Auteur : ThTomeWriter
Disclaimer: rien n'est à moi, tout appartient à J.K Rowlings, créatrice du monde de Harry Potter.
Scénario: c'est tout moi qui l'ai trouvé :p
petite note : Have fun :)... Si vous aimez bien ce chap, je vous conseille de lire les débuts de mes 2 autres fics, que je n'ai pas fini d'écrire, et que j'ai même complètement arrêtées. Dites moi si vous aimez, et si c'est le cas je continuerai peut-être. Enjoy, et n'oubliez pas de reviewer pour me dire ce que vous en pensez... :)
Chapitre 1 : Un nouvel Harry
Harry suivait les Dursleys sans penser à rien sous le regard attristé des membres de l'Ordre. Aucun d'entre eux n'aimait voir le jeune homme partir avec ces horribles Muggles. Malheureusement, ils n'y pouvaient rien, car il n'y avait que là que le Survivant était à l'abri. Harry, pour sa part, était vidé. Il n'avait même plus la force de penser à quoi que ce soit. Il monta dans la voiture flambant neuve de son oncle, qui démarra aussitôt. Le voyage de retour à Privet Drive se fit dans le silence le plus complet. Dudley se tenait le plus possible contre sa portière, mais même ainsi il empiétait sur la place de Harry. Le jeune homme n'y prétait pas attention et ne regardait que d'un oeil distrait les voitures venant en face. Il ne savait plus quoi penser, quoi faire, comment agir.
Depuis qu'il avait pris connaissance de la prophécie, après la mort de Sirius, cela lui avait donné fort à penser. Il n'avait pas vraiment le choix... Seule une personne pouvait débarrasser le monde de Voldemort, et c'était lui. Des milliers, voire même des millions de personnes dépendaient de lui. Il ne pouvait pas les laisser tomber ainsi. Il gardait beaucoup de rancoeur envers tous ces gens qui retournaient leurs vestes aussi facilement... Durant toute l'année passée, nombreuses furent les lettres qui lui conseillaient d'aller se faire soigner pour folie, en prenant avec lui le directeur de Hogwarts. Quand le retour de Voldemort avait été officiellement annoncé, il avait reçu énormément de courrier de gens qui n'avaient soi-disant jamais douté de la véracité de ses dires. Mais Harry avait la mémoire des noms et en avait reconnu plusieurs dans toutes ces lettres. Il n'avait jamais demandé à être célèbre, et pourtant, à presque 16 ans, c'était sur ses épaules que reposait le destin du monde. Cela faisait beaucoup à assumer. Il n'osait quasiment pas penser à l'été qu'il allait passer. Voldemort allait probablement rétablir le règne de terreur qui le définissait il y avait 14 ans de cela. Il n'avait pas envie de voir ça du tout.
Il n'avait pour rien au monde envie de devenir un assassin, mais soit il tuait Voldemort, soit il se faisait tuer. Il n'avait pas envie de se faire tuer, pas envie de tuer. Mais il avait envie de protéger toutes ces personnes innocentes qui comptaient sur lui. Il ne pouvait pas les décevoir. Pourquoi tout le malheur du monde retombait-il entièrement sur ses épaules? Il n'avait rien fait pour...
Ils furent rapidement arrivés à Privet Drive. Il déchargea sa malle seul, comme d'habitude, lourde comme jamais, avec ses manuels scolaires de 5 années passées à Hogwarts. Il la monta doucement dans sa chambre et s'affala sur son lit. On n'était qu'au milieu de l'après-midi, mais Harry, dès qu'il toucha l'oreiller, tomba dans un sommeil profond, que rien ne vint troubler. Quand il ouvrit les yeux, et regarda son réveil, il eut la surprise de voir qu'il était 11H00 du matin. Il se leva, prépara quelques habits et alla se laver. Il prit une bonne douche qui le réveilla et relaxa ses muscles, puis enfila ses habits. Il sortit aussitôt de la maison, sans rien manger, et se mit aussitôt à courrir d'une foulée légère et assurée. Il courut ainsi pendant une heure et demie, et rentra alors qu'il était environ 13H00. Il prit une seconde douche après avoir fait une série de 60 pompes dans sa chambre. Il descendit ensuite dans la cuisine pour se préparer à manger. Les Dursley étaient dans le salon et personne ne fit attention à lui alors qu'il le traversait pour rejoindre la cuisine. Il sortit deux oeufs du frigo, ainsi que du bacon. D'après ce qu'il put voir dans le frigidaire, le régime de Dudley avait été interrompu. Des sodas remplissaient les portes, tandis que pizzas et hamburgers emplissaient les étages. Il mangea rapidement et remonta dans sa chambre.
Il ouvrit rapidement sa malle et sortit tous ses manuels scolaires de première année. Il prit tout d'abord son livre de potions, car c'était là qu'il avait le plus de lacunes. Il avait absolument besoin de savoir tout ce qui pourrait l'aider par la suite, dans son combat contre les forces du Mal. Il mit 3 jours pour revoir entièrement le programme de première année de potion, 5 pour la seconde, et 7 pour les autres. Quand il sut enfin par coeur tous ses livres de potions, on approchait de la mi-juillet ( je sais que ce n'est pas vraisemblable si on fait le calcul, mais le pauvre aura bien besoin du temps restant pour se perfectionner dans tout le reste ). Il prit alors en même temps DCFM et Métamorphose. Il mit 2 semaines pour tout apprendre, aussi bien théorie de métamorphose que formules de défense et d'attaque. Il ne voyait pas le temps passer : le matin, il partait faire de longs footings, et allait dans des salles de sport environnantes, piscines municipales et autres complexes sportifs. Sans même qu'il s'en rende compte, le 31 juillet était déjà arrivé. Quand il se réveilla à 8H30, ce matin-là, il eut la surprise de voir de nombreux hiboux dans sa chambre. Pendant tout ce premier mois, il s'était également fortement entraîné à l'Occlumentie, ce qui lui permettait de passer des nuits reposantes. Cependant, il ne se leurrait pas. Outre le fait qu'il veuille battre Voldemort, désormais, il faisait tout ceci, exercices de plus en plus durs et épuisants, pour occuper son esprit et éviter de penser à son parrain. Cette blessure restait bien présente dans le coeur de Harry, et il aurait beau faire ce qu'il voudrait, cela ne lui permettrait pas de combler ce manque qu'avait occasionné la mort de son parrain. Il considérait Sirius comme son père, son frère, un confident à qui il pouvait tout dire... Mais cela était fini... Son parrain était mort, tué par sa propre cousine, Bellatrix Lestrange... Elle payerait, elle aussi... Harry en avait fait la promesse silencieuse depuis l'instant où il avait vu son parrain passer à travers l'arcade... Elle mourrait, tout comme son cousin était mort. Elle n'avait fait que trop de mal... Il ne vengerait pas que son parrain en la tuant, mais aussi les parents de Neville, qu'elle avait rendus fous à force de leur imposer le Doloris.
Il était hors de question que tous ces Mangemorts fidèles au Lord Noir s'en tirent aussi facilement que la première fois... Il n'y aurait pas de retournement de situation possible par la suite... Il en était hors de question... Harry ne le laisserait pas faire...
