Chapitre 3 Le coeur blesse de San

K'so nezumi!Vient te battre au lieu de se fouttre de la gueule des autres par derrière!

Kyo le rejoignit et quelques secondes après, il retombait des escaliers. San se retourna lentement et murmura:

Il ne l'a toujours pas battue...et sa se rapproche dangereusement...

Qui a t'il San-san?

Oh, rien, rien du tout Toru. Tout va bien, alors, qu'est ce qu'on prépare?

De la soupe au miso.

Génial! C'est le seul plat où je ne risque pas de vous empoisonner!

Kyo se redressa, ayant entendu la fin de la conversation, il pensa:

" La soupe de Miso...Mmmmh... "

Dans la cuisine, sa discutait tout en préparant la soupe:

San-san, vous sembler bien connaître les Sohma.

Bien que nous ayez le même nom de famille, je n'ai aucun lien de parenté avec eux.

Comment ce fait il que vous les connaissiez si bien alors?

Disons que...

San eu un regard pensif et bien veillant en répondant:

J'ai vécu ici, 2 années de ma vie...il y a 2 ans et demi environ je crois...

Pourquoi êtes vous partie?

Son regard vira soudain au sombre et elle répondit:

Car sa à mal tourné...

Avec Kyo-kun?

Toru réalisa soudain son erreur, San ne devait normalement pas savoir qu'elle était au courant. San la dévisagea quelques secondes, surprise, puis sourit en répondant:

En quelques sortes...

Puis elle se remit avec attention à son travail.

A la fin, il n'était que 18h16. Elle avait encore un peu de temps. Elle monta dans sa chambre, se roula en boule sur le lit, et s'endormit en moins de deux (quelle flemmarde...et c'est censé me représenter...--'). Son rêve était doux, elle se réveilla en souriant en entendant la porte coulissante de sa chambre s'ouvrirent. Les yeux à peine ouvert de quelques millimètre, elle discerna une forme entrer. Puis petit à petit une fourme avec des cheveux roux...Elle sursauta quand la voix de ce personnage l'interpella:

Sa fait un quart d'heure qu'on t'appelle pour venir manger feignasse!Debout!

Elle ne se réveilla pas totalement pour autant. Elle avait les yeux mi- clos, et elle discernait clairement Kyo, elle murmura endormit:

...1/4 d'heure...?

Kyo avait une sérieuse envie de la tiré par les habits et la balancer sans ménagement dans les escaliers pour la réveiller. San se réveilla en se frottant les yeux et capta enfin le sens de la phrase en paniquant:

Quoi?!Un quart d'heure!

Elle descendit en bas à toute vitesse, en se gaufrant royalement dans les escaliers. Kyo se moqua d'en haut:

Toujours aussi doué.

En se tenant la tête et en se redressant en position assise, une 'tite larme à l'oeil en signe de souffrance elle répliqua :

Ferme là sale chat!

Kyo se tu à la suite de cette remarque et rejoins la table. San pensa en se redressant et la rejoignant à son tour: " Je devrait peut être me la fermer aussi de temps en temps... " Le repas ce fit avec bruit, ... et une la porte coulissante ouverte de la salle à manger cassé. Tout débuta avec la réplique de Shiguré alors qu'ils n'en étaient qu'a l'entré :

Ce soir, San dormira avec moi.

Kyo et Yuki dirent, agacé, ensemble:

Tu délire Shiguré.

Il continua malgré tout:

Pourquoi pas? Après tout, elle est célibataire maintenant.

Yuki souffla:

Et heureusement pour elle.

Kyo s'énerva:

Tu insinue quoi k'so nezumi?!

San en commençant à boire la soupe au miso ajouta:

Je suis tout à fait d'accord avec toi Yuki.

Elle avait un air détaché. Kyo s'énerva:

FOUTEZ MOI LA PAIX !!!!!!!!!!

San posa brutalement son bol et renchérit en ouvrant subitement les yeux:

Ton problème Kyo, c'est que tu t'énerve pour rien!

Kyo la fixa, énervé. San pensa tout en soutenant son regard, impassible:

" C'est peut être le genre de moment où j'aurait du me la fermé..."

Elle détourna le regard et souffla:

Excuse moi...

Yuki réprimanda Kyo :

San n'a pas à s'excuser de l'attitude d'un chat de gouttière comme toi!

Kyo s'énerva de plus belle:

Ferme là k'so nezumi!

