[n/a] : Voici un chapitre qui nous a causé bien des problèmes.
Habituellement, on discute de la psychologie des personnages avec notre
amie Joyce qui nous garde dans la bonne voie mais cette fois nous n'y
parvenions pas. Alors nous lui avons demandé de pondre ce chapitre, chose
qu'elle a refusé puisque c'est notre histoire mais elle nous a tellement
aidé que l'on peut presque affirmer qu'elle a tout fait seule. On espère
que vous aimerez ce chapitre plus « songé », où on retrouve des
questionnements certes mais pas d'ordre sexuel. Au départ, on voulait que
notre histoire se tienne et soit plausible alors ce chapitre nous
apparaissait essentiel. Bref, remercions Bubblejoyce sans qui ce chapitre
n'aurait probablement pas vu le jour...
******************
Chapitre seizième : Mettre un point final à cette histoire
******************
Ça y est, j'ai réussi, j'ai accompli ma transformation complète, mieux, je la maîtrise parfaitement. J'en suis pas peu fier, j'y ai tellement travaillé avec Mc Gonnagall. Elle aussi semble fière de moi. Elle avait l'air plutôt étonnée de constater quelle forme je prenais mais elle s'est contentée de sourire. J'avais toujours apprécié ma directrice de maison mais depuis qu'elle m'enseigne individuellement, j'ai appris à la découvrir d'avantage qu'en sept ans de scolarité. En fait, je m'aperçois que maintenant, je m'arrête plus seulement à l'extérieur de gens qui m'entourent, je tente de les percer et de trouver en eux ce qui me convient. Hermione dit que c'est parce que je prends en maturité. Elle a sans doute raison, quand a-t-elle tord de toute façon ?
Maintenant que j'ai réussi, je vais pouvoir défier Voldemort et en finir une fois pour toute. J'en ai plus qu'assez de rester derrière pendant que d'autres partent se battre alors que l'on sait pertinemment que la prophétie doit être accomplie. Je ne pourrai, de toute façon, jamais être réellement prêt, alors finissons-en une bonne fois pour toute.
Je m'assure que j'ai tout ce qu'il me faut, quelques amulettes magiques de protections diverses que m'ont offertes quelques membres de l'Ordre pour mon anniversaire. Ils auraient dû se consulter, chacun pensait sans doute être original. Par Merlin, je ressemble à ces Rappeurs américains que l'on voit parfois sur les postes de télévision traitant de musique. Et si je les réduisais un peu ? Perdraient-elles de leur efficacité ? Je ferais bien de les laisser tels quels. Je vais les mettre en dessous de mon chandail pour ne pas qu'elles ne m'incommodent pendant le combat. Voyons voir si j'ai tout. Des vêtements confortables mais pas trop amples pour ne pas me nuire, OK. Mes amulettes, OK. Mon sort d'acuité visuel est renouvelé, OK. Mes cheveux sont coupés courts pour ne pas les avoir dans les yeux, OK. Ma cape d'invisibilité, on ne sait jamais, OK. Un sac avec diverses potions de guérison et du chocolat, OK. Je crois que j'ai tout.
MERLIN que je suis bête. Ma baguette. OK. Toutes les lettres que j'ai écrites pour chacune de personne à qui je tiens sont bien en vue sur mon lit. Les papiers qui stipulent que je lègue mes biens à la famille Weasley et à Hermione sont également sur mon bureau. Je crois que je suis prêt. Voilà des semaines que je prépare tout pour le GRAND JOUR ! Comme c'est ironique, je cours probablement vers ma mort et j'y ai mis tellement de préparations et de soins. La vie est drôlement faite parfois.
Le ciel est couvert, les nuages s'accumulent. Atmosphère de combat j'imagine ! C'est lugubre par contre. On ne contrôle pas la température. Au moins, je ne serai pas aveuglé par les rayons du soleil. Un dernier coup d'œil à ce qu'à été ma vie. Une dernière caresse à Hedwige qui chuinte doucement comme pour me donner courage, brave bête. Merci de ta fidélité. Si je ne reviens pas, vole vers Ginny, elle prendra bien soin de toi.
C'est complètement fou. Je devrais mourir de peur, et appréhender les événements à venir. Pourtant, je ne ressens rien. Serais-je devenu insensible ? Aucun sentiment propre. Je veux dire, j'ai peur mais pas pour ce qui pourrait m'arriver, j'ai peur de ce qui pourrait leur arriver, à ceux que j'aime. Je désire que Ginny évolue dans un monde sans souffrance, qu'Hermione profite d'un monde sans danger. Que Ron puisse se permettre de rêver encore, que Neville puisse enterrer sa douleur, que Molly et Arthur puissent voir grandir une multitude de petits rouquins, rejetons de leurs propres enfants. Je veux tellement pour tout le monde qui m'entoure mais rien pour moi. J'ai mal de savoir que je peux échouer, non pas de mourir mais de n'être en mesure de faire ce que l'on attend de moi.
J'ai longtemps cru que le poids qui reposait sur mes épaules étaient bien trop lourd pour moi. Je ne voyais pas pourquoi il m'incombait d'être celui désigné par la prophétie. Maintenant, j'ai cessé de combattre ce fait que je ne peux changer, j'ai accepté et je me suis préparé à affronter mon destin. Et voilà que ce jour est arrivé et étrangement j'en suis presque soulagé. Ce soir, je serai un assassin ou je serai mort mais je cesserai d'être l'incarnation de l'ESPOIR. Je redeviendrai simplement Harry Potter, celui qui a de nouveau survécut ou celui qui a échoué mais plus jamais le jeune homme sur qui tout repose.