Quand il ouvrit donc les yeux, il eut l'heureuse surprise de voir 4 hiboux attendant qu'on les déleste de leurs paquets. Il prit tout d'abord au vol le hibou de Ron, Coq, qui avait maintenant quasiment une taille adulte, et qui semblait s'être assagi. Il déttacha la lettre que lui avait apporté le hibou et entreprit de la décacheter :
"-Salut Harry, mon vieux. Comment vas-tu? J'espère que tu ne passes pas un trop mauvais été. Je suis désolé d'avoir à te dire ça mais on ne pourra pas se voir. Dumbledore ne veut pas que tu bouges de chez toi. Il a interdit tout contact qui pourrait mener à toi, mais pour ton anniversaire, je ne pouvais pas faire moins. J'ai envoyé du courrier à Hermione, mais elle, ce sont ses parents qui ne souhaitent pas qu'elle vienne. Ils veulent rester le plus possible avec elle avant qu'elle ne retourne à Hogwarts. Elle leur a dit que Voldemort était de retour, et cela les a visiblement ébranlés. Pour ma part, j'attends toujours les résultats des BUSES, et cela me convient. Je ne suis pas vraiment pressé de voir si j'ai raté telle ou telle chose. Hermione a du m'écrire 15 lettres à ce sujet depuis le début de l'été. Je commence à avoir envie de la tuer. Crois-moi, d'un côté, tu as de la chance qu'elle ne puisse pas communiquer avec toi... Enfin bref. J'ai pensé que cet objet pourrait t'être utile par la suite. Je n'en dis pas plus, tu n'as qu'à le déballer pour comprendre de quoi je parle. Passe un bon été. Ron"
Harry ouvrit délicatement le paquet. Au moment où il allait en venir à bout, et que sa main entra en contact avec l'objet, le jeune homme fut assailli par une vision. Il voyait avec précision Ron jouant au Quidditch avec sa soeur Ginny, près du Terrier. Harry sourit intérieurement en voyant que son meilleur ami voulait vraiment s'améliorer, et vit avec plaisir que ce que Ginny lui avait dit l'an passé avait l'air d'être vrai. Elle serait probablement bien meilleure au poste de Poursuiveuse. Son attention fut ensuite attirée par un petit mirroir au sol, dans lequel flottait une image de son visage. Il secoua la tête, et se retrouva dans sa chambre, le même mirroir que celui qu'il avait vu dans sa vision présent dans sa main. Il vit se dessiner peu à peu le visage de son meilleur ami, ses cheveux roux désordonnés à cause du vent lors de sa séance d'entraînement de Quidditch. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Ron en voyant qu'Harry avait eu son cadeau. Rien n'était plus sur désormais, et tout courrier était une cible potentielle pou Voldemort et ses Mangemorts. Ce mirroir était vraiment une grande trouvaille, et ainsi il pourrait parler de ce qu'il voudrait et quand il le voudrait avec Harry, même si tout contact leur avait été interdit. Harry lui aussi était heureux de pouvoir communiquer avec son meilleur ami, même si cela lui faisait mal d'utiliser ce moyen là, car Sirius lui avait offert le même mirroir, qu'Harry n'avait déballé qu'à la fin de l'année précédente, où dans un moment de désespoir il s'était mis à appeler Sirius par l'intermédiaire du mirroir, mais en vain, car ce dernier n'avait pas l'objet sur lui lorsqu'il était passé au travers de l'arcade. Il aurait tellement voulu pouvoir voir son parrain une dernière fois... Cela n'arriverait cependant jamais, mais il le vengerait, et c'est en souriant à Ron qu'il se promit une nouvelle fois de faire payer Bellatrix et Voldemort d'avoir fait disparaître toute sa famille.... Ron sembla remarquer que quelque chose n'allait pas chez Harry, car il prit une expression inquiète:
"-Quelque chose ne va pas Harry? Tu ne vas pas bien?? Tu peux tout me dire, tu le sais..
-Tout va bien Ron, mais je viens de me souvenir du mirroir semblable à celui-ci que Sirius m'avait offert. Je n'avais pas pu l'utiliser, mais ce n'est rien, ça va passer.
-Ok, si tu le dis... Harry, si jamais quoi que ce soit ne va pas, je t'assure que tu peux tout me dire, je serai toujours là pour toi comme pour Hermione... Je lui ai fait parvenir un mirroir à elle aussi. C'est mon père qui se les est procurés au ministère. Si jamais tu veux parler à Hermione, il te suffira de penser à elle et de prononcer son prénom, pour que son mirroir s'active.
-Merci de tout coeur Ron, mais pour l'instant, tout va bien. Je pense simplement encore à Sirius, et cela me fait encore de la peine. Sinon, tu me disais que Hermione, faute de pouvoir m'écrire, se vengeait sur toi en t'envoyant de nombreuses lettres? Mis à part le sujet des BUSEs, tu ne vas pas me dire que vous n'avez parlé que de ça? demanda-t-il avec un sourire narquois.
-Oh, non on a parlé de beaucoup de choses... Pourquoi ce sourire amusé, Harry? De quoi voudrais-tu qu'on ait parlé? -Je ne sais pas moi... Enfin bon..."
Ils parlèrent ainsi de tout et de rien pendant près d'une heure avant qu'Harry ne remarque qu'il restait encore 3 hibous dans sa chambre. Il dit à Ron qu'il devait le laisser, posa son mirroir délicatement sous la lame de parquet branlante, sur la taie d'oreillet qui lui tenait office de fourre-tout lors de sa 3ème année. Il s'approcha d'un hibou Grand-duc, qui portait une enveloppe. Il reconnut les 2 sceaux qui s'y trouvaient: celui de Hogwarts et du Ministère de la Magie. Ses résultats des BUSEs étaient enfin arrivés... Il n'y croyait plus... Il décacheta la lettre et en sortit 2 parchemins. Le premier était une lettre banale qui lui annonçait que les résultats de ses BUSEs se trouvaient sur l'autre parchemin. Il saisit donc le fin rouleau et entreprit de le lire:
"Mr. Potter,
Vous trouverez plus bas les résultats officiels de vos examens de Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire:
-= Métamorphose: Optimal =-
-= DADA : Optimal avec Félicitations du Jury =-
-= Potions : Optimal avec Encouragements =-
-= Enchantements: Optimal =-
-= Divination : Optimal avec Félicitations du Jury ( Prédiction réalisée ) =-
-= Astronomie : Effort Exceptionnel avec Encouragements =-
-= Botanique : Effort Exceptionnel =-
-= HdM : Effort Exceptionnel =-
Ces résultats exceptionnels vous confèrent le maximum de BUSEs, soit un total de 16/16 . Grace à ces résultats exceptionnels, qui n'avaient pas été obtenus depuis 1699, le Ministère de la Magie vous autorise à utiliser la Magie librement désormais, même si vous êtes toujours un sorcier de 1er cycle. Vous avez également le choix d'arrêter certaines matières qui ne correspondraient pas réellement au type de carrière que vous envisagez. Suite au résultat des enquêtes menées l'an passé par Mrs.Umbridge pour le choix de carrière, auxquelles vous aviez répondu par "Auror", les matières obligatoires sont les suivantes: -Métamorphose
-DADA
-Potions
-Enchantements
De nouvelles matières vont également faire leur apparition, à savoir: -DADA renforcé
-Duel
-Magie sans Baguette
Nous vous prions d'agreer, Mr.Potter, nos salutations amicales les plus sincères.
