Bonjour à tous ! Je suis désolée, je n'ai pas le temps de répondre au reviews, je le ferais dans le prochain chapitre. Et toutes mes excuses pour la fin du chp 9, mais je n'ai pas pu m'en empêcher ! (et puis je ne voyais pas trop où j'aurais pu couper).
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Merci à tous et gros bisous.
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10. Les échos du destin.
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Tourne, tourne, tourne… Les couleurs se mélangeaient jusqu'à devenir une bouillie grise, un océan d'oubli… Tourne, tourne, tourne… Le musique lui parvenait étrangement assourdie, le rires lointains, comme si plusieurs mètres d'eau les séparait de lui. Tourne, tourne, tourne… Il voyait défiler les visages souriants qui disparaissaient puis revenaient, à chaque tour. Tourne, tourne, tourne… Il était sur un manège. Les chevaux de bois peint observait la scène, le regard détaché ; les enfants qui riaient, les parents qui applaudissaient. Tourne, tourne, tourne… Derrière la foule, le monde tournait sur lui-même, arbres, sable, animaux merveilleux… Tourne, tourne, tourne… Une petite fille se balançaient sur une licorne au regard de feu. Il ne voyait pas son visage, mais ses nattes dansaient dans son dos. Tourne, tourne, tourne… Le monde disparaissait. Est ce qu'il cesserait d'exister ? Tourne, tourne, tourne… Peut-être bien.
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Tess contemplait son bol d'un œil morne. Les autres filles échangeaient des regards en coin, qu'elle s'efforçait d'ignorer. N'importe comment, elle avait l'habitude ; et puis, aujourd'hui c'était différent. Elle avait toujours prétendu qu'elle se fichait des autres, aujourd'hui, c'était bien vrai.
Il n'allait pas bien, elle le savait. Même si on ne lui avait rien dit, même si Hermione avait essayé de
cacher ses larmes, elle n'était pas stupide. Et c'était de sa faute. Elle l'avait amené ici ; et maintenant, il avait… Quelque chose.
" Où vas-tu, Tessaïan ? ", demanda Aarya.
En l'absence de Rayanne, c'était elle la gardienne de Tess.
" J'ai fini. Je vais à la bibliothèque. "
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Tess supportait mal le retour. Elle avait toujours pensé que retrouver son foyer était la plus belle chose qui soit ; pourtant, le bonheur des premiers jours s'était rapidement dissipé. Et puis, il y avait lui. Pourquoi ne voulait-on pas lui dire ce qu'il avait ? Pourquoi le gardait-on dans cette chambre depuis deux jours, à l'abris des regards ? Elle aurait pu leur dire, elle, qu'il irait mieux ; qu'ils n'y comprenaient rien, et qu'il était assez fort pour vaincre ça, pour tout vaincre.
Le couloir murmura sur son passage, la voix chaude, secrète ; le chant des runes. Elle aimait ces couloirs, ces pierres. Elle était capable de sentir la vie qui les animait, qui coulait comme la sève dans leurs veines ; la lumière qui baignait ce monde que tant d'autres disaient mort.
Que serait-elle après la révélation ? Gardienne, mage ? Entendrait-elle encore le souffle de l'ancienne magie ?
Une angoisse nouvelle serra sa gorge. Elle ne pouvait pas savoir. Elle ne pouvait rien savoir. Ni ce qui lui arrivait, ni ce qui se passait, ni ce qu'elle deviendrait.
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Il dort. Son visage était plus blanc que la craie, ses yeux ne frémissaient pas, son souffle était léger et régulier, comme une berceuse.
Il dort. Il ne pouvait pas entrer dans cette pièce, il ne pouvait pas voir cette forme immobile sans penser à James, au corps étendu sur le tapis, au regard froid et vide.
Il dort. Il ne buvait pas, il ne mangeait pas. Il n'avait rien avalé durant trois jours, seul la magie lui apportait l'énergie nécessaire à sa survie. Et lui, il était là, assis à le regarder, depuis des heures. Comment était-ce possible ? Il lui semblait que le survie de son âme était suspendue au souffle fragile d'un enfant.
