvrit une fenêtre qui donnait sur le parc. L'odeur de la végétation l'assaillit et elle respira profondément. Tout était si tranquille.
Elle se retourna au son de la musique qui s'éleva doucement dans le salon et sourit en reconnaissant 'The first time ever I saw your face'. Hannibal se tenait à quelques mètres d'elle et la regardait avec curiosité. Comme cette toute première fois, à Baltimore, lorsqu'il t'a accueillie…
Il ouvrit une bouteille de champagne et remplit deux coupes. Clarice le rejoignit et prit le verre qu'il lui tendait. Ils burent lentement sans se quitter des yeux et sans prononcer un mot. Au bout d'un moment, il posa son verre et prit le sien.
" Voudrais-tu danser avec moi ? "
" Avec plaisir. "
Hannibal la prit doucement dans ses bras. Elle posa sa tête contre son épaule et se laissa porter par la musique. Ils restèrent silencieux pendant quelques minutes, chacun savourant ce moment d'intimité partagée. Un 'What a wonderful World' instrumental s'éleva en harmonie avec leur humeur…
" Clarice… "
Elle releva la tête. Un sourire triste se dessina sur les lèvres d'Hannibal Lecter.
" … Je veux que tu saches à quel point je t'aime… Tu as donné un sens à ma vie que je n'étais pas en droit d'attendre. Personne ne pourra m'enlever ça… "
" Hannibal… "
" Non, laisse-moi parler… Je t'aime tellement… Quoi qu'il advienne à l'avenir, je veux que tu me promettes quelque chose… Je n'ai aucun regret, aucun sentiment de culpabilité. Je veux que ce soit pareil pour toi… "
Clarice plongea son regard dans le sien et sentit l'importance du moment. Elle hocha la tête et fut submergée par une émotion insoutenable. Elle se jeta à son cou, incapable de retenir ses larmes.
" Je t'aime ! ! "
" Je sais... C'est pour cela que tout va bien aller … "
Il la berça doucement et lui chuchota quelques mots à l'oreille. Elle hocha finalement la tête, balaya les larmes sur ses joues et tenta de lui sourire. Il la regarda avec admiration.
" Clarice… Mon brave petit soldat. "
Elle prit pour la première fois conscience du bruit des sirènes à l'extérieur et s'agita nerveusement.
" Hannibal ! La police ! "
" C'est moi qui les ai appelés… "
" Co… Comment ? "
Elle resta interloquée.
" Pourquoi ? "
" Ce sera plus facile ainsi. "
Il sourit calmement en contemplant sa déesse qui essayait bravement de retenir ses larmes. Il la prit dans ses bras et l'embrassa lentement, savourant une dernière fois son parfum, la douceur de ses lèvres sur les siennes. Il la sentit trembler contre lui et Clarice retourna son baiser avec passion.
Les policiers avaient envahi l'escalier de l'immeuble et devaient cerner toutes les issues. Malgré le fracas de leur intrusion, le couple tendrement enlacé les ignora. Hannibal s'écarta finalement d'elle et essuya les yeux de Clarice, comme il l'aurait fait avec un enfant. Il eut un sourire rassurant.
" Aucun regret ? "
Elle prit une profonde inspiration et se ressaisit en hochant la tête.
" Aucun regret… "
" Bien… "
Hannibal la reprit dans ses bras et enfouit son visage dans son cou. Elle se blottit contre lui, heureuse et inquiète à la fois, et l'entendit murmurer :
" Pardonne-moi, mon amour… "
Clarice ressentit une douleur fulgurante et hurla. Surprise, elle tenta de se dégager, mais il la tenait fermement contre lui. Elle se débattit furieusement pour lui échapper. Dans la lutte, il trébucha en arrière, entraînant Clarice avec lui.
Elle tomba sur lui et le sentit brusquement se contracter sous elle en émettant une plainte sourde. Elle se dégagea et s'éloigna de lui en rampant aussi vite que sa robe le lui permettait. Il ne fit pas un geste vers elle pour la retenir…
Sans comprendre, la peur au ventre, elle regarda dans sa direction. C'est alors qu'elle vit… le manche du Harpy… profondément enfoncé dans sa poitrine...
Elle eut un moment de stupeur, puis le monde explosa autour d'elle quand elle comprit… NOOOOOON ! ! ! !
" HANNIBAL ! ! ! "
Elle se précipita sur son corps allongé. Hannibal Lecter respirait avec difficulté. Elle prit son visage ensanglanté entre ses mains et plongea dans ses yeux déjà hagards. Il toussa faiblement.