Cornélius Fudge, Ministre de la Magie Albus Dumbledore, Ordre de Merlin 1ère classe, Grand Manitou de la Confédération des Mages et Sorciers, tenant d'un siège au Magenmagot, Directeur de Hogwarts, école de sorciers"
Harry sourit en voyant tous les titres largement largement mérités par son directeur, en comparaison à celui de Fudge... Puis il réalisa quelque chose... Il était écrit dans la lettre qu'il avait le droit d'utiliser la magie quand bon lui semblait car... il avait obtenu toutes ses BUSEs??? Comment avait-il fait? Alors qu'il finissait de relire la lettre pour être sûr d'avoir bien compris, le mirroir qu'il avait reçu de Ron s'alluma. Il le saisit, et vit apparaître le visage de sa meilleure et brillante amie: Hermione Granger.
"-Harry ! Comment vas-tu?
-Bien Hermione, et toi ? Je suis vraiment content de te parler enfin, après un mois sans qu'on ait pu se voir.
-Moi aussi Harry ! Dis-moi... Toi aussi, tu as reçu les résultats des BUSEs?
-A l'instant... Je viens de finir de lire la lettre. Combien en as-tu obtenu?
-15! Oh Harry, c'est extraordinaire, je n'aurais jamais pensé en avoir autant, la dernière fois que quelqu'un en a eu 15, c'était il y a 20 ans, et c'étaient... James et Lily Potter ! Tu te rends compte? Je ne te parle même pas de la dernière fois que quelqu'un en a eu 16... C'était en...
-1699. termina Harry.
-Oui! Comment le sais-tu?
-Parce que désormais, le dernier à avoir eu 16 BUSEs, c'est moi."
Harry vit la bouche d'Hermione s'ouvrir et se refermer sans produire aucun son. Elle le regardait intensément, comme elle ne l'avait jamais regardé auparavant. Il avait égalé Merlin... Harry Potter, celui sur qui reposait le destin du monde, avait égalé le plus grand mage blanc ayant jamais existé. Etait-il aussi puissant? Bien sûr, elle savait qu'il était plus doué en Magie qu'il ne le laissait paraître, mais de là à obtenir ses 16 BUSEs...
"-Hermione? Ca va? Moi aussi j'ai été surpris tu sais... Je n'aurais jamais pensé être devant toi...
-Je m'en fiche Harry, sais-tu ce que cela veut dire? Sais-tu qui a obtenu ces 16 BUSEs avant toi?
-Non...
-Merlin, Harry, Merlin... Et c'est le seul à les avoir jamais eu, à part toi.
-Qu.... Comment????
-Tu as bien entendu, Harry... Tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis fière de toi...
-Hermione... Il ne faut rien...
-Exagérer? Je n'exagère pas, Harry, pas plus que quand je dis que je t'aime...
-Qu...
-Oui Harry, je t'aime... Oh, bon sang, vous les garçons, il faudrait vraiment que vous ouvriez les yeux parfois...
-Mais... Je croyais que tu aimais Ron? Et que lui t'aimait?
-On s'aime Harry, mais differemment... Je l'aime comme un frère, et lui m'aime comme une soeur, nous en avons déja parlé. Il sait que je t'aime... lui dit Hermione, le souffle court.
-Oh Hermione... Moi aussi, je t'aime... Si tu savais à quel point... Je n'attends qu'une seule chose depuis le début des vacances, c'est de pouvoir te revoir, mais cela me faisait souffrir de vous voir tout le temps ensemble avec Ron, je pensais que c'était plus que de la simple amitié... Quand je suis sorti avec Cho, l'an dernier, je ne dirai pas que ce n'était pas vrai, mais j'ai réellement compris ce que j'éprouvais pour toi le soir où Cho a fait une sortie fracassante le jour de la St-Valentin...
-Je... Harry... Ne te moques pas de moi!
-Je peux te jurer que je ne me moque pas de toi... Je t'aime, et de savoir que tu m'aimes est le plus beau des cadeaux que l'on m'ait jamais fait, c'est le plus beau jour de ma vie... Je t'aime, Hermione, plus que je n'ai jamais aimé qui que ce soit... Je t'aime...
-Oh Harry... Tu ne peux pas savoir à quel point j'aimerais être avec toi en ce moment... -Je le sais car je n'ai qu'une envie, être avec toi en ce moment même... Je ne veux plus penser à quoi que ce soit d'autre, de peur que ce ne soit qu'un rêve..."
Ils parlèrent encore longtemps ce soir-là, Harry tout comme Hermione en sautant le repas du soir... Il se coucha en déposant délicatement son mirroir à côté de lui, toujours allumé, lui montrant Hermione allongée sur son lit. Quand il la regarda plus attentivement, il vit à quel point elle était belle. En plus d'avoir un visage parfait, son corps avait dernièrement pris des courbes délicieuses, la faisait ressembler à une femme magnifique... Hermione, de son côté, pensait la même chose de Harry, qui s'était fortement musclé pendant le premier mois des vacances, et qui avait aussi grandi. Ils s'endormirent en même temps, profitant de l'image rassurante de l'autre. Harry n'en oublia pas moins de fermer son esprit, ayant peur que Voldemort ne découvre qu'il aimait Hermione, et qu'elle aussi l'aimait, cela aurait donné une arme au Mage Noir pour atteindre Harry.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, Harry eut comme premier réflexe d'attraper le mirroir qui se trouvait sur son oreiller. Il le regarda, et vit Hermione qui dormait paisiblement, un rayon de soleil donnant à son visage un air angélique. Harry n'en revenait pas. Tout ce qu'il avait vécu la veille était vrai. Hermione avait avoué qu'elle l'aimait, et il en avait fait de même. Il se leva, et vit avec étonnement que deux hibous attendaient toujours qu'il les déleste de leurs fardeaux. Il prit donc le premier, une chouette lapone, qui lui tendit la patte d'un air agacé en caquetant. Dès qu'il lui eut enlevé la lettre, la chouette s'envola par la fenêtre qui était restée ouverte toute la nuit. Il vit avec plaisir que la lettre lui venait de Hermione. Il la décacheta rapidement, avide de voir ce qu'Hermione lui avait dit alors qu'il ne savaient pas qu'ils s'aimaient mutuellement.
"Coucou Harry,
J'espère que tu passes de bonnes vacances, et que les menaces de l'Ordre ont porté leurs fruits. Ici, je suis seule avec mes parents, et ce n'est pas vraiment très amusant... Ils ne veulent plus que je sorte, parce que je leur ai raconté tout ce qui avait rapport à Voldemort. Je sais qu'il ne font cela que pour me protéger, et je commence à parfaitement comprendre pourquoi tu étais si faché l'an dernier quand tu ne recevais de nouvelles de personne, enfermé chez toi. J'ai quand même le droit de communiquer avec mes amis, et cela, ce n'est pas négligeable. Je suis sûr que Ron a dû t'écrire lui aussi, en te disant que je devenais insupportable avec mon angoisse pour les résultats des BUSEs... Il devrait essayer de me comprendre, j'ai travaillé dur, et ils nous les avaient annoncés pour la mi- juillet. Je suppose que le retour de Voldemort a bouleversé tout le monde... Quoi qu'il en soit, je pense qu'au moment où tu liras cette lettre, je t'aurai déja parlé grace au cadeau que t'a fait Ron... Si tu as ouvert ma lettre en premier, je te suggère d'ouvrir le cadeau de Ron avant de lire la suite de cette lettre. Comme j'ai déjà dû te le dire, je t'aime, Harry Potter, et j'espère que c'est réciproque... Je t'embrasse très fort.