Il dort. Je dormirais pour toi, si je le pouvais. Mais à quoi ça sert ? Je ne te connais même pas. Notre destin à tous est entre ses mains. C'était une certitude, à présent. Il ignorait d'où elle venait, et peu lui importait. Il dort. Tess avait compris depuis longtemps, elle avait essayé de leur expliquer. Il dort. Le visage restait impassible ; comme s'il avait décidé que le sort du monde ne l'intéressait plus. Il dort. Mais c'est faux, n'est ce pas ? Il dort. Tu vas revenir. Il dort. Tu es juste très fatigué, Il dort je comprends. Il dort. Ne t'inquiètes pas, Il dort Il dort je t'attends.
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C'était comme le grondement des vagues, comme le bruit du vent ; étrange et entêtant. Une rumeur. D'abord presque imperceptible, elle devint bientôt assourdissante.
" Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée "
La nouvelle, captée par hasard au détour d'un couloir se mua bien vite en un bourdonnement sourd, passant d'une fillette à l'autre dans un langage qu'elles seules pouvaient comprendre.
" Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée Rayanne… "
Le murmure, discret et rapide, se répandit dans les salles et les couloirs et les chambres et les jardins, se glissant dans les arbres et le long des rampes d'escalier.
Il atteignit la bibliothèque en quelques heures, heurtant Tess de plein fouet, la laissant stupéfaite.
Elle est rentrée et ces idiotes sont au courant avant moi ?
" Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée "
C'était sûrement vrai. On ne mentait pas sur ce genre de nouvelles, un adulte qui rentrait après une absence inexpliquée était un fait de la plus haute importance.
Tess se sentit brusquement jalouse.
" Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée Rayanne est rentrée "
c'était sa gardienne, ces filles n'avaient pas le droit d'être au courant ; cela ne les regardaient pas. Est ce qu'elle se comportait de cette façon, elle, quand Aarya ou Cynto rentrait d'un voyage mystérieux ?
Rayanne est rentrée !
Pour la première fois depuis trois jours, l'ombre d'un sourire joua sur ses lèvres. Elle se leva et fila, sans même prendre le temps de ranger son livre, ni de se retourner quand la surveillante la rappela d'un ton autoritaire.
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Où suis-je ?… Tout était obscur… Ah non, une flamme… Une seule ? non, plusieurs… Le tapis est doux sous ses pieds nus. Il connaît cet endroit, il est déjà venu… D'autres flammes… Des chandeliers, en argent. Des murs de pierres… C'est facile de détruire une maison de pierres, une seule s'en va et le reste s'effondre. Une longue table de bois, d'un brun chaud et profond… Il connaît cet endroit… La joie baignait chaque pièce, avant…
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Sirius se figea, stupéfait. Une de ses paupières avait bougé, cette fois il en était certain. Rémus ne l'avait pas cru la veille, mais là, il était sûr de lui.
Reviens, Harry, s'il te plaît… Fais-moi un signe, quelque chose…
Hermione n'allait pas tarder. Rémus l'avait harcelée pendant des heures avant qu'elle se décide à aller se coucher.
Harry ?
Le garçon ne bougeait pas. Il avait peut-être rêvé, finalement. Sirius était épuisé ; pourtant, que faisait-il d'autre qu'observer le fils de son meilleur ami lutter pour revenir à la réalité ? Personne ne pouvait vraiment l'aider, mais Harry semblait avoir l'habitude de mener ses combats seul.
Mais il était fatigué, si fatigué. Il posa sa main sur le front tiède de l'adolescent. Si fatigué. Ne t'endors pas ! La peau de Harry semblait crépiter sous ses doigts. C'était étrange ; il se sentait tomber dans une torpeur presque hypnotique. Ne t'endors pas ! Des couleurs et des voix l'entraînèrent. Ne t'endors pas… Sa tête, alourdie par l'angoisse, partit en arrière. Ne…
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Les images l'assaillirent. Il n'y avait aucun lien entre elles. Des voix, des cris, des rires. Du soleil, de la pluie. Un vélo rouge et bleu. Un sorcier avec une cape et un chapeau violets. Sans trop savoir comment, il comprit que c'était des souvenirs. Mais pas les siens. Un gros garçon coincé dans un arbre, en larmes. Une vielle dame et des chats, beaucoup de chats. Un garçon aux cheveux roux.
Et puis une obscurité étouffante. Seul un rai de lumière filtre sous la porte. La pièce est toute petite, Sirius ne comprend pas ce qu'il fait là.
