[n/a] : Tout d'abord, on tient à remercier JOYCE ! Merci chère pour ton aide des plus précieuses. C'est grâce à elle que vous avez un texte qui tient un tant soit peu la route. De plus, surtout dans ce chapitre, elle nous prête des expressions d'allusion sexuelle que nous ne connaissions pas avant de discuter avec elle. N'allez pas croire qu'elle se rebute à employer les vrais mots mais comme elle nous l'a expliqué, avant d'utiliser les vrais mots, il faut les accepter d'abord et en comprendre toute la profondeur. Ce qui n'est pas encore le cas de nos personnages, donc, utilisons le dialecte sexuel que l'on retrouvera bientôt dans la prochaine édition du Petit Bubble, dictionnaire dédié à notre amie Joyce.

[réponse aux reviews] :

Hathor Barton : Voilà la suite, on espère qu'elle te plaira également. Merci d'avoir pris le temps d'envoyer un petit mot, on apprécie beaucoup.

Arlein de Lioncourt : Pour Hermione... Désolées mais on ne le dira pas tout de suite, ça enlève le mystère et nous on aime ça le mystère. Merci pour ta review, c'est bien apprécié.

Bidule_machin : La voici la suite...

Maxence : Merci pour tes bons mots, ils nous vont direct au cœur. Donc, la voici la suite, on espère qu'elle te plaira également.

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[n/a bis] : Dans ce chapitre, on aborde un autre couple un peu spécial que fera peut-être un peu réagir les lecteurs mais c'était bien sûr là notre but. On rit encore de la réaction de Joyce alors n'hésitez pas à nous faire savoir ce que vous en pensez.

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Chapitre quatrième : Pourquoi toujours moi ?

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J'ai chaud, j'ai si chaud ! On le serait à moins pour sûr. J'arrive toujours pas à croire que j'ai bien vu ce que j'ai vu. Ce n'était pas un rêve, ça c'est sûr même dans mes rêves les plus sordides je n'aurais jamais imaginé une telle chose. Déjà que c'est tellement improbable... je peux assurer que je n'étais pas le seul à être sans voix devant le spectacle qui s'est offert à nous. Bien, pour une fois je peux affirmer que Malfoy était sans mot et probablement aussi blanc que moi j'étais rouge.

Comme d'habitude, pour faire changement, je m'engueulais avec Malfoy qui n'avait pas su tenir sa langue de vipère et avait de nouveau injurié mes amis. Nous étions seuls dans un couloir bien après le couvre-feu. J'arrivais pas à dormir et avais décidé d'aller me délier les jambes. Evidemment, il s'est servi de sa position de préfet en chef pour m'enlever quelques points mais je n'étais pas pour me laisser faire sans répliquer. Nous échangions donc quelques « amabilités » puis s'en suivit une joute du regard comme nous seuls sommes capables d'en produire. Un silence lourd nous enveloppait jusqu'à ce que l'on entende ces « bruits ». Refusant d'abord de baiser le regard, je le vis lever un sourcil, puis je fus pris également de curiosité. Ce genre de bruit ne trompait pas sur leur nature profonde. Un couple « s'amusait » tout près de nous, sans même s'apercevoir de notre présence.

Ce fut probablement la première fois de notre vie que nous réagissions pareil lui et moi. On se dirigea discrètement vers l'origine de ses bruits de satisfaction, mus par une curiosité mal saine. On trouva rapidement la salle sensée être désaffectée qui servait aux ébats du couple. C'est d'ailleurs la composition de ce couple qui nous coupa le souffle à tous deux. Je mets quiconque au défi de ne pas réagir devant un maître des potions aux cheveux gras qui se fait faire une « gâterie » par un étudiant de sa maison prénommé Blaise. Il semblait beaucoup apprécier le bougre. D'un autre côté, le Zabini semblait s'y connaître en la matière, visiblement plus qu'en potion.

On dut laisser échapper notre consternation car Rogue tourna la tête dans notre direction. Rapidement, Malfoy me colla au mur alors que je lui passais ma cape d'invisibilité par-dessus la tête. Ainsi vêtus, Rogue qui avait du mal à cacher son état d'excitation ne nous vit pas et retourna à ses « petites affaires ». Je ne sais pas ce qui m'a poussé à protéger Malfoy ni ce qui lui a pris à lui de m'enlever du champ de vision de notre professeur. Je sais encore moins ce qui nous poussa à rester pour observer le spectacle qui s'offrait à nous.

Etait-ce le désir d'être surpris ou simplement le fait que ça ajoutait du piquant à la chose de savoir que l'on pouvait les surprendre en tout temps qui avait poussé Rogue à laisse la porte de la classe entrouverte ? Merlin seul le sait. Mais ce que moi je sais, c'est que l'on en a profité. Voyeurisme ? Sans doute. Pourtant ce n'est pas vraiment mon genre. Mais j'en ai profité, au début, sérieusement embarrassé mais peu à peu la gêne s'évaporait pour laisser place à ce ne sait quoi d'autre... De l'excitation ? Peut-être. Mais qui ne le serait pas devant les ébats tels que ce qui nous a été donné de voir.