Yuki frappa Kyo qui envoya voler la porte coulissante en disant:

Tu me coupes l'appétit baka neko.

San et Toru paniquèrent en même temps:

Kyo !

Toru accourut vers Kyo tandis que San ne comprenait pas pourquoi elle avait paniqué. Elle avait l'habitude, elle avait souvent vu Yuki et Kyo se battre. Mais cette fois elle avait eu un mauvais pressentiment, comme si quelque chose d'inhabituel c'était produit. Elle s'approcha lentement. Elle demanda à Toru:

Il va bien?

Il se redressa subitement et lança:

K'so nezumi!!!!!!!!!Tu vas mourir!

Kyo-kun!paniqua Toru. Calmez vous!

Avec un regard dur, San trancha:

Idiot! Ferme là un peu et laisse nous mangez tranquille!

Ferme là!

San qui commençait à rejoindre la cuisine se retourna subitement, fixa Kyo dans les yeux avec un regard meurtrier:

Ce serait plutôt à toi de te la fermer !

Elle passa devant la table sans réagir. Shiguré lui rappela:

Tu ne manges pas Sa-chan?

San s'arrêta, baissa la tête et répondit:

Non, je n'ai pas faim et je ne ferais que m'énerver. Je vais aller faire un tour en ville.

Elle prit son manteau dans l'entrer et sortit. Toru était perdu. Yuki souffla:

C'est encore de ta faute, baka neko...

Kyo fixa l'entré avec des yeux vide. Shiguré répliqua:

Yuki, arrête de dire que c'est la faute de Kyo, c'est aussi de la tienne.

Et pourquoi?!S'exaspéra le rat.

Shiguré ricana en répondant:

C'est toi qui a envoyé voler Kyo et inquiéter San.

Toru murmura:

Ano...ma mère disait...que l'amour, ne peut jamais vraiment s'éteindre, et encore moins, quand il s'arrêtait d'une manière qui n'était pas naturelle...

Kyo fixa Toru surpris. Yuki regarda son assiette. Shiguré parla d'un ton (pour une fois) bienveillant:

Ta mère parlait bien, Toru-kun.

Yuki murmura:

Kyo, tu ferais mieux d'aller la chercher, si elle prend froid sous la neige sa...

Kyo sortit en lançant:

C'est bon!j'ai compris!

Il sortit en fureur.

San arpentait les rues, mais ne regardait rien, même pas où elle marchait. Elle fixait ses chaussures et pensant amèrement:

"Mais qu'est ce que je suis CONNE ! Pourquoi j'ai..."

Elle fut interrompue dans ses pensées par une Mercedes noir qui s'arrêta à proximité d'elle. Elle la remarqua à peine. Un homme vêtu de noir comme un domestique la saisit brusquement et l'enfourna dans la voiture.

Kyo revint, recouvert de neige, bredouille. Shiguré fut surpris:

Tu ne l'a pas retrouvé ?!

Elle n'était pas au cimetière...ni dans la ville, je l'ai cherché partout.

Il ne tenta même pas de retirer la neige de ses cheveux. Il monta dans sa chambre, d'une très mauvaise humeur.

Le lendemain, vers 18h, alors que les trois adolescents venaient à peine de rentrer, le téléphone portable de Kyo sonna. Shiguré dit:

Kyo-kun, répond s'il te plaît.

Kyo répondit de mauvaise grâce:

Allô?

KYO!!!!!!!!!!!!!!AIDE MOI!!!!!!!!!!JE T'EN SUPPLIE!!!!!!!!!!

San?

Une voix apparut derrière San:

Petite peste !

Le téléphone raccrocha. Kyo resta tétanisé. Sans prévenir personne, il rangea son portable et courut à toute vitesse dehors.

" Mon dieu, dîtes moi que c'est pas vrai, c'est une farce, ce n'est pas possible !"

La voix qu'il avait reconnu derrière, il 'n'avait pas rêvé, c'était bien Akito...

Quand il arriva au manoir, il escalada sans perdre une minute le portail. Il connaissait le chemin, il l'avait déjà emprunté. Il arriva à une pièce, et sans perdre une minute il l'ouvrit. San était recroquevillé dans un coin. Akito a quelques mètres. Il se retourna vers Kyo et lança cyniquement:

Le chien vient chercher son maître ?

Il avait un fouet dans la main gauche. Il trônait sur son visage un large sourire sadique:

Je te la rend, mais elle n'a pas intérêt de t'approcher une fois de plus...