Il n'est pas seul. Une respiration, tout près de lui. Un souffle saccadé. Plaqué contre la porte, tout son petit être tendu vers l'extérieur. C'est la forme d'un enfant.
" Il a fait quoi ? "
Sirius le sent trembler tout près de lui. Il tend la main pour le rassurer, mais il ne peut saisir que du vide.
" Elle a explosé ! Oh, Vernon ! Si tu avais vu les voisins, je ne savais plus où me mettre. "
" C'est impossible ! ", la voix de l'homme tremble de rage, " Et tu es sûre que c'est ce… ", il ne sait comment le qualifier. Tout son être vibre de dégoût. " Cet enfant qui l'a fait ? "
La forme silencieuse se tasse un peu plus contre la porte, comme s'il voulait se confondre avec le bois.
" C'est lui, Vernon, il est comme elle. C'était à prévoir. "
" NON ! Je refuse de vivre avec quelqu'un comme… comme ça. Il ne recommencera pas, je te le jure. Où est-il ? "
L'enfant est terrifié, à présent. Ses petits poings se serrent, fort. La porte s'ouvre, la lumière envahit le réduit. Sirius a le temps de croiser le regard vert une fraction de seconde, avant que le petit soit entraîné dehors. Sirius se lève pour les suivre.
Un garçon roux, d'une douzaine d'année, lui barre soudainement le passage, sortit de nulle part. Il lui sourit, les yeux brillants, l'air complice.
" Harry, regarde ", murmure t'il, " Rogue n'est pas là, sa chaise est vide. Tu crois qu'il a été renvoyé ? "
Sirius se penche pour regarder, mais tout est devenu noir. Le garçon a disparut et…
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" Sirius ! "
Il se redressa brusquement, suffoquant presque. Son regard retombe sur les yeux clos de Harry, les couvertures, le visage de marbre.
" Je… Je l'ai vu… ", bégaie t-il, " Il était là ! "
" Sirius ", dit Rémus d'une voix calme, " tu as rêvé, tu étais endormi. "
Rémus avait l'air très inquiet.
" Non, je suis sûr que ce n'était pas un rêve. Je te jure, j'ai vu… "
Hermione les observait depuis la porte, en silence.
Rémus posa une main sur son épaule.
" Je crois que tu devrais aller te reposer. Tu n'as pas dormi cette nuit. "
Sirius secoua la tête, dans un état second. Il ignorait ce qu'il s'était passé, mais ce n'était pas un simple rêve.
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La prêtresse les regardait en silence, chacun d'entre eux. Rayanne sentit l'angoisse lui nouer le ventre. La servante était entrée sans attendre l'autorisation. La prêtresse ne paraissait pas en colère ; mais ça ne la rassurait pas : il était rarement possible de savoir ce qu'elle pensait.
Le regard, sans plus d'expression que le marbre, se posa sur la servante de la Lune Bleue.
" Vous êtes Ehanna ? "
" J'ai cessé d'être Ehanna il y a bien longtemps. ", répondit la servante.
" J'attendais votre venue. Les événements actuels réclament votre présence. "
La servante hocha la tête, elle ne semblait pas ravie.
" Je ne suis pas une simple marionnette, Prêtresse. Votre communauté ne peut pas décider si facilement quand elle veut ou non de moi. "
" Mais ce n'est pas moi qui vous ai bannie… "
" C'est vous sans l'être. ", répondit la servante, " Je sais comment sont élues les prêtresses. "
La prêtresse haussa une épaule, comme pour chasser ce discourt qui ne menait à rien.
" L'important, c'est que vous soyez ici. Le reste peut attendre. "
La servante ne dit rien.
" Excusez-moi, ", intervint l'homme aux cheveux noirs - comme quoi, il pouvait aussi être poli ! " mais qu'est ce que vous entendez par le reste ? C'est cette histoire de médaillon ? "
La prêtresse se tourna vivement vers le servante.
" Ehanna, vous avez racontez notre histoire à un commun ? "
" C'est un sorcier, ", répliqua froidement la servante, " et puis vos règles ne me concernent plus. "
Rayanne était soufflée, jamais on n'avait parlé sur ce ton à la prêtresse. On s'adressait même pas aux apprentis de cette façon.
La prêtresse regarda l'homme dont Rayanne ignorait toujours le nom.
