[réponses aux reviews] :
Buckwits : Te prosterner à nos pieds ? Bien vas-y, gêne toi surtout pas... La voilà la suite, on espère qu'elle te plaira autant et que tu n'as pas trop attendu.
Selana : Merci pour tes compliments, qui on le sait valent chers. Ils nous vont droit au cœur et on espère ne pas te décevoir avec la suite...
JulesM : Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'écrire quelques mots, on apprécie beaucoup. Comme ff.net ne nous a remis les review qu'aujourd'hui, on espère que tu seras toujours au poste (malgré tes parents qui semblent te causer problème)
Joyce : ALLO CHÉRIE, contentes que tu sois venue jeter un œil.
Akashana : C'est vrai qu'un peu de crédibilité ne fait pas de tord. On espère pouvoir continuer à faire une fic intéressante mais réaliste. Contentes que cela te plaise.
Sasha Krum : La voici la suite, merci pour ta review.
Bidule : La voici la suite... Merci.
I love Snape : Merci pour ta review mais tu ne sauras pas dans ce chapitre de qui le cœur d'Hermione est épris. Pour plusieurs raisons en fait... la première c'est que l'on est pas encore sûres à 100 % de notre choix. La deuxième c'est que l'on aime vraiment se casser la tête avec des couples pas possible. La dernière, bien, on aime bien ça le mystère nous....
Lalouve : Merci d'avoir pris le temps d'envoyer un petit mot. T'as raison, il ne s'agit pas de Ron le fantasme de Hermione, en fait, tu risques d'être assez surprise. En espérant que tu aimeras la suite...
Lee-NC-Kass : Tu dis que tu as une idée de l'identité de la personne des rêves de Hermione ? on seraient curieuses de lire ta supposition même si on est pratiquement sûres que c'est impossible que tu ais mis le doigt dessus si tôt dans l'histoire. Mais tente ta chance... Merci pour tes bons mots, ils nous vont droit au cœur.
*****************
[n/a] : Le langage est revenu sous la barre de « l'acceptable » dans ce chapitre. Le « rating » est toujours NC-17 pour certaines allusions sexuelles. Pensez-vous qu'il est trop élevé ? Ou que notre fic n'a pas assez de piquant ? Voulez-vous des scènes plus torrides ou ce qui est vous convient parfaitement ? SVP, éclairez notre lanterne... Une petite review SVP...
*******************
Chapitre troisième : S'il vous plait, faites que je me trompe.
***************
Bon d'accord, tâchons de réfléchir correctement. Agissons comme Hermione le ferait. D'abord je prends mes satanés rêves récurrents qui me hantent depuis maintenant plusieurs semaines. Et qui me laissent pratiquement chaque matin avec un ventre collant et des draps à nettoyer. C'est drôle comme les rêves dont je ne veux me souvenir sont toujours ceux qui sont le plus frais à ma mémoire au réveil. Ces foutus rêves « sensuels » et ceux envoyés par Voldemort qui heureusement sont presque inexistants maintenant que je maîtrise l'Occlumency (désolées, on l'a lu en anglais nous et nous n'avons aucune idée de ce qu'est la traduction). Bon à part le fait que ce ne soit pas très « politically correct » de rêver de cela, j'avoue que ces rêves m'incitent à bien débuter ma journée. Il y a du bon et du mauvais dans chaque situation.
Ensuite il y a le fait que je n'arrive pas me décider à me mettre en couple avec une fille. Ron me nargue continuellement avec ça. Je l'entends encore dire qu'avec la file qui n'attend qu'un signe de ma part je devrais en profiter mais je n'y arrive pas. C'est sans doute mon côté sentimental, romantique. Je ne peux concevoir être avec quelqu'un uniquement pour les relations sexuelles. Ne suis-je donc pas normal ? Selon Ron, ce sont les filles qui résonnent ainsi. Une chose est sûre, je ne suis pas une fille. Puis, qui voudrait être avec une fille qui ne tient qu'à vous que dans la mesure que vous avez une certaine popularité, voir célébrité ? Moi je ne veux pas de quelqu'un dans ma vie qui n'y est que pour être avec le « Grand » Harry Potter. Seigneur que je déteste cette idée. Trouverais-je un jour quelqu'un avec qui se suis bien et qui n'est pas avec moi uniquement à cause de cette foutue cicatrice ? Quelqu'un avec qui je pourrais être simplement MOI. Un peu comme avec Ron, Hermione et maintenant Ginny.
