Il était une fois…

Auteur : Yami Aku

Genre : Fantaisiste, boy's love…

Disclamer Les personnages appartenant au monde de Gundam Wing ne sont pas ma propriétés, le reste de l'histoire par contre sort tout droit de mon pauvre petit cerveau.

Note de l'auteur : Cette histoire comportera au final 9 chapitres. J'espère que vous accrocherez encore malgré la suite.

Le moment en italique c'est la pensée du perso.

Bonne lecture !

Chapitre 4 : Au revoir mais pas adieu.

Lorsque Duo était partit, Heero avait eu du mal à rester calme. Treize lui avait alors demandé comment il avait fait pour sauver la princesse et celui-ci lui avait tout raconté. Omettant toute fois quelques détails dont ils n'avaient pas besoin. Il avait vite repéré les soldats qui se rassemblaient derrière lui. Mais surtout, la présence de Wufei à ses côtés. Il ne savait pas depuis combien de temps Duo avait quitté la pièce mais il espérait que tout se passait bien. Soudainement, le sortant de ses observations, la porte s'ouvrit et Duo entra essoufflé.

- Un peu tard princesse.

Treize écrasa le collier avec un sourire machiavélique mais rien ne se passa, Heero ne sentait strictement rien.

- Tu es démasqué Treize, le collier n'était pas le bon, Quatre en avait la charge. Cria Wufei.

- Vous m'avez trompé !

- Oui !

Duo était toujours à la porte nattant juste le haut de ses cheveux et laissant le reste au niveau des épaules tomber sur ses hanches. Ce serait plus simple pour lui.

- Nous vous avons bien eu n'est ce pas ?

Quatre entra portant à demi Trowa dont l'épaule était vaguement bandée.

- Zechs est mort.

- Impossible !

- Si il a tué mon frère, ma mère, ils sont à présent vengés !

- Princesse ?

- Arrêtez je ne suis pas cela, ce n'était qu'un moyen de me protéger trouvé par ma mère et suivit par mon jumeau. Je n'ai jamais été ainsi – Duo se tourna vers l'être des bois un petit sourire triste – je suis désolé Heero, je ne suis pas ce que tu crois, je ne l'ai jamais été.

Treize ne comprenait plus rien, il passa son regard de Duo à Heero pour retourner sur Duo et là, il remarqua le médaillon.

- Comment peux-tu porter ce collier ? Cria t il.

- Ça ?

- Oui, c'est l'âme de cet être des bois, tu ne peux le porter sur toi, c'est impossible.

- Pourquoi je ne pourrais pas le porter ?

- C'est ainsi, tu n'en es pas le possesseur !

Duo enleva le collier et le mit au creux de sa main, la pierre brillait chaleureusement.

- Treize ! Tu vas mourir, traître ! Cria Trowa avant de s'affaisser un peut plus sur Quatre.

- Allons prince regardez-vous, c'est pathétique : un blessé, un être des bois, un prophète, une princesse et un seul en état de se battre.

Il soupira mais Duo s'emporta un peut plus.

- Arrêtez avec ce nom, je ne suis pas une princesse !

- Pathétique…Enfermez moi tout ça !

Les gardes s'approchèrent, Wufei s'interposa entre eux et son prince. Peu de personnes étaient au courant que Trowa était le futur héritier du trône, le roi avait préféré garder ça pour un cercle fermé. En tout cas, il l'avait promis, il protégerait ses amis.
De son côté Duo reculait et Heero ne savait pas quoi faire. Il n'avait pas le droit de réveiller sa force mais là, J ne pouvait rien dire. Alors pour Duo…il ferma les yeux, la pierre se mit à briller de plus en plus dans la paume de Duo, elle le réchauffait, il sentait Heero en lui.

Que ce passait il ? Heero ne savait pas non plus, ce qu'il faisait juste que si il ne se servait pas de sa force, Duo périrait et il voulait le sauver. Pourquoi maintenant ? Peu importait, pour Duo il le ferait.

Duo était perdu, il se revoyait petit avec sa mère, sa nourrice et pour finir son frère. La mort de sa famille dans la tour, les uns après les autres. Les sanglots de sa mère, les histoires sur le pays de ses ancêtres. Tout lui revenait ainsi que les nombreux chevaliers envoyés afin de les sauver et enfin l'arrivée d'Heero, sa chaleur, son odeur, son cœur, tout, Heero était bien en lui. Il voyait à présent sa vie à lui, enfant chassé par des humains pour le fait qu'il était différent, recueillit et élevé dans une forôt par un ermite et qui l'obligeait à masquer ses sentiments puis capturé dans le village, les paroles de la lune, celle de Quatre et…

Ai shiteru

Si je te disais que je ne suis pas ce que je semble être, tu m'aimerais toujours ?

Hai

Ses mots jamais Duo ne les oublierait, ils étaient ancrés dans son cœur pour toujours.

La pierre brilla d'un coup et se suréleva au niveau du cœur de Duo propageant une immense lumière bleue. Une bourrasque de vent entra dans le château balayant les gardes, Heero avait fait apparaître une épée et se dirigeait vers Treize.

Duo ne savait plus où il était : dans son corps ou dans la pierre ? Peu importe si son énergie pouvait servir à Heero, la personne qu'il aimait, celle pour qui il donnerait sa vie.

