[RAR] :
Alixe : Merci de continuer de nous supporter.
Alex : Merci beaucoup pour ta review. Nous aussi on rigole à toutes les fois où on met en scène la pauvre Mathilde. Mais jamais autant qu'elle on croit !!! On est heureuse que cette histoire te plaise, c'est vrai que l'on tente de rendre le tout le plus réaliste possible mais bon, il s'agit tout de même d'une histoire ! Est-ce que l'on a fait assez rapidement pour toi ? En fait, c'est uniquement parce que l'on a encore quelques chapitres en avance pour cette histoire que l'on peut uploader aussi vite mais on tâchera de ne pas trop te faire attendre.
*******************
Chapitre douzième : Ça promet
*******************
Ce soir c'est la remise des diplômes pour les finissants et le bal pour clôturer notre vie d'étudiant. Je suis nostalgique, j'ai l'impression qu'une partie de ma vie se meurt. J'ai peur de ne plus jamais revenir à Poudlard, seul lieu que j'ai jamais considéré comme un chez-moi. Lorsque les cours seront définitivement terminés, je rejoindrai l'Ordre et leurs nouveaux quartiers généraux. Les Dursley ne me seront plus d'aucune protection et je ne suis pas triste de ne plus remettre les pieds dans cet endroit ni de ne plus revoir cette famille qui n'est pas la mienne.
Je sais que bientôt, très bientôt, je devrais affronter mon ennemi et le tuer ou périr de sa main. Mais ce soir, j'ai bien l'intention de laisser ces sombres pensées dans mon dortoir et de m'amuser, profiter de la vie et de cette soirée qui promet d'être festive.
Avec Ron, on tente d'aplatir un peu ce qui me sert de cheveux mais c'est peine perdue, autant laisser tomber et finir de m'habiller. Je me suis fait faire une robe spéciale pour cette soirée, comme la majorité de l'école quoi. Bon d'abord mes bas noirs (N/A : Ne jamais porter de bas blancs avec des pantalons noirs lolll), puis mes pantalons, ensuite ma chemise blanche. Elle sent encore un peu l'amidon. Elle me va plutôt bien, j'ai fière allure finalement. Bon la robe maintenant. Elle m'arrive au mollet, elle a un col de style mao et seulement quatre boutons à l'avant. La couleur, je la dois à Ginny qui a dit que cela ferait ressortir la couleur de mes yeux. Elle est verte émeraude. J'avoue qu'elle a plutôt bon goût la demoiselle. J'aurais bien aimé qu'elle m'accompagne ce soir, en ami bien sûr, mais je crois que celui qui fait battre son cœur depuis quelques temps s'est enfin décidé à lui demander de l'accompagner. Je me retrouve donc seul mais cela ne me dérange pas vraiment. J'avais pas envie d'y aller avec quelqu'un qui ne voulait être avec moi qu'à cause de mon nom.
T'es bien Ron, c'est parfait, arrête de stresser, t'es parfait. Allez maintenant mon vieux quitte ce miroir on va finir par croire que tu es narcissique. Mais oui, elle est parfaite ta robe, je sais, ils ont bon goût les jumeaux, c'est dans les gènes Weasley. Ta cavalière va s'impatienter Ron. Voilà, on y va.
WOW ! Hermione tu es à tomber ma chère ! Personne pour t'accompagner jusqu'à la Grande Salle, alors laisse moi te présenter mon bras mon amie. Ron ! Ron ! RON ! Ferme la bouche, il y a de la bave qui commence à pendre aux coins de tes lèvres. Bien oui mon vieux, je sais qu'elle est à couper le souffle notre Hermione mais je suis désolé de te le dire ce n'est pas pour toi qu'elle est ainsi. Tiens, voilà ta cavalière. Dis donc, elle n'a rien à envier à notre amie, elle est très bien également. Visiblement t'en est heureux. Sacré Ron, tu ne changeras jamais.
C'est pas pire comme cérémonie finalement, j'avais peur que ça soit plate et barbant mais c'est bien après tout. Je suis assis à côté d'Hermione puisque nous sommes tous deux sans escorte mais je sais bien que je ne suis pas son unique centre d'intérêt. Elle joue un jeu et je m'y prête de bon cœur. Faut dire que la personne à qui est destinée cette comédie nous le rend bien. Si au début j'étais surpris de l'escorte de la demoiselle, faut dire que c'était plutôt improbable comme couple mais après tout pourquoi pas ? Chacun à notre bout de salle, on joue la comédie et on a de la difficulté à ne pas s'esclaffer à tous moments.