Suis-je égoïste de penser qu'une fois mort, je n'aurai plus jamais à subir toute la pression qu'exerce sur moi la communauté magique. Ce combat n'est pas seulement l'histoire d'une seule personne. Des milliers de gens y ont pris part, plusieurs en sont morts. Je ne suis que la conclusion de cette mésaventure, non pas l'entier d'une telle calomnie. Pourtant, parfois on l'oublie. On ne devrait jamais oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause qu'ils croyaient juste. Ce sont eux les véritables héros. Pour ma part, je ne suis qu'un jeune homme qui n'a pas le choix de ses actes, qui doit faire ce que l'on attend de lui. Eux, ces gens qui sont morts, ont CHOISI de garder la tête haute, de rejeter des idées à l'encontre de leurs valeurs. Ils ont choisi de se battrent, de risquer leur vie et trop souvent de la donner à une cause qui leur tenait à cœur. Ce sont eux dont on devra se souvenir dans les années à venir, pour que leur sacrifice ne soit jamais oublié ou relégué au rang de banalité. En espérant qu'un jour Binn puisse rendre justice à leur mémoire en enseignant leur sacrifice aux générations à venir.
Je referme la porte de ma chambre sans un regard derrière, comme si je refusais de dire adieu à mon passé. Je marche lentement mais d'un pas décidé dans le corridor, descends à l'étage inférieur. Au pied de l'escalier se tient Draco qui m'observe drôlement. Personne n'est au courant de mon intention d'en finir ce soir mais je parierai qu'il l'a senti. Étrangement, il ne tente pas de me retenir, ni même de me convaincre de renoncer. Il se déplace simplement pour me laisser passer sans me quitter des yeux. Nous échangeons un regard, peut-être notre dernier mais j'ai l'étrange impression que c'est le premier. Le premier vrai du moins. Un regard neutre, sans amertume, haine, mépris ou envie. L'espace d'un moment, je comprends pourquoi on dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme. J'ai l'impression de pouvoir lire en lui, que pour la toute première fois, il me laisse le pénétrer, qu'il se dévoile un peu à moi.
Je serais resté là des heures à tenter de percer tous les secrets de son âme. J'étais complètement perdu dans ses yeux. Mais une petite voix me rappelait que j'avais une mission, que je ne pouvais me permettre de flancher devant un regard. Aussi attirant que pouvait l'être l'homme en face de moi, je me devais de reprendre pied sur terre et poursuivre ce que j'avais entrepris, à savoir mettre un point final à cette histoire.
**********************
Il est sorti, me laissant là complètement étourdi de m'être perdu dans les émeraudes de son regard. Il est simplement sorti, me laissant encore plus déboussolé que je l'étais. Pourquoi ? Pourquoi je n'avais même rien tenté pour le retenir ? Pourquoi l'aie-je laissé partir sans le retenir ? Sans le supplier de m'amener avec lui ? C'est pourtant ce que mon cœur me criait. Mais je ne l'ai pas écouté, une fois de plus, comme toujours, j'ai écouté ma tête. Maintenant, même ma tête me hurle que je dois réagir. Je dois sortir de mon mutisme et avertir quelqu'un de la connerie que vient de faire Harry.
Je cours comme une poule sans tête à la recherche de quelqu'un à qui le dire. Personne ! Le quartier général est vide. C'est vraiment ma chance. Il y a toujours quelqu'un ici, c'est toujours plein alors que je souhaiterais que ça soit vide et maintenant que je désire quelqu'un, il n'y a personne. Cette situation n'est que le reflet de ma propre vie. Je suis toujours là où il ne faut pas, là où les autres ne sont pas, là où je ne veux pas réellement être mais où je me trouve sans rien faire pour me sortir de là.
Mais enfin, est-ce que quelqu'un va finir par s'apercevoir de l'urgence de la situation ? Ne voyez-vous pas que Harry vient de partir lui-même pour l'échafaud ? Qu'il est devenu par ce fait son propre bourreau ? MAIS RÉPONDEZ QUELQU'UN. Harry a besoin d'aide. J'ai besoin d'aide ! Je suis là. Je peux l'aider moi, je n'ai qu'à me sortir de là pour me rendre où on a besoin de moi. Mais qu'est-ce que j'attends triple imbécile que je suis ?
Mais où aller ? Où est-il allé ? Comment le rejoindre ? Il faut que je le retrouve. Et vite. Où peut-il s'être rendu ? Quel serait selon Harry le meilleur terrain de combat ? Quel serait le lieu rêvé pour lui pour venger ses parents, son parrain et tous les autres qu'il a perdus ? Poudlard ? Non, pas avec les protections magiques qui l'entourent. Chez son oncle et sa tante, il n'a que de mauvais souvenirs, ça m'étonnerait qu'il ait pensé à cet endroit. En plus c'est en plein cœur d'un quartier moldu alors... Que je suis bête ! Bien sûr ! Il retournera là où tout a commencé. Là où son destin s'est décidé contre sa volonté. Godric Hollow !
