Il était une fois …
Auteur : Yami Aku
Genre : Fantaisiste, boy's love…
Disclamer : Les personnages appartenant au monde de Gundam Wing ne sont pas ma propriétés, le reste de l'histoire par contre sort tout droit de mon pauvre petit cerveau.
Bonne lecture !!
Chapitre 1 : Début de l'histoire.
Dans un pays lointain, là où les forets périssent, où l'eau se tarit, où seul les rochers couvrent la terre, une personne attend désespérément que l'on vienne la chercher. Prisonnière en haut de la plus haute tour des ruines du château, elle attend depuis longtemps, gardée par un sorcier, elle espère le jour où elle foulera la terre de ses pères.
Depuis plus de quinze ans, la reine avait disparu, kidnappée avant d'accoucher. Les prophètes avaient alors prévu que naîtrait une fille mais personne ne le su.
Le roi impuissant devant cette tragédie envoya tous ses chevaliers sauver sa tendre épouse, aucun n'en revint jamais.
Quinze ans que le roi se morfondait sur son sort.
Quinze ans qu'il attendait une réponse.
Quinze ans que jamais personne ne revenait.
Les chevaliers se faisaient rares car le mythe de la belle princesse s'effritait mais celui du puissant sorcier restait. Ils avaient peur.
oOo
Notre histoire commence dans une forêt reculée de la contrée, où peu de gens se rendent, là, vit un ermite et un jeune garçon.
- J je vais faire des courses au village.
- Bien Heero. Fais attention. Cache toi.
- J'ai prit ma cape.
- A tout à l'heure!!
Le jeune garçon partit en sautillant à travers es bois, enfilant sa capuche pour cacher ses oreilles pointues. Il ne ressemblait à aucun homme, aussi léger que le vent, aussi rapide que le lièvre, un visage impassible, dépourvu de sentiment. J ne les lui avait pas enseigné lorsqu il lavait recueilli. Le seul endroit où il se trouvait bien et où il se laissait un peu aller était lorsqu'il traversait la forêt, là où personne ne le voyait.
Heero arriva au village en moins de deux et parcourut les rues calmement ne prenant que ce qui l'intéressait sur les différents étalages. Des fruits, des légumes et un peu de viande séchée. Il soupira, il en avait marre de se cacher des humains. Il rêvassait dans la rue, fut bousculé et s'étala sur le pavé et comme si cela ne suffisait déjà pas, le destin s'arrangea pour que sa capuche tombe libérant ses deux oreilles de non humain et sa chevelure en bataille. Il n'avait pas de chance, à croire qu'il s'était levé du pied gauche ce matin pour ne pas réussir à éviter un tel accident.
- Au secours un être des bois!
Heero se releva rapidement, il était repéré, il partit en courrant pour atteindre la forêt, là, il serait en sécurité mais apparemment, on n'y tenait pas. A croire que l'armée royale c'était donnée rendez vous et n'attendait que lui. Il ne pouvait rien faire, J lui avait interdit de montrer ses pouvoirs en publique. Il ne devait pas blesser des innocents même au péril de sa vie et surtout, il devait se faire discret pour qu'on ne tente pas de l'utiliser en vint.
Les humains avaient peur de ce qu'ils ne pouvait contrôler et sa race faisait partie de ses êtres qui auraient pu prendre le pouvoir si facilement. Mais cela ne les intéressait pas, ne l'intéressait pas lui.
- Etre des bois que fais tu ici ?
Heero ne répondit pas mais désigna son sac de la tête où l'on pouvait distinguer de nombreux légumes et autres.
- Laisse moi rire!
Le jeune capitaine avança ses cheveux étaient châtain et une mèche cachait la moitié de son visage laissant paraître un ciel vert. Il poussa l'officier qui tenait en joue l'être des bois.
- Il faut bien que je mange.
- Et avec quoi payes tu ?
- Ça !
Il sortit de sa poche quelques pièces argentées. Facile, J en avait plein.
- On l'embarque, Wufei passez lui les cordes !
Un soldat avança, ses yeux et ses cheveux étaient noirs comme l'onyx. Heero ne bougea pas et se laissa attacher, après tout, il pourrait s'échapper cette nuit. Les humains n'avaient pas sa faculté à se déplacer la nuit.
- En route pour le château! Cria le capitaine.
Et la petite troupe se mit en route sous le regard des habitants du petit village se demandant ce qu'ils allaient faire d'un être des bois et encore plus pourquoi celui-ci ne s'était pas défendu. On leur répétait assez souvent que ce genre d'animal était dangereux. Alors pourquoi celui-ci avait l'air si calme ?
Ils marchèrent toute la journée, Wufei se chargeant de garder le prisonnier. A la nuit tombée, ils firent halte et montèrent le campement.
- Trowa peux-tu le surveiller un petit peu ?
- Oui.
Le garçon laissa sans surveillance, le temps de parler à son supérieure, moment que choisit Heero pour fuir, il défit les cordes sagement s'enfuit. Il était si facile pour lui de les feinter de la sorte. Qui se méfierait d'un être si calme et qui semblait tellement résigné. Lorsque le capitaine se dirigea vers l'endroit où se trouvait le captif, il le vit détaler. Il ne mit même pas une seconde avant de se lancer à sa poursuite. Il ne devait pas perdre un tel prisonnier.
- Il court vite ! Râla Trowa.
Soudain la silhouette s'arrêta nette au milieu d'une clairière éclairée par les pâles rayons de la lune. Le collier que portait l'être des bois autour de son cou se mis à briller d'une étrange lueur. Lle capitaine resta éblouit devant le tableau qui s'offrait à lui, quelque chose bougeait dans la pierre cobalt. C'était donc ça la vie des êtres des bois, leur âme captif d'un caillou.