Voilà, le festin est terminé et on aura droit au traditionnel bal de fin d'étude. La grande salle est magnifique, décorée avec goût et luxe. Peut- être pour nous faire oublier l'instant d'un moment que dehors c'est moins joyeux. Je reçois plusieurs demandes de la part de plusieurs jeunes femmes mais je les décline toutes poliment ou je suis sauvé la plus part du temps par Hermione qui m'entraîne au loin, défiant quiconque de nous suivre. Je m'amuse bien. Elle aussi. On s'amuse.
Présentement je suis adossé sur le mur près de la table des rafraîchissements. Hermione à ma droite. À sa droite à elle se trouve Padma qui est magnifique dans cette robe rouge sang. À la droite de la Serdaigle se trouve son cavalier. Voilà quelques jours, je n'aurais jamais imaginé que je puisse seulement rester aussi près de lui sans vouloir le tuer. Mais notre discussion dans la salle de classe vide m'a fait prendre conscience qu'effectivement, je ne le connaissais pas et que je ne lui avais jamais laissé réellement sa chance depuis qu'il avait refusé de suivre ses parents dans les rangs de Voldemort. Hermione et Ginny m'ont depuis, fait un lavage de cerveau. Résultat, je le tolère, je suis capable de me tenir à moins de trois mètres de lui sans lui sauter à la gorge. Lui pour sa part semble faire des efforts considérables pour ne pas insulter personne et tenir sa langue acérée bien calme dans sa bouche.
Padma nous propose une promenade dans le parc. Pourquoi pas, commence à faire chaud ici. Nous marchons depuis quelques minutes en parlant de tout et de rien. Soudain je m'arrête pour observer le lac qui reflète la lune, c'est magnifique. Lorsque je me retourne, c'est pour constater que les deux demoiselles nous ont faussé compagnie sans rien nous dire. Malfoy qui a toujours le nez au ciel ne semble pas avoir encore remarqué. C'est fait maintenant. Son visage prend une expression qui m'est inconnu. C'est rare de voir Malfoy avec des sentiments sur le visage. On se dévisage quelques secondes pour exposer en même temps un fait incontestable : « Elles avaient prévu leur coup. »
Ici deux options se proposent à moi, soit je le laisse planté là et je rente au château, soit je fais un effort surhumain et tente d'engager une conversation civilisée. Après un soupir résigné je me lance, faisons connaissance. Il semble qu'il réfléchissait à la même chose et avec effort il m'invite à le suivre. Plus facile de parler en marchant. Ça promet.
*******************
Je me retrouve fin seul avec Potter au bord du lac. Elles ont foutu le camp. Elles avaient prévu leur coup les rusées, comme quoi il n'y a pas seulement à Serpentard que les esprits vifs se retrouvent.
Bon, il faut que je bouge, ça m'aidera à avoir les idées claires et m'évitera de devoir le fixer lorsque l'on parlera. MERLIN, c'est étrange de seulement même penser que je peux parler avec LUI. Tout ça c'est de la faute à Padma et à sa « copine » Granger. Elles n'ont pas arrêté depuis une semaine de me casser la tête avec des histoires de chance au coureur et réconciliation.
Mais qu'est-ce que je peux bien lui raconter ? J'en ai aucune espèce d'idée. Tu peux pas m'aider toi ? T'es habitué non, c'est toi qui as des amis, tu dois savoir quoi faire ? Bon tu te décides. Je le sais que tu te nomme Harry James Potter imbécile. Oh, c'est un début, des présentations officielles ! Bon d'accord. Draco Lucius Malfoy même si je crois que mon père tente présentement d'enlever de mon extrait de naissance le Lucius et le Malfoy. Je crois que je suis devenu un sans nom lorsque je l'ai « rejeté ». Qu'est-ce que j'ai l'intention de faire dans la vie ? Survivre ! Comme métier ? J'en sais foutrement rien. C'est certain que le Ministère va refuser de m'employer où que cela soit alors... Je sais toi tu veux faire Auror. Je t'aurais bien vu joueur de Quidditch. Ça m'écorche la langue de le dire mais avec toi au moins l'Angleterre avait une chance de gagner la prochaine coupe du monde. Mais non ce n'est pas un compliment imbécile, c'est une plate constatation.
