Petit blabla : A partir de maintenant, il est fort possible que je sois amenée à spoiler plus ou moins, si je suis ma chronologie... (mais il se peut que je fasse des bonds dans les tomes précédents si je juge que j'ai manqué un épisode incontournable ) Je vais faire en sorte que mes chapitres restent « lisibles » pour les anti-spoilers, ne faisant que vous donner l'eau à la bouche sans rien vous dévoiler :p. Mais dès lors que cela deviendra trop spoiler, je le signalerai le passage entre [SPOILER] et [FIN DU SPOILER]. Voilà, bonne lecture )

Chapitre 4 : A la salle de jeux

Quatrième volet de révélations concernant les dessous [mais non, pas les sous-vêtements, c'est au sens figuré, non mais ça suffit les pensées perverses !

Yuki (air légèrement apeuré) : Tu me rappelles un peu trop Shiguré toi parfois...

Kyô (goutte de sueur) : Ca en devient franchement effrayant...

Shiguré : Continue comme ça mon cœur houhouhou ! Tu es sur la voie de la gloire littéraire ! Hum, ouais '] Je disais donc, révélations concernant les dessous, la face cachée de Fruits Basket qui a été omise par manque de temps.

Aujourd'hui, nous sommes sur le déclin de l'été. Nos jeunes gens sont rentrés il y a deux jours de leurs vacances dans la résidence secondaire au bord de la mer, où il s'est passé bien des choses... [Mais pour ne pas trop spoiler, je ne dirai rien . Nous en sommes néanmoins au début du tome 12, peu avant la rentrée scolaire, juste après leur retour à la maison de Shiguré.]

Chacun est donc rentré chez soi, non sans quelques surprises. Tout le monde arbore un air plus ou moins enthousiaste à l'idée de reprendre le chemin de l'école, préparant leurs affaires, vérifiant leurs devoirs de vacances.

C'est le matin, peu après le petit déjeuner. Tohru est dans sa chambre, en train de chercher son dernier exercice de physique.

Tohru : Il faudrait que je vérifie, quand même... J'ai tout compris avant de partir, mais je veux être sûre qu'il n'y a pas trop d'erreurs...

Le visage concentré, elle déniche finalement le cahier voulu d'un air ravi, puis s'installe à son bureau, lisant chacune des paroles qu'elle a pu écrire.

Tohru : Ca m'a l'air bon...

Souriante, elle referme son cahier et le glisse dans son sac. A ce moment- là, on frappe à la porte.

Tohru : Oui ?

Yuki : Tohru san ? Excuse-moi de te déranger, c'est juste qu'il y a Momiji en bas qui veut nous proposer de faire quelque chose ce soir, mais il veut à tout prix que tu sois avec tout le monde pour écouter. Tohru : Ah ! J'arrive tout de suite !

A petits pas elle s'avance vers la porte, surprenant légèrement le Nezumi qui se tenait sagement derrière.

Tohru : Tu sais si Momiji reste pour le déjeuner ?

Yuki (un air infiniment doux et calme, princier en somme) : Aucune idée. On y va ?

Tohru (les joues très légèrement rosies et souriante) : Oui !

Les deux adolescents descendent tranquillement les escaliers, la boulette de riz manquant se casser la figure, distraite. Bien heureusement, le Rat la rattrape à temps, sans pour autant trop la toucher et de ce fait, ne se transforme pas.

Yuki : Tout va bien, Tohru san ?

Tohru : Oui oui ! (Elle rit doucement) Pardon, j'étais perdue dans mes pensées...

Yuki : Ne t'excuse pas, ce n'est pas ta faute. Allons-y vite !

Yuki part devant, tandis que la Nigiri le suit derrière, pensive et troublée.

Tohru : Il s'est passé tant de choses, pendant ces vacances... Yuki et Kyô ont légèrement changé d'attitude...Mais... Cela me touche tellement... Les Soma, cette famille d'adoption... Je voudrais tant faire pour eux... Même si je ne devrai pas, je ferai tout pour les aider... Peu importe ce que cela va me coûter... Ils ont tant fait pour moi que je me dois de leur offrir quelque chose de moi...

Tohru arrive le salon où tout le monde l'attend. Momiji a un air tout à fait enthousiaste, Shiguré lit le journal distraitement, Yuki s'est déjà assis et Kyô est dans le jardin en train de s'entraîner.

Momiji : Ohayooo Tohru kun ! Tu vas bien dis ?

Tohru : Ohayoo Momiji ! Oui je vais très bien merci et toi ?

Momiji : Super ! Bon, maintenant je vais vous dire pourquoi je suis venu...

L'Usagi sort une publicité de son sac en forme de lapin et le pose sur la table basse avec force.

Momiji : Tadaaaam ! Tout le monde arrête ses préoccupations pour observer le petit papier.

Shiguré : « Nouvelle grande salle de jeu Sugoi Hochi ouverte dans la rue piétonne... Hmmm... Promotions d'ouverture : une partie jouée une partie offerte... » C'est une bonne idée ça Momiji chan ! Pour vous détendre un peu avant la rentrée...

