2. Le départ
C'est aujourd'hui que je sors de cet hôpital. Au bout de six mois, il faut dire que je commençais à en avoir assez. Bien que ma mère vienne me rendre visite chaque jour ou presque, j'ai hâte de quitter cet endroit qui me rappelle trop de mauvais souvenirs. Chaque jour a été un horrible cauchemar. Tous les matins, l'infirmière venait me réveiller en me demandant comment j'allais. Je me hissais avec difficultés dans le fauteuil roulant pour la promenade quotidienne, toujours avec l'infirmière. Puis c'était l'heure du déjeuner. Le moment où tout le monde se retrouve pour manger, ou pour essayer de manger, car les plats n'étaient pas vraiment un régal. Et quand le moral n'est pas là, c'est encore pire. L'après-midi, après les examens de santé, c'était l'heure des visites. Un instant très agréable mais trop court. C'était toujours ma mère qui venait me voir, parfois avec ma sœur, rarement. Puis arrivait l'heure du dîner, avant le coucher. La journée se terminait pour recommencer de façon identique. Chaque jour, la même chose. Heureusement cela se termine aujourd'hui et j'espère pour toujours. Ca y est, ma mère entre dans ma chambre :
« - Tu es prête ? me demande-t-elle,
- Oui, on peut y aller. »
Ma valise est faite depuis une semaine, depuis que j'ai appris ma date de départ. Je sais que je vais rentrer chez moi, revoir ma maison pour la première fois depuis mon accident, c'est pourquoi j'ai tout de même une appréhension. Déjà pour entrer dans la voiture j'ai eu beaucoup de difficultés, et durant le trajet, c'est le silence qui domine. Cependant nous n'habitons qu'à à peine un quart d'heure de l'hôpital et nous voilà arrivées. Ma mère m'aide à m'asseoir dans le fauteuil et je peux enfin regagner ma maison qui m'a tellement manquée. La porte s'ouvre, ma sœur accourt vers moi mais s'arrête soudainement. J'avais oublié, Philadoria ne m'a jamais vu dans mon fauteuil roulant.
« - Viens dire bonjour à ta sœur.
- Oui je viens. Alors ça va ?
- Mieux, je suis contente d'être rentrée. »
C'est aujourd'hui que je sors de cet hôpital. Au bout de six mois, il faut dire que je commençais à en avoir assez. Bien que ma mère vienne me rendre visite chaque jour ou presque, j'ai hâte de quitter cet endroit qui me rappelle trop de mauvais souvenirs. Chaque jour a été un horrible cauchemar. Tous les matins, l'infirmière venait me réveiller en me demandant comment j'allais. Je me hissais avec difficultés dans le fauteuil roulant pour la promenade quotidienne, toujours avec l'infirmière. Puis c'était l'heure du déjeuner. Le moment où tout le monde se retrouve pour manger, ou pour essayer de manger, car les plats n'étaient pas vraiment un régal. Et quand le moral n'est pas là, c'est encore pire. L'après-midi, après les examens de santé, c'était l'heure des visites. Un instant très agréable mais trop court. C'était toujours ma mère qui venait me voir, parfois avec ma sœur, rarement. Puis arrivait l'heure du dîner, avant le coucher. La journée se terminait pour recommencer de façon identique. Chaque jour, la même chose. Heureusement cela se termine aujourd'hui et j'espère pour toujours. Ca y est, ma mère entre dans ma chambre :
« - Tu es prête ? me demande-t-elle,
- Oui, on peut y aller. »
Ma valise est faite depuis une semaine, depuis que j'ai appris ma date de départ. Je sais que je vais rentrer chez moi, revoir ma maison pour la première fois depuis mon accident, c'est pourquoi j'ai tout de même une appréhension. Déjà pour entrer dans la voiture j'ai eu beaucoup de difficultés, et durant le trajet, c'est le silence qui domine. Cependant nous n'habitons qu'à à peine un quart d'heure de l'hôpital et nous voilà arrivées. Ma mère m'aide à m'asseoir dans le fauteuil et je peux enfin regagner ma maison qui m'a tellement manquée. La porte s'ouvre, ma sœur accourt vers moi mais s'arrête soudainement. J'avais oublié, Philadoria ne m'a jamais vu dans mon fauteuil roulant.
« - Viens dire bonjour à ta sœur.
- Oui je viens. Alors ça va ?
- Mieux, je suis contente d'être rentrée. »
