Chapitre 2

Durant le chemin du retour, Buffy ne fit pas beaucoup attention à ce qu'il ce qu'il ce passait autour d'elle. Elle était plongée dans ses pensées. Le retour de Spike la troublait plus qu'elle ne l'aurait voulu. Son départ précipités, il y a quelques mois, l'avait surprise, mais il n'y avait plus trop pensée, trop occupée à empêcher Willow de détruire le monde. Mais quand elle avait enfin su son amie en sécurité, et qu'elle c'était remis des évènements récents, elle avait eut tout le reste de l'été pour y penser. Ce qu'il avait essayé de lui faire l'avait tellement étonné... Et pourtant, ça n'aurait pas dut, quand elle y réfléchissait bien. Elle n'avait fait que de se servir de lui, autant en tant qu'amant, qu'en tant de confident. Mais quand il lui demandait un peu de gratitude en retour, elle le rejetait, de plus en plus violemment, jusqu'à ce qu'il craque... Il n'était pas humain, c'était un vampire, un être sans âme, elle aurait dut s'en souvenir. Mais le fait qu'il l'aime, et qu'il ait été si compréhensif avec elle lui avait presque fait oublier sa véritable nature. Elle s'en voulait. Elle lui en voulait. Son agressivité au cimetière n'était dut qu'a ça, à cet énervement contre lui et contre elle-même. Cela faisait cinq jours qu'elle avait ressentit sa présence. Elle s'était demandée à chaque fois quand il oserait enfin venir lui parler. Mais voyant qu'il ne faisait rien, à part rester caché derrière un arbre, sa colère avait accrue. Cette lâcheté ne lui ressemblait pas. D'ailleurs, elle l'avait trouvé bizarre, comme...changé. Elle avait eut l'impression qu'il se forçait à prendre ses grands airs, chose qui, habituellement, venait naturellement chez lui. Et puis, elle avait remarqué cette étrange tristesse qui avait surgit au fond de ses yeux durant une seconde. Que c'était t-il donc passé durant ces deux mois ? Elle comptait bien le découvrir. Buffy secoua la tête pour sortir de ses pensées, ce rendant compte qu'elle était arrivée devant chez elle. Quand elle entra, elle trouva Alex devant la télévision.

Buffy (accrochant sa veste) : Salut, c'est moi.

Alex ce retourna et lui sourit.

Alex : Tiens, voilà la plus belle des Tueuses !

Buffy : Normale, je suis la seule Tueuse, quand tu met Faith de côté.

Un sourire aux lèvres, elle entra dans la cuisine, où elle se servit un verre d'eau. Alex la rejoignit quelques secondes plus tard.

Alex (se servant lui aussi de l'eau) : C'est bien ce que je dis : à choisir entre toi et Faith, je décerne le prix de la beauté à : toi.

Buffy lui sourit, pour lui montrer que, même après tout ce temps, ses blagues lui plaisaient toujours.

Buffy : Tout s'est bien passé ?

Alex : A merveille. Elle a passé une bonne demi-heure à geindre qu'elle était assez grande pour ce garder toute seule, mais quand elle a vu que je ne semblait pas décidé à partir, elle est allée s'enfermer dans sa chambre pour faire ses devoirs.

Buffy : Désolé de t'avoir imposé ça, mais j'ai vraiment un drôle de pressentiment en ce moment, et je préfère la savoir avec quelqu'un.

Alex : Oh, il n'y a aucun problème, je ne fais rien de mes soirées en ce moment...

Après un instant, il fronça les sourcils en examinant le visage de la jeune femme.

Alex (désignant la joue gauche de Buffy) : Dis moi, est-ce que cet énorme bleu concrétiserai ton pressentiment ?

Buffy posa un main sur sa joue, et eue une petite grimace de douleur.

Buffy : J'ai bien peur que oui. Une vingtaine de vampire nous ont attaqué. Ils étaient vêtus de capes noires, avec un capuchon sur la tête, de façon à ce que l'on ne puisse pas voir leur visage.