Est-ce vrai que je suis probablement l'un des seuls garçons de septième à n'avoir jamais rien fait de plus qu'embrasser des filles ? Il y a toujours de grands parleurs qui s'avèrent être de petits faiseurs mais si c'était vrai ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Que je suis un stupide sot encore puceau qui refuse de perdre sa virginité avec la première venue ? Je devrais plutôt en être fier non ? Bon c'est vrai que d'un côté pratique, je suis vierge mais pour ce qui est de la théorie, je suis certain que je dépasse les connaissances de Hermione. Surtout grâce aux revues si « divertissantes » de Dean et Seamus. Devrais-je rougir au fait que je connaisse pratiquement par cœur le Kama Sutra que m'a offert Ron pour mon anniversaire ? Lui-même doit être dans la même situation. D'ailleurs c'est ce que dit la rumeur qui circule dans le tout Poudlard. Mon meilleur ami serait un Dieu du sexe selon certains commentaires. Même s'il rougit lorsqu'il en est question, je sais qu'il n'en est pas peu fier. Ce qui désespère encore plus si ce n'est possible la pauvre Hermione.
Puis il y a eut ce match de Quidditch. Merlin que j'aimerais qu'il n'ait jamais eu lieu. D'abord pour mon orgueil personnel, puis ensuite parce qu'il me pousse à me poser toutes ces questions que j'essaie de reculer le plus loin possible dans mon esprit depuis longtemps maintenant. Heureusement que nous avons gagné le match tout de même car je crois que mon orgueil ne s'en serait jamais remis. Me faire voler le vif ainsi sous le nez par Malfoy en plus, c'est traumatisant. Honnêtement, je dois avouer qu'il a sacrément bien manœuvré même si c'était à la limite du légal. Tout est de ma faute dans le fond, je n'aurais pas dû être déconcentré, j'aurais dû garder le focus sur le vif en non pas tourner la tête pour voir où il était. Mauvaise manœuvre de mon balai ajouté à une feinte réussie du Serpentard, nous voilà tous les deux, roulant au sol, enchevêtrés dans les membres de l'autre, nous débattant pour s'emparer du vif qui se trouvait à quelques mètres seulement du sol et à quelques mètre également de nous. Ginny m'a raconté que l'on avait l'air de deux lutteurs gréco-romains qui tentaient de s'emparer du vif en empêchant l'autre de le faire avant nous.
Je ne me rappelle plus très bien de ce qui s'est exactement passé mais je me souviens qu'il était au-dessus de moi. Mes jambes enserraient sa taille pour l'empêcher d'avancer vers le vif alors que j'essayais de le retourner pour prendre la position du dessus et me saisir du vif d'or. Il a ramené un de ses genoux directement entre mes deux jambes appuyant sur mon... mon enfin bref. Inutile de dire que cela m'a surpris et que j'ai porté une main immédiatement vers cet endroit mais mon esprit compétitif refusait de lui laisser la victoire alors je lui ai saisi un poignet de mon autre main. Ma main qui se dirigeait vers mon entrejambe s'est plutôt retrouvée sur son estomac et je l'ai poussé sur le côté. C'est à ce moment que j'ai regardé où ma main avait atterrie. Je ne sais toujours pas si j'ai eu le souffle coupé par la vision de son ventre plat parfaitement musclé et si... invitant ou si c'était plutôt la pression douloureuse qu'il me fit sur mon entrejambe de son genou. Je me souviens avoir poussé un hoquet mais je ne sais pas si c'était à cause de la douleur ou à cause de la vision de Malfoy s'emparant victorieusement du vif d'or qui me narguait à peine à quelques centimètres de mon visage rendu tout rouge.