" Ehanna est impliquée dans cette histoire depuis le début. Elle a vu le commencement ; avec de la chance, elle verra la fin. "
La commencement ? Rayanne ne comprenait plus ; le commencement remontait à des siècles, la servante ne pouvait être si vieille ! Mais qui était réellement cette femme ? Elle réalisa que c'était la première fois qu'elle se posait vraiment la question.
" Nous avons trouvé le garçon. ", ajouta la prêtresse.
" Je m'en doutais, ", répondit la servante, " Seul un événement de ce genre aurait pu déclencher tout ce qui arrive actuellement. "
" Mais de quel enfant parle t-on ? ", intervint l'homme, exprimant à voix les pensées de Rayanne.
" Celui par qui le Médaillon d'argent reviendra. "
" Ce garçon possède la Médaillon d'argent ? ", c'était la première fois que Rayanne prenait la parole sans y être autorisée en présence de la prêtresse. Celle-ci ne parut même pas s'en rendre compte.
" Non, mais il le trouvera. "
" Et mon frère ? ", intervint Ehanna, " Lui aussi doit être à sa recherche. "
" Votre frère n'est pas reparut depuis votre départ. "
" Mais c'est insensé, il aurait du… "
La prêtresse l'interrompit d'un geste. Les runes de la porte brillèrent faiblement.
" Vous pouvez entrez. ", dit-elle de son habituelle voix calme et lointaine.
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Rayanne n'avait jamais vu les deux hommes qui passèrent la porte. L'un comme l'autre, ils semblaient épuisés.
" Veuillez nous excuser si nous dérangeons, madame, ", dit l'un d'eux, " mais Sirius a vu quelque chose d'étrange et nous pensons que vous pourriez peut-être… "
Il se tut. Ses yeux s'écarquillèrent, son ami lui agrippa le bras. Ils fixaient quelque chose derrière Rayanne, stupéfaits.
" Toi ? ", souffla l'un d'eux, les yeux pleins de colère.
Rayanne entendit un sifflement rageur. Quand elle se retourna, elle vit que l'homme aux cheveux noirs dévisageait les nouveaux venus, blanc de rage.
" Sirius Black. ", murmura t-il, " Rémus Lupin. "
" Rogue. ", répliqua l'un d'eux, il voulut s'avancer vers lui, mais son ami le retint, " Qu'est ce que tu fais ici ? "
" Qu'est ce que ça peut te foutre, Black ? "
" Qu'est ce que ça peut me foutre ? "
" Sirius… ", l'autre homme tenta de l'apaiser, mais il l'ignora.
" Qu'est ce que ça peut me foutre ? Voldemort réapparaît sans que personne ne sache pourquoi, des mangemorts attaquent cette communauté qui n'avais jamais vu de sorcier, et tu veux me faire croire que tu débarques ici par le plus grand des hasards ? "
" Le seigneur des ténèbres… ? Les détraqueurs ne t'ont pas arrangé, Black ! Il n'y a plus de seigneur des ténèbres ! "
" Espèce d'ordure, ne te fiches pas de moi ! Sale mangemort, tu… "
" Tu es pourtant bien placé pour le savoir, non ? ", il contourna Rayanne pour se trouver face à lui, " Après tout c'est grâce à toi, non ? Je n'en croyait pas mes yeux quand j'ai lu les journaux : le grand James Potter finalement trahi par son meilleur ami. Qu'est ce qu'il s'est passé, Black ? Tu ne le trouvais plus si merveilleux après ces années ? Comme quoi, il vaut mieux ne pas… "
" FERME-LA ! Pourriture ! Tu es bien placé pour savoir que c'est faux, tu… "
Il se rua sur lui.
" SUFFIT, MAINTENANT ! "
Tout le monde se figea ; les murs vibrèrent ; les runes frémirent. Les mots avaient claqué comme un fouet.
La prêtresse se leva et les toisa froidement du haut de l'estrade.
" Ces querelles n'ont pas lieu d'être, vous n'êtes plus des enfants. Peu m'importe ce qui vous oppose, rien ne vous permet d'évoquer vos différents en ma présence ! "
Rayanne retint son souffle.
