J'ai remis un passage en plus au chapitre premier, alors relisez-le (je
sais c'est énervant, désolée !!!!) Ou sinon, REVIEWEZ !!!! Ca vous coûte
peut-être 5 minutes mais ça me permet de savoir ce que vous pensez de ma
fanfic !!! En parlant de ça, j'espère que vous avez aimé le premier
chapitre, et que vous allez aimer aussi celui-ci...
Merci à Guilderinette et à potter68 pour leur review !
Chapitre 2 : Arrivée à Poudlard.
Le lendemain, Harry se réveilla caressé par un rayon de soleil, il regarda Ron endormi à côté de lui. Son meilleur ami semblait visiblement contrarié. Puis il marmonna « Hermione » avec une expression d'envie sur le visage et Harry, pour ne pas éclater de rire et réveiller son ami, descendit à la cuisine. Il y trouva Mrs Weasley, Mr Weasley, Fred et George qui étaient engagés dans une conversation particulièrement animée.
« Mais maman, on est majeur et on est plus à l'école. Tu ne peux plus refuser ! », s'indigna Fred.
« Je continue à croire que vous êtes trop... immatures », répondit Mrs Weasley
« MAMAN ! Tu n'acceptais pas non plus Ding' et il s'est révélé très utile à l'Ordre ! » , répondit George, visiblement contrarié.
« Oui mais on avait besoin d'escrocs ! »
« Donc tu dis que l'Ordre n'a pas besoin de nous ? » , demanda Fred avec une expression de défi.
« Exactement. »
« Et vous, qu'est-ce que vous faîtes pour l'Ordre, hein ? On pourrait pas faire la même chose, nous ? »
« Non. »
Ce n'était pas Mrs Weasley qui avait répondu, mais son mari, qui avait les bras croisés et semblait ne pas être d'accord sur la tournure que prenait la conversation.
« Je suis utile grâce à ma place au ministère et près des Moldus, pour voir s'ils remarquent quelque chose. Ta mère, quant à elle, sert à réconforter les personnes, à les accueillir lorsqu'ils sont exténués,... »
« Vous n'avez pas besoin d'espions au chemin de traverse ? On pourrait aller en plus dans l'Allée des Embrumes ! » proposa George
« C'est un endroit à magie noire, et puis qui se méfierait de farceurs comme nous ? Personne ne nous prendrait au sérieux, vu que nous sommes « immatures », personne n'aurait eu l'idée de nous faire confiance... », ajouta son frère jumeau, faisant la moue.
« Je ne suis pas sûr que Dumbledore acceptera, mais je lui proposerais. » déclara Mr Weasley
« Mais... chéri ! »
« Molly, ils veulent servir l'Ordre, ils ont le droit à un essai, non ? »
Là-dessus, la discussion se conclut, avec un énorme sourire pour les jumeaux.
Harry en profita pour descendre et faire comme si il n'avait rien entendu.
« Bonjour Harry, mon chéri ! J'allais aller vous réveiller, on va au chemin de traverse aujourd'hui. Mets toi à table, je vais chercher les autres. »
Harry avait à peine commencé à manger que Ginny et Hermione entrèrent.
« 'Jour Harry ! Passé une bonne nuit ? »
« Ouais, et vous deux ? »
« Pas trop mal... »
Les deux filles commencèrent à déguster les délicieux pancakes, et Ron arriva enfin. Il avait les cheveux très ébouriffés et avait les traces du drap sur le visage.
« Salut vous tous, vous allez bien ? »
Acquiescement général.
« Fait de beaux rêves ? » , demanda Harry avec un sourire.