Ron se précipita vers moi qui me tenais toujours les bijoux de famille à deux mains cette fois et qui avais de la difficulté à trouver mon souffle pendant que le reste des Serpentard accouraient accueillir les « héros ». Heureusement pour nous, Ron avait été brillant devant les anneaux et que dire de Ginny qui avait fracassé un record de points marqués par la même joueuse pour une si courte partie et ce malgré les coups vicieux des Serpentards. Pointage final 190 à 180.
Moi je me suis retrouvé à l'infirmerie. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise que lorsque madame Pomfresh exigea de voir ma « blessure ». Serait- elle voyeuse ? Perverse ? Je préfère croire qu'elle est consciencieuse et qu'elle ne fait que son métier. Pourtant j'ai jamais été aussi rouge.
Est-ce vraiment la vision du ventre de Malfoy qui m'a rendu ainsi ? S'il vous plait, faites que je me trompe...
***************
Ça y est, le grand jour est enfin arrivé, j'ai battu Potter, le Grand et Magnifique Potter. Mais aujourd'hui c'est moi le champion, c'est moi qui suis la vedette. J'ai réussi à te voler le vif mon cher et ce directement sous ton petit nez. D'accord, mon équipe n'a pas gagné mais qui s'en préoccupe ? Pour la première fois quelqu'un a réussi à prendre le vif à un Harry Potter en possession de tous ces moyens. Pas de Détraqueurs cette fois pour t'excuser Potter.
Alors pourquoi je ne suis pas plus satisfait ? Pourquoi je n'en ressens pas la jouissance personnelle que j'avais imaginée pour ce grand moment ? Qu'est-ce qui cloche avec moi ? J'ai battu Potter et ce au corps à corps même. Je devrai sauter de joie et au lieu de cela je me tords l'esprit avec des questionnements complètement stupides.
Je ne l'avouerai jamais publiquement bien sûr mais ça été chaud. Il a faillit m'avoir encore une fois le balafré. Ses mains étaient partout et ses jambes enserraient ma taille à m'en donner des ecchymoses aux hanches. J'ai bien failli perdre ma contenance lorsque j'ai réalisé que mon genou était en contact avec son système reproductif. Mais je l'ai eu, j'ai profité de ma situation pour lui démontrer qui était supérieur à qui et je suis certain qu'il n'a pas particulièrement apprécié mon traitement.
C'est étonnant comment Potter avait les mains froides. Quand il a essayé de me repousser et que sa main c'est perdue sous mon chandail j'en ai eu un frison. Frison qui a remonté tout le long de ma colonne vertébrale. Pourtant au touché, sa main était plutôt chaude, alors pourquoi ce frison ? Peut-être le vent ?
Si je me sens insatisfait c'est peut-être dû au fait que je n'ai pas savouré correctement le visage de Potter devant ma victoire sur lui. En effet, il était difficile de déterminer s'il souffrait de me voir entouré de mes compatriotes avec la boule dorée dans la main ou s'il souffrait tout court. C'est vrai que je n'y ai pas été avec le dos de la cuiller, j'ai pressé plutôt fort sur son entrejambe. Ça doit faire un mal de chien. Ce qui explique sans doute qu'il était si rouge. J'aurais préféré qu'il le soit de rage plutôt. Ça aurait été plus gratifiant. Ma victoire aurait été complète et j'en serais sans doute bien plus heureux.
Ce petit combat corps à corps m'a permis de constater que le balafré n'était pas mal constitué. Il est musclé, c'est surprenant sur un chicot comme lui. En fait, il n'a plus grand chose du chicot qu'il était. Il a les épaules larges et son visage à perdu de cet air enfantin qui me répugnait tant. Ses traits sont plus définis et sa mâchoire est plus carrée, ce qui lui donne un air encore plus mystérieux. Et il faut bien avouer que sa décision de consulter un médicomage pour sa vision à été l'une de ses meilleures. Sans lunettes on se perd bien plus aisément dans le vert de ses yeux. C'est d'ailleurs ce qui m'est presque arrivé. J'aurais pu passer des heures et des heures perdu dans l'immensité de son regard si hypnotique.