Alex : Tu crois qu'un nouveau gang de dégénéré a débarq-

Il s'arrêta, réalisant soudain quelque chose.

Alex (les sourcils froncés) : J'ai rêvé, ou tu as dis « nous » ??

Buffy se mordit la lèvre.

Buffy : Eh bien, je crois que ça ne va pas te plaire, mais, il faut que je te dise... Spike est revenu.

Alex, qui jusqu'à présent était détendu et joyeux, se renfrogna soudain, et une lueur inquiète traversa ses yeux.

Alex : Il t'as fais quelque chose ?

Buffy : Quoi ? Non non, ne t'inquiète pas, il ne m'a touché.

Alex se détendit un peu, mais son visage demeura dur.

Alex : Est-ce qu'il t'a menacé, ou quoique ce soit d'autre ? Tu me le dit, et je vais lui régler son compte une fois pour toute !

Buffy (lui posant une main sur son bras, pour le calmer) : Alex, je te jure qu'il ne m'a rien fait, il n'a pas proclamé de menace non plus. Il m'a même sauvé la vie...

Alex parue étonné par cette révélation.

Alex : Ces vampires étaient si terribles ?

Buffy : Ce qui les rendaient terribles, c'étaient leur nombre. Ils étaient plus de vingt, et nous, deux. Je te laisse faire le calcul...J'appellerai Giles dès demain pour lui faire part des événement, il m'a demandé de le tenir informé de la moindre petite chose. Mais pour l'instant, je suis exténué, je vais aller me coucher.

Alex (gravement) : Buffy, je te demande de faire bien attention, avec Spike qui est de retour. On ne sait pas quelles sont ses intentions.

Buffy : Je te promets Alex, je ferai attention...

Au même moment, dans sa crypte, Chris passait ses nerfs sur deux vampires qui, visiblement, l'avaient mis en colère.

Chris (attrapant un des vampires par le cou) : Comment ça, elle les a tous tués ??!

Vampire : Elle les a tous exterminé, Maître. Mais ce n'est pas de notre faute !

Chris lui lança un regard très mauvais, et soudain, enfonça sa main dans la poitrine du vampire, à l'emplacement du cœur. Le vampire tomba en cendre.

Chris (au vampire restant) : Je déteste qu'on me dise ça. Si tu ne veux pas mourir à ton tour, tu as intérêt à surveiller ton langage. Explique moi ce qu'il c'est passé.

Vampire : On a agit exactement comme vous nous l'aviez indiqué, Maître, on l'a encerclé. Mais elle n'était pas toute seul.

Chris (étonné) : Que veux-tu dire par « pas toute seule, »

Vampire (de plus en plus terrorisé) : Il y avait un homme avec elle. Nous avons pensé au début qu'il s'agissait d'un simple humain, ce qui ne posait aucun problème pour nous. Mais quand le combat a commencé, nous avons constaté qu'il n'était pas humain.C'était un vampire.

Chris : Un vampire ?! Comment un vampire pouvait-il combattre au côté de sa pire ennemie ?!!!

Vampire : Je vous jure que je n'en sais rien, Maître ! Il l'a aidé à combattre, et en quelques minutes, nous n'étions plus que deux, nous avons préféré fuir.

Chris serra les dents. Il était très énervé. Il avait envoyé deux dizaines de vampires à la rencontre de la Tueuse, pour essayer de l'affaiblir, mais aussi pour évaluer sa capacité de combat. Il savait qu'il y aurait des pertes, mais autant, ça le rendait hors de lui. Elle lui avait fait perdre vingt de ses serviteurs ! Il aurait bien tué le dernier, pour ce défouler, mais il y en avait déjà eu trop de tué se soir.

Chris : A-t-elle une bonne technique de combat ?

Vampire : Oui, Maître, elle se bat remarquablement bien, mais, bien entendu, elle ne ferait pas le poids face à votre exceptionnelle puissance, Maître.

Chris : Les compliments ne marche pas avec moi, souvient en.