Kyô (air bougon, pour changer XD) : Je vois pas pourquoi j'irai jouer à des débilités pareilles...

Momiji (ignorant son cousin) : Oui !!! J'ai tout de suite pensé à vous quand j'ai vu cette pub en me promenant avec Haru!!! D'ailleurs, il viendra aussi, ainsi que Kisa chan et Hiro chan ! [Hiro s'est encore fait avoir pas sa petite chérie, il n'a pas pu résister à son air kawai ]

Kyô : Raison de plus pour ne pas y aller...

Momiji (n'ignorant pas son cousin cette fois-ci) : Kyô tu n'es qu'un rabat- joie ! Tu n'as pas envie d'aller t'amuser un peu avec Tohru kun ?

Yuki : Tu devrais peut-être demander à Tohru san si elle a envie de venir...

Cette dernière semble distraite, pour une fois.

Momiji : Tohru kun ?

Tohru (sortant brusquement de ses pensées) : Ah oui pardon Momiji kun ! Oui je viens ! Ca me ferait très plaisir... Je ne suis jamais allée dans une salle de jeux...

Etonné que la boulette de riz ne se mette pas à paniquer comme d'habitude lorsqu'on lui propose une sortie, le Lapin reste un moment sans rien dire. Un peu plus loin, Kyô regarde sa boulette de riz d'un œil perplexe.

Yuki : Bon, et bien je viens aussi, je pense...

Shiguré : Moi j'ai beaucoup trop de travail vous savez...

Un air mystérieux se dépeint furtivement sur son visage. Le Nezumi l'a noté mais ne dit rien.

Momiji : Bon et bien tout le monde vient ! A part ce neko qui boude et qui préfère laisser Tohru kun s'amuser sans lui... et peut-être la rendre un peu triste finalement...

Kyô : Ca va, je viens.

Le ton las mais pas agressif surprend encore un peu l'Usagi, mais qui finit par sourire et ne pas s'attarder sur ce détail.

Momiji : Rendez-vous ce soir devant alors ?

Tohru : Mais ça ne risque pas d'être un peu délicat ? Je veux dire, il y aura sûrement beaucoup de monde...

Momiji (riant) : On fera attention, et puis tu sais, ce sont surtout les garçons qui vont là-bas ! Alors pour nous ce n'est pas un problème... Kisa chan devra faire un peu plus attention peut-être, mais je ne m'inquiète pas. Il ne faut pas qu'on se prive de s'amuser une dernière fois tous ensemble hein ?

Tohru (enthousiaste et rayonnante) : Oui ! Au fait, Momiji kun, tu manges avec nous ce midi ?

Kyô (dans son coin, marmonnant) : J'espère que non...

Momiji : Ah non désolé... Je dois partir. Mon père m'attend nous devons sortir cette après-midi...

Tohru : Ca n'est pas grave ! Itté rasshai ! [= bonne journée !]

Momiji : Arigatoo ! Itté kimasu ! [=J'y vais à bientôt !]

Le Lapin s'en va en sautillant, pendant que chacun reprend ses occupations. Depuis ce retour de vacances, tout le monde semble plus ou moins distrait...

Le soir arrive bien vite. Tohru se brosse les cheveux dans sa chambre, s'apprêtant à sortir. Sur sa coiffeuse, les rubans que lui a offerts Yuki sont dépliés. La jeune fille sourit en les regardant.

Tohru : Il a tant fait pour moi... Yuki kun... Ce cadeau... Je le garderai pour toujours précieusement... J'ai tant de choses à découvrir sur lui... Mais elles viendront avec le temps... J'attendrai...

Quelqu'un frappe à la porte. Un ruban à la main, l'autre dans ses cheveux, elle ouvre la porte de sa chambre.

Tohru : Ah, Kyô kun ! J'arrive tout de suite ! Désolée si je vous fais attendre, je suis en train de m'attacher les cheveux... Ah zut il faut que je trouve mon porte-monnaie...

La Nigiri termine de se coiffer, sous le regard du Neko, qui reste étrangement silencieux. Son visage a une drôle d'expression.

Kyô : Je ne devrai pas... Je ne devrai vraiment pas... Mais elle est là, et je n'arrive pas à la repousser...

L'adolescent ouvre la bouche pour dire quelque chose mais finalement se ravise. La boulette de riz le remarque.

Tohru : Tu voulais me dire quelque chose, Kyô kun ?

Kyô (détournant le regard) : Non non, rien. Ton porte-monnaie est sur l'étagère, je le vois d'ici.

Tohru : Ah oui ! Elle prend précipitamment ses affaires. Tohru (riant): Ah, je suis trop distraite vraiment !

Lorsqu'elle rejoint la porte de sa chambre, le Chat lui donne un petit coup sur la tête, comme il a coutume de faire, avec un joli sourire maladroit.

Kyô : Oui, tu ne changeras jamais. Kyô : Tant mieux... Si seulement rien ne pouvait changer... Si seulement tout pouvait rester, comme ça... Si seulement je n'étais pas...

La Nigiri rougit légèrement en souriant joyeusement, puis sort de sa chambre, rejoignant Yuki dans le salon qui les attendait pour partir, Kyô à ses talons.