« Oui, pourquoi ? »
« Oh... Pour rien... »
Une chouette arriva devant Harry et déposa deux paquets et une lettre. Il se demanda pourquoi, peut-être y avait-il une erreur dans les résultats de ses BUSEs ! Il ouvrit d'abord la lettre et lut :
« Bonjour Harry, je suis désolé du retard mais j'étais en mission pour l'Ordre toute la journée d'hier. En tout cas, Bon anniversaire ! Je suis mieux placé que qui que ce soit pour savoir combien tu dois souffrir depuis juin. Ne te mets pas en colère et lis la suite s'il te plaît. Tu dois te dire que je ne comprends rien du tout mais souviens toi que j'ai perdu James, que Peter nous a trahi et que le dernier qui me restait est parti. Je suis le dernier... Le dernier qui me restait est parti. Je sais que tu penses la même chose. Je voulais t'envoyer plus de lettres, mais je ne pouvais pas : on aurait repéré ma cachette. Je ne peux pas te dire où je suis (au cas où) mais sache que j'aurais aimé être là à côté de toi. Je veux que tu saches aussi que je serais toujours là pour t'aider. Si tu as un quelconque problème, dis le moi. Si je peux te donner un conseil, parles- en. Parles-en avec tes amis ou (si tu le veux bien) avec moi. Je sais que ce n'est pas facile, mais ça t'aidera, crois-moi. Encore un bon anniversaire, et j'espère que tu aimeras mon cadeau.
Remus L.
PS: Coucou Harry, c'est Tonks. Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire en même temps que Remus. (T'inquiète, s'il y avait des choses confidentielles dans sa lettre je n'ai pas lu). J'ai joint un petit cadeau, j'espère que le hibou ne sera pas trop essoufflé ! Gros bisous. »
Harry ouvrit et vit une superbe malle, où il y a avait 4 serrures. Harry se douta que c'était le même mécanisme que celle du professeur Maugrey,; et d'après le mot qu'avais joint Remus, c'était le cas.
L'autre paquet était le cadeau de Tonks, et découvrit un appareil photo sorcier (qui sort instantanément des photos qui bougent et indéfiniment). Harry trouva que c'était une excellente idée et prit immédiatement une photo de Ron Hermione et Ginny.
Malgré tout, Harry réfléchissait à la lettre de Remus. Il décida de lui répondre pas plus tard que le soir même, le remerciant mais surtout, lui racontant la prophétie. Il savait que c'était plus facile de l'écrire plutôt que de le dire et cela l'avancerait, lui permettrait d'évoluer. Mais d'ici là, il devait passer une journée entière avec ses meilleurs amis au Chemin de Traverse.
Le soir même, Harry prit son courage à deux mains et écrit la prophétie de Trelawney sur un bout de parchemin. Il n'ajouta rien d'autre et l'envoya à son ancien professeur.
La réponse ne vint pas... sans doute pour « ne pas révéler sa cachette ». Complètement stupide...
Le mois chez les Weasley s'était déroulé plus que parfaitement. Harry n'arrivait pas à savoir quel était son meilleur souvenir. Malgré cela, il y avait eu aussi quelques jours où le nom de Sirius rentrait (presque) dans la conversation (par allusions bien sûr : Mrs Weasley n'aurait jamais accepté le fait qu'Harry se sente mal à cause d'eux !!!). Dans ces moments- là, Harry faisait semblant de s'intéresser tout particulièrement à ses chaussures ou son assiette et se forçait à sourire lorsqu'on lui demandait si ça allait mais pendant plusieurs heures, il ne riait presque plus avec ses amis et voulait plutôt être seul.
Le 1er septembre, Harry, Ron, Hermione, Ginny, Mr et Mrs Weasley entrèrent dans les deux voitures que le ministère leur avait prêtées. « Les hommes » rentrèrent dans la première avec Hedwige et Coquecigrue tandis que « les femmes » allèrent dan la seconde, accompagnées de Pattenrond. Le voyage se déroula sans encombre et à 11h moins le quart, ils étaient arrivés à King Cross. Ils traversèrent la barrière comme tous les ans et partirent s'installer dans le train.