Le vampire s'inclina.

Vampire : Oui, Maître tout puissant.

Chris soupira, exaspéré. Il s'apprêtait à montrer à ce serviteur sourds ce que cela impliquait de ne pas faire attention à ses remarques, quand la pièce s'éclaira soudain d'une lumière très blanche, qui devient de plus en forte. Le vampire se plia en deux de douleur, puis se consuma et tomba en poussière. Chris poussa un cri de rage.

Chris : Aelia, tu m'as fait perdre un de mes importants informateurs !!!!

Quand la lumière s'estompa enfin, Chris n'était plus seul dans la salle. Une femme magnifique était apparue. Elle était vêtue d'une simple robe blanche très fine. Ses cheveux blond clair, ondulés, retombaient avec légèreté sur ses épaules à moitié dénudées. Elle avait des yeux d'un bleu profond, semblable à la couleur de l'océan. Sa peau était de couleur crème. Tout son être dégageait une pureté bienfaisante, tout le contraire de celui de Chris, qui, à ce moment même, dégageait un puissante haine.

Chris : Que fais-tu ici ?

Aelia eu un léger rire.

Aelia : Tu sais très bien pourquoi je suis ici, et ne me fais pas croire que tu l'a oublié.

Chris serra les poings, comme s'il allait se jeter sur elle. Mais il savait très bien qu'il était plus sage de ne pas tenter se genre de folie.

Chris : Je pensais que cette histoire était terminée.

Aelia : Ne joue pas au plus malin avec moi, Irvargul, tu sais très bien que ce n'est pas terminé. Tant que tu vivras, ce ne sera pas terminé.

Chris : Cela fait plus de 700 ans que je n'ai pas déclenché d'apocalypse, pourquoi n'aurais-je pas droit à une petite récompense.

Un vent violent souffla soudain dans la pièce, faisant voler les cheveux d'Aelia.

Aelia (d'une voix puissante) : Je viens de te dire de ne pas jouer au plus malin avec moi, Irvargul ! Crois-tu vraiment que j'ai oublié ce que tu étais ? Non je n'ais pas oublié ! Et je sais que toi non plus, tu n'as pas oublié qui je suis !

Le vent retomba.

Aelia : Tu as encore essayé de tricher, comme à chaque fois.

Chris (vivement) :C'est faux, je ne triche pas !

Aelia : Tu connais les règles aussi bien que moi, Irvargul !

Chris se renfrogna.

Aelia : Ces règles ont été instaurées au moment de la Grande Négociation. J'étais présente et toi aussi.

Chris : Tu parle de cette stupide assemblée qui avait pour but d'équilibrer les forces entre le Bien et le Mal ?

Aelia : C'est de cette assemblée que je parle, en effet. Et je sais aussi que tu te souviens très bien de l'une des règles les plus importantes : « Quand un puissant guerrier du Mal ou de Bien entreprend de faire basculer la balance de son côté, un puissant guerrier du camps adverse doit être envoyé sur Terre pour pouvoir combattre à armes égale ».

Chris soupira. Oui, il se souvenait, mais il aurait souhaité qu'elle n'ait jamais été écrite.

Aelia : Tu es désespérant... Le Bien a cessé depuis longtemps d'envoyer des guerriers pour tenter d'anéantir le Mal, mais toi, à chaque fois que tu ressuscites, tu tentes l'apocalypse.

Chris : Et alors, ce n'est pas interdit ! C'est même naturel : Je suis un être du Mal !!

Aelia : Je n'ai jamais dit que c'était interdit. Mais tu étais le bras droit du Mal en personne, ce qui t'oblige à faire respecter la règle : Tu aurais dut me faire venir dès ton retour !

Chris (très énervé) : J'avais simplement espéré qu'en 700 ans, quelqu'un aurait trouvé le moyen de te faire crever, ce qui m'aurais grandement soulagé !

Cette remarque ne plut pas du tout à Aelia.

Aelia : Fais attention à tes paroles, Irvargul !