Yuki : Ah, Tohru san ! Tu es très jolie !

Tohru (rougissante et agitant les bras dans tous les sens) : Ah mais... ! Me... Merci Yuki kun ! Mais... mais tu sais c'est tes rubans ils sont très jolis !

Le Prince sourit avec tendresse et douceur, pendant que le Neko regarde ailleurs, l'air distrait, néanmoins alerte à ce que vient de dire Tohru, à propos des rubans...

Tous trois sortent de la maison d'un pas tranquille, sous le regard sournois de Shiguré qui les observe d'un balcon. Shiguré : Je réussirai... Quel que soit le prix que cela va nous coûter...

Nos trois amis marchent silencieusement dans la rue, chacun distrait par ses pensées.

Tohru : Ils sont silencieux... Mais ils n'ont pas l'air de prendre de la distance avec moi... Enfin je crois... Il s'est passé tant de choses cet été... Je me demande ce que l'avenir nous réserve à présent...

Ils arrivent bien vite dans la grande avenue marchande où se trouve la nouvelle salle de jeu. Un petit groupe les attend au loin, à l'écart de la foule qui se bouscule à l'entrée. Momiji leur adresse bien vite de grands signes.

Momiji : Ouhouuh ! On est là ! Venez par là !

Tohru : Oui !

Sur leur passage, quelques filles se retournent, béates d'admiration devant la beauté du prince et de ses compagnons : Kyô [] et Haru.

Fille 1 : Tu as vu cette bande de beaux mecs ? Je me demande comment cette fille a pu les connaître... Ils sont trop canooons !!!

Fille 2 : Tu crois qu'on devrait aller leur parler ? Ils ont l'air si...

Fille 3 : Ah non moi j'ose pas mais... Oh lala...

Fille 4 : Je les connais ils sont à Kaibara ! Une amie à moi est membre du fanclub de l'un d'eux...

[Et blablabla...Je vous épargne toute la convers quand même.] A l'arrivée de Tohru, Kisa se jette sur elle comme toujours et lui fait un gros câlin.

Tohru : Kisa chan ! Je suis contente de te voir...

Kisa : Moi aussi grande sœur !

Pendant ce temps-là, Hiro, sur le côté, croise les bras et soupire.

Haru : Elle t'a encore largué ! Ca devient une habitude...

Momiji : C'est vrai ! Enfin c'est pas grave...

Hiro : Rah taisez-vous vous deux ! C'est pas vos affaires ! C'est quoi cette manie de se mêler de tout et de rien comme ça et de mettre les gens mal à l'aise ! Vous n'avez aucune conscience morale ou quoi ? Non mais vraiment c'est...

Momiji (lui coupant la parole, sans faire attention à son cousin) : Il paraît que la salle s'étend sur deux étages différents !!! Il y a tous les derniers jeux vidéos derniers cris !!! Je crois qu'il y a un concours aussi vous savez avec ces tapis de danse électronique... Ca a l'air amusant faut qu'on essaye !!!

Hiro, sur le côté, serrant les poings et le regard noir, est totalement frustré, d'autant plus que quelques collégiens observent Kisa d'un air intéressé, les joues rosies...

Collégien 1 : Elle est mignonne cette fille... Je l'avais jamais vue... Ces cheveux clairs... Tu crois qu'elle est étrangère ?

Collégien 2 : Dommage qu'il y ait tant de monde autour d'elle... Je serai bien allé lui parler...

Collégien 1 : Oh oui... Attends un peu peut-être qu'ils vont se séparer on verra...

Hiro : Abrutis ! Bande de gamins puérils !

Kyô (bougonnant) : Ouais ouais ben t'essaiera tout seul ! Ridicule ce truc...

Momiji : Arrête un peu Kyô ! Bref sinon il y a des billards aussi je crois au troisième étage... Mais malheureusement avec toute cette foule... Il va falloir qu'on attende un peu. Si on allait se balader dans l'avenue en attendant ?

Tout sourire et sans attendre une réponse à sa question il entraîne Tohru par la main vers une boutique voisine.

Momiji : Regaaarde comme ces stylos sont trop mignons ! [Y'a des lapins dessus ]

Tohru : Ohhhh ! C'est vrai !

Les trois autres garçons les suivent derrière d'un air distrait. Un peu plus à l'arrière encore, Hiro a repris la main de sa petite tigresse.

Hiro : Reste... Reste bien près de moi... d'accord ?

Kisa : Oui Hiro ! Oh, tu viens il y a un magasin avec des goodies de Mogéta là-bas !

Hiro : Oui d'accord. Hiro : Je n'ai toujours pas compris l'intérêt de ce film...

Un peu plus loin, Momiji, les bras remplis de petits paquets, sort d'un magasin en tenant Tohru par la main.

Momiji : J'adore faire du shopping le soir ! C'est rare que j'aie l'occasion de sortir comme ça...

Tohru : Ah bon pourquoi ?

Momiji : Bah, tu sais... Je vis à « l'intérieur » et en général je ne sors pas beaucoup de la maison principale...à part pour aller en cours ou quoi...

Tohru : Oh... Je comprends...