Zabini reprit donc où il avait laissé. Arrachant quelques gémissement à Rogue qui avait une main appuyée sur le bureau et l'autre qui poussait la tête de son élève à faire des mouvements de va-et-vient plus rapide. Puis suivi une préparation avec du lubrifiant sans doute en vue d'une entrée dans « le boulevard LeBrun » (petit jeu de mots emprunté à Joyce... Merci) qui arracha des cris d'appréciation à l'homme.

À ce moment, je reculai. S'en était assez, j'en pouvais plus la cours était pleine. Je me devais de retourner rapidement à mon dortoir. Heureusement que j'avais ma cape pour me cacher. Cependant, mon recul découvrit une partie de mon « compagnon » d'espionnage dont j'avais oublié la présence. À son regard, je compris qu'il n'était pas heureux que je le laisse sans protection. Sans même m'en rendre compte, je l'amenai avec moi jusqu'au détour du prochain couloir où je le laissa planté là sans un mot. Je m'empressai de retrouver ma chambre mais j'ai passai par la salle de bain avant. Question de désengorger mon pantalon qui était terriblement serré depuis quelques minutes.

Et me voilà là devant le miroir à m'observer, en fait, je ne regarde même pas mon reflet, je suis profondément perdu dans mes pensées. Que m'arriverait-il si Malfoy allait raconter à Rogue qu'il m'a surpris à l'espionner ? C'est son style ça. Il ne laissera pas passer une telle occasion. Evidemment Rogue le croira et pas moi lorsque je lui dirai que le blondinet à assister au premier rang avec moi. Il peut avoir ma peau le salaud. Mas dans quoi je me suis foutu ? Pourquoi toujours moi ?

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Que je sois à jamais damné si je me doutais de quelque chose un peu soit-il semblable à ce que j'ai vu. Quoi que maintenant je comprends mieux les bonnes notes de ce cher Blaise. Je préfère cependant continuer à bûcher pour obtenir les miennes... ARKKK ! Rogue ! Au moins Blaise lui est bien foutu. MERLIN mais qu'est-ce que je viens de penser là moi ? Non mais ça va pas la tête ? J'ai vraiment trop chaud. Cet épisode m'a procuré vraiment trop de sensation. D'abord Potter, puis Rogue et Blaise... Y'a de quoi achever son homme.

J'aurai jamais même imaginé que Rogue puisse avoir des relations sexuelles, alors en plus avec un garçon, son étudiant en plus. Je suis bon pour la crise de cœur. J'avais toujours imaginé mon professeur comme un genre d'eunuque. Peut-être même castré par le Seigneur des Ténèbres qui sait ? Merlin qu'est-ce qu'il dirait le grand mage s'il apprenait que son fidèle est un « mangeur de suçon à la chair » ? (Merci Joyce !). Je l'imagine pester et lancer des sorts tout autours de lui. Car après tout, les pratiques sexuelles de ce cher Rogue n'augmenteront pas le taux de natalité des sangs purs. Seule rédemption possible pour le maître de potions est qu'il s'ait choisi un amant de famille noble.

Famille noble, je te dis pas le savon que va se faire passer Blaise si jamais papa Zabini apprend les « talents » de son fils. Quoi qu'avec du recul, il en sera peut-être fier. Blaise a tout ce qu'il faut pour faire un parfait mangemort, il sait très bien s'agenouiller devant son maître.

C'était plutôt instructif ce truc finalement. Pourquoi a-t-il fallu que Potter décide de partir dans le meilleur ? Serait-il mal à l'aise devant l'homosexualité ? Bon j'avoue que l'on ne pouvait pas être plus devant l'homosexualité. Merlin qu'il criait... Qui j'en sais rien puisque les Grand Potter avait décidé de partir et de laisser leur intimité aux amants. Cependant, qui que ce soit, il avait l'air de prendre son pied. J'ai déjà entendu des filles se plaindre ainsi, sous mes bons soins bien entendu, mais jamais un homme. Pas que j'aie beaucoup d'expérience... Mais moi j'ai jamais aimé cela au point de gémir comme eux. Et les quelques fois où j'épiais mes parents, jamais mon père n'a poussé de râle intense comme ça. Passerai-je à côté de quelque chose ? MERLIN. Ressaisis-toi Draco, qu'est- ce que tu t'imagines encore ?