Il ne répondit rien, trop énervé.

Aelia : Maintenant que tu es au courant de ma présence, je vais pouvoir commencer ma tâche, et aller aider la Guerrière du Peuple. Que le combat commence.

Avant que Chris n'ait eut le temps de répliquer, la lumière blanche envahit de nouveau la salle. Quand elle s'estompa, Aelia avait disparut. Chris poussa un hurlement de rage tellement puissant qu'il aurait put réveiller tous les morts du cimetière.

Buffy marchait sur une plage, légèrement vêtue, et ses cheveux détachés flottaient librement autour de son visage. Tout en continuant de marché, elle changea de paysage, le sable doux et la mer furent remplacés par les chaînes de montagne et la neige étincelante. Elle était toujours en robe, mais elle ne sentait pas le froid. Elle rêvait. Elle adorait faire ce genre de rêve. Cela lui rappelait l'époque merveilleuse où ces paysages n'étaient pas que des rêves. Au début, quand elle était revenue, ces rêves là la détruisaient plus qu'ils ne l'apaisaient, car rien que de repenser à cette paix éternel qu'elle avait perdu, une puissante amertume envahissait tout son être, et elle espérait mourir. Oui, mourir, pour retrouver son paradis, sa récompense...Mais maintenant, elle vivait. Vraiment. Ces rêves paradisiaques, où toutes peurs et toutes angoisse s'envolaient, elle les faisait de plus en plus rarement. Raison de plus pour en profiter. Assise au bord d'une falaise pour contempler le soleil se coucher sur l'océan, Buffy fronça les sourcils. Ces rêves servaient à la rassurer, ça, elle le savait. Donc, quelque chose la tracassait, et elle savait très bien quoi. Willow. La jeune femme arrivait le lendemain, et Buffy ne savait pas quoi penser. Elle aimait énormément son amie, autant qu'elle aimait Alex, mais elle avait peur. Pas que Willow redevienne Dark Willow, non. Peur que leur relation est changée, et qu'elle ne retrouve plus jamais la complicité qu'elles partageaient avant. Elle réalisa que cette complicité avait déjà commencé à disparaître avant que Willow ne tourne mal. Cela avait commencé après sa résurrection. Son amie tombait dans la magie noir tandis qu'elle, elle se sentait blasée de tout. Elles s'étaient éloignées l'une de l'autre, s'enfermant dans leur propre monde, et c'est pour cela que Buffy n'avait pas réussi à ramener Willow à la raison, alors qu'Alex avait réussi. Elle avait été égoïste. Elle savait que c'était un de ses défauts. Cela peut paraître bizarre, une fille qui se prive de pleins de choses pour mener à bien sa mission, dans le but de protéger la vie, et qui se trouve égoïste. Mais elle devait se l'avouer. L'année dernière, elle n'avait pensé qu'à elle. Délaissant sa sœur et ses amis, et se servant de Spike comme d'un objet, cela avait eu de grave conséquences : une cleptomane, un abandonneur de femme devant l'autel (ok, elle n'y était pas vraiment pour quelque chose...), une sorcière dévastatrice, et un vampire qui a recours à la violence pour ce faire entendre...Non, vraiment, elle avait été pitoyable... Soudain, elle n'était plus sur la falaise. Elle était allongée dans l'herbe moelleuse d'une vaste prairie. Elle réalisa enfin quelque chose et l'appréhension quitta son être. C'était grâce à Willow qu'elle pouvait rêver sans peur d'être anéantie le lendemain. Elle avait eu peur de mourir, et quand elle avait remarqué qu'elle était toujours vivante, réalisant enfin depuis plusieurs mois ce que ce mot signifiait, elle avait éclaté en sanglot. A partir de ce moment là, elle avait été vraiment de retour. Willow avait eut pour but de détruire le monde, afin de faire cesser cette douleur que tous les êtres humains ressentaient, mais au final, c'était le contraire qui c'était produit pour Buffy, le monde avait survécut, et sa douleur personnelle c'était atténué...