Un léger silence s'installe, parasité par le brouhaha de l'avenue.

Haru et Yuki discutent sur le côté, toujours avec quelques fans cachés de ci delà, les regardant en biais.

Yuki : Akito san ne vous embête plus, depuis le retour à la maison principale ?

Haru : Pas plus que d'habitude. Il se plaint de la chaleur... Enfin, moins on le voit, mieux on se porte... Comment ça va avec Tohru ?

Yuki (tête marrante) : Que veux-tu dire ?

Haru : Et bien, j'ai l'impression que tu arrives à être un peu plus familier, bien que ce ne soit pas encore ça... Tu sais c'est un peu dommage... Je ne pense pas que ça la gênerait...

Yuki (toujours aussi surpris) : Ce... Ce n'est qu'un détail...

Haru : Oui mais bon...

Yuki : ... Ca n'est pas encore très clair... Et j'ai beaucoup de choses à régler avant de pouvoir... être totalement libéré... Je lui parlerai à ce moment-là et...

Haru : Elle saura t'attendre, alors.

Les deux garçons se sourient mutuellement.

Haru : Tu sais, je pense que tu devrais lui faire un petit cadeau.

Le Nezumi esquisse un mouvement de recul, encore une fois surpris par le raisonnement du Bœuf.

Yuki : Un cadeau ?

Haru : Et bien, oui. Tu sais, il n'y a rien de mieux pour exprimer ce que l'on ressent à quelqu'un qu'on apprécie, sans rien avoir à lui dire de particulier...

Le Rat acquiesce, puis commence à marcher vers les boutiques, Haru sur ses talons.

Haru : Tiens, où est passé Kyô au fait ? Haussement d'épaules faussement indifférent de Yuki.

Le Neko est en réalité dans une petite boutique, regardant distraitement quelques jouets sur un présentoir. Il s'est éloigné des autres dès qu'il en a eu l'occasion.

Kyô : Quand j'étais petit, je rêvais d'avoir un tas de jouets...

Il prend un jeu électronique tout ce qu'il y a de plus basique dans ses mains, l'observant d'un œil curieux.

Kyô : Ma mère ne voulait pas...

Il le repose maladroitement puis marche vers un autre rayon, les mains dans les poches de son baggy.

Kyô : Je n'ai jamais vraiment compris pourquoi... Pourquoi elle me privait de télévision, de jeux vidéo, de jouets électroniques les plus ordinaires...

Quelqu'un manque lui foncer dessus mais s'arrête à temps. Cette personne n'est autre que Tohru.

Tohru : Ah ! J'ai enfin retrouvé quelqu'un ! Momiji m'a lâchée la main un moment et après j'ai fait tomber mon sac et je l'ai perdu...Quand je l'ai retrouvé j'avais perdu tout le monde de vue ! Ouf ! Tu as trouvé quelque chose qui te plaisait ?

Kyô : Je n'ai jamais rien eu...

Kyô : Oh euh... pas pour le moment. Et toi ?

Kyô : Je compte sur les autres... Mais qui pourrait bien compter sur moi ? Je suis trop égoïste...

Tohru : Oh, il y a tant de jolies choses ! Mais je suis un peu juste, parce que j'ai déjà dépensé un peu d'argent cet été... Oh regarde ce petit chat en peluche !!! Il est trop mignon...

La jeune fille passe son bras près du visage de Kyô. Ce dernier tourne la tête vers l'objet qu'elle lui montre et qu'elle n'arrive pas à attraper, étant trop petite. Il se retrouve avec la réplique exacte de sa forme animale, au détail près qu'une fleur est accrochée autour de son cou. Il hausse un sourcil et murmure pour lui-même :

Kyô : Euh, mais c'est moi ça ?!

L'adolescent prend l'objet et le tend à la boulette de riz, qui est en train de rire. Celle-ci contemple le jouet joyeusement ensuite, mais son sourire s'efface en regardant le prix.

Tohru : Oh ! Bon, je ferai des économies...

Elle rit tranquillement encore, peut-être un peu plus tristement, puis regarde un moment le Neko, qui la regarde également. Après quelques secondes de silence, elle reprend la parole :

Tohru : On devrait essayer de retrouver les autres ! Il devrait y avoir moins de monde à l'entrée maintenant ! Après, on se débrouillera à l'intérieur...

Elle tourne les talons et commence à s'éloigner. Successivement Monsieur le Chat regarde sa petite Nigiri s'en aller, sa réplique exacte, sa Nigiri, lui en peluche. Il soupire légèrement...

Kyô : Je ne méritais peut-être rien... Mais ça n'a plus d'importance... Maintenant... Un sourire effleure ses lèvres. [ la pro-Kyô que je suis ne peut que s'extasier...]

Ils se retrouvent finalement tous sans trop d'encombres devant l'entrée de la salle de jeux. Yuki et Kyô arrivent tous les deux légèrement en retard.

Momiji : Et ben alors, vous étiez où ?

Kyô (abruptement) : C'est pas tes affaires.

Yuki allait ouvrir la bouche pour parler, mais finalement n'ajoute rien.