Vous ! ", lança la prêtresse au troisième homme qui sursauta, " De quoi vouliez me parler ? "
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La pièce était grande ; immense. La maison l'était sûrement aussi. Un feu ronflait dans la cheminée. Il savait qu'il n'était pas seul. Il y avait quelqu'un d'autre ici, simplement, il ne pouvait pas le voir. Il ne savait pas où il était, mais cela ne le dérangeait pas ; l'endroit ne lui était pas hostile. Il était déjà venu.
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Hermione sursauta quand la porte s'ouvrit. Elle ne s'attendait pas à les voir revenir si vite. Sirius entra le premier, suivi de la prêtresse et de Lupin. Elle lâcha la main de Harry et se leva.
Lupin lui adressa un bref sourire.
" La prêtresse veut le voir. Elle pense pouvoir nous expliquer ce qu'il se passe. "
Hermione acquiesça et s'écarta de Harry pour la laisser s'approcher.
Avec douceur, la prêtresse posa sa main sur le front du garçon, comme l'avait fait Sirius un peu plus tôt. Les yeux clos, elle inclina la tête. Elle resta immobile un long moment, ses paupière frémissantes. Puis, elle se redressa et leur sourit.
" Il semblerait que Harry ne soit pas si loin que je ne le pensais. Il lutte probablement pour revenir vers nous, mais il ignore dans quelle direction aller. Je pense que Sirius a frôlé son esprit, et que c'est comme ça qu'il a eut accès à ses souvenirs. "
" Est ce qu'on pourrait recommencer ? ", demanda Hermione, pleine d'espoir, " Est ce qu'on pourrait se servir de ce phénomène pour… Le ramener. "
" Je ne crois pas. Seul Harry peut réussir à revenir. "
" Mais si Sirius a réussit à l'atteindre… "
" L'atteindre oui, mais le ramener me semble difficile. D'ailleurs, même si c'était faisable, je ne suis même pas sûre que vous puissiez recommencer : ce phénomène ne fonctionne en général qu'avec des personnes venant de la même famille. "
" Sirius est le parrain de Harry, ", objecta Lupin, " ça peut peut-être être assimilé à un lien familial ? "
" Peut-être. Vous pouvez toujours essayer de le guider, ça l'aidera peut-être. Mais je pense que lui seul peut faire le chemin du retour. "
" Alors il faut le laisser se débrouiller tout seul ? ", murmura Hermione d'un ton incrédule.
Elle semblait au bord des larmes.
Sirius, pour sa part, ne prêtait plus attention à se qu'il se disait. La prêtresse avait dit difficile, elle n'avait pas dit impossible.
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" Ehanna ? ", risqua Rayanne d'une voix timide.
Ce nom sonnait étrangement, comme l'échos d'une époque lointaine.
" Ce n'est plus vraiment mon nom, Rayanne. "
" C'est que… Vous semblez ne pas en avoir, et j'ignore comment vous appeler. "
" C'est vrai. Qu'y a t'il ? "
" Qui êtes-vous réellement ? Je veux dire, nous ne savons presque rien de vous. "
" Oh si, tu sais des choses. Je sais que tu as prêté attention à ce qu'il se passait autour de toi, Rayanne. Tu sais plus de choses que tu ne l'imagines. "
" Je sais… Je sais que vous vous êtes un jour nommée Ehanna, que l'homme qui m'a agressée est votre frère et que vous avez un jour appartenu à la communauté. Et… sans doutes que votre frère appartient au soleil noir. "
La servante parut impressionnée.
" Tu aurais fait une bonne stratège. ", dit-elle en souriant, " Toutefois, on ne peut pas dire que mon frère appartient au soleil noir, je dirais plutôt que le soleil noir appartient à mon frère. Il y a autre chose n'est ce pas ? "
" Je crois… Je crois que vous êtes très puissante, on aurait dit que la prêtresse vous craignait. Et puis… "
" Et puis ? "
" Et puis vous devez être ancienne… plus qu'il n'y paraît. "
La servant éclata de rire.
" C'est vrai, tu as raison, je ne fais pas mon âge. Dis, nous sommes arrivées, non ? Je n'ai jamais eut le sens de l'orientation. "
" Oui, c'est là. "
Rayanne comprit qu'elle ne saurait rien de plus. Elle posa sa main sur la porte de sa chambre et prononça doucement le mot d'entrée.
" Il y a quelqu'un à l'intérieur. ", souffla la servante.
" C'est sûrement l'une de mes petites. ", répondit Rayanne.