Kyo, méfiant, s'approcha et s'empara de San qui n'eu aucune réaction, toujours recroqueviller sur elle même. Akito sortit de la pièce en ricanant et croisa Kureno dans le couloir, il lui souffla:

Cette fois ils ont du comprendre...

Kureno l'observa s'éloigna et devina ce qui c'était passé.

30 minutes plus tard, Kyo avait été obligé de rentrer chez Shiguré. Il n'avait pas réussi à traîner San à plus de 3M. Il avait été obligée d'appeler Hatori qui avait appeler une ambulance. San avait été transporté à l'hôpital et Hatori avait ordonné à Kyo de rentré chez Shiguré. Il ne prêta même pas attention à ses deux cousins qui l'interpellèrent:

Kyo!

Il monta directement dans sa chambre, puis, après réflexion, préféra allez sur le toit. Toru l'y rejoignit quelques minutes après. Elle semblait songeuse. Elle dit à Kyo en fixant le lointain, nostalgique :

J'ai...réussi à apprendre que...San avait...été transférer à l'hôpital...je comprend que vous vous inquiéter pour elle...

Je...ne m'inquiète pas pour elle...

Ano...Kyo-kun, ma mère disait souvent que sa ne sert à rien de mentir quand...

Je...

"Je sais que je ment...mais..."

D'un coter il y avait Toru et de l'autre...

"Minute!Je n'aime PAS San"

Toru se tourna vers Kyo, avec un petit sourire elle lui dit:

Je ne sais pas ce qui est arrivé à San, Kyo-kun, mais elle doit se sentir affreusement seule...

Elle se releva et en fixant le soleil continua:

Après que ses parents sois morts, elle s'est fait rejeter une première fois je ne sais comment par vous, elle à vécu seule pendant je ne sais combien de temps, elle est aujourd'hui revenue parmis vous, mais elle s'est fait une fois de plus rejeté...Ma mère disait toujours que personne ne mérite de rester seule...

Kyo la fixa quelque instants. Toru continua en tournant son visage vers lui et en souriant comme à son habitude:

Même si ce n'est pas de l'amour, vous pouvez bien vous entendre sans vous rejeté, je pence.

" Toru..."

Elle rougit et s'enquit:

Enfin, je dois vous ennuyer avec mes histoires! je vais faire la cuisine!

Elle était prête à redescendre quand Kyo la remercia. elle sourit et descendit pour de bon. Kyo resta quelques seconde planter puis descendit.

Une salle blanche, entièrement blanche, sans lumière, dehors le soleil se couchait, faisant rentrer sa lumière oranger dans la pièce. Une petite fille se tenait la tête entre les mains, recroquevillé sur elle même, dans sa tête, des phrase remplit d'un ton de reproche hantait son esprit:

"Tu te crois tout permis..."

"Tu crois pouvoir revenir sans ma permission?!"

"Idiote!"

"J'ai dit oui...mais j'espère ne pas m'être trompé...cette fois..."

Une petite voix masculine, celle d'un jeune ado vint la hanter avec la puissance double des autres:

" San...va te faire..."

Elle se crispa encore plus. Ses mains en tremblait à quelle point elle tenait sa tête, elle était encore plus recroqueviller, les cheveux parant un peu partout, éparpiller cachant son visage qui pleurait des larmes. Elle se rappela du dialogue mais si elle ne le voulait pas:

"San...va te faire..."

" Ferme là!"

" C'est à toi que..."

" Tu devrai dire sa?!"

" Tu m'énerve!"

" Ferme là!"

" Tu ne sais pas dire autre chose?!"

" Ferme là!"

" Tu n'est qu'une stupide gamine..."

"Ferme là!"

" Je n'arrive pas à comprendre..."

" Ferme là!"

" Comment j'ai pu t'aimer..."

FERME LA!

San?

Elle réalisa qu'elle avait dit la dernière phrase à autre voix en criant, mais...elle n'avait pas rêver, quelqu'un d'autre était dans la pièce. Sur el moment elle n'avait pas reconnu la voix. Elle ne dit rien. Elle entendit des bruit de pas sur le sol en dalle blanche. Une main la saisit à l'épaule et elle sursauta. Elle était persuadé qu'il s'agissait d'Akito qu revenait la chercher ! Elle se dégagea d'un simple coup d'épaule.

" Etrange...Akito l'aurait mieux...tenu..."

Une voix la fit tressaillirent :

San?

Elle n'y croyait pas. Elle murmura:

Je t'ai dit d te la fermer...