Il faisait vraiment chaud dans cet avion. Non, il faisait plutôt froid. D'un geste fébrile, Willow enfila le pull qu'elle avait retiré quelques secondes auparavant. Soit c'était le système de chauffage de l'avion qui avait un problème, soit c'était son affreuse nervosité qui lui jouait des tours. Elle optait plutôt pour la seconde solution. Hôtesse : Mesdames et messieurs, nous amorçons notre descente vers Sunnydale. Nous arriverons dans environs quinze minutes. La jeune femme sentit sa gorge se serrer, et elle enleva son pull, car la température venait à nouveau de faire un bon de cinq degrés. Elle aurait préféré rester en Angleterre encore une dizaine d'années, environ. Mais Giles avait certifié qu'elle était prête à reprendre une place dans la société. A cette phrase, elle avait demandé si elle pouvait aussi reprendre une place dans le cœur de ses amis. Il lui avait souri, lui avait serrer gentiment l'épaule, en lui disant qu'elle n'avait jamais perdu sa place à cet endroit. Elle espérait qu'il ait raison, car elle ne pouvait s'empêcher de douter. Elle avait quand même voulu les tuer. Et elle leur avait dit de ces choses... Elle secoua la tête. Elle avait pourtant passer trois mois à travailler sur ce qu'il c'était passé, pour essayé de refouler la douleur causée par la mort de Tara, mais aussi à vivre avec ce qu'elle avait fait. Après sa tentative de destruction du monde, quand Alex l'avait ramené à la raison, elle avait fini par s'évanouir dans ses bras, de fatigue et de peine. Quand elle avait repris connaissance, elle était en Angleterre. Giles lui avait raconté qu'elle était restée dans une sorte de coma durant trois jours. Elle avait presque immédiatement commencé une thérapie intensive, ainsi que des cours de magie, qu'elle suivait avec les sorcières de la confrérie. Ces femmes étaient extraordinaires. Elles avaient un pouvoir et une connaissance du monde qui l'impressionnerait toujours. Elle avait appris à contrôler son pouvoir, ce consacrant exclusivement à la magie blanche, puisant sa force dans la terre même. Mais, quand elle mettait de côté la peur d'être rejetée par ses amis, une onde d'angoisse différente l'envahissait, comme si des événements sombres allaient se produirent, dans un futur sûrement proche, et elle et ses amis y participeront, comme toujours... Elle se mit à frissonner. Elle regarda son pull posé sur ses genoux, soupira en se demandant si le but de ce vêtement était de la rendre folle, et se le passa. Un drôle de picotement lui parcourue soudain la nuque, le genre de picotement que l'on ressent lorsque quelqu'un nous observe. Elle tourna la tête vers la rangée de gauche et vit, qu'effectivement, le passager le plus proche d'elle la regardait d'un drôle d'œil. Elle décida tout de suite qu'elle ne l'aimait pas, surtout à cause de se regard de pervers qu'il posait sur elle. Elle lui lança un de ces regards qui veulent dire : « Ok, j'ai vu que tu me regardais, mais maintenant, tu peut arrêter ». Non, malgré tout ses efforts pour lui faire peur avec ses yeux, le voisin continuait son observation.Il ne lui inspirait vraiment pas confiance.

Willow : Excusez-moi, vous avez un problème ?

Au même moment, l'avion se posa, et le choque la projeta un peu en avant. Quand ses yeux se posèrent à nouveau sur son voisin, elle poussa un cri de surprise et d'effroi. Son visage avait changé. Sa peau était devenue grisâtre, avec des espèces de pustules qui poussaient sur chaque centimètre carrée de sa peau, mais ses yeux restaient parfaitement visibles, aussi du au fait qu'ils étaient à présent d'une couleur vert fluo. Elle remarqua presque instantanément le grand I qui semblait gravé au fer rouge sur son front.

Démon : Je n'ais aucun problème, merci.

