Il était une fois…

Auteur : Yami Aku

Genre : Fantaisiste, boy's love…

Disclamer Les personnages appartenant au monde de Gundam Wing ne sont pas ma propriétés, le reste de l'histoire par contre sort tout droit de mon pauvre petit cerveau.

Note de l'auteur : Voilà un nouveau chapitre, avec la rencontre que tout le monde attend !  Je tenais juste à signaler qu'à la base c'était un one shot mais que je l'ai transformé en chapitre. Donc ne vous attendez pas à une vraie ffic à chapitre mais plutôt à un conte.

Le moment en italique c'est la pensée du perso.

Bonne lecture !

Chapitre 2 : Rencontre avec la jolie princesse.

Heero se tenait devant les portes du palais. Il siffla mais sans bruit, quelques minutes plus tard, un oiseau de deux mètres de long survolait la ville. Le brun le rejoignit en dehors de la cité royale et lui caressa la tête. Il était magnifique, ses longues plumes rouges et jaunes lui donnaient l'apparence d'un phénix mais sa taille bien trop grande et ses petites cornes sur le haut de son crâne le différentiaient de ses oiseaux connus des humains.

- Il faut que tu m'emmènes en Terre hostile, Wing.

- Monte !

Il exécuta, l'oiseau s'envola, ainsi il irait plus vite. Le voyage fut agréable, Wing était une monture fidèle et rapide. Au lieu d'une semaine, ils ne mirent que trois jours pour parcourir le royaume jusqu'aux terres arides. Heero lui avait raconté la demande céleste et Wing lui avait répondu simplement qu'il avait bien fait, la déesse lunaire gardait un œil sur ses fidèles et savaient reconnaître quelqu'un de confiance.

- Je ne peux aller plus loin sans me faire repérer.

- J'irais à pied.

- Pour le retour, je ne pourrais t'aider. Il te faudra le faire à ta façon.

- Je le sais. Merci beaucoup Wing.

L'oiseau disparu rapidement dans le ciel assombrit par les nuages. Heero profita de la pénombre pour se rapprocher du château et examiner les ruines qui n'étaient pas si loin de la frontière entre les deux mondes. Tout semblait si calme et pourtant des montagnes de cadavres s'empilaient de-ci de-là. Beaucoup avait du se casser les dents sur cette ruine afin de sauver cette princesse. Il avait l'impression de se retrouver dans un de ses contes pour enfin dont il avait entendu quelques brides en traînant un peu trop près des habitations humaines. Et il ne se voyait vraiment pas prendre le rôle du courageux héro.
Le ciel se dégagea et un manteau d'étoile apparut. Qui aurait cru que le temps changerait aussi vite et que la lune serait si belle vu de ce désert sans vie ?

- Magnifique! Lâcha Heero.

Soudain une voix résonna, la même que dans sa tête, celle qu'il n'arrivait pas à oublier. La complainte à la lune commençait.

Il se dirigea vers la tour éclairée par la demoiselle d'or puis l'escalada assez facilement. Arrivé sous le balcon, il entendit des pleurs. Prenant appuie au mur, il fit un salto pour atterrir aux côtés de la pleureuse. Il l'examina, elle ne l'avait pas vue, il savait être parfaitement silencieux et faire oublier sa présence.

Elle portait une robe noire moulant son corps mince, ses épaules blanches étaient nues, une longue natte descendait dans son dos et des larmes couvraient ses joues. Il s'approcha et en essaya une. La jeune fille tressaillit au touché et se retourna surprise.

- Qui…Qui êtes vous? Pourquoi?

- Tu m'as appelé.

- Appelé ?

- Ton coeur, tes larmes, la lune, toi!

Il plongea son regard dans ces grands yeux améthyste brouillés par les larmes. Elle était magnifique, il n'aurait jamais pu imaginer une telle silhouette, cette princesse n'avait rien d'une humaine ordinaire.

- La seule eau de ce désert vient du chagrin d'une seule personne.

Heero approcha de nouveau sa main de la joue de la princesse mais la clé tourna dans la serrure. Heero fut rapidement en dessous du balcon.

- Restes caché !

Des pas ce firent entendre puis une voix.

- Tu ne pleures pas ce soir jolie princesse ?

L'homme qui venait d'entrer avait de longs cheveux blonds, un visage long et fin et des traits assez agréables.

- Les larmes sèchent vite avec cette chaleur Zechs !

- Calme toi jolie oiselle.

Il lui prit la main, la mena sur son lit et lui caressa la joue.

- Jolie princesse, la lune ne te répondra pas.

- Peut être mais mon espoir, lui ne me quitte pas.

- J'aime quand tu me tiens tête.