Hiro : Bon alors, on y va ? On va pas rester plantés là jusqu'à la fermeture !!

Kisa (de sa petite voix trop kawaï ): Oui allons-y !

Ils entrent tous à l'intérieur. Des cris et des rires se font entendre dès la caisse. Ensuite, tous regardent d'un air émerveillé l'immense salle de jeux qui s'offrent à eux : d'un design tout à fait moderne voire futuriste, des centaines de joueurs sont déjà présent devant leurs écrans lumineux, parfois furieux, parfois hystériques. Chevaux de courses, motos, jet ski et j'en passe... Tout le dernier cri de la technologie.

Momiji : Alors, on commence par quoi ?

Haru : Hmm... J'essaierai bien les tapis de danse...

Malgré l'air interloqué de ses compagnons, le Méushi embraye la marche, avec l'Usagi qui le suit de près.

Momiji : Oh oui oh oui je veux danser !!! Vous venez ?

Mais Hiro et Kisa sont déjà partis sur le côté, et tous finissent par se disperser. En effet, l'Hitsuji a trouvé un excellent jeu pour passer sa colère...

Kisa : Oh, tu es rapide Hiro ! Le mouton, en tirant la langue, écrase toute petite taupe qui sort des différents trous avec un marteau coloré faisant un « Chbouing » sonore à chaque coup. Frénétiquement il frappe, frappe, encore et encore, avec une certaine brutalité, ce qui effraie un peu les autres joueurs qui attendaient pour y jouer.

Garçon : Ouais euh... On reviendra tout à l'heure...

Fille : Oui... Il a pas l'air commode lui...

Mais Hiro finit par perdre, et mauvais perdant qu'il est, commence à s'en prendre à la machine.

Hiro : Rah ! Je savais bien qu'il n'y avait que des jeux de décérébrés ici ! Puis vraiment, il y a de véritables défaillances et des paramètres qui seraient vraiment à changer ! Qu'est-ce que c'est que ce marteau ridicule qui fait un bruitage grotesque ! Et ces taupes sont vraiment idiotes ! Non vraiment, aucun intérêt, ridicule ! Je me demande qui pourrait avoir envie de...

Kisa : Je peux jouer, Hiro ?

Hiro : Oui oui vas-y je te paye ta partie. Encore une fois, il est vaincu par Miss Kawaï .

[Hiro : Oui bon ça va ! N'en rajoute pas toi la fausse écrivaine réplique de l'autre pervers familial ! Je voudrais bien t'y voir moi !

Haru : Il faut dire qu'elle n'a pas tort...

Momiji : Moi aussi je suis d'accord...

Hiro : Fermez-la vous deux !!! Ohé, du calme ']

Un peu plus loin, Yuki, Tohru et Kyô sillonnent les allées à la recherche d'un jeu intéressant.

Yuki : Tiens, un jeu de combat.

Kyô : Tu veux te battre peut-être ?!

Tohru (qui commence à paniquer): Oh ! Non il ne faut pas...

Yuki : Bah, ce n'est qu'un jeu...

Tohru : Ahhh ! Je pensais que vous vouliez vous battre pour de vrai ! J'ai eu peur ! [T'es un peu lente des fois quand même ! ]

Le Rat s'approche de la machine, observe un peu les instructions, puis y glisse un jeton. Aussitôt, le Chat se jette sur la commande du second joueur, empêchant ainsi son cousin de jouer seul.

Kyô : A nous deux !!!

Tohru, un peu à l'arrière, s'approche timidement et regarde ses deux amis jouer avec une certaine appréhension. Et la partie commence ! Après une mélodie de circonstance, le combat s'amorce. Frénétiquement le Neko s'acharne sur le joystick et les différents boutons, manquant fracasser la machine, tandis que le Nezumi, à côté, pianote tranquillement... et met une raclée à son cousin.

Machine : Perfect ! [C'est-à-dire que le personnage qu'a choisi Kyô n'a même pas pu toucher une seule fois son adversaire XD]

Kyô : Sale Nezumi !!! On en refait une !!!

Cette fois-ci c'est lui qui glisse son jeton... Malheureusement, il perd encore. Autour d'eux, une masse de badauds s'est rassemblée, alors que Yuki explose le score d'un air absent, et que Kyô n'arrive toujours pas à frapper son cousin !

Kyô : Ce jeu est truqué c'est pas possible !!!

Il frappe d'abord bruyamment sa manette : il est sur le point de la briser en mille morceaux, sous l'air navré de Yuki et le regard apeuré des autres joueurs qui se dispersent. Donnant quelques coups de pieds au reste de la machine, le jeu se met alors dangereusement à fumer et à faire des bruits bizarres...

Yuki : Casse pas tout, baka neko...

Kyô : La ferme toi !!!

Tohru : Oh non Kyô ! Il ne faut pas... ! Viens ! On va aller jouer à un autre jeu...s'il te plaît ? Ne pouvant résister à une telle plainte si mignonne de notre petite boulette de riz, il lâche la machine pour la suivre.