Avant que Willow n'ai put réagir, essayé peut-être de lancer une formule de protection, le démon ouvrit la bouche et un énorme nuage de fumée verte se répandit dans l'avion. Partout autour d'elle, des toux et des cris se firent entendre. Mais la fumée, qui avait apparemment un effet anesthésiant, agit rapidement. Willow essaya de bloquer sa respiration, mais le démon lui envoya son poing sur la tempe, et la douleur lui fit ouvrir la bouche automatiquement. Dès que la fumée pénétra dans ses poumons, le monde autour d'elle se mit à tournoyer, puis, tout devint noir...

Flash-back : la veille...

Chris fit craquer tous les doigts de ses mains, avant de se tourner vers le démon agenouillé devant lui.

Chris : C'est bon, relève toi.

Le démon s'exécuta, et attendit que son Maître lui dise ce qu'il attendait de lui. Chris : Mon cher démon Gnatli, ce que je vais te demander est des plus simple, mais il te faudra quand même utilisé pas mal de tes pouvoirs.

Démon (inclinant la tête) : Parlez, et j'exécuterais.

Chris (en souriant joyeusement) : Que c'est agréable d'avoir des serviteurs prêt à risquer sa vie pour moi ! (Puis, reprenant son sérieux) La merveilleuse petite sœur de la Tueuse m'a révélé hier une information importante, qui pourra jouer très favorablement en ma faveur. Elle m'a confié que la meilleurs amie de sa sœur arrivait demain d'Angleterre. D'après la gamine, tout le monde est un peut nerveux à l'idée de la revoir, ce qui est compréhensible, vu que cette jeune fille se trouve être la sorcière qui a tenté de détruire le monde en mai dernier. La jeune Dawn ne m'a rien de cela, bien sûr, mais je ne suis pas idiot, et je me suis renseigné. La jeune femme possède, parait-il, un immense pouvoir, qui aurait put causer beaucoup de dégât. Alors, maintenant, écoute moi très attentivement...

Dawn : Alors, à ton avis, je lui fais juste un signe de la main, ou je lui saute dans les bras ?

Dawn, Alex et Buffy se trouvait à l'aéroport, attendant l'arrivée de l'avion de Willow.

Buffy soupira.

Buffy : Dawnie, ça fait vingt fois que tu poses la même question, donc, comme les dix-neuf fois précédentes, je te répondrais : Tu fais comme tu le sens.

Alex : Moi, je lui saute dessus avant qu'elle n'est eut le temps de dire ouf, je n'ais pas besoin de me torturer l'esprit pour le savoir.

Dawn : Je ne sais pas trop... Qui sait, après ce qui s'est passé, elle a peut-être changé...

Alex (en fronçant les sourcils) : Et alors, tout le monde change, même toi, et ça ne change rien au fait que je te traite toujours comme une gamine de dix ans !

Dawn lui lança une petite tape sur l'épaule, sachant pertinemment qu'il disait ça pour la faire faire ce qu'elle était entrain de faire.

Alex : Ouch, au secours, j'ai mal !

Dawn s'apprêtait à répliquer, mais Buffy ne lui en laissa pas le temps.

Buffy (les yeux rivés sur le panneau des arrivées) : Son avion atterri.

Dans un silence nerveux, ils allèrent se placer devant la porte de sortie des passagers.

Dawn (se tordant nerveusement les mains) : J'ai l'impression que je vais passer un examen...

Buffy : Moi aussi.

Cinq minutes passèrent, puis dix, puis quinze, et les passagers n'avaient toujours pas apparu. Les gens autour d'eux commençaient à s'agiter. Une femme serrait son sac à main si fort que Buffy cru qu'elle allait réussir à le percer rien qu'avec ses ongles. Quelque chose n'allait pas. Ils eurent la confirmation de leur inquiétude quand des ambulanciers arrivèrent en courant en poussant des brancards. Personne n'eut le temps de les aborder, car ils passèrent à toute vitesse, avant de pénétrer dans l'autre salle par la porte. Certaine personne essayèrent de voir dans la salle avant que les portes ne se referment. Les trois amis échangèrent des regards remplient d'inquiétude, et Buffy sentit son sixième sens se déclancher en présence d'un danger apparemment proche. A côté d'eux, la femme au sac éclata en sanglot.