Mais qu'est-ce que je raconte ? Deviendrai-je fleur bleue ? Je me ramollis. S'il vous plait, faites que je me trompe.
**************
Je réagis de plus en plus étrangement et j'en ai conscience. Ils vont bien finir par s'en rendre compte. Ce qui serait catastrophique. D'ailleurs, je soupçonne réellement Ginny de détenir des éléments de la réponse. Elle est futée la petite, elle est vive d'esprit et sait lire entre les lignes, tout le contraire de son frère. Si ce n'est pas le cas, alors pourquoi est- elle venue me voir pour me poser toutes ces questions ? Non, je suis certaine qu'elle essayait de me faire cracher le morceau. Ce que je me suis abstenue bien entendu. De toute façon, qu'aurais-je bien pu lui raconter. Je ne sais même pas moi-même ce qui m'arrive. Ok, j'avoue le côté rationnel en moi commence sérieusement à avoir de sérieux doute mais une autre partie de moi refuse une telle conclusion.
Je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser. Si seulement ces moments « d'égarement » ne se manifestaient que dans mes rêves mais maintenant, ça me prend en plein jour. En plein cours.... Mais qu'est-ce que je peux bien faire ? J'ai l'impression d'être perdue dans un immense labyrinthe tout noir et avançant à tâtons vers une destination inconnue. Je déteste cette sensation. J'ai l'impression de n'être plus maître de mon esprit, c'est comme si une rébellion se préparait dans mon être et que j'en fais les frais. C'est pourtant pas le temps, il y a les ASPICs qui arrivent à grands pas. Je dois me concentrer et étudier pour les réussir mais j'arrive pas à sortit toutes ces images de ma tête. Elles me hantent et font de ma vie un calvaire. Ma routine est chamboulée, je ne suis plus moi- même et je ne me comprends plus moi-même, ce qui est le comble.
Ginny m'observe encore. Je la vois bien qui fait semblant de lire tout comme moi je fais semblant de travailler mes runes. Cette matière est la pire, à chaque symbole que je vois je ne peux m'empêcher de repenser à notre épisode à la bibliothèque. C'est pourtant anodin comme situation mais j'ai réussi à tout gâché par une montée de chaleur incroyable. Quand j'y pense, c'est rien à comparé de la couleur que j'ai revêtue peu après le match de Quidditch. Au moins, là j'avais une bonne excuse, je pouvais mettre cela sur le compte de l'inquiétude pour Harry ou encore de la colère fasse au comportement douteux du préfet en chef des verts et argents. Pourtant, une partie de moi me crie que c'est plutôt dû au fait que je me sois retrouvée dans SES bras.
Fichues marches de pierre qui s'effritent. Evidemment il fallait que ça tombe sur moi. Me voilà prête à m'étaler de tout mon long devant la presque totalité de Poudlard qui rentrait en même temps que moi. Mais une âme charitable s'est portée à mon secours. Du coup, me voilà donc le nez sur sa poitrine, ses bras m'enserrant pour tenter d'éviter une chute humiliante et douloureuse. J'étais déjà prête à mourir sur place suite à cette position peu conventionnelle mais c'est son sourire qui m'acheva complètement. Et ses yeux... Je ne sais toujours pas où j'ai trouvé la force de me relever et de faire ce minable signe de tête pour remercier l'âme charitable avant de m'enfuir vers l'infirmerie où Harry venait d'être transporté.
Une petite voix traîtresse me rappelle que c'est exactement une des positions que mes rêves me proposent sournoisement depuis bien trop longtemps maintenant. Pourtant dans mes songes, j'y prends bien plus de plaisir. Non là j'étais totalement pétrifiée et que dire de mon niveau de stress et de gêne ? Et Ginny qui a tout vu !
Je suis sûre qu'elle se doute de quelque chose. S'il vous plait, faites que je me trompe
Buckwits : Te prosterner à nos pieds ? Bien vas-y, gêne toi surtout pas... La voilà la suite, on espère qu'elle te plaira autant et que tu n'as pas trop attendu.