Tiens, c'est une bonne idée ça de parler de Quidditch, c'est un terrain neutre. Mon joueur international préféré ? Joyce du Canada, cette fille est un véritable oiseau dans les airs.(n/a : coucou Joyce, on t'adore et c'est notre façon de te le prouver...) Mon équipe préférée ? Les Faucons de Falmouth bien sûre, la seule équipe digne de ce nom dans notre division...
Le sujet du Quidditch semble épuisé. De quoi pouvons nous parler ? J'en ai assez de marcher maintenant. Si je m'assoyais juste ici près de cet arbre en face du lac ? Tu fais pareil ou tu en es déjà lasse du Serpentard ? Ah ! Tu t'assis. Bon, parlons de nos études alors. Ta matière préférée ? DCFM, j'aurais dû m'en douter. Ton professeur préféré ? Lupin. Autre réponse prévisible. Matière détestée ? Ne réponds pas, je sais c'est potion. Moi j'aime bien potion. Pas seulement parce que Rogue était mielleux avec moi, j'aime cette matière, c'est un art. Art que tu ne possèdes pas, ça c'est certain. Non, non, ce n'était pas méchant, seulement une constatation. Ne prends pas les mords aux dents, je sais faire de l'humour tu sais, ce n'est pas réservé uniquement aux rouquins.
Ma relation avec Padma ? Amicale sans plus. Aie-je dis amicale ? Oui, je suppose que je peux dire qu'elle est mon amie, du moins, je la considère ainsi. La tienne avec Granger ? Oui je sais qu'elle est ton amie depuis la première mais tu es quand même venu avec elle à ce fichu bal. Pourquoi je pose cette question d'abord, il est évident qu'il n'y a rien entre Granger et toi puisqu'elle en pince pour Padma. J'aurais jamais imaginé ces deux là en gouines. C'est plus pour Millicent ce genre de chose, quoi qu'elle fait plus butch que gouine mais bon. Après tout, pourquoi pas, elles vont plutôt bien ensemble non ? Quoi ? Oui, moi aussi il y a certaine personne que je n'imagine pas en homosexuel. Rogue en est un bon exemple mais pourtant, on sait tous les deux que c'est le cas. Blaise et lui vivent le grand amour, du moins, selon mon compagnon de chambre.
Crabbe et Goyle ensemble ? NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ? C'est deux là ne savent même pas à quoi sert leur queue à part pour pisser. Je me suis toujours demandé s'il n'y avait jamais rien eu entre Dumbledore et Mc Gonnagall. Toi aussi. Bon ça prouve que je ne suis pas si lubrique que je le croyais. À moins que tu ne le sois aussi. Flitwick et Dobby ? Mais non, je rigole. OUI MONSIEUR, je suis capable.
Un autre sujet de conversation ? Tu y prends goût ? Hé bien, ça promet.
*****************
C'est un coup de maître ça. J'avais peur de ne pas pouvoir partir discrètement en les laissant seuls tous les deux. Pourvu qu'ils ne s'entretuent pas. C'était un plan génial sur papier mais en réalité, ces deux là sont tellement imprévisibles que ça peut dégénérer rapidement.
Oup ! Je pense trop là, et elle me le fait comprendre. Après tout, on s'était promis de profiter de cette nuit pour ne penser qu'à nous. On est bien ainsi dans les bras de l'autre, simplement. Je crois que j'ai jamais autant apprécié cette salle commune des préfets que dans ces instants. En plus, on est certaines de ne pas être dérangées. Mathilde nous a très bien fait comprendre qu'elle réservait la salle de bain des préfets pour la soirée. Olivier l'accompagnait au bal ce soir, on ne la verra pas ici. Puis Draco ne risque pas de venir non plus, il y venait tellement peu souvent en temps normal alors je ne vois pas pourquoi ce soir, il lui prendrait l'envie de venir. Pour plus de précautions, nous avons changé le mot de passe et installé un sort de discrétion dans la pièce.