Je cours comme un dément dans les rues rendues lugubres à cause des nuages qui s'amoncellent de plus en plus. On dirait que Mère Nature s'est mise de la partie pour rendre cette journée encore plus sombre, comme si on avait besoin de cela. Harry ! Mais à quoi tu as pensé, tu crois que tu feras le poids devant le mage noir et ses zigotos ? T'as besoin d'aide mon pauvre et j'accoure, tête baisée comme un pitoyable Griffondor. Ferais-je personnellement plus de poids dans la balance ? Evidemment non ! Je ne suis rien, pourtant je cours vers la mort, je cours apporter mon aide à quelqu'un que j'ai méprisé pendant des années. La vie est faite de ces illogismes parfois ! Même si j'arrivais à temps pour l'aider, nous n'arriverons pas à vaincre. Nous aurons besoin d'aide. Merlin, moi Draco Malfoy admets avoir besoin d'aide. C'est le monde à l'envers, mon monde est à l'envers et je compte bien tout faire pour le retourner définitivement dans le bon sens.
Je m'arrête complètement essoufflé. Pourquoi n'y aie-je pas pensé avant ? Que je suis bête ! Pas mieux qu'un vulgaire Poufsouffle. Vite, un bout de parchemin, un peu d'encre et une plume. Merlin que c'est bien parfois d'être sorcier. Un message que je fais parvenir à Rogue qui lui, alertera les autres. Et un autre pour Granger qui se chargera d'avertir la famille des rouquins. Ils ne me le pardonneraient sûrement pas de ne pas les avoir avisé. Voilà que je m'inquiète à savoir ce que les autres vont penser de moi ou de mes agissements. J'ai bien changé ma foi.
Comme je me souviens de nouveau que je suis un sorcier, pourquoi ne pas transplaner jusque là bas au lieu de m'essouffler à courir comme un moldu ? Encore une autre chose qui a changé, j'ai utilisé le mot moldu sans qualificatifs péjoratifs pour l'accompagner. Pas le temps de philosopher sur ce sujet, j'ai un ami à aider. Merlin j'ai dis le mot ami ! J'ai un ami ! Je crois que si je n'étais si énervé, je m'évanouirais sur place.
Me voilà dans Godric Hollow. Il y fait encore plus noir que dans l'antre d'un dragon. Les réverbères sont étrangement éteints. Les quelques rayons de soleil qui auraient dû percer jusqu'ici malgré cette heure de l'après- midi avancée, sont gardés prisonnier par les épais nuages. J'y vois strictement rien. L'espace d'un instant je songe à allumer ma baguette mais je deviendrais ainsi une cible facile, on m'a mieux entraîné que cela. Le bruit caractéristique de transplanation se fait entendre derrière moi. Je me retourne et pointe d'instinct ma baguette dans cette direction mais je ne vois toujours rien. Des murmures s'élèvent. On approche de moi à tâtons. Je me tiens silencieux et attends de pouvoir identifier mes adversaires.
Je pousse un soupir de soulagement en reconnaissant le visage soucieux de Hermione. Près d'elle se tient tout le reste de la petite bande. Elle m'informe que Rogue et l'Ordre sont au courant et devraient arriver dans la seconde. Visiblement, eux ont pensé à transplaner immédiatement. Je me fous une sacrée baffe moi-même !
Rapidement, tout le monde est là. Alors si on allait aider le balafré à mettre un point final à cette histoire.
*************
Le temps était déjà à la grisaille mais ici, à cet instant, c'est l'obscurité complète. On ne voit pas à plus de cinq centimètres devant notre nez. Dumbledore nous lance à tour de rôle un sort qui nous permettra d'avoir la vision du chat dans la nuit. Cependant, si la lumière revient subitement, on sera aveuglé, faudra rapidement faire en sorte que le sortilège se termine. Cet endroit ne me dit rien de bon. Je suis persuadée que l'on se jette tête première dans un piège mais avons-nous le choix ?
À mots couverts, on forme des équipes et on se met en position. Les rapports de nos espions dans les rangs du mage noir nous ont appris que ce dernier avait projeté de faire assister chacun de ses fidèles à la fin de son ennemi. Ainsi ils seraient à même de garder en mémoire qu'IL est le plus fort et d'affirmer sa supériorité devant tous. Rogue nous fit signe que l'on l'appelait, sa marque le faisait souffrir atrocement, il devait se rendre auprès de son « maître » promptement.
Avant de se séparer pour courir au combat, Dumbledore nous couve du regard, comme s'il cherchait à imprégner nos visages dans sa mémoire. Je me rends compte que nous faisons tous de même. Notre subconscient est conscient que nous risquons de ne pas revenir. Si on revient sur nos deux pieds, il est fort probable que certains n'aient pas cette chance. Cette constatation me laisse la gorge enserrée. Je dois être forte, je ne dois pas me laisser submerger par ce genre de sentiment maintenant.
Je sens une main se glisser dans la mienne. Je me retourne lentement vers celle qui habite mon cœur et la gratifie d'un sourire tendre. Doucement, on échange un baiser presque chaste mais qui signifiait tellement. On se sépare à contrecœur alors qu'elle part avec sa sœur. Ensemble, les jumeaux ont une force magique spéciale selon Dumbledore, c'est pourquoi Padma et Pavarti combattront ensemble, ainsi que Fred et George que je n'ai jamais vu aussi sérieux et l'air grave que maintenant. Alors que j'observe Padma faire quelques pas à l'opposé de moi, une main se pose sur mon épaule et mon regard croise celui de Pavarti. « Je veillerai sur elle ». C'est tout ce qu'elle me dit avant d'aller rejoindre celle qui lui ressemblait. C'est simplement des mots mais cette courte phrase me permet de continuer à espérer. Ce n'est pas notre dernière rencontre, nous ne nous disons pas adieu mon amour. Nous nous reverrons !