Bon l'a j'ai un autre problème. Potter. Toujours et encore lui. Dire que j'ai même pas été capable de l'intimer à fermer sa grande gueule avant qu'il ne me laisse en plan comme un digne en plein milieu d'un couloir. C'est certain qu'il va aller conter ça à toute sa petite bande. Prévisible le balafré. Quel rôle va-t-il me donner dans cette histoire ? J'aurais dû le frapper et lui faire comprendre qu'il devait fermer sa gueule, le menacer de mort si jamais cette histoire venait qu'à être ébruité. Mais je ne l'ai pas fait. Vaut mieux pour nous deux que personne ne sache ce qui nous est arrivé. J'ose à peine imaginer le courroux de Rogue dans le cas contraire.

Ça y est Blaise revient de sa sortie nocturne. Heureusement que les dais de mon lit sont tirés, il ne peut savoir que je suis toujours éveillé. Mais qu'est-ce qu'il fait ? On dirait qu'il marche vers mon lit. Merlin, il ouvre un pan des rideaux, je ferais mieux de faire semblant de dormir profondément. Merde il me parle et me pousse l'épaule pour m'éveiller. Ok, prenons un air endormi, du style je sors d'un long coma... Mais qu'est- ce qu'il me veut ? Pourquoi toujours moi ?

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Un des avantages d'être en septième, d'être préfète en chef de ma maison c'est que je peux rester tant que je veux à la bibliothèque. À moins que cela ne vienne du fait que madame Pince m'aime bien. Peut importe, j'ai beaucoup de travail à rattraper et une bibliothèque vide est un lieu idéal pour travailler à tête reposée. Vide, en fait pas vraiment. Juste avant de quitter, la bibliothécaire m'a averti que quelqu'un d'autre avait la permission de rester après le couvre-feu pour étudier un peu. D'ailleurs je ne devais pas m'inquiéter selon elle, ce quelqu'un d'autre était de la même trempe que moi. Ce qui voulait dire, que cette personne respectait les règlements de la bibliothèque et savait maintenir le silence en ce lieu.

Tient, ça doit être cette personne qui arrive. Seigneur non, c'est pas possible ça. C'est digne des films pour adolescents, c'est tellement... Oh non, pourquoi il fallait que ce soit CETTE personne. Comment je vais faire maintenant pour travailler ? J'étais ici justement pour reprendre le retard que CETTE personne m'avait fait prendre à force de rêver de ses mains, ses lèvres, son cou, bref tout son anatomie. Il a fallu que de tous les étudiants de cette école que ce soit CETTE personne qui se retrouve seule avec moi dans une bibliothèque sombre et silencieuse.

Je fais quoi maintenant ? Je ne peux pas fuir, je suis repérée. Je devrais lui rendre son sourire, sauf que le mien est crispé et révèle une partie de mon stress qui ne fait qu'augmenter. Non Non ! Prends pas cette place. La bibliothèque est vide, on est tous les deux seuls alors choisis toi une autre place de travail. N'importe où sauf devant moi ! Merde évidemment, quand le destin s'acharne, on ne peut y échapper.

Oui, oui, bien sûr que je vais bien, c'est juste mon pouls qui a augmenté dramatiquement depuis ton entrée. Et toi ? Tu vas bien, visiblement puisque tu ne cesses de me sourire. Arrête je t'en prie ou sinon je ne réponds plus de la sage et réservée Hermione. Arrête de me dévisager, tu me mets mal à l'aise. Comment veux-tu que je me concentre sur ce livre que je fais semblant de lire depuis que je sens tes yeux sur moi ? Arrête, je t'en prie. Bon tu sembles te résigner à travailler également. Qu'est-ce que je raconte ? Travailler également ? J'arrive à peine à tenir ma plume sans trembler alors il est loin d'être terminé ce fichu devoir d'arythmancie.

Quoi ? Bien sûr que je sais que tu te débrouilles en cette matière ? Quoi ? Tu veux me refiler un coup de main pour le service que je t'ai rendu en Étude des Runes ? Non, non, c'est pas nécessaire voyons. Au Seigneur, non, ne fais pas ça. Ne te place pas derrière moi pour m'expliquer ce problème. Ton souffle dans mon cou, ta voix mélodieuse tout près de mon oreille. Mais comment je fais moi pour ne pas te sauter dessus ? Tu le fais exprès ou quoi ? Ça va, j'ai compris merci. En fait, je maîtrise très bien ce problème habituellement en en ta présence je ne maîtrise plus rien. Et si tu ne retournes pas t'asseoir, tu en feras les frais.

Voilà. C'est mieux ainsi. Je peux recommencer à respirer, pas tout à fait normalement mais tout de même. C'est ça, va chercher un livre dans les rayons tout au fond, ainsi je pourrai tenter de redonner à mon cœur un rythme de battement moins effréné. Ne me regarde pas par-dessus ton livre sinon tous mes efforts vont s'envoler en fumée. Pourquoi toujours moi ?