En effet, c'était Tess. La fillette l'attendait à l'intérieur, tournant en rond comme un lion en cage. Elle se précipita vers Rayanne quand elles entrèrent.
" Rayanne ! Oh, Rayanne, où étais-tu ? Il s'est passé tellement de choses ! "
" Tu vas bien ? ", demanda doucement Rayanne.
Tess acquiesça, mais elle semblait épuisée, et Rayanne sentait que quelque chose la tourmentait. Elle s'agenouilla pour être à la hauteur de sa protégée.
" Dis-moi la vérité, Tess. Tu sais que tu peux tout me raconter ! "
Alors Tess éclata en sanglots. Elle se jeta dans les bras de la jeune gardienne.
" Oh Rayanne, il ne se réveille plus ! C'est de ma faute, je n'ai amené ici, et maintenant il ne se réveille plus ! ", hoqueta t'elle.
" Mais de quoi est-ce que tu parles ? ", demanda Rayanne en serrant la fillette dans ses bras, " Qui ne se réveille plus ? "
" Harry… Harry, le… Le garçon. "
" Celui des médaillons ? Alors c'est de ça que parlait ces hommes ? Mais Tess… Ce n'est pas de ta faute ! "
" Tu ne comprends rien ! C'est moi qui l'ai fait venir, sinon, il serait resté là-bas ! "
" Oh, Tess ! Tu n'as fait que ce qu'on te disait de faire, tu ne pouvais pas prévoir l'avenir ! D'ailleurs ce garçon aurait pu se faire attaquer n'importe où s'il est bien celui que vous dîtes. "
Tess hocha la tête en reniflant.
" Oui, c'est bien lui. "
La servante s'approcha à son tour.
" Tu en es sûre ? ", demanda t-elle.
Tess acquiesça de nouveau.
" Alors tu n'as pas de soucis à te faire. Il s'en sortira. "
" Co… Comment pouvez-vous le savoir ? "
" Fais-moi confiance, enfant, je peux te le promettre, il va se réveiller, bientôt. "
Hésitante, Tess se tourna vers Rayanne.
" Tu peux le croire. ", confirma t-elle.
Alors la petite fille eut un faible sourire.
" Merci. ", souffla t-elle en pressant la main de la servante. " Je vais aller rejoindre les autres. ", ajouta t-elle pour Rayanne.
Puis, elle s'immobilisa.
" Vous êtes sûre que ça va ? ", demanda t-elle à la servante.
Celle-ci était devenue très pâle.
" Oui, oui. ", répondit-elle, très vite.
Mais Tess ne fut pas dupe, la servante de la Lune Bleue n'avait pas été assez prompte à dissimuler ses pensées.
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Un souffle léger agitait les rideaux blancs, qui dansaient comme des voiles. Il faisait jour, à présent, pourtant la pièce était toujours aussi sombre… Mais les pierres se réchauffaient… Depuis quelques temps, était apparue une vague forme devant la cheminée. Il ne pouvait distinguer son visage, ni même si c'était un homme ou une femme, mais les contours de la silhouette se précisaient à mesure que le temps passait. Il n'y avait plus qu'à attendre… Il pourrait enfin savoir… Ce n'était pas comme s'il avait autre chose à faire…
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" Dites-moi la vérité. ", dit Rayanne.
La servante était toujours aussi pâle. Ses mains tremblaient.
" Ne me le demande pas Rayanne, tu ne veux pas savoir, je t'assure.
" C'est… C'est à propos de Tess ? "
Tess avait quitté la pièce une minute plus tôt, l'air étonné et inquiet.
" C'est arrivé quand vous l'avez touchée… Est ce que vous avez vu quelque chose… Est ce que vous pouvez prédire l'avenir ? "
" Rayanne, s'il te plaît… "
" Je dois savoir ! Je suis là pour la protéger ! S'il doit lui arriver quelque chose… "
" Ce n'est pas le genre de chose que l'on peut empêcher. "
" Alors, c'est ça ? Vous avez vu quelque chose… Vous avez vu son avenir ? "
La servante secoua la tête.
" S'il vous plaît. ", supplia Rayanne.