Ils firent signe à la fenêtre de leur compartiment et aperçurent que tous les parents présents sur le quai avaient un regard anxieux et faisaient beaucoup plus de signes, il y avait beaucoup plus de larmes et de mal à se séparer. Ils pensaient sûrement que ce serait peut-être la dernière fois qu'ils se verraient, qu'ils s'étreindraient. Enfin, le train partit, laissant au loin ces personnes hantées par la peur et la tristesse.
A peine 5 minutes plus tard, la porte du compartiment d'ouvrit. Neville Longdubat apparut et Harry fut soulagé de voir que ce n'était pas Malefoy, Crabbe et Goyle qui se présentaient. Neville venait demander s'il pouvait s'asseoir. Puis, ce fut Seamus et Dean qui rentrèrent pour rester avec eux, déclarant que tous les compartiments étaient pleins.
Ron trembla de fureur quand Dean et Ginny s'embrassèrent pour se dire bonjour, mais ce fut vite oublié quand ils entamèrent la conversation sur l'AD. Ils parlèrent des moments passés ensemble, et la question inévitable se posa :
« Les réunions de l'AD continueront-elles ? ».
Harry déclara que ça dépendrait du prof qu'ils auraient : s'ils avaient un bon prof, les réunions de l'AD seraient peut-être inutiles. Mais les autres semblaient ne pas penser comme lui : l'AD leur permettraient d'améliorer leurs performances en cours. Mais Harry persista à dire que l'AD avait été créée pour leur apprendre des sorts pour qu'ils puissent avoir une chance de survivre face çà Voldemort, étant donné que leur prof ne prenait pas ce rôle, il l'a prit. Leur discussion fut interrompue par le chariot de friandises, sur lequel ils se jetèrent.
Harry acheta une tonne de chocolats, qu'il partagea avec joie. Hermione soudain, demanda :
« Mais qui sont les préfets cette année ? »
Personne à part toi s'en soucie !! répondit Ron
J'ai entendu dire que la préfète de Gryffondor est Liza Merano, (mais si la grande blonde avec des airs de conquérante !!) et le préfet Colin Crivey, décréta Seamus.
Et chez les autres maisons ?
Mais personne n'était au courant.
Et les préfets-en-chef ?
Peter Jackson de Poufsouffle, et Cho Chang de Serdaigle.
Harry ne sentit pas ses entrailles se tordrent, comme elles le faisaient avant, mais qu'un léger spasme.
La porte du compartiment s'ouvrit, et Drago Malefoy, ainsi que Crabbe et Goyle apparurent.
« Tiens, mais c'est Saint Potter !! Le parfait, le modeste, le grand, le généreux, le bon, le beau, le célèbre Harry Potter ! Agenouillez vous devant sa grandeur et vénérez son nom car c'est le seul au monde qui a un trou dans la tête !!!!!!!! , railla Malefoy
Vénérez Malefoy, c'est la seule personne à monde à être aussi ridicule !!!! , répliqua Harry
Malefoy devint rouge, et sortit sa baguette.
Tu as peut-être eu de la chance avec le Seigneur des Ténèbres, Potter, mais si tu as survécu jusque maintenant, c'est pour mieux souffrir après ! Ta mère au Sang-de-Bourbe...
Ferme-la Malefoy ! Si tu crois que tu m'impressionnes avec tes misérables gardes du corps et ta baguette que tu n'arrives même pas à tenir fermement dans ta main ? Regarde, tu trembles !
C'est de voir quelqu'un d'aussi insolent avoir réussi à faire emprisonner mon père qui me fait trembler de rage ! Je te l'ai déjà dit, tu vas payer pour ce que tu lui as fait !
Allez, Malefoy, montre ce que tu as dans le ventre ! Ne me dis pas que tu as peur !
Je n'ai pas peur !!!
Ah bon ? Ca ne se voit pas !
Tout le monde te vénère mais tu n'es rien, potter, rien...
Je n'ai jamais voulu être quelque chose.