Zechs pencha son visage vers celui de la princesse qui ne bougea pas, il caressa ses lèvres de sa langue et l'embrassa.

- Un jour j'aurais plus de toi qu'un simple baiser.

Il s'apprêta à l'enfermer de nouveau mais se stoppa. La jeune fille tressaillit ayant peur qu'il ai remarqué le jeune homme. Aucun chevalier n'avait pour le moment réussit à tromper son gardien, mais elle gardait espoir et cette fois elle voulait croire en celui qui venait d'arriver. Il était différent.

- Je viens d'être informé par un espion que le roi a envoyé quelqu'un d'autre, il sera là d'ici quatre jours environ et tu verras encore une fois que ton espoir est vain.

Il ferma la porte de sa prison. Dès que ses pas ne se firent plus entendre, elle courut au balcon.

- Tu peux sortir !

Heero apparut juste en face d'elle un peu promptement et le fait qu'elle avançait juste au moment ou lui montait, leur fit un choc. Les lèvres se rencontrèrent, aucun des deux ne bougea, chacun savourant le goût de l'autre par l'accidentel baiser. La princesse lâcha sa bouche quand elle vit que le pauvre allait lâcher.

- Désolée !

Elle l'aida à remonter et l'observa un court instant. Elle était surprise qu'il ait fait si vite, enfin, si c'était bien lui qui devait mettre encore quatre jours à arriver. Et puis quelque chose la titillait, ce fut la présence des deux oreilles pointues qui la fit sourire.

- Tu es un être des bois, maman m'a souvent parlé de votre peuple !

- Ta mère ?

- Oui…la première à partir à été notre nourrice puis maman est morte, j'avais sept ans…mon frère jumeau m'a protégé jusqu'à il y à deux semaines…maintenant je le fais moi-même…

Heero regarda la jeune fille parler, malgré ces malheurs elle gardait le sourire, un sourire certes triste mais elle le gardait.

- Mais dis moi, tu es venu me sortir de là, me faire quitter ce trou ?

- Oui, c'est la mission que l'on m'a confiée.

- Mission ?

- Oui, la lune en premier puis ton peuple.

Elle sembla un court instant un peu triste mais se ressaisit rapidement.

- Je vois dans ce cas, je prends deux trois trucs et nous partons.

Elle disparut dans sa chambre.

Comment avais- je pu penser qu'il était venu de sa propre initiative, je ne suis qu'une mission et rien de plus.

Elle soupira, prit le médaillon de sa mère, le couteau que son frère avait fabriqué avec des objets piqués par-ci par-là et revint aux côtés de l'être des bois.

- Je suis prête !

- Bien tu ne vas pas pouvoir descendre seule.

Il la prit sur son dos sans lui laisser le temps d'assimiler ce qu'il venait de dire.

- Accroche toi bien !

- Vi !

Heero descendit prudemment de manière à ce que la jeune fille ne se cogne pas, raffermissant ses prises pour éviter de tomber. Il ne se reconnu pas devant tant d'attention pour une humaine mais il n'avait pas le temps de se poser plus de questions. Ils coururent se cacher derrière des rochers pour souffler un peu dès qu'ils furent en bas de la tour.

- Nous devons avoir quitté cet endroit avant le matin sinon nous serons repérable.

- Entendu mais…

L'être des bois ne la laissa pas finir, il lui prit la main et la traîna dans la nuit.

Enfin arriva la limite de ce monde de mort. Dès que la princesse sentit une touffe d'herbe sous ses pieds nus et écorchés par la terre sèche du désert qu'elle venait de fouler. Elle se mit à sautiller lâchant la main du garçon.

- Libre Solo, si tu voyais, si tu sentais la liberté. Maman ton vœu est exhaussé, je suis là, sur la terre de tes ancêtres.

Heero la regarda sauter partout, toucher les arbres, l'herbe. Elle était si heureuse et il la comprenait. Restée enfermée toute sa vie, captive de la sorte, ayant vu mourir ses proches sans pouvoir rien faire, elle ne pouvait qu'être aussi enchantée. Mais ils se devaient d'avancer.

- Nous y allons, il nous faudra environ une semaine pour arriver à destination.

- Comprit euh… ?

- Heero.

- Heero ?

- Oui !

- Hee-chan c'est mieux, appelle moi Duo !

- Ce n'est pas très féminin ?!

- Je m'en fiche ! Hee-chan on y va ?

- Ne m'appel pas ainsi !

- Pourquoi ?

- Parce que !