" Je… Je n'ai pas ce que j'ai vu… Mais, j'ai senti son futur. "
" Et qu'est ce qu'il y avait ? "
" Je… Ne sois pas triste… Il y avait beaucoup de lumière… "
" Mais après ? Après qu'est ce qu'il avait ? "
" Il y avait… Il y avait les ténèbres. "
De l'autre côté de la porte, Tess, le visage collé au battant, crispa les poings de toutes ses forces, les yeux agrandis par l'effroi.
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Sirius était de nouveau seul face au garçon inconscient. Le soleil était haut dans le ciel, à présent. Il devait être plus de midi. Rémus avait tenté de lui faire manger quelque chose, mais il ne pouvait rien avaler. Son estomac semblait se tordre comme un serpent.
" Ca peut marcher. ", se répéta t-il une nouvelle fois.
Ca va marcher.
Il observa un moment la forme immobile. Tu veilleras sur lui, hein ? Tu sais si… si jamais il nous arrive quelque chose. Je veux que tu protèges mon fils, il n'y a qu'à toi que je fais confiance… D'une main, il serra les doigts de son filleul ; de l'autre il effleura son front.
Je l'ai fait une fois, je peux recommencer…
Il ferma les yeux, s'exhortant au calme. Une vague sensation l'envahit, il reconnut l'étrange torpeur de la première fois.
Allez Harry, aide-moi !
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La forme transparente se précisait, il commençait à distinguer des couleurs, comme dans un ban de brouillard… Autours d'eux, tout devenait plus lumineux… Je connais cet endroit je connais cet endroit je connaît cet endroit… La lumière devenait éblouissante… Il cligna des yeux… Devant la cheminée, c'était une femme…
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Un tourbillon aspira Sirius, il eut l'impression que son corps ne lui appartenait plus. Harry, où est Harry ? Les couleurs tournèrent autours de lui, puis les formes apparurent…
Un détraqueur… Deux détraqueurs… Une centaine de détraqueurs… Il sentit la panique l'envahir.
Non ! Pas Harry ! Tuez-moi si vous voulez mais pas Harry !
Lily ?
Pousse-toi, idiote!
La voix est aiguë et glaciale, il ignore de qui il s'agit, il ne veut pas savoir de qui il s'agit.
Le visage du professeur McGonagall surgit brusquement devant lui.
" Quand j'appelle votre nom, vous mettez le choixpeau sur votre tête, et il dira quelle est votre maison. "
" Alors il suffit de porter le chapeau ! ", souffle le garçon aux cheveux roux à côté de lui, " Fred m'avait dit qu'on devrait se battre contre un troll, j'ai bien envie d'aller lui casser la figure ! "
Avant qu'il n'ait pu répondre, une vague entraîne de nouveau le garçon roux. Sirius regard autours de lui, incertain. Il ne connaît pas cet endroit. Une immense salle au sol et au plafond de pierre. Près de lui est étendue une petite fille inconsciente.
Un peu plus loin, il y a deux garçons. L'un d'eux est Harry. Un Harry plus jeune que celui qu'il connaît, douze ans, peut-être. L'autre est grand, plus vieux, et semble étrangement trouble, presque immatériel. Il tiens la baguette de Harry dans sa main.
" Elle ne se réveillera pas. Parce que plus elle disparaît, plus j'existe. ", dit l'aîné en désignant la fillette.
" Tom ? ", le ton de Harry est incertain, " Tom, rendez-moi ma baguette. "
L'autre garçon secoue la tête.
" Qui… Qui êtes vous, Tom ? ", demande Harry.
" C'est amusant que toi tu me poses la question. "
Alors, avec la baguette, il trace dans l'air les mots TOM ELVIS JEDUSOR ; puis, d'un léger mouvement, il fait pivoter les lettres.
A présent, on peut lire : JE SUIS VOLDEMORT.
" Comment ? ", bégaie Harry.
Soudain, un souffle parcourt la salle, devant lui, Sirius aperçoit une forme vague, aérienne, comme un fantôme. Il tend les main pour la saisir, il la touche presque…
Et tout devient noir.
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Des mains le frôle… Une ombre cherche à l'entraîner… Non, je ne veux pas, je n'ai pas encore vu, je ne peux pas partir avant de savoir ! Il court pour se mettre hors de leur portée… Mais il est toujours au même endroit… Les mais le touchent presque, elles vont l'emmener…
Brusquement, la forme près de la cheminée se lève et s'approche. Doucement, elle effleure la joue de Harry… Une caresse qui ressemble à du vent… Les mains disparaissent.