Tout le monde dans le compartiment sauf Harry avait sa baguette levée, et était prête à l'attaque. Harry s'en rendit compte.
Rangez vos baguettes, je m'en charge.
Voyez-vous ça ? Potter qui commande, tu te crois plus fort, c'est ça ? Tu crois vraiment pouvoir me battre ? C'est vrai, Rogue a raison, tu es arrogant mais je me demande comment ça se fait qu'il ait réussi à être aussi arrogant que toi, ton père...
TAIS-TOI MALEFOY ! Ne-parle-pas-de-mon-père-comme-ça, dit-il en un seul souffle.
Harry sortit sa baguette. Toute sa colère ainsi que sa haine pour Malfoy s'élevait en lui et bouillonnait dans ses veines. Un mot de plus et Malfoy subirait un sort, un sort si puissant qu'il en hurlerait de douleur et demanderait grâce à ses pieds. Tout le monde à part Malefoy avait disparu à ses yeux, et aux yeux de son rival.
Mais personne est là pour te protéger, potter, tu n'as personne à laisser mourir à ta place !
Cette fois-ci, c'était trop ! Il ne pouvait pas supporter l'allusion à Sirius et à ses parents ! Surtout avec ce sourire vengeur sur ces lèvres, sur ce visage qu'il haïssait tant !
Tu vas payer Malfoy ! Tu vas payer pour ton père, et ses amis, pour tout ce qu'ils ont fait !
Et Malefoy hurla. Harry ne lui avait jeté aucun sort mais Malfoy hurlait comme si il recevait le sortilège Doloris des dizaines et des dizaines de fois de suite, de plus en plus fort. Il était recroquevillé au sol et son corps bougeait dans tous les sens, agité de spasmes. Une expression d'horreur et de douleur était inscrite sur son visage. Harry avait fermé les yeux et avait juste pensé à Sirius, à Cédric, à son père et à sa mère, et son corps s'était rempli d'amour, qui s'était ajouté à sa rage, sa fureur et sa haine envers Malefoy. Puis Harry s'effondra. Il tomba par terre, les mains sur sa cicatrice.
Merci à Guilderinette et à potter68 pour leur review !
Chapitre 2 : Arrivée à Poudlard.
Le lendemain, Harry se réveilla caressé par un rayon de soleil, il regarda Ron endormi à côté de lui. Son meilleur ami semblait visiblement contrarié. Puis il marmonna « Hermione » avec une expression d'envie sur le visage et Harry, pour ne pas éclater de rire et réveiller son ami, descendit à la cuisine. Il y trouva Mrs Weasley, Mr Weasley, Fred et George qui étaient engagés dans une conversation particulièrement animée.
« Mais maman, on est majeur et on est plus à l'école. Tu ne peux plus refuser ! », s'indigna Fred.
« Je continue à croire que vous êtes trop... immatures », répondit Mrs Weasley
« MAMAN ! Tu n'acceptais pas non plus Ding' et il s'est révélé très utile à l'Ordre ! » , répondit George, visiblement contrarié.
« Oui mais on avait besoin d'escrocs ! »
« Donc tu dis que l'Ordre n'a pas besoin de nous ? » , demanda Fred avec une expression de défi.
« Exactement. »
« Et vous, qu'est-ce que vous faîtes pour l'Ordre, hein ? On pourrait pas faire la même chose, nous ? »
« Non. »
Ce n'était pas Mrs Weasley qui avait répondu, mais son mari, qui avait les bras croisés et semblait ne pas être d'accord sur la tournure que prenait la conversation.