Bon allons-y, Harry a besoin de nous. Je marche en silence aux côtés de Tonk qui fut désignée ma partenaire. Je ne l'ai jamais vu aussi sobre qu'aujourd'hui. Elle porte des vêtements simples qui semblent confortables, elle affiche un visage soucieux et concentré mais ses traits sont ceux qu'une jeune femme de son âge. Ses cheveux sont courts, brun châtain. Rien d'extravagant, rien de trop voyant, rien de surprenant comme elle en a pourtant l'habitude. Ce pourrait-il que je vois son vrai visage, celui qui lui appartient en propre. Dans le combat qui nous attend, notre groupe devra affronter des gens qui se cachent constamment derrière des cagoules pour commettrent leurs méfaits. Elle offre un visage nouveau au monde, comme si elle refusait de se cacher derrière d'autres traits.
Nous sommes à l'affût de tous bruits ou mouvements qui pourraient nous mettre sur une piste. Nous avançons dans l'obscurité, nos baguettes prêtes à servir. Soudain, un bruit attire notre attention. Puis un autre. Des rires, des rires gras et vicieux. Les mangemorts ! Lentement pour ne pas se faire repérer, nous avançons vers la source de ces bruits. Ils sont réunis en cercle, tous vêtus de leur « traditionnelles » robes noires, assorties à leur cagoule.
Je n'ai pas besoin de voir ce qui se trouve au centre de ce cercle qu'ils forment, je le sais déjà. Leur rire me confirme que mon ami se tient droit et fier face à la mort. Oh ! Harry, tiens bon, on arrive ! Je lance un regard à ma partenaire qui hoche la tête. Il est grand temps pour nous de foncer dans le tas. Allons aider Harry a mettre un point final à cette histoire.
*************
[RAR] :
Maxence : On croit que sucker69 a lu également ta review puisqu'il nous a gratifié d'une tentative d'explication. On ne veut surtout pas partir une guerre qui n'en finirait plus mais on partage ton avis sur le sujet. Merci d'avoir donné ton opinion et d'avoir participé à l'éducation de cette personne. Une carrière d'écrivain connus ? Seigneur non ! Il y en a qui font ça bien mieux que nous ! Merci pour tes bons mots, c'est très apprécié.
Alixe : En effet, les amis ont surestimé l'état de la relation mais dans ce chapitre, ils ne pensent pas vraiment à jouer les entremetteurs. Cependant au chapitre suivant, on compte bien revenir sur les sentiments amoureux de nos tourtereaux. En espérant que ce chapitre t'a plu tout de même. Merci pour ta review.
Umbre 77 : Comment ce porte Arthur ? loll. On adore tes reviews. On rit tellement que tout le bureau se précipite pour savoir la source de notre hilarité. À tout coup, Joyce lève les yeux au ciel et parie que la review provient de toi. Merci de nous donner des crampes dans les joues et d'être la cause de nos merveilleux sourires niais ! Tu veux nous faire de la pub ? Devra-t-on te payer ? lolll. Les amis de H et D n'ont pas dit leurs derniers mots, c'est tout ce que l'on peut te dire pour l'instant... En terminant, salue ton furet de notre part ! Et merci encore pour ta review.
Lee-NC-Kass : Pendant sept ans, Draco a méprisé Harry et son prénom était honni, il nous apparaissait normal qu'il ait de la difficulté à l'appeler par son prénom. Ce qui explique les Pot...Harry. Mais comme tu l'as constaté dans ce chapitre, le blondinet à finalement compris le principe. Pas trop déçue qu'ils ne se soient pas avoués leurs sentiments dans ce chapitre ? C'est que l'amour prend du temps à éclore ! Merci d'avoir pris le temps de laisser un mot, c'est toujours apprécié.
Alex : Non ! C'est impossible ! Il n'y a pas pire que nous sur cette Terre, crois-nous ! Par contre, on t'invite à notre tout nouveau Club des perverses lubriques aimant la luxure... Mieux connu sous les lettres de CPLAL. Pour l'instant on compte peu de membres mais on est en période de recrutement. Seul pré requis : avoir beaucoup d'imagination. Pour l'incident du chapitre précédent, l'auteur de la review a tenté de s'expliquer, donnons lui le bénéfice du doute ! Si tu as des idées précises, n'hésites surtout pas à nous les faire savoir, tu trouveras notre adresse dans la bio, on est toujours ouvertes aux idées les plus folles... Merci beaucoup pour tes reviews qui nous font toujours autant plaisir.
Célinette : Merci beaucoup d'avoir laissé un petit mot, comme tu dis, c'est pas obligatoire mais c'est toujours le bienvenue. Merci de t'intéresser à notre fic, on espère qu'elle continuera à te plaire. Pour le Yuri, nous non plus on n'avait aucune idée de comment l'amener puis on s'est dit que ça se passait somme toute de la même manière alors pourquoi se casser la tête à tenter d'écrire quelque chose de « simple » en le rendant « compliqué ». Contentes que cela t'ai plu.
Sucker69 : Personnellement, tu ne nous a pas fait mal, on est faite forte lolll. Tu as le mérite d'avoir au moins tenté de t'expliquer, bravo ! Cependant, on espère que tu comprends que les mots employés parfois blessent les gens. PD est péjoratif et mal vu et non pas ta critique comme tu sembles le croire. Chacun a le droit de s'exprimer sur les sujets qui lui plaisent mais il faut prendre garde dans l'usage du vocabulaire. Merci d'avoir eu le courage de répondre...