Selana : Merci pour tes compliments, qui on le sait valent chers. Ils nous vont droit au cœur et on espère ne pas te décevoir avec la suite...
JulesM : Merci beaucoup d'avoir pris le temps d'écrire quelques mots, on apprécie beaucoup. Comme ff.net ne nous a remis les review qu'aujourd'hui, on espère que tu seras toujours au poste (malgré tes parents qui semblent te causer problème)
Joyce : ALLO CHÉRIE, contentes que tu sois venue jeter un œil.
Akashana : C'est vrai qu'un peu de crédibilité ne fait pas de tord. On espère pouvoir continuer à faire une fic intéressante mais réaliste. Contentes que cela te plaise.
Sasha Krum : La voici la suite, merci pour ta review.
Bidule : La voici la suite... Merci.
I love Snape : Merci pour ta review mais tu ne sauras pas dans ce chapitre de qui le cœur d'Hermione est épris. Pour plusieurs raisons en fait... la première c'est que l'on est pas encore sûres à 100 % de notre choix. La deuxième c'est que l'on aime vraiment se casser la tête avec des couples pas possible. La dernière, bien, on aime bien ça le mystère nous....
Lalouve : Merci d'avoir pris le temps d'envoyer un petit mot. T'as raison, il ne s'agit pas de Ron le fantasme de Hermione, en fait, tu risques d'être assez surprise. En espérant que tu aimeras la suite...
Lee-NC-Kass : Tu dis que tu as une idée de l'identité de la personne des rêves de Hermione ? on seraient curieuses de lire ta supposition même si on est pratiquement sûres que c'est impossible que tu ais mis le doigt dessus si tôt dans l'histoire. Mais tente ta chance... Merci pour tes bons mots, ils nous vont droit au cœur.
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[n/a] : Le langage est revenu sous la barre de « l'acceptable » dans ce chapitre. Le « rating » est toujours NC-17 pour certaines allusions sexuelles. Pensez-vous qu'il est trop élevé ? Ou que notre fic n'a pas assez de piquant ? Voulez-vous des scènes plus torrides ou ce qui est vous convient parfaitement ? SVP, éclairez notre lanterne... Une petite review SVP...
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Chapitre troisième : S'il vous plait, faites que je me trompe.
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Bon d'accord, tâchons de réfléchir correctement. Agissons comme Hermione le ferait. D'abord je prends mes satanés rêves récurrents qui me hantent depuis maintenant plusieurs semaines. Et qui me laissent pratiquement chaque matin avec un ventre collant et des draps à nettoyer. C'est drôle comme les rêves dont je ne veux me souvenir sont toujours ceux qui sont le plus frais à ma mémoire au réveil. Ces foutus rêves « sensuels » et ceux envoyés par Voldemort qui heureusement sont presque inexistants maintenant que je maîtrise l'Occlumency (désolées, on l'a lu en anglais nous et nous n'avons aucune idée de ce qu'est la traduction). Bon à part le fait que ce ne soit pas très « politically correct » de rêver de cela, j'avoue que ces rêves m'incitent à bien débuter ma journée. Il y a du bon et du mauvais dans chaque situation.
Ensuite il y a le fait que je n'arrive pas me décider à me mettre en couple avec une fille. Ron me nargue continuellement avec ça. Je l'entends encore dire qu'avec la file qui n'attend qu'un signe de ma part je devrais en profiter mais je n'y arrive pas. C'est sans doute mon côté sentimental, romantique. Je ne peux concevoir être avec quelqu'un uniquement pour les relations sexuelles. Ne suis-je donc pas normal ? Selon Ron, ce sont les filles qui résonnent ainsi. Une chose est sûre, je ne suis pas une fille. Puis, qui voudrait être avec une fille qui ne tient qu'à vous que dans la mesure que vous avez une certaine popularité, voir célébrité ? Moi je ne veux pas de quelqu'un dans ma vie qui n'y est que pour être avec le « Grand » Harry Potter. Seigneur que je déteste cette idée. Trouverais-je un jour quelqu'un avec qui se suis bien et qui n'est pas avec moi uniquement à cause de cette foutue cicatrice ? Quelqu'un avec qui je pourrais être simplement MOI. Un peu comme avec Ron, Hermione et maintenant Ginny.