« Je suis utile grâce à ma place au ministère et près des Moldus, pour voir s'ils remarquent quelque chose. Ta mère, quant à elle, sert à réconforter les personnes, à les accueillir lorsqu'ils sont exténués,... »
« Vous n'avez pas besoin d'espions au chemin de traverse ? On pourrait aller en plus dans l'Allée des Embrumes ! » proposa George
« C'est un endroit à magie noire, et puis qui se méfierait de farceurs comme nous ? Personne ne nous prendrait au sérieux, vu que nous sommes « immatures », personne n'aurait eu l'idée de nous faire confiance... », ajouta son frère jumeau, faisant la moue.
« Je ne suis pas sûr que Dumbledore acceptera, mais je lui proposerais. » déclara Mr Weasley
« Mais... chéri ! »
« Molly, ils veulent servir l'Ordre, ils ont le droit à un essai, non ? »
Là-dessus, la discussion se conclut, avec un énorme sourire pour les jumeaux.
Harry en profita pour descendre et faire comme si il n'avait rien entendu.
« Bonjour Harry, mon chéri ! J'allais aller vous réveiller, on va au chemin de traverse aujourd'hui. Mets toi à table, je vais chercher les autres. »
Harry avait à peine commencé à manger que Ginny et Hermione entrèrent.
« 'Jour Harry ! Passé une bonne nuit ? »
« Ouais, et vous deux ? »
« Pas trop mal... »
Les deux filles commencèrent à déguster les délicieux pancakes, et Ron arriva enfin. Il avait les cheveux très ébouriffés et avait les traces du drap sur le visage.
« Salut vous tous, vous allez bien ? »
Acquiescement général.
« Fait de beaux rêves ? » , demanda Harry avec un sourire.
« Oui, pourquoi ? »
« Oh... Pour rien... »
Une chouette arriva devant Harry et déposa deux paquets et une lettre. Il se demanda pourquoi, peut-être y avait-il une erreur dans les résultats de ses BUSEs ! Il ouvrit d'abord la lettre et lut :
« Bonjour Harry, je suis désolé du retard mais j'étais en mission pour l'Ordre toute la journée d'hier. En tout cas, Bon anniversaire ! Je suis mieux placé que qui que ce soit pour savoir combien tu dois souffrir depuis juin. Ne te mets pas en colère et lis la suite s'il te plaît. Tu dois te dire que je ne comprends rien du tout mais souviens toi que j'ai perdu James, que Peter nous a trahi et que le dernier qui me restait est parti. Je suis le dernier... Le dernier qui me restait est parti. Je sais que tu penses la même chose. Je voulais t'envoyer plus de lettres, mais je ne pouvais pas : on aurait repéré ma cachette. Je ne peux pas te dire où je suis (au cas où) mais sache que j'aurais aimé être là à côté de toi. Je veux que tu saches aussi que je serais toujours là pour t'aider. Si tu as un quelconque problème, dis le moi. Si je peux te donner un conseil, parles- en. Parles-en avec tes amis ou (si tu le veux bien) avec moi. Je sais que ce n'est pas facile, mais ça t'aidera, crois-moi. Encore un bon anniversaire, et j'espère que tu aimeras mon cadeau.
Remus L.
PS: Coucou Harry, c'est Tonks. Je voulais te souhaiter un joyeux anniversaire en même temps que Remus. (T'inquiète, s'il y avait des choses confidentielles dans sa lettre je n'ai pas lu). J'ai joint un petit cadeau, j'espère que le hibou ne sera pas trop essoufflé ! Gros bisous. »
Harry ouvrit et vit une superbe malle, où il y a avait 4 serrures. Harry se douta que c'était le même mécanisme que celle du professeur Maugrey,; et d'après le mot qu'avais joint Remus, c'était le cas.
L'autre paquet était le cadeau de Tonks, et découvrit un appareil photo sorcier (qui sort instantanément des photos qui bougent et indéfiniment). Harry trouva que c'était une excellente idée et prit immédiatement une photo de Ron Hermione et Ginny.