" HANNIBAL ! ! ! Parle-moi ! "
Hannibal Lecter vit Clarice pencher sur lui dans un brouillard. Il parvint à focaliser son regard sur le visage inondé de larmes de sa bien-aimée. Mais déjà, son esprit vagabondait et parcourait les pièces du palais de sa mémoire, contemplant les chefs d'œuvre accumulés au cours de toute sa vie, chacun le renvoyant à des épisodes bien précis. En même temps, sa connexion sur le présent lui permettait d'enregistrer toutes les sensations de ses derniers instants. Curieux, comme je ne ressens pas de douleur… Tout est si calme… Clarice, mon amour, tu es libre à jamais… et moi aussi… Il se sentait étrangement apaisé.
" Pourquoi ? ? Oh, pourquoi ? ? "
Il toussa encore, s'étouffant dans son propre sang. Une mousse couleur rubis se forma aux commissures de ses lèvres. Il concentra ses dernières forces et réussit à prononcer :
" Libre… merci…Cla…rice… "
Il eut un dernier soubresaut et la lueur dans ses yeux s'éteignit à jamais. Clarice le regarda stupéfaite…
" Merci Clarice ?… "
Elle eut un rire hystérique et répéta ses dernières paroles... Et puis soudain, elle hurla et se mit à ruer la poitrine d'Hannibal Lecter de coups de poing violents.
Elle n'entendit pas les policiers pénétrer dans le salon et se précipiter sur elle. Ils se saisirent d'elle et l'éloignèrent dans un coin de la pièce. Ils durent se mettre à cinq pour la maîtriser au sol.
Epuisée nerveusement après sa crise de nerfs, Clarice s'effondra soudain et éclata en sanglots. Elle parvint à lever la tête vers le corps d'Hannibal, déjà entouré de policiers et d'infirmiers, et s'abandonna à son chagrin.
Les policiers la lâchèrent et elle se mit en position fœtale en gémissant. Un médecin l'examina et lui donna les premiers soins, mais elle n'en eut pas conscience. Elle n'entendit pas non plus le policier qui l'interrogeait. Ce dernier se tourna vers le médecin qui secoua la tête et donna des instructions.
Quelqu'un posa une couverture sur ses épaules et elle fut emmenée à l'hôpital. Elle ne gémissait plus mais était complètement prostrée. On soigna sa morsure dans le cou et un médecin lui injecta un sédatif. Elle s'endormit sans avoir prononcer un mot.
Clarice Starling se réveilla dans une chambre qu'elle ne reconnut pas. Elle avait mal partout, et particulièrement dans le cou. Puis, elle se rappela les événements et comprit. Alors elle ferma les yeux et une seule larme coula sur sa joue.
Un médecin vint l'examiner et lui parler. Elle ne retint qu'une seule chose : elle était enceinte.
L'enfant d'Hannibal… Son enfant... Leur enfant.
Elle se concentra sur cet espoir.
Un policier français vint l'interroger. Il repartit troublé.
Des délégués de l'ambassade américaine lui apportèrent leur aide. Elle les congédia.
Aucun chef d'accusation ne pouvant être retenu contre elle, Clarice était libre. La morsure alibi d'Hannibal lui épargnait la prison.
La presse mondiale annonça la mort du Docteur Lecter, tué par Clarice Starling, après une poursuite acharnée de la jeune femme. Le dernier acte après huit années de cavale s'était joué à Paris. 'Hannibal le Cannibale' avait tenté de piéger le policier du FBI qui l'obsédait et il était tombé sur plus malin que lui. C'était bien entendu la version de la presse.
Sur le site internet du FBI, la photo du Docteur Lecter fut retirée de la liste des dix fugitifs les plus recherchés. On archiva son dossier.
Jack Crawford resta pensif après un reportage sur l'affaire. Inlassablement, il ne voyait dans son esprit que les yeux de Starling, dans lesquels brillait à présent la même intensité glaciale que celle d'Hannibal Lecter. Il comprit que la Belle avait succombé aux charmes de la Bête. Crawford se maudit d'avoir entraîné Clarice dans toute cette histoire par lâcheté. Le " stoïque " Jack, comme l'avait appelé le Docteur, sentit la culpabilité et l'humiliation l'envahir à la pensée qu'Hannibal Lecter avait finalement gagné la partie. C'était quelque chose qu'il ne pourrait jamais se pardonner. Cette nuit-là, une douleur fulgurante dans le bras gauche le réveilla, le laissant affaibli, le cœur battant à tout rompre…
Clarice Starling démissionna du F.B.I. Elle resta à Paris quelques temps.
Après qu'un notaire l'ait convoquée, elle disparut mystérieusement.
Nul ne sait où se cache la belle Clarice.
D'aucuns affirment l'avoir aperçue à Florence et à Londres.
Nul doute qu'elle doit couler des jours paisibles, à découvrir le monde, à s'en imprégner et à enrichir le palais de sa mémoire, comme Hannibal le lui a apprit... Comme elle l'apprendra à leur enfant.
Mais ceci est une autre histoire…
FIN.