Est-ce vrai que je suis probablement l'un des seuls garçons de septième à n'avoir jamais rien fait de plus qu'embrasser des filles ? Il y a toujours de grands parleurs qui s'avèrent être de petits faiseurs mais si c'était vrai ? Qu'est-ce que ça veut dire ? Que je suis un stupide sot encore puceau qui refuse de perdre sa virginité avec la première venue ? Je devrais plutôt en être fier non ? Bon c'est vrai que d'un côté pratique, je suis vierge mais pour ce qui est de la théorie, je suis certain que je dépasse les connaissances de Hermione. Surtout grâce aux revues si « divertissantes » de Dean et Seamus. Devrais-je rougir au fait que je connaisse pratiquement par cœur le Kama Sutra que m'a offert Ron pour mon anniversaire ? Lui-même doit être dans la même situation. D'ailleurs c'est ce que dit la rumeur qui circule dans le tout Poudlard. Mon meilleur ami serait un Dieu du sexe selon certains commentaires. Même s'il rougit lorsqu'il en est question, je sais qu'il n'en est pas peu fier. Ce qui désespère encore plus si ce n'est possible la pauvre Hermione.
Puis il y a eut ce match de Quidditch. Merlin que j'aimerais qu'il n'ait jamais eu lieu. D'abord pour mon orgueil personnel, puis ensuite parce qu'il me pousse à me poser toutes ces questions que j'essaie de reculer le plus loin possible dans mon esprit depuis longtemps maintenant. Heureusement que nous avons gagné le match tout de même car je crois que mon orgueil ne s'en serait jamais remis. Me faire voler le vif ainsi sous le nez par Malfoy en plus, c'est traumatisant. Honnêtement, je dois avouer qu'il a sacrément bien manœuvré même si c'était à la limite du légal. Tout est de ma faute dans le fond, je n'aurais pas dû être déconcentré, j'aurais dû garder le focus sur le vif en non pas tourner la tête pour voir où il était. Mauvaise manœuvre de mon balai ajouté à une feinte réussie du Serpentard, nous voilà tous les deux, roulant au sol, enchevêtrés dans les membres de l'autre, nous débattant pour s'emparer du vif qui se trouvait à quelques mètres seulement du sol et à quelques mètre également de nous. Ginny m'a raconté que l'on avait l'air de deux lutteurs gréco-romains qui tentaient de s'emparer du vif en empêchant l'autre de le faire avant nous.
Je ne me rappelle plus très bien de ce qui s'est exactement passé mais je me souviens qu'il était au-dessus de moi. Mes jambes enserraient sa taille pour l'empêcher d'avancer vers le vif alors que j'essayais de le retourner pour prendre la position du dessus et me saisir du vif d'or. Il a ramené un de ses genoux directement entre mes deux jambes appuyant sur mon... mon enfin bref. Inutile de dire que cela m'a surpris et que j'ai porté une main immédiatement vers cet endroit mais mon esprit compétitif refusait de lui laisser la victoire alors je lui ai saisi un poignet de mon autre main. Ma main qui se dirigeait vers mon entrejambe s'est plutôt retrouvée sur son estomac et je l'ai poussé sur le côté. C'est à ce moment que j'ai regardé où ma main avait atterrie. Je ne sais toujours pas si j'ai eu le souffle coupé par la vision de son ventre plat parfaitement musclé et si... invitant ou si c'était plutôt la pression douloureuse qu'il me fit sur mon entrejambe de son genou. Je me souviens avoir poussé un hoquet mais je ne sais pas si c'était à cause de la douleur ou à cause de la vision de Malfoy s'emparant victorieusement du vif d'or qui me narguait à peine à quelques centimètres de mon visage rendu tout rouge.