Elle était enfermée dans son souvenir, "sa" voix l'y avait fait plonger, elle y était comme emprisonné.

Hein?

Pourtant tu m'a...

Hein?!

Malgré ce que tu dis...

Sa va San?!

Tu m'a ai...

Une main lui redressa fermement le visage, presque à la manière brutale d'Akito. Elle vit, et de face, Kyo. Aussitôt, elle réalité dans la réalité. Il lui demanda:

Tu t'apprêtais à dire quoi?

Euh...

San le fixait, étonné, comme si c'était la première fois qu'elle le voyait depuis de longues années. Elle murmura comme si elle était dans un rêve:

Qu'est ce que tu fou...ici?

Elle n'était pas dans un très bon état, quasiment tout son corps était recouvert de bandage, un de ses yeux était cachée par un bandage. Ses mains était quasiment totalement enroulé dans des pansements. Ont aurait dit une grande blessé, rescapé d'un accident d'avion. Mais Kyo ne voyait pour l'instant que une petite partie de son corps, le reste caché par la couverture. Kyo la fixa et s'énerva à moitié en la lâchant:

J'sais pas...

Il abaissa la tête et répliqua plus calmement :

Tout le monde s'inquiètent...ils voulaient de tes nouvelles...

Mensonge...

San fixa le mur devant elle, comme si ses parents l'y attendaient mais qu'elle savait que c'était une simple illusion. Elle plissa un peu les yeux et répliqua avec un petit air de regrets :

Ils ne s'inquiètent pas pour moi...personnes...

"Elle doit se sentir terriblement seule..."

Kyo réalisa à l'aide des dernières paroles de San, ce que voulait vraiment dire Toru. Depuis pas mal de temps, San s'est fait rejeter de partout, abandonné par ses parents, rejeter par les Sohma, sa dernière famille, viré de son appart', son dernier refuge était belle et bien la maison de Shiguré. Et lui...il était le seul...à ne pas avoir compris, et l'avoir rejeté...

" Elle faisait des efforts...tout le temps...pour sourire et pour se retrouver face à moi...et je l'ai rejeté de toutes mes forces...je suis vraiment con..."

San lui lança un petit sourire en fermant les yeux et dit :

Mais sa me fait plaisir de te voir quand même.

Excuse moi...

Hein?

San rouvrit les yeux, surprise. Elle croyait avoir mal entendu et demanda:

De quoi?

Je...

Je...?

De t'avoir rejette comme sa.

San soupira et lança en souriant:

A force je commence à avoir l'habitude, et tu n'a pas a t'excusé!

Elle fit des signes de main en continuant, un pue du genre à Toru d'ailleurs :

Je me suis permise de venir squatter comme sa, sans prévenir personne, alors, tu n'a pas à changer d'attitude envers moi !

Sa ne me dérange pas trop.

Sa m'agace presque...

De quoi?!

De te voir comme sa...

Dis plutôt de me voir tout court.

Non...je ne parle pas de sa...mais sa m'agace presque, de te voir sourire alors que, tu es dans un hôpital, dans un état...

Et alors?

Cette phrase résonna dans Kyo, avec la même voix, mais avec quelques années de moins, le souvenir d'une jeune ado, qui ne savait pas ce qu'elle risquait:

" Et alors? Sa ne changera rien, si?"

Quoi "et alors"?!Mais tu...!

Je fais ce que je veux !Si je veux sourire je sourit !

Mais comment tu peux...?!J'abandonne...

Je n'ai pas tellement changé, hein?!

...Quoi?...

San eu un petit rire et avec un regard plongeant dans le passé, elle s'étira en disant :

J'était toujours comme sa, en train de sourire, et toi, tu essayait de comprendre, et tu abandonnais, sa me fesait rire.

Mmmmh...

Tiens, j'ai une petite question à te poser...

Vas y...

Je sais!Laisse moi finir!Ton portable, tu l'as toujours?

Euh...Ouais...Tu as essayé d'appeler dessus? Quand?

Juste avant de débarquer, j'ai essayé sur le fixe et sur le portable, mais personne ne répondait.

Sur le fixe, c'est à cause de cette foutue Yankee qui me gueulait dessus tellement fort que...

San le coupa, avec un air enjoué elle demanda:

D'ailleurs, vous iriez bien ensemble!

SA VA PAS?!

Zen, et pourquoi pas?!

On s'engueule ...

...tout le temps? Ont était pas tellement différent je tient à te signaler.