Misimini : Tu voudrais que les choses aillent plus vite ? Nous aussi ! Mais on s'est promis de faire une histoire réaliste. L'amour n'arrive pas du jour au lendemain, c'est un sentiment qui se cultive et s'entretient, c'est ce qui explique que c'est long avant que Harry et Draco s'ouvrent les yeux. En espérant que ça continuera à te plaire. Merci pour ta review.
******************
Chapitre seizième : Mettre un point final à cette histoire
******************
Ça y est, j'ai réussi, j'ai accompli ma transformation complète, mieux, je la maîtrise parfaitement. J'en suis pas peu fier, j'y ai tellement travaillé avec Mc Gonnagall. Elle aussi semble fière de moi. Elle avait l'air plutôt étonnée de constater quelle forme je prenais mais elle s'est contentée de sourire. J'avais toujours apprécié ma directrice de maison mais depuis qu'elle m'enseigne individuellement, j'ai appris à la découvrir d'avantage qu'en sept ans de scolarité. En fait, je m'aperçois que maintenant, je m'arrête plus seulement à l'extérieur de gens qui m'entourent, je tente de les percer et de trouver en eux ce qui me convient. Hermione dit que c'est parce que je prends en maturité. Elle a sans doute raison, quand a-t-elle tord de toute façon ?
Maintenant que j'ai réussi, je vais pouvoir défier Voldemort et en finir une fois pour toute. J'en ai plus qu'assez de rester derrière pendant que d'autres partent se battre alors que l'on sait pertinemment que la prophétie doit être accomplie. Je ne pourrai, de toute façon, jamais être réellement prêt, alors finissons-en une bonne fois pour toute.
Je m'assure que j'ai tout ce qu'il me faut, quelques amulettes magiques de protections diverses que m'ont offertes quelques membres de l'Ordre pour mon anniversaire. Ils auraient dû se consulter, chacun pensait sans doute être original. Par Merlin, je ressemble à ces Rappeurs américains que l'on voit parfois sur les postes de télévision traitant de musique. Et si je les réduisais un peu ? Perdraient-elles de leur efficacité ? Je ferais bien de les laisser tels quels. Je vais les mettre en dessous de mon chandail pour ne pas qu'elles ne m'incommodent pendant le combat. Voyons voir si j'ai tout. Des vêtements confortables mais pas trop amples pour ne pas me nuire, OK. Mes amulettes, OK. Mon sort d'acuité visuel est renouvelé, OK. Mes cheveux sont coupés courts pour ne pas les avoir dans les yeux, OK. Ma cape d'invisibilité, on ne sait jamais, OK. Un sac avec diverses potions de guérison et du chocolat, OK. Je crois que j'ai tout.
MERLIN que je suis bête. Ma baguette. OK. Toutes les lettres que j'ai écrites pour chacune de personne à qui je tiens sont bien en vue sur mon lit. Les papiers qui stipulent que je lègue mes biens à la famille Weasley et à Hermione sont également sur mon bureau. Je crois que je suis prêt. Voilà des semaines que je prépare tout pour le GRAND JOUR ! Comme c'est ironique, je cours probablement vers ma mort et j'y ai mis tellement de préparations et de soins. La vie est drôlement faite parfois.
Le ciel est couvert, les nuages s'accumulent. Atmosphère de combat j'imagine ! C'est lugubre par contre. On ne contrôle pas la température. Au moins, je ne serai pas aveuglé par les rayons du soleil. Un dernier coup d'œil à ce qu'à été ma vie. Une dernière caresse à Hedwige qui chuinte doucement comme pour me donner courage, brave bête. Merci de ta fidélité. Si je ne reviens pas, vole vers Ginny, elle prendra bien soin de toi.
C'est complètement fou. Je devrais mourir de peur, et appréhender les événements à venir. Pourtant, je ne ressens rien. Serais-je devenu insensible ? Aucun sentiment propre. Je veux dire, j'ai peur mais pas pour ce qui pourrait m'arriver, j'ai peur de ce qui pourrait leur arriver, à ceux que j'aime. Je désire que Ginny évolue dans un monde sans souffrance, qu'Hermione profite d'un monde sans danger. Que Ron puisse se permettre de rêver encore, que Neville puisse enterrer sa douleur, que Molly et Arthur puissent voir grandir une multitude de petits rouquins, rejetons de leurs propres enfants. Je veux tellement pour tout le monde qui m'entoure mais rien pour moi. J'ai mal de savoir que je peux échouer, non pas de mourir mais de n'être en mesure de faire ce que l'on attend de moi.
J'ai longtemps cru que le poids qui reposait sur mes épaules étaient bien trop lourd pour moi. Je ne voyais pas pourquoi il m'incombait d'être celui désigné par la prophétie. Maintenant, j'ai cessé de combattre ce fait que je ne peux changer, j'ai accepté et je me suis préparé à affronter mon destin. Et voilà que ce jour est arrivé et étrangement j'en suis presque soulagé. Ce soir, je serai un assassin ou je serai mort mais je cesserai d'être l'incarnation de l'ESPOIR. Je redeviendrai simplement Harry Potter, celui qui a de nouveau survécut ou celui qui a échoué mais plus jamais le jeune homme sur qui tout repose.