Dawn : Mon dieu, qu'est-ce qui ce passe ?

Buffy : Aucune idée, mais j'espère seulement que ce n'est rien de grave.

Après encore quinze minutes d'attente interminable, la porte s'ouvrit de nouveau. Des personnes commencèrent à sortir. Certaines paraissaient en bonne forme, quoi qu'un peu secoué, mais d'autre, au contraire, étaient sur des brancards, avec des masques à oxygènes sur le visage. La femme qui sanglotait alla se jeter dans les bras d'un homme en bonne santé, qui la serra fort contre lui.

Buffy lança un regard à Alex. Une pensée traversa son esprit : est-ce que Willow avait fait quelque... Non. Elle ne devait pas penser à ce genre de chose.

Buffy (aux deux autres) : Attendez moi la.

Elle se dirigea vers une des personnes qui semblait le moins mal en point.

Buffy : Excusez-moi, monsieur...

L'homme tourna la tête vers Buffy, et sembla sortir de ses pensées. Il semblait très secoué.

Buffy : J'ai conscience que vous venez sûrement de vivre une des expériences les plus effrayante de votre vie, mais, pourriez-vous me dire ce qu'il s'est passé ?

Il cligna plusieurs fois des yeux, et se passa une main dans les cheveux.

Homme : Tout était normal, jusqu'à l'atterrissage. L'avion s'est soudain rempli d'une épaisse fumée verte. Il a eut des cris, puis plus rien. Cette fumée a fait sombrer tout le monde dans l'inconscience. J'ai été l'un des premiers à revenir à moi, avec les pilotes, qui ont tout de suite contacté la tour de contrôle.

Buffy (d'un ton rassurant) : Il n'y a rien d'autre vous êtes sûr ?

Homme : Et bien, je ne sais pas, si je vous le dit, vous allez me prendre pour un fou...

Buffy (très sincèrement) : Je vous jure que non.

Homme : Et bien, ce qui m'a le plus effrayé, ce n'est pas la fumée, mais s'est l'endroit où elle m'a plongée...J'ai déjà perdu connaissance ultérieurement, vous voyez, et je n'ais jamais ressentit ça...

Buffy : Qu'avez-vous ressentit ?

Homme : La peur, l'angoisse...J'étais...Je ne crois pas en Dieu, ma petite demoiselle, mais j'avais l'impression d'être en enfer...Excusez-moi...

Il se passa une nouvelle fois la main dans les cheveux, puis s'éloigna.

Buffy fronça les sourcils. En enfer...Elle alla rejoindre les autres.

Dawn lui prit le bras.Elle était inquiète.

Dawn: Buffy, Willow n'est pas sortie!

Buffy tourna la tête vers la porte et vit qu'une hôtesse était entrain de la fermer, alors que Willow n'était pas dans la salle. D'un pas rapide, elle se dirigea vers la femme qui fermait la porte.

Buffy : Excusez-moi, vous êtes sûr qu'il n'y a plus personne dans cet avion ? Hôtesse (d'un air mi fatigué, mi énervé) : Sûre et certaine, nous avons fait sortir chaque personne une par une.

Buffy : Mai, ce n'est pas possible, notre amie n'est pas sortie !

Elle haussa les épaules.

Hôtesse : Avec toute cette agitation, vous avez dut la manquer. Maintenant, si vous voulez bien m'excusez, j'ai du travail.

Elle s'éloigna, et Buffy dut faire un énorme effort pour ne pas lui envoyer un coup de pied dans le derrière.

Mais le temps n'était pas à la rigolade. Elle retourna rapidement près d'Alex et Dawn.

Alex (très inquiet) : Alors ??

Buffy : Alors, je crois qu'on a un problème.