Finalement, tous les trois retrouvent Momiji et Haru, où les attendent déjà Kisa et Hiro, alertés par une annonce au micro de l'animateur du concours au centre de la salle. Les deux Soma font sensation sur leurs tapis de danse respectifs : ce sont apparemment les finalistes du concours organisé ce jour-là.

Momiji : Ouaaais !!! Youhouuu !!! Tohru viens voir comme ce jeu est amusant !!!

Du côté de Momiji, un tas de filles le contemplent, attendries, lui lançant plein d'encouragements. Du côté de Haru, garçons et filles sont tous béats d'admiration, les yeux larmoyants, presque à genoux sur le sol...

Fille : Haru sama, tu es le Dieu de la danse... Oh, je t'en prie, apprends moi... Viens à ma fête, samedi prochain, et danse avec moiii...

Garçon : Oh oui s'il te plaît... Avec ça, je pourrais tomber toutes les filles après... Laisse-moi devenir ton disciple... !

Des « Haru sama ! Haru sama ! » résonnent de toutes parts accompagnés de « Tu es trop kawaï Momiji kun continuuuue ! » Yuki, souriant, commente la scène :

Yuki : Ils ont l'air de bien s'amuser...

Tohru : Oh oui ! J'essaierai quand ils auront fini...

Kyô et Hiro : Pfff... Ridicules... [Vous trouvez pas qu'ils ont des airs de ressemblance ces deux-là ? ]

Kisa : Je veux en faire avec toi aussi grande sœur !

Tohru (enthousiaste): D'accord Kisa chan on joue ensemble après !

Les deux joueurs finissent par terminer tous les niveaux possibles, dans une complète égalité.

Présentateur : Et bien, je crois que nous avons deux gagnants ce soir... Veuillez applaudir chaleureusement Momiji Soma et Haru Soma !!! [Il s'est inscrit au concours sous son surnom ]

Un tonnerre d'applaudissement éclate, tandis que les deux jeunes gens, sur une estrade, reçoivent leurs bons d'un an de jeux illimités à Sugoi Hochi.

Fille : On vous aiiiime !!!

Garçon : Bravooooo !!!

Momiji sautille partout, tandis que son cousin paraît totalement ailleurs.

Haru : Bon, j'ai faim, je vais m'acheter un truc.

Il descend de l'estrade sans prévenir, esquivant habilement la foule pour se diriger vers un distributeur. La masse mouvante des adolescents se disperse alors, retournant à leurs jeux respectifs.

Kisa : Tu viens grande sœur ? Les tapis sont libres maintenant !

Tohru : Oui ! Allons-y !

Les deux jeunes filles, main dans la main, grimpent sur les plateformes de jeu, leur garde rapprochée les suivant de près (Hiro, Kyô et Yuki bien sûr ).

Tohru : Allez on commence !

Malheureusement, pour la boulette de riz, l'exercice s'avère catastrophique : plus d'une fois elle se casse la figure, s'emmêlant les pieds dans la combinaison des pas à faire. Kisa s'en tire un peu mieux, plus timide et plus lente, mais toujours aussi mignonne... ce qui attire d'ailleurs quelques collégiens...

Garçon 1 (s'approchant timidement) : Tu veux de l'aide ? Tu sais pour ce jeu il faut bien enchaîner...

Garçon 2 : Oui ! Et puis garde bien les jambes relâchées et...

Hiro : Hum ! Pardon !

Le Mouton leur passe brutalement devant, marquant son territoire [XD Ah, quel homme ! Hiro : J'en ai marre !!! Arrête de te moquer de moi !!! Espèce d'incompétente qui fait que dire n'importe quoi depuis tout à l'heure !!! Ca te fait quoi d'être aussi médiocre ?! Huhu passons ]. Pendant ce temps-là, Tohru se prend l'écran en pleine poire. Elle balbutie, les cheveux totalement décoiffés, descendant en titubant de la plate- forme :

Tohru : Ohhh... C'est difficile ce jeu... Ohhh... Ca tourne... Eh je vois flou... Pardon Monsieur... [Monsieur en question étant bien sûr un pilier décoré ]

Yuki : Tohru san ! Est-ce que ça va ?

Kyô : Rah idiote ! Tu devrais faire un peu plus attention ! T'as rien de cassé ?

Yuki lui lance un regard mauvais. Yuki : Arrête de la traiter d'idiote à tout bout de champ, alors que tu n'es pas mieux toi-même !

Kyô : Ferme-la toi, sale Nezumi !!! Tu me cherches ou quoi !?

Le Nezumi soupire puis se tourne vers la Nigiri.

Tohru (qui sanglote en riant): Je... Je vais bien ! Ne vous en faites pas... Ne vous inquiétez pas pour moi !!

Mais une jolie bosse se profile sur son front.

Kyô : Euh, t'as une bosse, il faudrait rentrer avant que tu sois brisée en mille morceaux... Tout le groupe sort finalement de la salle de jeux, fatigué. Il se fait tard, la nuit autour d'eux voile le paysage de son grand étendard noir, seulement éclairé par la douce lueur de la lune ronde et quelques petites étoiles scintillantes... [Shiguré (qui applaudit): Belle envolée lyrique, ma chère ! Je sens là tout un potentiel à exploiter... Ca te dirait de continuer ma série des « Soupirs de l'été » ? (Romans à l'eau de rose, vous vous souvenez ? ) Euh !]