Heero se retourna vers le soldat qui se perdit dans deux yeux de même couleur que la pierre. Sur le coup, Trowa eut envi de lui rendre sa liberté mais les ordres étaient des ordres. Il s'avança, 'lêtre des bois ne dit rien, un pas, deux pas, il semblait ailleurs.
¤ POV de Heero
Je l'entends, cette voix qui m'appelle, qui pleure sa complainte à la lune. Elle veut crier mais non, elle est seule, si seule. Pourquoi mon âme réagit elle à ses pleures ? Elle me dit de la rejoindre mais où?
Ecoute ton coeur, aide ton âme!!
Comment ?
Suis le garçon aux yeux d'émeraude et celui aux yeux d'onyx, écoute le jeune prophète et accepte la souffrance de te perdre.
Mais...
Ecoute elle se tait, elle na plus le droit de m'implorer mais je sais que plus tard, elle reviendra verser des larmes.
Un craquement tout près me fait sursauter. Je regarde les deux yeux émeraude, je dois les suivre peut être aurais-je une réponse au bout. J'ai toujours fait confiance à cet astre céleste, ce n'est pas aujourd'hui que je me fermerais. Je ne bouge pas, je sens un coup sur ma nuque puis plus rien, juste le noir et les sanglots de cette voix implorante résonant dans ma tête.
¤ Fin du POV
Trowa ramena le corps bien léger au campement, il se demandait encore pourquoi il lavait attendu ? Pourquoi n'avait il pas fuit dans la clairière ? Il était bien plus rapide que lui. Et ce regard, cette impression d'être ailleurs, que pouvait-il bien avoir entendu pour ne plus avoir bougé de la sorte. Il n'eut cependant pas de réponse.
Le voyage dura deux jours et l'être des bois dormait toujours. A quoi bon se réveiller, il voulait entendre la voix sensuelle, claire et triste mais il voulait l'entendre. Cependant il savait qu'il ne le pourrait que si il ouvrait son cœur et qu'il restait dans un sommeil de rêve.
Trowa le réveilla aux portes de la ville. Heero posa pied à terre et marcha sans mouvement brusque. Les citadins s'écartaient à leur passage jusqu'au château. Ils se demandaient tous ce qui se passait et pourquoi l'armée royale ramenait un si jeune homme avant de voir les oreilles étranges.
Trowa et Wufei entrèrent avec Heero, là un jeune homme blond arriva dès qu'ils eurent franchit la porte.
- Vous êtes enfin de retour ! J'ai eu si peur ! Vous allez bien?
- Oui Quatre, Comme tu le peux le voir, tiens !
Il lui donna un objet qu'Heero ne pût voir.
- Garde le, tu sais ce que c'est alors attention.
- Ne t'inquiète donc pas pour si peut.
Le blond lui fit un magnifique sourire, Heero remarqua vite qu'ils étaient plus que de simple ami même si il ne semblait pas le savoir l'un et l'autre. Il y avait des choses qu'on ne percevait qu'en faisant attention, et son entraînement dans la forêt avec J avait été basé là-dessus. Observation, évaluation.
Trowa l'emmena ensuite à la grande salle du trône. Quand il entra, il sentit quelque chose le prendre à la gorge, c'est là q'uil remarqua que son collier avait disparu.
- Approchez ! Ordonna un homme.
- Conseiller Treize où est le roi ?
- Souffrant alors c'est lui l'être des bois ?
- Oui.
- Le collier !
Wufei le lui donna avant de reculer, il n'aimait pas cet homme, ce soit disant conseiller et Trowa était du même avis. Il émanait quelque chose de mauvais de lui.
- Magnifique. Alors écoute moi petit être, je tiens ta vie entre mes doigts ! Es-tu prêts à entendre ma requête ?
La voix céleste résonna dans la tête d'Heero.
Puis accepte la souffrance de te perdre.
- Oui.
Trowa avait pensé que le garçon se serait débattu pour récupérer son bien mais au lieu de ça, il acceptait calmement. Il était bien étrange depuis le début, il espérait qu'il accepterait la situation jusqu'au bout.
- Dans ce cas, tu as été choisi pour sauver la princesse.
- Où ?
- Là ou les forets périssent, où l'eau se tarit, où seul les rochers couvrent la terre, il y a des ruines, celles d'un château, tu la trouveras dans la plus haute tour, là elle t'y attendras!
- Quatre ! S'étonna Treize.
Le blond ne répondit pas, son regard dans le vague, montrait son état de transe. Il était resté dans le fond de la salle sans se faire voir mais lorsque le 'où' avait été dit, son esprit était partit dans un autre endroit.
- Tu as été choisi pour accomplir ce devoir, le futur la prédit mais toi seul en est le maître...aide...
Il reprit peu à peu ses esprits, il tituba et tomba évanouit dans les bras de Trowa.
- Alors Quatre est notre nouveau prophète ? Il suit sa destinée comme prévu…Bon être des bois, tu sais où tu dois te rendre à présent. Un seul faux pas et tu meurs.
Treize quitta la salle laissant les quatre adolescents. Trowa libéra l'être des bois et lui demanda curieux.
- Pourquoi as tu décidé de nous aider?
- Ce n'est pas tes affaires, lui le sait car il entend ses pleurs.
Il se tourna et sortit du château. Il lui faudrait une semaine pour arriver en terre maudite, mieux valait partir de suite.
A suivre...
Une petite histoire simple, sans prétention, qui ne casse pas trois pattes à un canard. Quand avez-vous pensé ? Elle détend je trouve à l'écriture.
Kisu