J'avais si hâte de revenir ici avec elle. Toute la soirée la vision de ses courbes dans cette robe rouge sang, qui lui colle au corps comme une seconde peau, me travaillait. En fait, c'est mes hormones qui travaillaient. Elle est si belle, je la dévorais des yeux à défaut de pouvoir le faire réellement.
Maintenant, je peux le faire et je ne m'en priverai pas. J'ai décidé que ce soir était le grand soir pour elle et moi. On franchira le pas qui nous reste à faire pour « officialiser physiquement » notre relation. Depuis le temps que l'on se fréquente en secret, nous ne sommes jamais allées plus loin que quelques caresses osées mais jamais jusqu'au bout. Ce soir, c'est le soir, où nous ne ferons plus qu'une.
Je m'empare de ses lèvres que j'aime tant taquiner de la pointe de ma langue. Rapidement sa langue entre dans le jeu. Nos mains glissent sur le tissu de nos robes et sur les endroits où notre peau est nue. J'embrasse tendrement son cou et mordille son lobe d'oreille, je sais qu'elle aime ça. Mes mains s'aventurent sur sa poitrine et je la sens sourire sous mes lèvres. Ses mains à elle, sont sur mes fesses et me caresse tendrement. Je retourne dans son cou mais cette fois je descends jusqu'au décolleté de sa robe qui est assez plongeant et invitant. Je l'entends soupirer et cela me pousse à continuer. Je passe ma langue langoureusement dans le début de l'espace entre ses deux seins.
D'une main, je la pousse gentiment à s'étendre sur le canapé pendant que mon autre main remonte lentement de son mollet au haut de sa cuisse, poussant un peu plus sa robe sur ses hanches. Ses deux mains se saisissent de ma tête et la remonte pour qu'elle puisse m'embrasser passionnément. Je place un genou entre ses deux jambes et fait de petites pressions en continuant de l'embrasser avec ardeur. Des gémissements me répondent et m'invitent à continuer.
Lentement, je dégrafe l'arrière de sa robe et lui retire les minuscules bretelles qui la maintenaient sur ses épaules. Pendant ce temps, ses mains se baladent sur mon postérieur où ma robe a été relevée. Je frissonne lorsqu'elle passe ses doigts sous la barrière de dentelle de mon sous- vêtement.
J'arrive à lui enlever complètement sa robe et me recule pour la regarder entièrement. Je reste bouche bée devant le spectacle. Seigneur qu'elle est belle. Parfaite. Mes doigts glissent timidement sur la peau de son ventre et frôlent ses seins sous son soutien-gorge en dentelle noire. Lorsque mes yeux se posent sur son visage, j'y lis un questionnement qu'elle n'ose formuler. Elle se demande si je la trouve belle, si elle est assez bien pour moi ? Oh ! Mon amour. Ne sais-tu pas que tu es plus que parfaite ? Que je suis folle de toi ? Que c'est trop beau pour m'arriver à moi, ce genre de chose ? Je la gratifie de mon plus sincère sourire et pars l'embrasser, ayant l'intention de la convaincre par mes actes.
J'ai dû atteindre mon but puisqu'elle reprend là où on avait laissé. Cette fois, c'est elle qui cherche à m'enlever ma robe. Elle me retourne pour prendre la position dominante. Lentement, trop lentement à mon goût, elle remonte ma robe pour me la passer par dessus la tête. Pendant quelques instants, elle s'arrête pour m'observer comme je l'ai moi-même fait un peu plus tôt. Le même questionnement s'empare de moi. Et si je n'étais pas comme elle s'imaginait ? Si je ne lui plaisais pas ?
C'est fou ce que l'on peux lire dans le regard des autres. L'espace d'un battement de cœur, j'y ai vu tout le désir qu'elle éprouvait pour moi et cela a suffit à embraser mon cœur et mon corps. Un feu violent s'est emparé de moi et je me brûle de la sentir sur moi, en moi. Ses lèvres partent en reconnaissance sur leur nouveau terrain de jeu à mon plus grand plaisir. Je frisonne d'envie maintenant.
Oh ! Quelle merveilleuse nuit on s'apprête à passer ! Ça promet.