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Le corps de Sirius se mit à trembler, agité de soubresauts. A côté de lui, Hermione et Lupin échangèrent des regards inquiets. Harry était toujours immobiles, et Sirius était inconscient depuis plus d'une demie heure maintenant.
Hermione enfouit son visage dans ses mains. Plus de trois jours… Trois jours déjà… Jamais encore elle n'avait ressenti une telle angoisse ; non, jamais. Et s'il ne revenait pas ? Non, ne pas y penser ; il allait revenir. Il revenait toujours.
Mais quand est ce que ça va finir ?
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Tout est obscur. Il fait sombre. Nuit ? Non. Juste sombre.
Très sombre.
Mère aimante et aimée, repose en paix…
C'est un cimetière. Des tombes poussiéreuses et abîmées par le temps s'étalent autours de lui, à perte de vue.
Il n'a vraiment pas des souvenirs réjouissants.
Brusquement le soleil se remet à briller. Un jardin surgit devant lui, des enfants rient et chantent sur la pelouse d'un vert parfait. Au dessus d'une table couverte de biscuits et de friandises, une pancarte brillante proclame " JOYEUX ANNIVERSAIRE DUDLEY ! ".
Il observe la scène, un peu à l'écart. Après tout, ce n'est pas son anniversaire. Un gros garçon ouvre des paquets multicolores au milieu d'une assemblée bruyante. Deux fillettes jouent à la corde à sauté un peu plus loin, ignorant les autres.
" Qu'est ce que tu fais tout seul, Harry ? ", demande une petite voix derrière lui.
Une petite fille avec de longues nattes lui sourit.
" Je n'ai pas le droit d'être là. ", explique Sirius.
" Oh, ", dit-elle, " je ne savais pas. "
Elle prend sa main et y glisse quelque chose, un bonbon. Puis, sur un dernier sourire, elle repart vers les autres.
Sirius la suit des yeux en silence. Soudainement, son regard croise deux yeux sombres, durs, plein de colère.
" Qu'est ce que tu fais ici, toi ? "
Flash.
Il est de nouveau dans le cimetière. Il n'est pas seul. Mal en point, sa jambe semble blessée. Un peu plus loin, un adolescent inerte fixe le ciel de ses yeux vides. Devant Harry, un être brandit un couteau d'une main, gardant l'autre bras serré le long de son corps
" Que le sang de l'ennemi, pris par la force, ressuscite celui qu'il combat… "
Peter !
Harry se débat, mais ses bras sont attachés. Peter s'approche, le couteau à la main…
Sirius tend la main vers le garçon…
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Encore ces mains… Mais cette fois, il est hors de portée. Devant lui, la femme près de la cheminée est presque entièrement visible. Ses cheveux ruissellent de lumière, tels des flammes. Elle se tourne vers lui et sourit, plongeant son regard limpide dans le sien.
Puis, elle se lève. Elle va poser sa main sur le mur, à côté de la cheminée, et ferme les yeux. Alors, il se passe quelque chose d'étrange : le mur semble fondre, et la main, maintenant presque matérielle, le traverse.
Elle en sort quelque chose, un objet brillant. Harry le reconnaît. Il relève la tête et croise de nouveau le regard de cristal.
Alors, il comprend tout. Il sait enfin qui il a devant lui.
Il veut l'approcher, la toucher, mais les mains surgissent à nouveau derrière lui, lui attrapant les bras.
Cette fois, elle ne fait rien pour le retenir, et la pièce se dissout lentement autours de lui, tandis que l'emprise sur son bras se resserre.
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Sirius se redresse brusquement, comme sous l'effet d'un électrochoc. Hermione et Rémus le regarde, avides d'explications.
Ca a marché, ça a marché !
Vraiment ? Oui, Harry ouvre les yeux. Lentement, il se redresse et les regarde, tour à tour, un peu perdu.
Ils retiennent leur souffle, ne sachant comment exprimer leur soulagement.
Alors, il sourit.
" J'ai trouvé, je sais où est le médaillon ! "
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Et voilà. Pour les scènes de souvenir, je ne suis pas sûre d'avoir respecté les dialogues, mais je n'ai pas les livres sous la main. Je rectifierais plus tard si besoin.