Malgré tout, Harry réfléchissait à la lettre de Remus. Il décida de lui répondre pas plus tard que le soir même, le remerciant mais surtout, lui racontant la prophétie. Il savait que c'était plus facile de l'écrire plutôt que de le dire et cela l'avancerait, lui permettrait d'évoluer. Mais d'ici là, il devait passer une journée entière avec ses meilleurs amis au Chemin de Traverse.
Le soir même, Harry prit son courage à deux mains et écrit la prophétie de Trelawney sur un bout de parchemin. Il n'ajouta rien d'autre et l'envoya à son ancien professeur.
La réponse ne vint pas... sans doute pour « ne pas révéler sa cachette ». Complètement stupide...
Le mois chez les Weasley s'était déroulé plus que parfaitement. Harry n'arrivait pas à savoir quel était son meilleur souvenir. Malgré cela, il y avait eu aussi quelques jours où le nom de Sirius rentrait (presque) dans la conversation (par allusions bien sûr : Mrs Weasley n'aurait jamais accepté le fait qu'Harry se sente mal à cause d'eux !!!). Dans ces moments- là, Harry faisait semblant de s'intéresser tout particulièrement à ses chaussures ou son assiette et se forçait à sourire lorsqu'on lui demandait si ça allait mais pendant plusieurs heures, il ne riait presque plus avec ses amis et voulait plutôt être seul.
Le 1er septembre, Harry, Ron, Hermione, Ginny, Mr et Mrs Weasley entrèrent dans les deux voitures que le ministère leur avait prêtées. « Les hommes » rentrèrent dans la première avec Hedwige et Coquecigrue tandis que « les femmes » allèrent dan la seconde, accompagnées de Pattenrond. Le voyage se déroula sans encombre et à 11h moins le quart, ils étaient arrivés à King Cross. Ils traversèrent la barrière comme tous les ans et partirent s'installer dans le train.
Ils firent signe à la fenêtre de leur compartiment et aperçurent que tous les parents présents sur le quai avaient un regard anxieux et faisaient beaucoup plus de signes, il y avait beaucoup plus de larmes et de mal à se séparer. Ils pensaient sûrement que ce serait peut-être la dernière fois qu'ils se verraient, qu'ils s'étreindraient. Enfin, le train partit, laissant au loin ces personnes hantées par la peur et la tristesse.
A peine 5 minutes plus tard, la porte du compartiment d'ouvrit. Neville Longdubat apparut et Harry fut soulagé de voir que ce n'était pas Malefoy, Crabbe et Goyle qui se présentaient. Neville venait demander s'il pouvait s'asseoir. Puis, ce fut Seamus et Dean qui rentrèrent pour rester avec eux, déclarant que tous les compartiments étaient pleins.
Ron trembla de fureur quand Dean et Ginny s'embrassèrent pour se dire bonjour, mais ce fut vite oublié quand ils entamèrent la conversation sur l'AD. Ils parlèrent des moments passés ensemble, et la question inévitable se posa :
« Les réunions de l'AD continueront-elles ? ».
Harry déclara que ça dépendrait du prof qu'ils auraient : s'ils avaient un bon prof, les réunions de l'AD seraient peut-être inutiles. Mais les autres semblaient ne pas penser comme lui : l'AD leur permettraient d'améliorer leurs performances en cours. Mais Harry persista à dire que l'AD avait été créée pour leur apprendre des sorts pour qu'ils puissent avoir une chance de survivre face çà Voldemort, étant donné que leur prof ne prenait pas ce rôle, il l'a prit. Leur discussion fut interrompue par le chariot de friandises, sur lequel ils se jetèrent.
Harry acheta une tonne de chocolats, qu'il partagea avec joie. Hermione soudain, demanda :
« Mais qui sont les préfets cette année ? »
Personne à part toi s'en soucie !! répondit Ron
J'ai entendu dire que la préfète de Gryffondor est Liza Merano, (mais si la grande blonde avec des airs de conquérante !!) et le préfet Colin Crivey, décréta Seamus.
Et chez les autres maisons ?