Alixe : Merci de continuer de nous supporter.
Alex : Merci beaucoup pour ta review. Nous aussi on rigole à toutes les fois où on met en scène la pauvre Mathilde. Mais jamais autant qu'elle on croit !!! On est heureuse que cette histoire te plaise, c'est vrai que l'on tente de rendre le tout le plus réaliste possible mais bon, il s'agit tout de même d'une histoire ! Est-ce que l'on a fait assez rapidement pour toi ? En fait, c'est uniquement parce que l'on a encore quelques chapitres en avance pour cette histoire que l'on peut uploader aussi vite mais on tâchera de ne pas trop te faire attendre.
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Chapitre douzième : Ça promet
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Ce soir c'est la remise des diplômes pour les finissants et le bal pour clôturer notre vie d'étudiant. Je suis nostalgique, j'ai l'impression qu'une partie de ma vie se meurt. J'ai peur de ne plus jamais revenir à Poudlard, seul lieu que j'ai jamais considéré comme un chez-moi. Lorsque les cours seront définitivement terminés, je rejoindrai l'Ordre et leurs nouveaux quartiers généraux. Les Dursley ne me seront plus d'aucune protection et je ne suis pas triste de ne plus remettre les pieds dans cet endroit ni de ne plus revoir cette famille qui n'est pas la mienne.
Je sais que bientôt, très bientôt, je devrais affronter mon ennemi et le tuer ou périr de sa main. Mais ce soir, j'ai bien l'intention de laisser ces sombres pensées dans mon dortoir et de m'amuser, profiter de la vie et de cette soirée qui promet d'être festive.
Avec Ron, on tente d'aplatir un peu ce qui me sert de cheveux mais c'est peine perdue, autant laisser tomber et finir de m'habiller. Je me suis fait faire une robe spéciale pour cette soirée, comme la majorité de l'école quoi. Bon d'abord mes bas noirs (N/A : Ne jamais porter de bas blancs avec des pantalons noirs lolll), puis mes pantalons, ensuite ma chemise blanche. Elle sent encore un peu l'amidon. Elle me va plutôt bien, j'ai fière allure finalement. Bon la robe maintenant. Elle m'arrive au mollet, elle a un col de style mao et seulement quatre boutons à l'avant. La couleur, je la dois à Ginny qui a dit que cela ferait ressortir la couleur de mes yeux. Elle est verte émeraude. J'avoue qu'elle a plutôt bon goût la demoiselle. J'aurais bien aimé qu'elle m'accompagne ce soir, en ami bien sûr, mais je crois que celui qui fait battre son cœur depuis quelques temps s'est enfin décidé à lui demander de l'accompagner. Je me retrouve donc seul mais cela ne me dérange pas vraiment. J'avais pas envie d'y aller avec quelqu'un qui ne voulait être avec moi qu'à cause de mon nom.
T'es bien Ron, c'est parfait, arrête de stresser, t'es parfait. Allez maintenant mon vieux quitte ce miroir on va finir par croire que tu es narcissique. Mais oui, elle est parfaite ta robe, je sais, ils ont bon goût les jumeaux, c'est dans les gènes Weasley. Ta cavalière va s'impatienter Ron. Voilà, on y va.
WOW ! Hermione tu es à tomber ma chère ! Personne pour t'accompagner jusqu'à la Grande Salle, alors laisse moi te présenter mon bras mon amie. Ron ! Ron ! RON ! Ferme la bouche, il y a de la bave qui commence à pendre aux coins de tes lèvres. Bien oui mon vieux, je sais qu'elle est à couper le souffle notre Hermione mais je suis désolé de te le dire ce n'est pas pour toi qu'elle est ainsi. Tiens, voilà ta cavalière. Dis donc, elle n'a rien à envier à notre amie, elle est très bien également. Visiblement t'en est heureux. Sacré Ron, tu ne changeras jamais.
C'est pas pire comme cérémonie finalement, j'avais peur que ça soit plate et barbant mais c'est bien après tout. Je suis assis à côté d'Hermione puisque nous sommes tous deux sans escorte mais je sais bien que je ne suis pas son unique centre d'intérêt. Elle joue un jeu et je m'y prête de bon cœur. Faut dire que la personne à qui est destinée cette comédie nous le rend bien. Si au début j'étais surpris de l'escorte de la demoiselle, faut dire que c'était plutôt improbable comme couple mais après tout pourquoi pas ? Chacun à notre bout de salle, on joue la comédie et on a de la difficulté à ne pas s'esclaffer à tous moments.