Suis-je égoïste de penser qu'une fois mort, je n'aurai plus jamais à subir toute la pression qu'exerce sur moi la communauté magique. Ce combat n'est pas seulement l'histoire d'une seule personne. Des milliers de gens y ont pris part, plusieurs en sont morts. Je ne suis que la conclusion de cette mésaventure, non pas l'entier d'une telle calomnie. Pourtant, parfois on l'oublie. On ne devrait jamais oublier ceux qui ont donné leur vie pour une cause qu'ils croyaient juste. Ce sont eux les véritables héros. Pour ma part, je ne suis qu'un jeune homme qui n'a pas le choix de ses actes, qui doit faire ce que l'on attend de lui. Eux, ces gens qui sont morts, ont CHOISI de garder la tête haute, de rejeter des idées à l'encontre de leurs valeurs. Ils ont choisi de se battrent, de risquer leur vie et trop souvent de la donner à une cause qui leur tenait à cœur. Ce sont eux dont on devra se souvenir dans les années à venir, pour que leur sacrifice ne soit jamais oublié ou relégué au rang de banalité. En espérant qu'un jour Binn puisse rendre justice à leur mémoire en enseignant leur sacrifice aux générations à venir.
Je referme la porte de ma chambre sans un regard derrière, comme si je refusais de dire adieu à mon passé. Je marche lentement mais d'un pas décidé dans le corridor, descends à l'étage inférieur. Au pied de l'escalier se tient Draco qui m'observe drôlement. Personne n'est au courant de mon intention d'en finir ce soir mais je parierai qu'il l'a senti. Étrangement, il ne tente pas de me retenir, ni même de me convaincre de renoncer. Il se déplace simplement pour me laisser passer sans me quitter des yeux. Nous échangeons un regard, peut-être notre dernier mais j'ai l'étrange impression que c'est le premier. Le premier vrai du moins. Un regard neutre, sans amertume, haine, mépris ou envie. L'espace d'un moment, je comprends pourquoi on dit que les yeux sont les fenêtres de l'âme. J'ai l'impression de pouvoir lire en lui, que pour la toute première fois, il me laisse le pénétrer, qu'il se dévoile un peu à moi.
Je serais resté là des heures à tenter de percer tous les secrets de son âme. J'étais complètement perdu dans ses yeux. Mais une petite voix me rappelait que j'avais une mission, que je ne pouvais me permettre de flancher devant un regard. Aussi attirant que pouvait l'être l'homme en face de moi, je me devais de reprendre pied sur terre et poursuivre ce que j'avais entrepris, à savoir mettre un point final à cette histoire.
**********************
Il est sorti, me laissant là complètement étourdi de m'être perdu dans les émeraudes de son regard. Il est simplement sorti, me laissant encore plus déboussolé que je l'étais. Pourquoi ? Pourquoi je n'avais même rien tenté pour le retenir ? Pourquoi l'aie-je laissé partir sans le retenir ? Sans le supplier de m'amener avec lui ? C'est pourtant ce que mon cœur me criait. Mais je ne l'ai pas écouté, une fois de plus, comme toujours, j'ai écouté ma tête. Maintenant, même ma tête me hurle que je dois réagir. Je dois sortir de mon mutisme et avertir quelqu'un de la connerie que vient de faire Harry.
Je cours comme une poule sans tête à la recherche de quelqu'un à qui le dire. Personne ! Le quartier général est vide. C'est vraiment ma chance. Il y a toujours quelqu'un ici, c'est toujours plein alors que je souhaiterais que ça soit vide et maintenant que je désire quelqu'un, il n'y a personne. Cette situation n'est que le reflet de ma propre vie. Je suis toujours là où il ne faut pas, là où les autres ne sont pas, là où je ne veux pas réellement être mais où je me trouve sans rien faire pour me sortir de là.
Mais enfin, est-ce que quelqu'un va finir par s'apercevoir de l'urgence de la situation ? Ne voyez-vous pas que Harry vient de partir lui-même pour l'échafaud ? Qu'il est devenu par ce fait son propre bourreau ? MAIS RÉPONDEZ QUELQU'UN. Harry a besoin d'aide. J'ai besoin d'aide ! Je suis là. Je peux l'aider moi, je n'ai qu'à me sortir de là pour me rendre où on a besoin de moi. Mais qu'est-ce que j'attends triple imbécile que je suis ?
Mais où aller ? Où est-il allé ? Comment le rejoindre ? Il faut que je le retrouve. Et vite. Où peut-il s'être rendu ? Quel serait selon Harry le meilleur terrain de combat ? Quel serait le lieu rêvé pour lui pour venger ses parents, son parrain et tous les autres qu'il a perdus ? Poudlard ? Non, pas avec les protections magiques qui l'entourent. Chez son oncle et sa tante, il n'a que de mauvais souvenirs, ça m'étonnerait qu'il ait pensé à cet endroit. En plus c'est en plein cœur d'un quartier moldu alors... Que je suis bête ! Bien sûr ! Il retournera là où tout a commencé. Là où son destin s'est décidé contre sa volonté. Godric Hollow !
Je cours comme un dément dans les rues rendues lugubres à cause des nuages qui s'amoncellent de plus en plus. On dirait que Mère Nature s'est mise de la partie pour rendre cette journée encore plus sombre, comme si on avait besoin de cela. Harry ! Mais à quoi tu as pensé, tu crois que tu feras le poids devant le mage noir et ses zigotos ? T'as besoin d'aide mon pauvre et j'accoure, tête baisée comme un pitoyable Griffondor. Ferais-je personnellement plus de poids dans la balance ? Evidemment non ! Je ne suis rien, pourtant je cours vers la mort, je cours apporter mon aide à quelqu'un que j'ai méprisé pendant des années. La vie est faite de ces illogismes parfois ! Même si j'arrivais à temps pour l'aider, nous n'arriverons pas à vaincre. Nous aurons besoin d'aide. Merlin, moi Draco Malfoy admets avoir besoin d'aide. C'est le monde à l'envers, mon monde est à l'envers et je compte bien tout faire pour le retourner définitivement dans le bon sens.