Treize ne suivait plus rien, les yeux de l'être des bois étaient terrifiants, plein de rage et de rancœur, il venait de voir l'enfance de Duo de la faute de cet homme puis l'extermination de son peuple toujours sous les ordres de cet homme. Sa mère courant dans les champs pour leur échapper avec lui dans les bras, le sang, son père le protégeant et criant à sa mère de fuir avec lui, sa famille morte par les assauts des gardes, son village en flamme.

Il brandit son arme, sa haine se mêla à celle de Duo qu'il sentait en lui, il ne faisait plus qu'un, il transperça le cœur de l'homme qui avait anéantit sa jeunesse ainsi que celle de la personne qu'il chérissait le plus. L'homme s'écroula au sol en maudissant les vainqueurs.

L'épée disparut une fois sa tache accomplie, Heero retrouva la totalité de ses esprits et se tourna vers Duo toujours dans la lumière, la pierre en suspension devant lui.

Heero ainsi que les autres admiraient la scène : le natté avait les yeux fermés, la tête à demi en arrière, ses bras tendus, ses paumes ouvertes vers la pierre et ses longs cheveux flottaient autour de lui. Le tableau faisait vraiment mystérieux, magique et éblouissant

La lumière faiblit et la pierre disparut à l'endroit où se trouvait le cœur de Duo. Dès que ce fut fini, Duo s'effondra. Heero se jeta sur lui et le rattrapa avant qu'il ne touche le sol. Il le prit dans ses bras et le petit prince ouvrit les yeux.

- Tu ne m'en veux pas Hee-chan ?

- Pourquoi ?

- De ne pas être une fille…

- Je le savais déjà, Duo !

- Comment ?

- Tu crois que la deuxième fois que tu t'es baigné, je suis apparu comme si de rien n'était. Je ne suis pas devin, ce jour là, je suis arrivé plus tôt et j'ai vu ton secret. Ça ne change rien, Duo, Je t'aime !

Duo sentit les larmes de joies couler le long de ses joues.

- Comme tout cela est mignon !

- Majesté ?!

Tout le monde se tourna vers le roi qui venait d'entrer surpris de le voir sur pied. N'était-il pas censé être au fond de son lit ?

- Père ! Crièrent ensemble Duo et Trowa.

- Ce mot est doux à mes oreilles. Ta sœur Quatre m'a expliqué votre vision sur le traître Treize et tout le reste d'ailleurs, c'est pour cela que je n'ai pas bu le poison mais je vous ai laissé faire sinon rien de tout ce qui avait été prédit ce serait avéré exacte !

- Il est vraie majesté, que tout cela ne ce serait alors pas accomplit.

Le roi ouvrit grand ses bras et Duo se jeta dedans sans aucune hésitation. Le seigneur les referma sur le corps frêle de son enfant qu'il avait tant voulu serrer toute sa vie, il avait tant voulu voire cette petite frimousse grandir.

- Alors Hélène m'avait donné des jumeaux ?

- Oui mon frère, Solo et moi, Duo.

- Ta mère était merveilleuse comme toi Heero, c'était un être des bois.

- Quoi ? S'exclamèrent Trowa, Wufei et Heero.

- Oui, tu ne l'as pas remarqué quand ton énergie a fusionné avec celle de Duo. Treize l'avait fait enlevé ainsi le traité entre nos deux peuples ne pouvait tenir et ça lui a permis d'anéantir votre race. Ce n'était qu'un prétexte parmi tan d'autre pour obtenir ensuite mon trône. Quand à toi Heero il se trouve que ton peuple n'a pas totalement été décimé et ils t'attendent, si ce que la sœur de notre prophète m'a dit est vrai, tu es prince.

- Quoi Hee-chan est un prince ?

- Oui mon fils et on le cherche pour succéder au trône. Les êtres des bois sont assez fidèles.

Heero ne comprenait plus rien, il était prince et aimait un prince, jusque là il arrivait à joindre les deux bouts. Son peuple n'avait pas été décimé dans sa totalité donc il n'était pas le seul survivant, et on le cherchait pour succéder. Dans ce cas, il était en mesure de passer un accord avec le roi pour la sauvegarde de son peuple. Mais avant tout il fallait que son peuple le reconnaisse comme tel.

- Si je suis prince, c'est que j'ai des responsabilités envers vous. Dans ce cas laissez moi retourner voir mon peuple afin de récupérer mes titres et nos serons en mesure de faire un nouveau traité.

- Cela serait un honneur que de pouvoir traiter avec vous.

- Maintenant il me faut rejoindre mon peuple afin de régler quelques détailles mais je reviendrais.

Heero fit un pas en avant vers Duo mais celui-ci ne bougea pas, il le regardait dans les yeux. L'être des bois lui sourit et fit demi tour, il reviendrait pour lui en ces lieux et pour son peuple. Il ne voulait pas lui dire au revoir. C'était mieux ainsi.

A suivre…

Heero part pour conquérir son trône. C'est fou ce que j'ai l'impression d'avoir franchit le cap du non retour. Cette histoire est assez fleur bleu et sans queue ni tête mais bon, c'est vraiment déstressant de pas se prendre la tête comme ça. J'espère qu'elle vous plait toujours.

Kisu