Voilà, le festin est terminé et on aura droit au traditionnel bal de fin d'étude. La grande salle est magnifique, décorée avec goût et luxe. Peut- être pour nous faire oublier l'instant d'un moment que dehors c'est moins joyeux. Je reçois plusieurs demandes de la part de plusieurs jeunes femmes mais je les décline toutes poliment ou je suis sauvé la plus part du temps par Hermione qui m'entraîne au loin, défiant quiconque de nous suivre. Je m'amuse bien. Elle aussi. On s'amuse.
Présentement je suis adossé sur le mur près de la table des rafraîchissements. Hermione à ma droite. À sa droite à elle se trouve Padma qui est magnifique dans cette robe rouge sang. À la droite de la Serdaigle se trouve son cavalier. Voilà quelques jours, je n'aurais jamais imaginé que je puisse seulement rester aussi près de lui sans vouloir le tuer. Mais notre discussion dans la salle de classe vide m'a fait prendre conscience qu'effectivement, je ne le connaissais pas et que je ne lui avais jamais laissé réellement sa chance depuis qu'il avait refusé de suivre ses parents dans les rangs de Voldemort. Hermione et Ginny m'ont depuis, fait un lavage de cerveau. Résultat, je le tolère, je suis capable de me tenir à moins de trois mètres de lui sans lui sauter à la gorge. Lui pour sa part semble faire des efforts considérables pour ne pas insulter personne et tenir sa langue acérée bien calme dans sa bouche.
Padma nous propose une promenade dans le parc. Pourquoi pas, commence à faire chaud ici. Nous marchons depuis quelques minutes en parlant de tout et de rien. Soudain je m'arrête pour observer le lac qui reflète la lune, c'est magnifique. Lorsque je me retourne, c'est pour constater que les deux demoiselles nous ont faussé compagnie sans rien nous dire. Malfoy qui a toujours le nez au ciel ne semble pas avoir encore remarqué. C'est fait maintenant. Son visage prend une expression qui m'est inconnu. C'est rare de voir Malfoy avec des sentiments sur le visage. On se dévisage quelques secondes pour exposer en même temps un fait incontestable : « Elles avaient prévu leur coup. »
Ici deux options se proposent à moi, soit je le laisse planté là et je rente au château, soit je fais un effort surhumain et tente d'engager une conversation civilisée. Après un soupir résigné je me lance, faisons connaissance. Il semble qu'il réfléchissait à la même chose et avec effort il m'invite à le suivre. Plus facile de parler en marchant. Ça promet.
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Je me retrouve fin seul avec Potter au bord du lac. Elles ont foutu le camp. Elles avaient prévu leur coup les rusées, comme quoi il n'y a pas seulement à Serpentard que les esprits vifs se retrouvent.
Bon, il faut que je bouge, ça m'aidera à avoir les idées claires et m'évitera de devoir le fixer lorsque l'on parlera. MERLIN, c'est étrange de seulement même penser que je peux parler avec LUI. Tout ça c'est de la faute à Padma et à sa « copine » Granger. Elles n'ont pas arrêté depuis une semaine de me casser la tête avec des histoires de chance au coureur et réconciliation.
Mais qu'est-ce que je peux bien lui raconter ? J'en ai aucune espèce d'idée. Tu peux pas m'aider toi ? T'es habitué non, c'est toi qui as des amis, tu dois savoir quoi faire ? Bon tu te décides. Je le sais que tu te nomme Harry James Potter imbécile. Oh, c'est un début, des présentations officielles ! Bon d'accord. Draco Lucius Malfoy même si je crois que mon père tente présentement d'enlever de mon extrait de naissance le Lucius et le Malfoy. Je crois que je suis devenu un sans nom lorsque je l'ai « rejeté ». Qu'est-ce que j'ai l'intention de faire dans la vie ? Survivre ! Comme métier ? J'en sais foutrement rien. C'est certain que le Ministère va refuser de m'employer où que cela soit alors... Je sais toi tu veux faire Auror. Je t'aurais bien vu joueur de Quidditch. Ça m'écorche la langue de le dire mais avec toi au moins l'Angleterre avait une chance de gagner la prochaine coupe du monde. Mais non ce n'est pas un compliment imbécile, c'est une plate constatation.