Momiji : Ahhhh qu'est-ce que je me suis bien amusé !!! Tiens Tohru kun on m'a donné tout un tas de friandises !!!

Il lui tend une sucette, que la jeune fille accepte avec plaisir.

Tohru : Merci beaucoup !

Haru : Ca va mieux ta bosse au fait ?

Tohru : Oh oui ne t'en fais pas Haru kun ! C'est juste un peu douloureux quand on la touche mais rien de grave...

Haru : Ah, bien, tant mieux.

Le Bœuf sourit puis regarde Yuki avec insistance. Ce dernier sourit aussi d'un air complice puis contemple le ciel d'un air paisible. Chacun finit par rentrer chez soi, tranquillement mais sûrement... Ils se quittent tous pour mieux se revoir à la rentrée toute proche.

A la maison des Shiguré, nos trois amis se déchaussent dans l'entrée. Kyô part très vite de son côté et monte les étages à pas rapides.

Tohru : ... ! Kyô... ? Tohru : Pourquoi il part si vite ? J'ai fait quelque chose de mal ?

Yuki : Ne t'en fais pas Tohru san... Il doit être fatigué.

Tohru : Ah... ! Oui, tu dois avoir raison !

La Nigiri range quelques papiers laissés sur la table du salon, puis se dirige vers la cuisine, ayant un peu soif. Le Nezumi la suit avec une certaine hésitation.

Yuki : Tohru san ?

Tohru (toute sourire) : Oui ?

Yuki : Et bien... Voilà. Alors en fait... Tout à l'heure je suis passé dans un magasin et... J'ai vu...

L'adolescent sort un petit paquet de la poche intérieure de son manteau, et le pose sur le comptoir de la cuisine, près de Tohru.

Yuki : J'ai pensé que ça pourrait te plaire et... Je l'ai pris, j'espère que ça te plaira enfin si tu n'en veux pas ce n'est pas grave je pourrai...

Tohru : Oh, Yuki kun ! C'est tellement gentil ! Et inattendu ! Merci, merci infiniment ! Cela me plaira de toute façon parce que c'est un cadeau qui vient de toi ! Oh, mais je n'ai rien pour toi ! Qu'est-ce que je peux faire pour te remercier ?

Yuki (riant nerveusement et joyeusement) : Et bien, l'ouvrir, déjà, et puis, surtout, rester telle que tu es, ça... ça suffira. Je n'attends rien du tout en retour, à part ton sourire...

Tohru (rougissante) : Tu es trop gentil Yuki kun ! Tu as vraiment tout d'un Prince...

Là, c'est au tour du Rat de rougir. La boulette de riz ouvre vite le petit paquet et découvre à l'intérieur... Un joli carnet relié en cuir noir aux reflets bleutés. Un joli dessin d'une corbeille de fruits argenté est incrusté à même la toile.

Tohru : Oh ! C'est magnifique ! Merci, merci ! Je suis tellement heureuse...

Yuki : Je... Je suis heureux alors. Bon, je vais aller me coucher... Bonne nuit, Tohru san...

Tohru : Bonne nuit ! Merci encore ! Ca me touche tellement...

Le jeune homme sort de la cuisine, un sourire doux et tendre aux lèvres, laissant la Nigiri seule. Elle se sert un verre d'eau et commence à pleurer.

Tohru : À tout prix, il faut que je les aide... Je ferai tout ce qui est en mon pouvoir... Pour tout ce qu'ils m'ont donné... Je réussirai, je dois réussir... Même si je ne fais pas partie... de cette corbeille de fruits...

Elle nettoie rapidement le verre puis monte dans sa chambre. Dans le couloir, elle croise Kyô qui apparemment n'avait pas envie de la croiser à ce moment-là.

Tohru : Ah, Kyô kun ! Tu montes te coucher ?

Kyô (d'une voix troublée): Euh... Oui. A demain.

Tohru : Ah euh... A demain... Bonne nuit...

Les pas lourds du chat se font entendre. L'adolescente est restée dans le couloir, pensive.

Tohru : Mince... Kyô kun n'avait pas l'air content en rentrant... J'espère que je n'ai rien fait de mal... Il faudra que j'essaie de lui parler, demain...

Elle rentre dans sa chambre au bout de quelques minutes, allume la lumière, et pose son carnet flambant neuf sur le bureau, le regardant encore quelques minutes.

Tohru : Il est tellement beau... Il faudrait que je lui trouve un cadeau, à l'occasion...Il fait tellement pour moi... [SPOILER]Même si je n'ai pas tout saisi ce que signifiaient ses paroles, quand il m'a embrassé le front, j'espère qu'il pourra tout me dire un jour... Oui, il me dira tout, j'en suis certaine ! [FIN DU SPOILER]

[NDLA : minime, ce spoiler, mais vu qu'il suscitait quelques questions sur un forum... )]

La demoiselle se déshabille ensuite, revêtant son pyjama, un sourire doux aux lèvres.