Je m'arrête complètement essoufflé. Pourquoi n'y aie-je pas pensé avant ? Que je suis bête ! Pas mieux qu'un vulgaire Poufsouffle. Vite, un bout de parchemin, un peu d'encre et une plume. Merlin que c'est bien parfois d'être sorcier. Un message que je fais parvenir à Rogue qui lui, alertera les autres. Et un autre pour Granger qui se chargera d'avertir la famille des rouquins. Ils ne me le pardonneraient sûrement pas de ne pas les avoir avisé. Voilà que je m'inquiète à savoir ce que les autres vont penser de moi ou de mes agissements. J'ai bien changé ma foi.
Comme je me souviens de nouveau que je suis un sorcier, pourquoi ne pas transplaner jusque là bas au lieu de m'essouffler à courir comme un moldu ? Encore une autre chose qui a changé, j'ai utilisé le mot moldu sans qualificatifs péjoratifs pour l'accompagner. Pas le temps de philosopher sur ce sujet, j'ai un ami à aider. Merlin j'ai dis le mot ami ! J'ai un ami ! Je crois que si je n'étais si énervé, je m'évanouirais sur place.
Me voilà dans Godric Hollow. Il y fait encore plus noir que dans l'antre d'un dragon. Les réverbères sont étrangement éteints. Les quelques rayons de soleil qui auraient dû percer jusqu'ici malgré cette heure de l'après- midi avancée, sont gardés prisonnier par les épais nuages. J'y vois strictement rien. L'espace d'un instant je songe à allumer ma baguette mais je deviendrais ainsi une cible facile, on m'a mieux entraîné que cela. Le bruit caractéristique de transplanation se fait entendre derrière moi. Je me retourne et pointe d'instinct ma baguette dans cette direction mais je ne vois toujours rien. Des murmures s'élèvent. On approche de moi à tâtons. Je me tiens silencieux et attends de pouvoir identifier mes adversaires.
Je pousse un soupir de soulagement en reconnaissant le visage soucieux de Hermione. Près d'elle se tient tout le reste de la petite bande. Elle m'informe que Rogue et l'Ordre sont au courant et devraient arriver dans la seconde. Visiblement, eux ont pensé à transplaner immédiatement. Je me fous une sacrée baffe moi-même !
Rapidement, tout le monde est là. Alors si on allait aider le balafré à mettre un point final à cette histoire.
*************
Le temps était déjà à la grisaille mais ici, à cet instant, c'est l'obscurité complète. On ne voit pas à plus de cinq centimètres devant notre nez. Dumbledore nous lance à tour de rôle un sort qui nous permettra d'avoir la vision du chat dans la nuit. Cependant, si la lumière revient subitement, on sera aveuglé, faudra rapidement faire en sorte que le sortilège se termine. Cet endroit ne me dit rien de bon. Je suis persuadée que l'on se jette tête première dans un piège mais avons-nous le choix ?
À mots couverts, on forme des équipes et on se met en position. Les rapports de nos espions dans les rangs du mage noir nous ont appris que ce dernier avait projeté de faire assister chacun de ses fidèles à la fin de son ennemi. Ainsi ils seraient à même de garder en mémoire qu'IL est le plus fort et d'affirmer sa supériorité devant tous. Rogue nous fit signe que l'on l'appelait, sa marque le faisait souffrir atrocement, il devait se rendre auprès de son « maître » promptement.
Avant de se séparer pour courir au combat, Dumbledore nous couve du regard, comme s'il cherchait à imprégner nos visages dans sa mémoire. Je me rends compte que nous faisons tous de même. Notre subconscient est conscient que nous risquons de ne pas revenir. Si on revient sur nos deux pieds, il est fort probable que certains n'aient pas cette chance. Cette constatation me laisse la gorge enserrée. Je dois être forte, je ne dois pas me laisser submerger par ce genre de sentiment maintenant.
Je sens une main se glisser dans la mienne. Je me retourne lentement vers celle qui habite mon cœur et la gratifie d'un sourire tendre. Doucement, on échange un baiser presque chaste mais qui signifiait tellement. On se sépare à contrecœur alors qu'elle part avec sa sœur. Ensemble, les jumeaux ont une force magique spéciale selon Dumbledore, c'est pourquoi Padma et Pavarti combattront ensemble, ainsi que Fred et George que je n'ai jamais vu aussi sérieux et l'air grave que maintenant. Alors que j'observe Padma faire quelques pas à l'opposé de moi, une main se pose sur mon épaule et mon regard croise celui de Pavarti. « Je veillerai sur elle ». C'est tout ce qu'elle me dit avant d'aller rejoindre celle qui lui ressemblait. C'est simplement des mots mais cette courte phrase me permet de continuer à espérer. Ce n'est pas notre dernière rencontre, nous ne nous disons pas adieu mon amour. Nous nous reverrons !