Tiens, c'est une bonne idée ça de parler de Quidditch, c'est un terrain neutre. Mon joueur international préféré ? Joyce du Canada, cette fille est un véritable oiseau dans les airs.(n/a : coucou Joyce, on t'adore et c'est notre façon de te le prouver...) Mon équipe préférée ? Les Faucons de Falmouth bien sûre, la seule équipe digne de ce nom dans notre division...
Le sujet du Quidditch semble épuisé. De quoi pouvons nous parler ? J'en ai assez de marcher maintenant. Si je m'assoyais juste ici près de cet arbre en face du lac ? Tu fais pareil ou tu en es déjà lasse du Serpentard ? Ah ! Tu t'assis. Bon, parlons de nos études alors. Ta matière préférée ? DCFM, j'aurais dû m'en douter. Ton professeur préféré ? Lupin. Autre réponse prévisible. Matière détestée ? Ne réponds pas, je sais c'est potion. Moi j'aime bien potion. Pas seulement parce que Rogue était mielleux avec moi, j'aime cette matière, c'est un art. Art que tu ne possèdes pas, ça c'est certain. Non, non, ce n'était pas méchant, seulement une constatation. Ne prends pas les mords aux dents, je sais faire de l'humour tu sais, ce n'est pas réservé uniquement aux rouquins.
Ma relation avec Padma ? Amicale sans plus. Aie-je dis amicale ? Oui, je suppose que je peux dire qu'elle est mon amie, du moins, je la considère ainsi. La tienne avec Granger ? Oui je sais qu'elle est ton amie depuis la première mais tu es quand même venu avec elle à ce fichu bal. Pourquoi je pose cette question d'abord, il est évident qu'il n'y a rien entre Granger et toi puisqu'elle en pince pour Padma. J'aurais jamais imaginé ces deux là en gouines. C'est plus pour Millicent ce genre de chose, quoi qu'elle fait plus butch que gouine mais bon. Après tout, pourquoi pas, elles vont plutôt bien ensemble non ? Quoi ? Oui, moi aussi il y a certaine personne que je n'imagine pas en homosexuel. Rogue en est un bon exemple mais pourtant, on sait tous les deux que c'est le cas. Blaise et lui vivent le grand amour, du moins, selon mon compagnon de chambre.
Crabbe et Goyle ensemble ? NON MAIS ÇA VA PAS LA TÊTE ? C'est deux là ne savent même pas à quoi sert leur queue à part pour pisser. Je me suis toujours demandé s'il n'y avait jamais rien eu entre Dumbledore et Mc Gonnagall. Toi aussi. Bon ça prouve que je ne suis pas si lubrique que je le croyais. À moins que tu ne le sois aussi. Flitwick et Dobby ? Mais non, je rigole. OUI MONSIEUR, je suis capable.
Un autre sujet de conversation ? Tu y prends goût ? Hé bien, ça promet.
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C'est un coup de maître ça. J'avais peur de ne pas pouvoir partir discrètement en les laissant seuls tous les deux. Pourvu qu'ils ne s'entretuent pas. C'était un plan génial sur papier mais en réalité, ces deux là sont tellement imprévisibles que ça peut dégénérer rapidement.
Oup ! Je pense trop là, et elle me le fait comprendre. Après tout, on s'était promis de profiter de cette nuit pour ne penser qu'à nous. On est bien ainsi dans les bras de l'autre, simplement. Je crois que j'ai jamais autant apprécié cette salle commune des préfets que dans ces instants. En plus, on est certaines de ne pas être dérangées. Mathilde nous a très bien fait comprendre qu'elle réservait la salle de bain des préfets pour la soirée. Olivier l'accompagnait au bal ce soir, on ne la verra pas ici. Puis Draco ne risque pas de venir non plus, il y venait tellement peu souvent en temps normal alors je ne vois pas pourquoi ce soir, il lui prendrait l'envie de venir. Pour plus de précautions, nous avons changé le mot de passe et installé un sort de discrétion dans la pièce.