Hermione."
Harry reposa la lettre en souriant... Hermione était vraiment... Hermione. Quand il y réfléchissait, il trouvait impossible de trouver un adjectif à la hauteur pour la caractériser. Même "parfaite" ne lui semblait pas assez fort. Hermione, celle qui avait toujours été là pour lui, celle qui l'avait aidé à maîtriser le sort d'attraction en 4ème année, lui permettant de passer devant un dragon redoutable pour lui voler un oeuf... Celle qu'il aimait, tout simplement. C'est en réfléchissant à cela qu'il se rendit compte que Cho n'avait été qu'une passade, et qu'il ne l'avait jamais réellement aimée.
Secouant la tête pour se changer les idées, il s'approcha du dernier hibou, sans savoir, de l'extérieur, de qui il aurait bien pu provernir. Il prit doucement la lettre, sur laquelle était écrit son nom d'une écriture ronde qu'il ne se souvenait pas avoir déjà vue. Il décacheta l'enveloppe et en sortit un long rouleau de parchemin, sur lequel il n'était pourtant pas écrit grand chose:
"Harry,
Je suppose que s'il y a bien une personne dont tu n'attendais pas une carte pour ton anniversaire, c'est bien moi... Je pense que tu ne sais même pas qui t'écrit... Attends avant de brûler cette lettre une fois que tu auras lu mon nom. Bon, voilà, c'est bel et bien Draco Malefoy qui t'écrit. Tout d'abord, et ce même si nous n'avons pas été du tout amis au cours de ces 5 premières années à Hogwarts, je voudrais te souhaiter un bon anniversaire. Je vais t'expliquer pourquoi je t'écris en ce jour. Ainsi que tu le sais, et probablement mieux que personne, mon père est un Mangemort, et tu l'as envoyé à Azkaban... Cela a été une révélation pour moi... Je me suis rendu compte qu'en réalité il m'avait apposé un Imperium permanent contre ma volonté... Je suppose que tu vas trouver cela dur à croire, et que je ne fais cela que pour me rapprocher de toi et te tuer... Mais ce n'est pas ça... Je me trouve en ce moment même à Hogwarts, où le professeur Dumbledore assure ma protection. Depuis que mon père a été envoyé à Azkaban, son emprise sur moi a peu à peu diminuée, pour finalement totalement disparaître. Je sais pertinament que cela doit être assez dur à croire pour toi, mais je te demande néanmoins de faire un effort. Je me doute que ce ne doit pas être facile du tout, mais je te demande au moins de me répondre. Faute de ne pouvoir aller chez les Weasley ou dans la maison de ton parrain, Dumbledore t'invite officiellement à venir passer la fin des vacances à Hogwarts avec Hermione, Ron et moi. Le choix t'appartient, mais je doute tout de même que tu souhaites rester un mois de plus avec ces moldus. (non, ce n'est pas mon côté sombre qui ressort, mais une simple vision normale des choses, et j'ai entendu Granger le dire en plus...) . En espérant que tu répondras à ma lettre, je te souhaite un bon anniversaire. Tu devrais trouver un petit paquet à la patte gauche de mon hibou.
Draco Malfoy."
En regardant à nouveau le hibou, il vit en effet qu'une petite boite y était attachée. En la détachant, il put voir un écrin en chêne d'une trentaine de centimètres, peut-être même 35. Quand il ouvrit l'écrin, il vit apparaître une magnifique baguette devant lui... Une baguette qu'il sentait irradier de puissance. Quand il la prit dans sa main, il eut la même senstation agréable que la tout première fois qu'il avait touché sa baguette actuelle. Il y avait un mot avec la baguette:
" Ceci est la baguette ancestrale des Potters, qui se transmet d'une génération à l'autre. Je l'ai trouvée dans le manoir Malfoy, dans la salle des trophées de batailles. Je ne sais pas comment elle y était arrivée, mais une chose est sûre, elle doit de revenir. Si tout s'est bien passé, cette baguette doit parfaitement te convenir, et te permettra de réaliser tes sorts avec une puissance bien plus importante qu'aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, je te souhaite encore une fois un très joyeux anniversaire, et souhaite de tout coeur que tu puisses venir à Hogwarts, pour que je puisse te faire des excuses en personne."
Harry était abasourdi... Tout d'abord par le fait d'avoir reçu une lettre de Draco Malfoy pour son anniversaire, et secundo parce qu'il avait en sa possession une baguette qui, lui semblait-il, était plus puissante que n'importe quoi d'autre... Il était très heureux, et envisageait fortement de répondre par l'affirmative à l'invitation de Draco... Sa curiosité le poussait à aller voir par lui même si son ennemi avait réellement changé, où s'il jouait la comédie à des fins personnelles, pour contenter Voldemort. Il n'eut pas le temps d'y penser longuement, car il entendit son mirroir qui sonnait, signe que quelqu'un voulait lui parler. Il ne fut qu'à moitié surpris de voir que c'était Hermione, et au contraire, cela le ravissait. Elle était plus belle que jamais, pas vraiment différente de d'habitude, mais... parfaite. Il lui raconta l'histoire de la lettre et du cadeau de Draco Malfoy. Elle ne fut que peu surprise par cette révélation,et cela fit sourire Harry. Hermione avait toujours été très perspicace, et cela n'allait pas changer maintenant.
"-Non, pas vraiment, je ne suis pas étonnée, plus rien ne peut m'étonner, maintenant que tu m'as dit que tu avais eu tes 16 BUSEs et que tu partageais les mêmes sentiments que moi... D'un autre côté, cela semble tout à fait normal... Puisque tu as si bien réussi, cela veut dire que tu es un sorcier extrêment doué, mais aussi puissant... Et aux sorciers puissants, il faut des armes puissantes, en ce cas, cette baguette. J'ai lu, une fois, que cela se faisait dans toutes les grandes familles respectées. D'après ce que j'ai pu lire, tu aurais dans les mains la baguette du tout premier Potter à avoir été sorcier. C'est très peu commun, et rares sont les familles pouvant se vanter d'avoir une baguette ancestrale. Pour les Potter, qui sont une ancienne famille, cela voudrait dire que cette baguette à près de 900 ans... C'est énorme... Seule une autre famille peut se vanter d'en avoir une aussi vieille...
-Qui sont-ils?demanda Harry, captivé par ce que venait de lui dire sa petite amie.
-Ce sont les Malfoy, leur famille a dû apparaître peu après la tienne...
-Comment fais-tu pour savoir tout ça, je veux dire, sur l'histoire de mes parents, de ma famille, sur celle de Malfoy?
-J'ai un livre ici qui retrace jusqu'a la première génération un arbre généalogique, des Potter, mais de tous les sorciers en général... C'est un livre très rare que j'ai eu la chance de trouver sur le chemin de Traverse le jour où nous sommes rentrés de Hogwarts.
-Tu es vraiment brillante, Hermione, et tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime."