Mais personne n'était au courant.
Et les préfets-en-chef ?
Peter Jackson de Poufsouffle, et Cho Chang de Serdaigle.
Harry ne sentit pas ses entrailles se tordrent, comme elles le faisaient avant, mais qu'un léger spasme.
La porte du compartiment s'ouvrit, et Drago Malefoy, ainsi que Crabbe et Goyle apparurent.
« Tiens, mais c'est Saint Potter !! Le parfait, le modeste, le grand, le généreux, le bon, le beau, le célèbre Harry Potter ! Agenouillez vous devant sa grandeur et vénérez son nom car c'est le seul au monde qui a un trou dans la tête !!!!!!!! , railla Malefoy
Vénérez Malefoy, c'est la seule personne à monde à être aussi ridicule !!!! , répliqua Harry
Malefoy devint rouge, et sortit sa baguette.
Tu as peut-être eu de la chance avec le Seigneur des Ténèbres, Potter, mais si tu as survécu jusque maintenant, c'est pour mieux souffrir après ! Ta mère au Sang-de-Bourbe...
Ferme-la Malefoy ! Si tu crois que tu m'impressionnes avec tes misérables gardes du corps et ta baguette que tu n'arrives même pas à tenir fermement dans ta main ? Regarde, tu trembles !
C'est de voir quelqu'un d'aussi insolent avoir réussi à faire emprisonner mon père qui me fait trembler de rage ! Je te l'ai déjà dit, tu vas payer pour ce que tu lui as fait !
Allez, Malefoy, montre ce que tu as dans le ventre ! Ne me dis pas que tu as peur !
Je n'ai pas peur !!!
Ah bon ? Ca ne se voit pas !
Tout le monde te vénère mais tu n'es rien, potter, rien...
Je n'ai jamais voulu être quelque chose.
Tout le monde dans le compartiment sauf Harry avait sa baguette levée, et était prête à l'attaque. Harry s'en rendit compte.
Rangez vos baguettes, je m'en charge.
Voyez-vous ça ? Potter qui commande, tu te crois plus fort, c'est ça ? Tu crois vraiment pouvoir me battre ? C'est vrai, Rogue a raison, tu es arrogant mais je me demande comment ça se fait qu'il ait réussi à être aussi arrogant que toi, ton père...
TAIS-TOI MALEFOY ! Ne-parle-pas-de-mon-père-comme-ça, dit-il en un seul souffle.
Harry sortit sa baguette. Toute sa colère ainsi que sa haine pour Malfoy s'élevait en lui et bouillonnait dans ses veines. Un mot de plus et Malfoy subirait un sort, un sort si puissant qu'il en hurlerait de douleur et demanderait grâce à ses pieds. Tout le monde à part Malefoy avait disparu à ses yeux, et aux yeux de son rival.
Mais personne est là pour te protéger, potter, tu n'as personne à laisser mourir à ta place !
Cette fois-ci, c'était trop ! Il ne pouvait pas supporter l'allusion à Sirius et à ses parents ! Surtout avec ce sourire vengeur sur ces lèvres, sur ce visage qu'il haïssait tant !
Tu vas payer Malfoy ! Tu vas payer pour ton père, et ses amis, pour tout ce qu'ils ont fait !
Et Malefoy hurla. Harry ne lui avait jeté aucun sort mais Malfoy hurlait comme si il recevait le sortilège Doloris des dizaines et des dizaines de fois de suite, de plus en plus fort. Il était recroquevillé au sol et son corps bougeait dans tous les sens, agité de spasmes. Une expression d'horreur et de douleur était inscrite sur son visage. Harry avait fermé les yeux et avait juste pensé à Sirius, à Cédric, à son père et à sa mère, et son corps s'était rempli d'amour, qui s'était ajouté à sa rage, sa fureur et sa haine envers Malefoy. Puis Harry s'effondra. Il tomba par terre, les mains sur sa cicatrice.