J'avais si hâte de revenir ici avec elle. Toute la soirée la vision de ses courbes dans cette robe rouge sang, qui lui colle au corps comme une seconde peau, me travaillait. En fait, c'est mes hormones qui travaillaient. Elle est si belle, je la dévorais des yeux à défaut de pouvoir le faire réellement.
Maintenant, je peux le faire et je ne m'en priverai pas. J'ai décidé que ce soir était le grand soir pour elle et moi. On franchira le pas qui nous reste à faire pour « officialiser physiquement » notre relation. Depuis le temps que l'on se fréquente en secret, nous ne sommes jamais allées plus loin que quelques caresses osées mais jamais jusqu'au bout. Ce soir, c'est le soir, où nous ne ferons plus qu'une.
Je m'empare de ses lèvres que j'aime tant taquiner de la pointe de ma langue. Rapidement sa langue entre dans le jeu. Nos mains glissent sur le tissu de nos robes et sur les endroits où notre peau est nue. J'embrasse tendrement son cou et mordille son lobe d'oreille, je sais qu'elle aime ça. Mes mains s'aventurent sur sa poitrine et je la sens sourire sous mes lèvres. Ses mains à elle, sont sur mes fesses et me caresse tendrement. Je retourne dans son cou mais cette fois je descends jusqu'au décolleté de sa robe qui est assez plongeant et invitant. Je l'entends soupirer et cela me pousse à continuer. Je passe ma langue langoureusement dans le début de l'espace entre ses deux seins.
D'une main, je la pousse gentiment à s'étendre sur le canapé pendant que mon autre main remonte lentement de son mollet au haut de sa cuisse, poussant un peu plus sa robe sur ses hanches. Ses deux mains se saisissent de ma tête et la remonte pour qu'elle puisse m'embrasser passionnément. Je place un genou entre ses deux jambes et fait de petites pressions en continuant de l'embrasser avec ardeur. Des gémissements me répondent et m'invitent à continuer.
Lentement, je dégrafe l'arrière de sa robe et lui retire les minuscules bretelles qui la maintenaient sur ses épaules. Pendant ce temps, ses mains se baladent sur mon postérieur où ma robe a été relevée. Je frissonne lorsqu'elle passe ses doigts sous la barrière de dentelle de mon sous- vêtement.
J'arrive à lui enlever complètement sa robe et me recule pour la regarder entièrement. Je reste bouche bée devant le spectacle. Seigneur qu'elle est belle. Parfaite. Mes doigts glissent timidement sur la peau de son ventre et frôlent ses seins sous son soutien-gorge en dentelle noire. Lorsque mes yeux se posent sur son visage, j'y lis un questionnement qu'elle n'ose formuler. Elle se demande si je la trouve belle, si elle est assez bien pour moi ? Oh ! Mon amour. Ne sais-tu pas que tu es plus que parfaite ? Que je suis folle de toi ? Que c'est trop beau pour m'arriver à moi, ce genre de chose ? Je la gratifie de mon plus sincère sourire et pars l'embrasser, ayant l'intention de la convaincre par mes actes.
J'ai dû atteindre mon but puisqu'elle reprend là où on avait laissé. Cette fois, c'est elle qui cherche à m'enlever ma robe. Elle me retourne pour prendre la position dominante. Lentement, trop lentement à mon goût, elle remonte ma robe pour me la passer par dessus la tête. Pendant quelques instants, elle s'arrête pour m'observer comme je l'ai moi-même fait un peu plus tôt. Le même questionnement s'empare de moi. Et si je n'étais pas comme elle s'imaginait ? Si je ne lui plaisais pas ?
C'est fou ce que l'on peux lire dans le regard des autres. L'espace d'un battement de cœur, j'y ai vu tout le désir qu'elle éprouvait pour moi et cela a suffit à embraser mon cœur et mon corps. Un feu violent s'est emparé de moi et je me brûle de la sentir sur moi, en moi. Ses lèvres partent en reconnaissance sur leur nouveau terrain de jeu à mon plus grand plaisir. Je frisonne d'envie maintenant.
Oh ! Quelle merveilleuse nuit on s'apprête à passer ! Ça promet.