Et voilà, c'est fini, j'espère que vous avez aimé, et si c'est le cas, reviewez (, ca ne coute rien et ca fait plaisir à l'auteur. Tcho . ThTomeWriter
Disclaimer: rien n'est à moi, tout appartient à J.K Rowlings, créatrice du monde de Harry Potter.
Scénario: c'est tout moi qui l'ai trouvé :p
petite note : Have fun :)... Si vous aimez bien ce chap, je vous conseille de lire les débuts de mes 2 autres fics, que je n'ai pas fini d'écrire, et que j'ai même complètement arrêtées. Dites moi si vous aimez, et si c'est le cas je continuerai peut-être. Enjoy, et n'oubliez pas de reviewer pour me dire ce que vous en pensez... :)
Chapitre 1 : Un nouvel Harry
Harry suivait les Dursleys sans penser à rien sous le regard attristé des membres de l'Ordre. Aucun d'entre eux n'aimait voir le jeune homme partir avec ces horribles Muggles. Malheureusement, ils n'y pouvaient rien, car il n'y avait que là que le Survivant était à l'abri. Harry, pour sa part, était vidé. Il n'avait même plus la force de penser à quoi que ce soit. Il monta dans la voiture flambant neuve de son oncle, qui démarra aussitôt. Le voyage de retour à Privet Drive se fit dans le silence le plus complet. Dudley se tenait le plus possible contre sa portière, mais même ainsi il empiétait sur la place de Harry. Le jeune homme n'y prétait pas attention et ne regardait que d'un oeil distrait les voitures venant en face. Il ne savait plus quoi penser, quoi faire, comment agir.
Depuis qu'il avait pris connaissance de la prophécie, après la mort de Sirius, cela lui avait donné fort à penser. Il n'avait pas vraiment le choix... Seule une personne pouvait débarrasser le monde de Voldemort, et c'était lui. Des milliers, voire même des millions de personnes dépendaient de lui. Il ne pouvait pas les laisser tomber ainsi. Il gardait beaucoup de rancoeur envers tous ces gens qui retournaient leurs vestes aussi facilement... Durant toute l'année passée, nombreuses furent les lettres qui lui conseillaient d'aller se faire soigner pour folie, en prenant avec lui le directeur de Hogwarts. Quand le retour de Voldemort avait été officiellement annoncé, il avait reçu énormément de courrier de gens qui n'avaient soi-disant jamais douté de la véracité de ses dires. Mais Harry avait la mémoire des noms et en avait reconnu plusieurs dans toutes ces lettres. Il n'avait jamais demandé à être célèbre, et pourtant, à presque 16 ans, c'était sur ses épaules que reposait le destin du monde. Cela faisait beaucoup à assumer. Il n'osait quasiment pas penser à l'été qu'il allait passer. Voldemort allait probablement rétablir le règne de terreur qui le définissait il y avait 14 ans de cela. Il n'avait pas envie de voir ça du tout.
Il n'avait pour rien au monde envie de devenir un assassin, mais soit il tuait Voldemort, soit il se faisait tuer. Il n'avait pas envie de se faire tuer, pas envie de tuer. Mais il avait envie de protéger toutes ces personnes innocentes qui comptaient sur lui. Il ne pouvait pas les décevoir. Pourquoi tout le malheur du monde retombait-il entièrement sur ses épaules? Il n'avait rien fait pour...
Ils furent rapidement arrivés à Privet Drive. Il déchargea sa malle seul, comme d'habitude, lourde comme jamais, avec ses manuels scolaires de 5 années passées à Hogwarts. Il la monta doucement dans sa chambre et s'affala sur son lit. On n'était qu'au milieu de l'après-midi, mais Harry, dès qu'il toucha l'oreiller, tomba dans un sommeil profond, que rien ne vint troubler. Quand il ouvrit les yeux, et regarda son réveil, il eut la surprise de voir qu'il était 11H00 du matin. Il se leva, prépara quelques habits et alla se laver. Il prit une bonne douche qui le réveilla et relaxa ses muscles, puis enfila ses habits. Il sortit aussitôt de la maison, sans rien manger, et se mit aussitôt à courrir d'une foulée légère et assurée. Il courut ainsi pendant une heure et demie, et rentra alors qu'il était environ 13H00. Il prit une seconde douche après avoir fait une série de 60 pompes dans sa chambre. Il descendit ensuite dans la cuisine pour se préparer à manger. Les Dursley étaient dans le salon et personne ne fit attention à lui alors qu'il le traversait pour rejoindre la cuisine. Il sortit deux oeufs du frigo, ainsi que du bacon. D'après ce qu'il put voir dans le frigidaire, le régime de Dudley avait été interrompu. Des sodas remplissaient les portes, tandis que pizzas et hamburgers emplissaient les étages. Il mangea rapidement et remonta dans sa chambre.
Il ouvrit rapidement sa malle et sortit tous ses manuels scolaires de première année. Il prit tout d'abord son livre de potions, car c'était là qu'il avait le plus de lacunes. Il avait absolument besoin de savoir tout ce qui pourrait l'aider par la suite, dans son combat contre les forces du Mal. Il mit 3 jours pour revoir entièrement le programme de première année de potion, 5 pour la seconde, et 7 pour les autres. Quand il sut enfin par coeur tous ses livres de potions, on approchait de la mi-juillet ( je sais que ce n'est pas vraisemblable si on fait le calcul, mais le pauvre aura bien besoin du temps restant pour se perfectionner dans tout le reste ). Il prit alors en même temps DCFM et Métamorphose. Il mit 2 semaines pour tout apprendre, aussi bien théorie de métamorphose que formules de défense et d'attaque. Il ne voyait pas le temps passer : le matin, il partait faire de longs footings, et allait dans des salles de sport environnantes, piscines municipales et autres complexes sportifs. Sans même qu'il s'en rende compte, le 31 juillet était déjà arrivé. Quand il se réveilla à 8H30, ce matin-là, il eut la surprise de voir de nombreux hiboux dans sa chambre. Pendant tout ce premier mois, il s'était également fortement entraîné à l'Occlumentie, ce qui lui permettait de passer des nuits reposantes. Cependant, il ne se leurrait pas. Outre le fait qu'il veuille battre Voldemort, désormais, il faisait tout ceci, exercices de plus en plus durs et épuisants, pour occuper son esprit et éviter de penser à son parrain. Cette blessure restait bien présente dans le coeur de Harry, et il aurait beau faire ce qu'il voudrait, cela ne lui permettrait pas de combler ce manque qu'avait occasionné la mort de son parrain. Il considérait Sirius comme son père, son frère, un confident à qui il pouvait tout dire... Mais cela était fini... Son parrain était mort, tué par sa propre cousine, Bellatrix Lestrange... Elle payerait, elle aussi... Harry en avait fait la promesse silencieuse depuis l'instant où il avait vu son parrain passer à travers l'arcade... Elle mourrait, tout comme son cousin était mort. Elle n'avait fait que trop de mal... Il ne vengerait pas que son parrain en la tuant, mais aussi les parents de Neville, qu'elle avait rendus fous à force de leur imposer le Doloris.
Il était hors de question que tous ces Mangemorts fidèles au Lord Noir s'en tirent aussi facilement que la première fois... Il n'y aurait pas de retournement de situation possible par la suite... Il en était hors de question... Harry ne le laisserait pas faire...