Ron se précipita vers moi qui me tenais toujours les bijoux de famille à deux mains cette fois et qui avais de la difficulté à trouver mon souffle pendant que le reste des Serpentard accouraient accueillir les « héros ». Heureusement pour nous, Ron avait été brillant devant les anneaux et que dire de Ginny qui avait fracassé un record de points marqués par la même joueuse pour une si courte partie et ce malgré les coups vicieux des Serpentards. Pointage final 190 à 180.
Moi je me suis retrouvé à l'infirmerie. Je n'ai jamais été aussi mal à l'aise que lorsque madame Pomfresh exigea de voir ma « blessure ». Serait- elle voyeuse ? Perverse ? Je préfère croire qu'elle est consciencieuse et qu'elle ne fait que son métier. Pourtant j'ai jamais été aussi rouge.
Est-ce vraiment la vision du ventre de Malfoy qui m'a rendu ainsi ? S'il vous plait, faites que je me trompe...
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Ça y est, le grand jour est enfin arrivé, j'ai battu Potter, le Grand et Magnifique Potter. Mais aujourd'hui c'est moi le champion, c'est moi qui suis la vedette. J'ai réussi à te voler le vif mon cher et ce directement sous ton petit nez. D'accord, mon équipe n'a pas gagné mais qui s'en préoccupe ? Pour la première fois quelqu'un a réussi à prendre le vif à un Harry Potter en possession de tous ces moyens. Pas de Détraqueurs cette fois pour t'excuser Potter.
Alors pourquoi je ne suis pas plus satisfait ? Pourquoi je n'en ressens pas la jouissance personnelle que j'avais imaginée pour ce grand moment ? Qu'est-ce qui cloche avec moi ? J'ai battu Potter et ce au corps à corps même. Je devrai sauter de joie et au lieu de cela je me tords l'esprit avec des questionnements complètement stupides.
Je ne l'avouerai jamais publiquement bien sûr mais ça été chaud. Il a faillit m'avoir encore une fois le balafré. Ses mains étaient partout et ses jambes enserraient ma taille à m'en donner des ecchymoses aux hanches. J'ai bien failli perdre ma contenance lorsque j'ai réalisé que mon genou était en contact avec son système reproductif. Mais je l'ai eu, j'ai profité de ma situation pour lui démontrer qui était supérieur à qui et je suis certain qu'il n'a pas particulièrement apprécié mon traitement.
C'est étonnant comment Potter avait les mains froides. Quand il a essayé de me repousser et que sa main c'est perdue sous mon chandail j'en ai eu un frison. Frison qui a remonté tout le long de ma colonne vertébrale. Pourtant au touché, sa main était plutôt chaude, alors pourquoi ce frison ? Peut-être le vent ?
Si je me sens insatisfait c'est peut-être dû au fait que je n'ai pas savouré correctement le visage de Potter devant ma victoire sur lui. En effet, il était difficile de déterminer s'il souffrait de me voir entouré de mes compatriotes avec la boule dorée dans la main ou s'il souffrait tout court. C'est vrai que je n'y ai pas été avec le dos de la cuiller, j'ai pressé plutôt fort sur son entrejambe. Ça doit faire un mal de chien. Ce qui explique sans doute qu'il était si rouge. J'aurais préféré qu'il le soit de rage plutôt. Ça aurait été plus gratifiant. Ma victoire aurait été complète et j'en serais sans doute bien plus heureux.
Ce petit combat corps à corps m'a permis de constater que le balafré n'était pas mal constitué. Il est musclé, c'est surprenant sur un chicot comme lui. En fait, il n'a plus grand chose du chicot qu'il était. Il a les épaules larges et son visage à perdu de cet air enfantin qui me répugnait tant. Ses traits sont plus définis et sa mâchoire est plus carrée, ce qui lui donne un air encore plus mystérieux. Et il faut bien avouer que sa décision de consulter un médicomage pour sa vision à été l'une de ses meilleures. Sans lunettes on se perd bien plus aisément dans le vert de ses yeux. C'est d'ailleurs ce qui m'est presque arrivé. J'aurais pu passer des heures et des heures perdu dans l'immensité de son regard si hypnotique.