Tohru : Cette soirée était incroyable... Ces vacances étaient incroyables... Si tout pouvait toujours être ainsi... Je serai la plus heureuse du monde... Je sais bien qu'il nous reste encore beaucoup de chemin à parcourir... Mais je prie pour qu'ils soient tous heureux, et que je puisse les aider à l'être, tous...

Elle éteint la lumière s'effondre sur son lit, les yeux brillants d'étoiles. Soudain, elle sent quelque chose dans son dos.

Tohru : Tiens ? Elle se relève et regarde ce qui la gênait : une peluche. Tohru : Mais c'est... ?!

Dans l'obscurité, elle ne la voit pas bien. Elle se précipite vers l'interrupteur de sa lampe de chevet pour mieux voir.

Tohru : Je ne pensais pas... Il me l'a achetée !!! Ca ne peut être que lui... Oh...

Les larmes lui montent encore aux yeux, peut-être avec encore plus de vigueur cette fois...

Tohru : Il n'y a que lui qui l'ait vue... Il a vu que je n'avais pas assez d'argent... Il me l'a achetée ! C'est adorable...

Elle pleure désormais à chaudes larmes, serrant contre son cœur le présent qu'elle a reçu. Puis elle s'essuie les yeux d'un revers de la manche, et dépose un petit baiser sur la tête du petit animal en peluche.

Tohru : C'est trop ! C'est trop... Il me faut des cœurs de rechange...

Ses yeux regardent au loin le carnet sur la table, puis le jouet qui est entre ses mains.

Tohru : Si tu savais combien cela me fait plaisir, Kyô kun... C'est pour ça que tu étais parti vite, tout à l'heure, et que je t'ai vu dans le couloir... Merci pour tout... C'est adorable... Je suis si émue... Ils font tous tellement pour moi... C'est vraiment trop ! Je vais finir par pleurer en permanence... Merci...

Tenant toujours la peluche tout contre elle, elle se relève, et malgré la fatigue qui l'assaille, s'assoit à son bureau. Attrapant un stylo au hasard, elle ouvre le carnet, et commence à écrire maladroitement.

« Je ne sais pas pourquoi je me mets tout à coup à écrire... Mais je vis tellement de choses incroyables, dans une famille extraordinaire qui m'a définitivement adoptée pour mon plus grand bonheur... Mon cœur explose de joie ce soir, j'ai besoin de le dire à quelqu'un, mais tout le monde dort donc... Rien que le fait d'écrire sur ces pages blanches me fait infiniment plaisir, parce que Yuki Soma, le prince de l'école, mon ami aujourd'hui, m'a fait ce magnifique présent... Et Kyô kun aussi, m'a offert un cadeau... Tous, je les aime tellement, je ne sais pas si j'aurai un cœur assez gros pour ne pas fondre en larmes à tout bout de champ...

[SPOILER]Il faut que je fasse tout ce qui est en mon pouvoir pour les aider... Même si je ne peux pas prétendre tout résoudre d'un seul coup... J'interfèrerai... même si je dois après subir un châtiment... » Les images et les paroles d'Akito de l'été dernier repassent dans son esprit l'espace d'un instant. [FIN DU SPOILER]

« Ah, il faut peut-être que je me présente, vu que je commence ce journal... Je m'appelle Tohru Honda, je suis en première au lycée Kaibara et je suis la plus heureuse du monde parce que je nage dans un rêve... »

Et la jeune fille continue ainsi à écrire, tenant toujours fermement la petite peluche imbibée de larmes... Pendant ce temps, Monsieur le Chat est allongé sur le toit. Le clair de lune se reflète sur son visage clair et ses cheveux roux brillent faiblement. Ses yeux semblent tourmentés, mais le reste de son visage reste serein. Au bout de quelques minutes, un sourire à la fois infiniment triste et doux étire ses lèvres minces. Puis il ferme les yeux, et s'endort ainsi, bercé par la douce brise nocturne de la fin de l'été. [XD je ne pouvais pas m'en empêcher, mais que voulez-vous, j'adore le mettre dans des situations poétiques, mon héros de tragédie . Kyô : Ma pauvre, tu délires... Tu m'fous la trouille... C'est pas grave XD.]

Voilà, c'est finiiii . Ce chapitre me tenait beaucoup à cœur, parce que c'est un chapitre auquel je pense depuis que j'ai commencé cette fic ! (Arg je fais de plus en plus long XD) C'est en fait LE chapitre qui a déclenché mon envie d'écrire une fic, je ne sais pas trop pourquoi ça m'est venu... Enfin, je pensais à Lost in Translation, avec ces salles de jeux qu'on peut voir dans ce film, et tout à coup je me suis dit « pourquoi pas dans Fruits Basket ? »

Désormais, vous savez que Tohru a un journal ! (Elle n'est pas la seule dans l'histoire hihi ) C'est en cette belle soirée qu'elle l'a commencé... Et vous aurez dans le futur des extraits cruciaux de ce journal qui vous permettra de mieux comprendre qui est Tohru Honda ! (À moins que je fasse toute une fic consacrée à son journal ?) [J'ai réussi à percer son mystère, oui oui !]

A bientôt ! )