Quand il ouvrit donc les yeux, il eut l'heureuse surprise de voir 4 hiboux attendant qu'on les déleste de leurs paquets. Il prit tout d'abord au vol le hibou de Ron, Coq, qui avait maintenant quasiment une taille adulte, et qui semblait s'être assagi. Il déttacha la lettre que lui avait apporté le hibou et entreprit de la décacheter :
"-Salut Harry, mon vieux. Comment vas-tu? J'espère que tu ne passes pas un trop mauvais été. Je suis désolé d'avoir à te dire ça mais on ne pourra pas se voir. Dumbledore ne veut pas que tu bouges de chez toi. Il a interdit tout contact qui pourrait mener à toi, mais pour ton anniversaire, je ne pouvais pas faire moins. J'ai envoyé du courrier à Hermione, mais elle, ce sont ses parents qui ne souhaitent pas qu'elle vienne. Ils veulent rester le plus possible avec elle avant qu'elle ne retourne à Hogwarts. Elle leur a dit que Voldemort était de retour, et cela les a visiblement ébranlés. Pour ma part, j'attends toujours les résultats des BUSES, et cela me convient. Je ne suis pas vraiment pressé de voir si j'ai raté telle ou telle chose. Hermione a du m'écrire 15 lettres à ce sujet depuis le début de l'été. Je commence à avoir envie de la tuer. Crois-moi, d'un côté, tu as de la chance qu'elle ne puisse pas communiquer avec toi... Enfin bref. J'ai pensé que cet objet pourrait t'être utile par la suite. Je n'en dis pas plus, tu n'as qu'à le déballer pour comprendre de quoi je parle. Passe un bon été. Ron"
Harry ouvrit délicatement le paquet. Au moment où il allait en venir à bout, et que sa main entra en contact avec l'objet, le jeune homme fut assailli par une vision. Il voyait avec précision Ron jouant au Quidditch avec sa soeur Ginny, près du Terrier. Harry sourit intérieurement en voyant que son meilleur ami voulait vraiment s'améliorer, et vit avec plaisir que ce que Ginny lui avait dit l'an passé avait l'air d'être vrai. Elle serait probablement bien meilleure au poste de Poursuiveuse. Son attention fut ensuite attirée par un petit mirroir au sol, dans lequel flottait une image de son visage. Il secoua la tête, et se retrouva dans sa chambre, le même mirroir que celui qu'il avait vu dans sa vision présent dans sa main. Il vit se dessiner peu à peu le visage de son meilleur ami, ses cheveux roux désordonnés à cause du vent lors de sa séance d'entraînement de Quidditch. Un large sourire se dessina sur les lèvres de Ron en voyant qu'Harry avait eu son cadeau. Rien n'était plus sur désormais, et tout courrier était une cible potentielle pou Voldemort et ses Mangemorts. Ce mirroir était vraiment une grande trouvaille, et ainsi il pourrait parler de ce qu'il voudrait et quand il le voudrait avec Harry, même si tout contact leur avait été interdit. Harry lui aussi était heureux de pouvoir communiquer avec son meilleur ami, même si cela lui faisait mal d'utiliser ce moyen là, car Sirius lui avait offert le même mirroir, qu'Harry n'avait déballé qu'à la fin de l'année précédente, où dans un moment de désespoir il s'était mis à appeler Sirius par l'intermédiaire du mirroir, mais en vain, car ce dernier n'avait pas l'objet sur lui lorsqu'il était passé au travers de l'arcade. Il aurait tellement voulu pouvoir voir son parrain une dernière fois... Cela n'arriverait cependant jamais, mais il le vengerait, et c'est en souriant à Ron qu'il se promit une nouvelle fois de faire payer Bellatrix et Voldemort d'avoir fait disparaître toute sa famille.... Ron sembla remarquer que quelque chose n'allait pas chez Harry, car il prit une expression inquiète:
"-Quelque chose ne va pas Harry? Tu ne vas pas bien?? Tu peux tout me dire, tu le sais..
-Tout va bien Ron, mais je viens de me souvenir du mirroir semblable à celui-ci que Sirius m'avait offert. Je n'avais pas pu l'utiliser, mais ce n'est rien, ça va passer.
-Ok, si tu le dis... Harry, si jamais quoi que ce soit ne va pas, je t'assure que tu peux tout me dire, je serai toujours là pour toi comme pour Hermione... Je lui ai fait parvenir un mirroir à elle aussi. C'est mon père qui se les est procurés au ministère. Si jamais tu veux parler à Hermione, il te suffira de penser à elle et de prononcer son prénom, pour que son mirroir s'active.
-Merci de tout coeur Ron, mais pour l'instant, tout va bien. Je pense simplement encore à Sirius, et cela me fait encore de la peine. Sinon, tu me disais que Hermione, faute de pouvoir m'écrire, se vengeait sur toi en t'envoyant de nombreuses lettres? Mis à part le sujet des BUSEs, tu ne vas pas me dire que vous n'avez parlé que de ça? demanda-t-il avec un sourire narquois.
-Oh, non on a parlé de beaucoup de choses... Pourquoi ce sourire amusé, Harry? De quoi voudrais-tu qu'on ait parlé? -Je ne sais pas moi... Enfin bon..."
Ils parlèrent ainsi de tout et de rien pendant près d'une heure avant qu'Harry ne remarque qu'il restait encore 3 hibous dans sa chambre. Il dit à Ron qu'il devait le laisser, posa son mirroir délicatement sous la lame de parquet branlante, sur la taie d'oreillet qui lui tenait office de fourre-tout lors de sa 3ème année. Il s'approcha d'un hibou Grand-duc, qui portait une enveloppe. Il reconnut les 2 sceaux qui s'y trouvaient: celui de Hogwarts et du Ministère de la Magie. Ses résultats des BUSEs étaient enfin arrivés... Il n'y croyait plus... Il décacheta la lettre et en sortit 2 parchemins. Le premier était une lettre banale qui lui annonçait que les résultats de ses BUSEs se trouvaient sur l'autre parchemin. Il saisit donc le fin rouleau et entreprit de le lire:
"Mr. Potter,
Vous trouverez plus bas les résultats officiels de vos examens de Brevet Universel de Sorcellerie Elémentaire:
-= Métamorphose: Optimal =-
-= DADA : Optimal avec Félicitations du Jury =-
-= Potions : Optimal avec Encouragements =-
-= Enchantements: Optimal =-
-= Divination : Optimal avec Félicitations du Jury ( Prédiction réalisée ) =-
-= Astronomie : Effort Exceptionnel avec Encouragements =-
-= Botanique : Effort Exceptionnel =-
-= HdM : Effort Exceptionnel =-
Ces résultats exceptionnels vous confèrent le maximum de BUSEs, soit un total de 16/16 . Grace à ces résultats exceptionnels, qui n'avaient pas été obtenus depuis 1699, le Ministère de la Magie vous autorise à utiliser la Magie librement désormais, même si vous êtes toujours un sorcier de 1er cycle. Vous avez également le choix d'arrêter certaines matières qui ne correspondraient pas réellement au type de carrière que vous envisagez. Suite au résultat des enquêtes menées l'an passé par Mrs.Umbridge pour le choix de carrière, auxquelles vous aviez répondu par "Auror", les matières obligatoires sont les suivantes: -Métamorphose
-DADA
-Potions
-Enchantements
De nouvelles matières vont également faire leur apparition, à savoir: -DADA renforcé
-Duel
-Magie sans Baguette
Nous vous prions d'agreer, Mr.Potter, nos salutations amicales les plus sincères.