Bon allons-y, Harry a besoin de nous. Je marche en silence aux côtés de Tonk qui fut désignée ma partenaire. Je ne l'ai jamais vu aussi sobre qu'aujourd'hui. Elle porte des vêtements simples qui semblent confortables, elle affiche un visage soucieux et concentré mais ses traits sont ceux qu'une jeune femme de son âge. Ses cheveux sont courts, brun châtain. Rien d'extravagant, rien de trop voyant, rien de surprenant comme elle en a pourtant l'habitude. Ce pourrait-il que je vois son vrai visage, celui qui lui appartient en propre. Dans le combat qui nous attend, notre groupe devra affronter des gens qui se cachent constamment derrière des cagoules pour commettrent leurs méfaits. Elle offre un visage nouveau au monde, comme si elle refusait de se cacher derrière d'autres traits.
Nous sommes à l'affût de tous bruits ou mouvements qui pourraient nous mettre sur une piste. Nous avançons dans l'obscurité, nos baguettes prêtes à servir. Soudain, un bruit attire notre attention. Puis un autre. Des rires, des rires gras et vicieux. Les mangemorts ! Lentement pour ne pas se faire repérer, nous avançons vers la source de ces bruits. Ils sont réunis en cercle, tous vêtus de leur « traditionnelles » robes noires, assorties à leur cagoule.
Je n'ai pas besoin de voir ce qui se trouve au centre de ce cercle qu'ils forment, je le sais déjà. Leur rire me confirme que mon ami se tient droit et fier face à la mort. Oh ! Harry, tiens bon, on arrive ! Je lance un regard à ma partenaire qui hoche la tête. Il est grand temps pour nous de foncer dans le tas. Allons aider Harry a mettre un point final à cette histoire.
*************
[RAR] :
Maxence : On croit que sucker69 a lu également ta review puisqu'il nous a gratifié d'une tentative d'explication. On ne veut surtout pas partir une guerre qui n'en finirait plus mais on partage ton avis sur le sujet. Merci d'avoir donné ton opinion et d'avoir participé à l'éducation de cette personne. Une carrière d'écrivain connus ? Seigneur non ! Il y en a qui font ça bien mieux que nous ! Merci pour tes bons mots, c'est très apprécié.
Alixe : En effet, les amis ont surestimé l'état de la relation mais dans ce chapitre, ils ne pensent pas vraiment à jouer les entremetteurs. Cependant au chapitre suivant, on compte bien revenir sur les sentiments amoureux de nos tourtereaux. En espérant que ce chapitre t'a plu tout de même. Merci pour ta review.
Umbre 77 : Comment ce porte Arthur ? loll. On adore tes reviews. On rit tellement que tout le bureau se précipite pour savoir la source de notre hilarité. À tout coup, Joyce lève les yeux au ciel et parie que la review provient de toi. Merci de nous donner des crampes dans les joues et d'être la cause de nos merveilleux sourires niais ! Tu veux nous faire de la pub ? Devra-t-on te payer ? lolll. Les amis de H et D n'ont pas dit leurs derniers mots, c'est tout ce que l'on peut te dire pour l'instant... En terminant, salue ton furet de notre part ! Et merci encore pour ta review.
Lee-NC-Kass : Pendant sept ans, Draco a méprisé Harry et son prénom était honni, il nous apparaissait normal qu'il ait de la difficulté à l'appeler par son prénom. Ce qui explique les Pot...Harry. Mais comme tu l'as constaté dans ce chapitre, le blondinet à finalement compris le principe. Pas trop déçue qu'ils ne se soient pas avoués leurs sentiments dans ce chapitre ? C'est que l'amour prend du temps à éclore ! Merci d'avoir pris le temps de laisser un mot, c'est toujours apprécié.
Alex : Non ! C'est impossible ! Il n'y a pas pire que nous sur cette Terre, crois-nous ! Par contre, on t'invite à notre tout nouveau Club des perverses lubriques aimant la luxure... Mieux connu sous les lettres de CPLAL. Pour l'instant on compte peu de membres mais on est en période de recrutement. Seul pré requis : avoir beaucoup d'imagination. Pour l'incident du chapitre précédent, l'auteur de la review a tenté de s'expliquer, donnons lui le bénéfice du doute ! Si tu as des idées précises, n'hésites surtout pas à nous les faire savoir, tu trouveras notre adresse dans la bio, on est toujours ouvertes aux idées les plus folles... Merci beaucoup pour tes reviews qui nous font toujours autant plaisir.
Célinette : Merci beaucoup d'avoir laissé un petit mot, comme tu dis, c'est pas obligatoire mais c'est toujours le bienvenue. Merci de t'intéresser à notre fic, on espère qu'elle continuera à te plaire. Pour le Yuri, nous non plus on n'avait aucune idée de comment l'amener puis on s'est dit que ça se passait somme toute de la même manière alors pourquoi se casser la tête à tenter d'écrire quelque chose de « simple » en le rendant « compliqué ». Contentes que cela t'ai plu.
Sucker69 : Personnellement, tu ne nous a pas fait mal, on est faite forte lolll. Tu as le mérite d'avoir au moins tenté de t'expliquer, bravo ! Cependant, on espère que tu comprends que les mots employés parfois blessent les gens. PD est péjoratif et mal vu et non pas ta critique comme tu sembles le croire. Chacun a le droit de s'exprimer sur les sujets qui lui plaisent mais il faut prendre garde dans l'usage du vocabulaire. Merci d'avoir eu le courage de répondre...
Misimini : Tu voudrais que les choses aillent plus vite ? Nous aussi ! Mais on s'est promis de faire une histoire réaliste. L'amour n'arrive pas du jour au lendemain, c'est un sentiment qui se cultive et s'entretient, c'est ce qui explique que c'est long avant que Harry et Draco s'ouvrent les yeux. En espérant que ça continuera à te plaire. Merci pour ta review.