Je n'l'aime pas...c'est juste une amie...moi aussi j'ai une question à te poser...

Mmmmh...Je t'écoute...

Elle se doutait de la question. Kyo garda un ton calme et poser, malgré qu'il sentit un léger frisson le parcourir:

Pourquoi l'as tu gardé?

Son doigt fixa le bracelet de San. Elle soupira et se dégagea du lit:

J'en étais certaine...

Elle se leva et se dirigea vers la fenêtre où la nuit était entièrement tombée, laissant son voile de lune et d'étoiles ensevelir le ciel. Elle murmura:

C'est bien le bracelet que tu m'a offert non?

Kyo se rapprocha et demanda:

Alors, pourquoi tu le gardes?

San fixa la lune et murmura :

Je n'ai pas envie d'en parler, et encore moins à toi...

Ce n'est pas une question d'envie je te...

Oua!Kyo!Regarde!C'est la pleine lune!Sa fait magnifique quand il neige!

Kyo en position de riposte reprit a position normale et fixa le ciel, étonnée. En effet, il neigeait doucement, avec de magnifique flocons, sous la pleine lune qui éclairait tout les environ et une partie de la chambre. Elle taquina Kyo en s'accoudant à la fenêtre:

Tu ne te transforme pas en loup-garou les jours de pleine lune?C'est bon?

Tu ferais bien d'arrêter de te moquer, ce n'est pas toi qui es maudite...

San ferma les yeux et murmura:

Tu as raison...

"Sur ce genre de truc, je n'ai rien à dire, je ne vaut pas mieux que lui..."

O...Oï!Ne prend pas mal ce...

Je sais, mais tu as raison. San se redressa, se tourna vers Kyo et annonça:

Bon, tu ferait peut être mieux de rentrer maintenant non? Sa m'a fait plaisir que tu vienne me voir.

Kyo fut frappé d'horreur. ce n'est que là, le corps à découvert(vous inquiéter pas elle n'est pas nu(dommage diront les pervers...--')). Des bandages partout, ont aurait dit, la rescapé d'un crache spectaculaire. Recouverte de bandages, des pieds jusqu'au visage, même son oeil...Et elle était là, elle lui souriait, alors que c'était de sa faute à lui, et à lui seul si elle était là, comme sa...Mais comment...

" Comment peut elle me sourire?!"

Kyo souffla:

Tu n'es pas normale...

Pourquoi?!Je t'assure que sa me fait plaisir que tu sois venu mais Shiguré et les autres doivent s'inquiéter pour toi! Tu as de la chance! Tu as une famille et des gens qui attendent ton retour, un sourire aux lèvres, soulagé de te voir revenir, une maison chaude et chaleureuse, remplie de bonne humeur !

Kyo fut étonné par le discours et murmura:

Je parlait pas de sa...

De quoi alors?

Pourquoi...Akito t'a t'il...fait sa?

San pensa tristement:

" Tu le sais Kyo..."

Elle s'accouda de nouveau à al fenêtre, elle baissa sa tête pour que ses cheveux cache sa tête à Kyo et murmura, sombre:

Tu le sais Kyo...

Mais alors pourquoi?!

Pourquoi quoi?!

Kyo s'écria:

Pourquoi tu es la, à me sourire niaisement, comme si...

COMME SI QUOI?!

Kyo fut coupé net par le ton emporté de San, elle s'était redressé et avancer d'un pas vers lui, lâchant son leste:

JE N'AI PAS ENVIE DE FUIR, NI DE ME CACHER SOUS UN PRETEXTE!!!

San et Kyo se fixèrent. San rageusement. Elle donna sa dernière réplique:

Si j'ai envie de te sourire, je le fais, si j'ai envie de pleurer, je me retient. C'est ma vie, et j'ai envie de la diriger à mon aise, qu'on me menace où me blesse, je garderait mes sentiments et mes désir, mes espoirs et mes voeux, mes sentiments, quelque soit le châtiment où la punition, c'est MA vie!

San pensa intérieurement:

" Je me suis trop laissé aller, j'ai dit des chose qu'il aurait fallu ne jamais lui dire..."

Elle se retourna rageusement et murmura:

Maintenant, tu peux partir...

Non...

Quoi encore?!

J'ai simplement décider, de diriger ma vie, et ce n'est pas toi qui...

San tourna sa tête vers lui et souffla:

Te donnera des ordres?

Elle lui sourit et répliqua:

C'est ma réplique sa Kyo...