Cornélius Fudge, Ministre de la Magie Albus Dumbledore, Ordre de Merlin 1ère classe, Grand Manitou de la Confédération des Mages et Sorciers, tenant d'un siège au Magenmagot, Directeur de Hogwarts, école de sorciers"
Harry sourit en voyant tous les titres largement largement mérités par son directeur, en comparaison à celui de Fudge... Puis il réalisa quelque chose... Il était écrit dans la lettre qu'il avait le droit d'utiliser la magie quand bon lui semblait car... il avait obtenu toutes ses BUSEs??? Comment avait-il fait? Alors qu'il finissait de relire la lettre pour être sûr d'avoir bien compris, le mirroir qu'il avait reçu de Ron s'alluma. Il le saisit, et vit apparaître le visage de sa meilleure et brillante amie: Hermione Granger.
"-Harry ! Comment vas-tu?
-Bien Hermione, et toi ? Je suis vraiment content de te parler enfin, après un mois sans qu'on ait pu se voir.
-Moi aussi Harry ! Dis-moi... Toi aussi, tu as reçu les résultats des BUSEs?
-A l'instant... Je viens de finir de lire la lettre. Combien en as-tu obtenu?
-15! Oh Harry, c'est extraordinaire, je n'aurais jamais pensé en avoir autant, la dernière fois que quelqu'un en a eu 15, c'était il y a 20 ans, et c'étaient... James et Lily Potter ! Tu te rends compte? Je ne te parle même pas de la dernière fois que quelqu'un en a eu 16... C'était en...
-1699. termina Harry.
-Oui! Comment le sais-tu?
-Parce que désormais, le dernier à avoir eu 16 BUSEs, c'est moi."
Harry vit la bouche d'Hermione s'ouvrir et se refermer sans produire aucun son. Elle le regardait intensément, comme elle ne l'avait jamais regardé auparavant. Il avait égalé Merlin... Harry Potter, celui sur qui reposait le destin du monde, avait égalé le plus grand mage blanc ayant jamais existé. Etait-il aussi puissant? Bien sûr, elle savait qu'il était plus doué en Magie qu'il ne le laissait paraître, mais de là à obtenir ses 16 BUSEs...
"-Hermione? Ca va? Moi aussi j'ai été surpris tu sais... Je n'aurais jamais pensé être devant toi...
-Je m'en fiche Harry, sais-tu ce que cela veut dire? Sais-tu qui a obtenu ces 16 BUSEs avant toi?
-Non...
-Merlin, Harry, Merlin... Et c'est le seul à les avoir jamais eu, à part toi.
-Qu.... Comment????
-Tu as bien entendu, Harry... Tu ne peux même pas imaginer à quel point je suis fière de toi...
-Hermione... Il ne faut rien...
-Exagérer? Je n'exagère pas, Harry, pas plus que quand je dis que je t'aime...
-Qu...
-Oui Harry, je t'aime... Oh, bon sang, vous les garçons, il faudrait vraiment que vous ouvriez les yeux parfois...
-Mais... Je croyais que tu aimais Ron? Et que lui t'aimait?
-On s'aime Harry, mais differemment... Je l'aime comme un frère, et lui m'aime comme une soeur, nous en avons déja parlé. Il sait que je t'aime... lui dit Hermione, le souffle court.
-Oh Hermione... Moi aussi, je t'aime... Si tu savais à quel point... Je n'attends qu'une seule chose depuis le début des vacances, c'est de pouvoir te revoir, mais cela me faisait souffrir de vous voir tout le temps ensemble avec Ron, je pensais que c'était plus que de la simple amitié... Quand je suis sorti avec Cho, l'an dernier, je ne dirai pas que ce n'était pas vrai, mais j'ai réellement compris ce que j'éprouvais pour toi le soir où Cho a fait une sortie fracassante le jour de la St-Valentin...
-Je... Harry... Ne te moques pas de moi!
-Je peux te jurer que je ne me moque pas de toi... Je t'aime, et de savoir que tu m'aimes est le plus beau des cadeaux que l'on m'ait jamais fait, c'est le plus beau jour de ma vie... Je t'aime, Hermione, plus que je n'ai jamais aimé qui que ce soit... Je t'aime...
-Oh Harry... Tu ne peux pas savoir à quel point j'aimerais être avec toi en ce moment... -Je le sais car je n'ai qu'une envie, être avec toi en ce moment même... Je ne veux plus penser à quoi que ce soit d'autre, de peur que ce ne soit qu'un rêve..."
Ils parlèrent encore longtemps ce soir-là, Harry tout comme Hermione en sautant le repas du soir... Il se coucha en déposant délicatement son mirroir à côté de lui, toujours allumé, lui montrant Hermione allongée sur son lit. Quand il la regarda plus attentivement, il vit à quel point elle était belle. En plus d'avoir un visage parfait, son corps avait dernièrement pris des courbes délicieuses, la faisait ressembler à une femme magnifique... Hermione, de son côté, pensait la même chose de Harry, qui s'était fortement musclé pendant le premier mois des vacances, et qui avait aussi grandi. Ils s'endormirent en même temps, profitant de l'image rassurante de l'autre. Harry n'en oublia pas moins de fermer son esprit, ayant peur que Voldemort ne découvre qu'il aimait Hermione, et qu'elle aussi l'aimait, cela aurait donné une arme au Mage Noir pour atteindre Harry.
Lorsqu'il se réveilla le lendemain matin, Harry eut comme premier réflexe d'attraper le mirroir qui se trouvait sur son oreiller. Il le regarda, et vit Hermione qui dormait paisiblement, un rayon de soleil donnant à son visage un air angélique. Harry n'en revenait pas. Tout ce qu'il avait vécu la veille était vrai. Hermione avait avoué qu'elle l'aimait, et il en avait fait de même. Il se leva, et vit avec étonnement que deux hibous attendaient toujours qu'il les déleste de leurs fardeaux. Il prit donc le premier, une chouette lapone, qui lui tendit la patte d'un air agacé en caquetant. Dès qu'il lui eut enlevé la lettre, la chouette s'envola par la fenêtre qui était restée ouverte toute la nuit. Il vit avec plaisir que la lettre lui venait de Hermione. Il la décacheta rapidement, avide de voir ce qu'Hermione lui avait dit alors qu'il ne savaient pas qu'ils s'aimaient mutuellement.
"Coucou Harry,
J'espère que tu passes de bonnes vacances, et que les menaces de l'Ordre ont porté leurs fruits. Ici, je suis seule avec mes parents, et ce n'est pas vraiment très amusant... Ils ne veulent plus que je sorte, parce que je leur ai raconté tout ce qui avait rapport à Voldemort. Je sais qu'il ne font cela que pour me protéger, et je commence à parfaitement comprendre pourquoi tu étais si faché l'an dernier quand tu ne recevais de nouvelles de personne, enfermé chez toi. J'ai quand même le droit de communiquer avec mes amis, et cela, ce n'est pas négligeable. Je suis sûr que Ron a dû t'écrire lui aussi, en te disant que je devenais insupportable avec mon angoisse pour les résultats des BUSEs... Il devrait essayer de me comprendre, j'ai travaillé dur, et ils nous les avaient annoncés pour la mi- juillet. Je suppose que le retour de Voldemort a bouleversé tout le monde... Quoi qu'il en soit, je pense qu'au moment où tu liras cette lettre, je t'aurai déja parlé grace au cadeau que t'a fait Ron... Si tu as ouvert ma lettre en premier, je te suggère d'ouvrir le cadeau de Ron avant de lire la suite de cette lettre. Comme j'ai déjà dû te le dire, je t'aime, Harry Potter, et j'espère que c'est réciproque... Je t'embrasse très fort.
