Chapitre 8 – Non si la guerre est finie ... euh

Drizzt fixa Haystak. Il connaissait l'excentrique ami d'Esperanza, mais que relativement. Il ne savait pas à quoi s'en tenir. Il était heureux que Kaz soit là, mais celui-ci soupira.

- Mon chien est mort.

Le démon de glace d'un agile coup de poignet saisie … de l'air devant lui.

- J'attrape le chien, il n'est pas mort, il agonise. Wouhwouhwouh.

- C'est-à-dire ? demanda Kaz.

- C'est-à-dire que je vais fouetter les chattes qui veulent mon chien avant qu'il ne soit mort.

- Certes.

L'elfe noir le fixait d'un air dubitatif. Il commençait à se poser des questions.

- Es-tu devenu fou ? demanda la vache.

- Oui ! Oui ! Avec un grand O ! Je suis fou de rage. J'ai été poignardé non seulement de dos mais de face et aussi flagellé et fouetté mais je ne suis pas maso, non monsieur, on ne m'y prendra pas.

- C'est-à-dire ?

Haystak perdit son regard dans le vide.

- Ton chien est mort. Il a fini d'agoniser.

- Tu t'es vu ce soir ?

- Non, je ne me vois pas souvent. Il parait que je suis tout le temps avec moi, mais je ne me vois que parfois, comme sur des surfaces luisantes. Mais des fois je me parle aussi, c'est plus facile que de me voir.

- Tu te parles ?

- Souvent. Je suis la seule personne intéressante avec qui converser. Mais tout cela est d'un ennui !

- Je crois que ton hamster a vraiment perdu la boule.

- Non, il l'a jeté sur le côté. Mais ce n'est pas un hamster, se sont deux gerboises.

- D'accord je vais commencer à avoir peur.

- Tu ne devrais pas avoir peur plus de moi que de toi car en toi je ne te connais pas et je ne peux pas te sauvegarder de toi même mais moi je me connais, je me connais complètement, comme si j'étais moi et donc toi es dangereux pour toi car je ne peux rien faire mais moi je sais quoi faire car je suis moi.

- Tu es vraiment fou. Je t'adore pour ça, se risqua Kaz quand il pu placer un mot.

- Moi je ne t'adore pas, on n'adore que le seigneur. Il est grand le mystère de la vie ! Pourquoi la vie ? Mystère. Pourquoi la résurrection ? Mystère. Pourquoi des dieux ? Mystère ! Les œuvres de Dieu sont impénétrables, sauf les femmes. Et à la rigueur les hommes, mais ça pu après.

- Est-ce que ça va ?

Drizzt commençait à être inquiet, il alla jeter un coup d'œil à l'extérieur de la cellule mais personne ne venait. Personne. Il commençait à se demander si tout cela n'avait pas été organisé. Après tout que Haystak et Kaz vienne à son secours avait quelque chose d'incohérent, autant que la porte à demi rongée sur ses gonds qui le séparait de la liberté.

Il laissa les deux 'sauveurs' se disputer entre eux et sortie du conseil. Les rues étaient encore désertes, mais même les patrouilles ne semblaient pas faire attention à lui. Il se risqua à s'asseoir sur la fontaine, trouvant la situation ironique.

- Bonjour monsieur Drizzt 1

Le désigné se retourna, certain de se trouver face à Sahina, mais il avait devant lui une jeune fée à la peau aussi blanche que ses ailes d'anges. Son air avait quelque chose de familier au drow qui lui trouvait une ressemblance avec l'aînée d'Esperanza. Elle lui ressemblait presque copie conforme, sauf pour les cheveux argentés aux fesses et le regard de lune. Drizzt la regarda avec tendresse.

- Bonjour, nous nous connaissons ?

Il fût étonné d'avoir retrouvé sa voix, peut-être Caïn avait-il perdu sa concentration.

- Oh oui ! Nous nous connaissons très bien.

L'elfe la regarda, intrigué, ne se doutant aucunement de l'horrible vérité. Il croyait vaguement se souvenir de Fenshen Shiva, le dragon d'argent que devenait Sahina.

- et où nous sommes-nous rencontrés ?

- Ici et là, en enfer la dernière fois.

L'elfe renâcla. Il maintint avec difficulté sa rage meurtrière.

- L'avoral.

La petite rie innocemment.

- Ne me tuez pas, sinon Esperanza et Angel mourront.

- De quoi parles-tu ?

- Ils sont mes prisonniers et mon piège se referme sur eux. Si vous ne faites rien, ils mourront, mais si vous me tué, ils sont déjà mort.

Drizzt haussa un sourcil. Il n'avait pas l'impression de comprendre. Il avait après tout affaire à un bambin. Il se pencha en avant et prit son air le plus condescendant.

- Je pourrais simplement te tuer et les sauver.

- Vous n'oseriez pas vous en prendre à une enfant.

- Je suis un drow après tout. Tu ne sais pas ce que je pourrais te faire.

Il lui sourie d'un air cruel.

- Pas la fille de votre amie !

Pour toute réponse, il lui enfonça étincelle dans la gorge.

(Ici j'ai un important nota bene à faire. Premièrement cette scène a été jouée et je ne suis donc pas responsable de l'avoral et de drizzt … pour comprendre comment l'avoral est devenue une fée, il faudra suivre la série d'angel :-p bientôt à l'affiche … enfin bref … tout ça pour dire que j'avoue que euh drizzt tuer une enfant … mais euh maintenant voyez ça de la bonne façon et cessez de vous imaginer des idioties : une fée, quand ça kidnappe un homme dans sa foret grâce à ses illusions, c'est pour faire le bien ? l'avoral pose des illusions … il a prit son corps qu'il aurait si il était né pour amadouer drizzt … mais drizzt a déjà donné si on se souvient bien le tome 1 …. Bon ainsi j'ai fini.)