Il partit la princesse à sa suite. Ils firent une pause une journée plus tard. Duo en avait marre de marcher, elle n'était pas habituée avec sa robe et ses pieds blessés. Heero dénicha une cascade pour qu'elle puisse se laver et se rafraîchir. Il comprenait parfaitement qu'en ayant vécu enfermée, elle n'était pas habituée aux longues distances.

- Si tu as besoin de moi je serais en vadrouille mais il te suffira de siffler.

- Merci !

Elle attendit qu'il soit partit pour plonger dans l'eau fraîche. Elle lâcha ses cheveux afin de les nettoyer. Ils étaient longs et se sentir ainsi libre dans la nature la rendait si souriante.

- Enfin libre…Soupira t'elle. Alors c'est ça le monde libre ! Des oiseaux, de l'eau à perte de vue, de la verdure…

Elle barbota plus qu'elle ne nagea, comment aurait-elle pu savoir nager en restant enfermée dans une tour durant si longtemps. Elle savoura ainsi l'eau contre sa peau. Elle se laissa ensuite sécher au soleil puis se rhabilla prenant soin de couper, à l'aide de son couteau, le bas de sa robe gênant pour la marche. Ses cheveux volaient aux grés du vent, elle ne les avait pas recoiffé, les laissant sécher. Puis elle siffla, Heero arriva de suite et resta un moment à la regarder, elle savait prendre des initiatives pour faciliter leur périple. Ce n'était pas une fille ennuyeuse, loin de là. Elle ne se plaignait pas trop, du moins pour le moment. Il lui tendit ensuite un fruit qu'elle dévora plus qu'elle ne mangea.

- Nous allons marcher jusqu'au coucher du soleil ensuite nous dormirons.

- D'accord !

La nuit arriva, Heero repéra une petite grotte où ils s'installèrent. Il ne faisait pas très chaud une fois le soleil couché et Duo frissonna.

- Je ne peux pas faire de feu de peur d'être repéré.

- Je sais. Grelotta-t-elle.

- Tu n'as qu'à te rapprocher.

Elle lui envoya un merveilleux sourire n'attendant apparemment que ça et se pelotonna contre lui, la chaleur revenue, elle s'endormit ainsi.Au matin, ils étaient tous les deux enlacés profondément endormis. Heero ouvrit les yeux lorsqu'il entendit des pleures, Duo avait le visage baigné de larmes. Même loin de cette tour, elle pleurait encore. Il se mordit la lèvre et la réveilla doucement.

- Désolée !

- Ce n'est rien.

Ils repartirent sans plus de paroles échangées. Quand Heero avait laissé Duo, il avait ressentit un vide, un manque de chaleur, d'où cela venait il ? Il n'avait pourtant pas l'impression d'avoir déjà vécu un tel manque. Il se tourna pour apercevoir la jeune fille marchant à quelques pas derrière lui, tentant de démêler ses cheveux, un oiseau sur son épaule. Cette fille était surprenante.

Au bout de deux jours, Duo eut l'occasion de se laver une nouvelle fois. Après avoir savouré l'eau fraîche sur son corps, elle commença à se débattre avec ses cheveux.

- Si seulement j'avais un peigne !

Une fois rhabillée, elle maudit ses cheveux d'avoir tant de nœuds mais pas d'être si long. Pour rien au monde elle ne les aurait coupé.

Duo n'eut même pas besoin de siffler, Heero se présenta de lui-même avec de la nourriture et de quoi soigner les pieds blessés. Ils passèrent de nouveau la nuit ensemble. L'être des bois commençait à si faire et la princesse ne pleurait plus. Ils s'apprivoisait l'un l'autre, même si pour l'un des deux, s'était plus facile que pour l'autre.

Les trois jours suivants, Duo tenta de délier la langue de l'être des bois, elle y arriva plutôt bien car il lui raconta tout sur la nature, ce qui les entourait. Au fur et à mesure un sourire ce dessinait sur ces lèvres. Duo le trouvait vraiment très mignon ainsi, la glace avait fondue lentement mais sûrement entre eux.

Heero se sentait bien avec elle, dès qu'il voyait quelque chose d'intéressant, il la tirait et lui montrait. Il ne se pensait vraiment pas capable d'une telle chose, cependant il ne pouvait se mentir à lui même, cette princesse était tout à fait charmante et intéressante. Il commençait à changer d'opinion sur les humains. Mais toutes les bonnes choses avaient une fin, le voyage se terminait. On voyait au loin se dessiner les tours du château, ils y seraient le lendemain.

A suivre…

Et voilà le second chapitre. L'histoire avance assez rapidement mais ce n'est pas une histoire qui s'étale dans la description et je trouve ça bien comme c'est pour ce genre de courte histoire. En espérant que cela vous aura plu ?

Kisu