Mais qu'est-ce que je raconte ? Deviendrai-je fleur bleue ? Je me ramollis. S'il vous plait, faites que je me trompe.
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Je réagis de plus en plus étrangement et j'en ai conscience. Ils vont bien finir par s'en rendre compte. Ce qui serait catastrophique. D'ailleurs, je soupçonne réellement Ginny de détenir des éléments de la réponse. Elle est futée la petite, elle est vive d'esprit et sait lire entre les lignes, tout le contraire de son frère. Si ce n'est pas le cas, alors pourquoi est- elle venue me voir pour me poser toutes ces questions ? Non, je suis certaine qu'elle essayait de me faire cracher le morceau. Ce que je me suis abstenue bien entendu. De toute façon, qu'aurais-je bien pu lui raconter. Je ne sais même pas moi-même ce qui m'arrive. Ok, j'avoue le côté rationnel en moi commence sérieusement à avoir de sérieux doute mais une autre partie de moi refuse une telle conclusion.
Je ne sais plus quoi faire, ni quoi penser. Si seulement ces moments « d'égarement » ne se manifestaient que dans mes rêves mais maintenant, ça me prend en plein jour. En plein cours.... Mais qu'est-ce que je peux bien faire ? J'ai l'impression d'être perdue dans un immense labyrinthe tout noir et avançant à tâtons vers une destination inconnue. Je déteste cette sensation. J'ai l'impression de n'être plus maître de mon esprit, c'est comme si une rébellion se préparait dans mon être et que j'en fais les frais. C'est pourtant pas le temps, il y a les ASPICs qui arrivent à grands pas. Je dois me concentrer et étudier pour les réussir mais j'arrive pas à sortit toutes ces images de ma tête. Elles me hantent et font de ma vie un calvaire. Ma routine est chamboulée, je ne suis plus moi- même et je ne me comprends plus moi-même, ce qui est le comble.
Ginny m'observe encore. Je la vois bien qui fait semblant de lire tout comme moi je fais semblant de travailler mes runes. Cette matière est la pire, à chaque symbole que je vois je ne peux m'empêcher de repenser à notre épisode à la bibliothèque. C'est pourtant anodin comme situation mais j'ai réussi à tout gâché par une montée de chaleur incroyable. Quand j'y pense, c'est rien à comparé de la couleur que j'ai revêtue peu après le match de Quidditch. Au moins, là j'avais une bonne excuse, je pouvais mettre cela sur le compte de l'inquiétude pour Harry ou encore de la colère fasse au comportement douteux du préfet en chef des verts et argents. Pourtant, une partie de moi me crie que c'est plutôt dû au fait que je me sois retrouvée dans SES bras.
Fichues marches de pierre qui s'effritent. Evidemment il fallait que ça tombe sur moi. Me voilà prête à m'étaler de tout mon long devant la presque totalité de Poudlard qui rentrait en même temps que moi. Mais une âme charitable s'est portée à mon secours. Du coup, me voilà donc le nez sur sa poitrine, ses bras m'enserrant pour tenter d'éviter une chute humiliante et douloureuse. J'étais déjà prête à mourir sur place suite à cette position peu conventionnelle mais c'est son sourire qui m'acheva complètement. Et ses yeux... Je ne sais toujours pas où j'ai trouvé la force de me relever et de faire ce minable signe de tête pour remercier l'âme charitable avant de m'enfuir vers l'infirmerie où Harry venait d'être transporté.
Une petite voix traîtresse me rappelle que c'est exactement une des positions que mes rêves me proposent sournoisement depuis bien trop longtemps maintenant. Pourtant dans mes songes, j'y prends bien plus de plaisir. Non là j'étais totalement pétrifiée et que dire de mon niveau de stress et de gêne ? Et Ginny qui a tout vu !
Je suis sûre qu'elle se doute de quelque chose. S'il vous plait, faites que je me trompe