Hermione."
Harry reposa la lettre en souriant... Hermione était vraiment... Hermione. Quand il y réfléchissait, il trouvait impossible de trouver un adjectif à la hauteur pour la caractériser. Même "parfaite" ne lui semblait pas assez fort. Hermione, celle qui avait toujours été là pour lui, celle qui l'avait aidé à maîtriser le sort d'attraction en 4ème année, lui permettant de passer devant un dragon redoutable pour lui voler un oeuf... Celle qu'il aimait, tout simplement. C'est en réfléchissant à cela qu'il se rendit compte que Cho n'avait été qu'une passade, et qu'il ne l'avait jamais réellement aimée.
Secouant la tête pour se changer les idées, il s'approcha du dernier hibou, sans savoir, de l'extérieur, de qui il aurait bien pu provernir. Il prit doucement la lettre, sur laquelle était écrit son nom d'une écriture ronde qu'il ne se souvenait pas avoir déjà vue. Il décacheta l'enveloppe et en sortit un long rouleau de parchemin, sur lequel il n'était pourtant pas écrit grand chose:
"Harry,
Je suppose que s'il y a bien une personne dont tu n'attendais pas une carte pour ton anniversaire, c'est bien moi... Je pense que tu ne sais même pas qui t'écrit... Attends avant de brûler cette lettre une fois que tu auras lu mon nom. Bon, voilà, c'est bel et bien Draco Malefoy qui t'écrit. Tout d'abord, et ce même si nous n'avons pas été du tout amis au cours de ces 5 premières années à Hogwarts, je voudrais te souhaiter un bon anniversaire. Je vais t'expliquer pourquoi je t'écris en ce jour. Ainsi que tu le sais, et probablement mieux que personne, mon père est un Mangemort, et tu l'as envoyé à Azkaban... Cela a été une révélation pour moi... Je me suis rendu compte qu'en réalité il m'avait apposé un Imperium permanent contre ma volonté... Je suppose que tu vas trouver cela dur à croire, et que je ne fais cela que pour me rapprocher de toi et te tuer... Mais ce n'est pas ça... Je me trouve en ce moment même à Hogwarts, où le professeur Dumbledore assure ma protection. Depuis que mon père a été envoyé à Azkaban, son emprise sur moi a peu à peu diminuée, pour finalement totalement disparaître. Je sais pertinament que cela doit être assez dur à croire pour toi, mais je te demande néanmoins de faire un effort. Je me doute que ce ne doit pas être facile du tout, mais je te demande au moins de me répondre. Faute de ne pouvoir aller chez les Weasley ou dans la maison de ton parrain, Dumbledore t'invite officiellement à venir passer la fin des vacances à Hogwarts avec Hermione, Ron et moi. Le choix t'appartient, mais je doute tout de même que tu souhaites rester un mois de plus avec ces moldus. (non, ce n'est pas mon côté sombre qui ressort, mais une simple vision normale des choses, et j'ai entendu Granger le dire en plus...) . En espérant que tu répondras à ma lettre, je te souhaite un bon anniversaire. Tu devrais trouver un petit paquet à la patte gauche de mon hibou.
Draco Malfoy."
En regardant à nouveau le hibou, il vit en effet qu'une petite boite y était attachée. En la détachant, il put voir un écrin en chêne d'une trentaine de centimètres, peut-être même 35. Quand il ouvrit l'écrin, il vit apparaître une magnifique baguette devant lui... Une baguette qu'il sentait irradier de puissance. Quand il la prit dans sa main, il eut la même senstation agréable que la tout première fois qu'il avait touché sa baguette actuelle. Il y avait un mot avec la baguette:
" Ceci est la baguette ancestrale des Potters, qui se transmet d'une génération à l'autre. Je l'ai trouvée dans le manoir Malfoy, dans la salle des trophées de batailles. Je ne sais pas comment elle y était arrivée, mais une chose est sûre, elle doit de revenir. Si tout s'est bien passé, cette baguette doit parfaitement te convenir, et te permettra de réaliser tes sorts avec une puissance bien plus importante qu'aujourd'hui. Quoi qu'il en soit, je te souhaite encore une fois un très joyeux anniversaire, et souhaite de tout coeur que tu puisses venir à Hogwarts, pour que je puisse te faire des excuses en personne."
Harry était abasourdi... Tout d'abord par le fait d'avoir reçu une lettre de Draco Malfoy pour son anniversaire, et secundo parce qu'il avait en sa possession une baguette qui, lui semblait-il, était plus puissante que n'importe quoi d'autre... Il était très heureux, et envisageait fortement de répondre par l'affirmative à l'invitation de Draco... Sa curiosité le poussait à aller voir par lui même si son ennemi avait réellement changé, où s'il jouait la comédie à des fins personnelles, pour contenter Voldemort. Il n'eut pas le temps d'y penser longuement, car il entendit son mirroir qui sonnait, signe que quelqu'un voulait lui parler. Il ne fut qu'à moitié surpris de voir que c'était Hermione, et au contraire, cela le ravissait. Elle était plus belle que jamais, pas vraiment différente de d'habitude, mais... parfaite. Il lui raconta l'histoire de la lettre et du cadeau de Draco Malfoy. Elle ne fut que peu surprise par cette révélation,et cela fit sourire Harry. Hermione avait toujours été très perspicace, et cela n'allait pas changer maintenant.
"-Non, pas vraiment, je ne suis pas étonnée, plus rien ne peut m'étonner, maintenant que tu m'as dit que tu avais eu tes 16 BUSEs et que tu partageais les mêmes sentiments que moi... D'un autre côté, cela semble tout à fait normal... Puisque tu as si bien réussi, cela veut dire que tu es un sorcier extrêment doué, mais aussi puissant... Et aux sorciers puissants, il faut des armes puissantes, en ce cas, cette baguette. J'ai lu, une fois, que cela se faisait dans toutes les grandes familles respectées. D'après ce que j'ai pu lire, tu aurais dans les mains la baguette du tout premier Potter à avoir été sorcier. C'est très peu commun, et rares sont les familles pouvant se vanter d'avoir une baguette ancestrale. Pour les Potter, qui sont une ancienne famille, cela voudrait dire que cette baguette à près de 900 ans... C'est énorme... Seule une autre famille peut se vanter d'en avoir une aussi vieille...
-Qui sont-ils?demanda Harry, captivé par ce que venait de lui dire sa petite amie.
-Ce sont les Malfoy, leur famille a dû apparaître peu après la tienne...
-Comment fais-tu pour savoir tout ça, je veux dire, sur l'histoire de mes parents, de ma famille, sur celle de Malfoy?
-J'ai un livre ici qui retrace jusqu'a la première génération un arbre généalogique, des Potter, mais de tous les sorciers en général... C'est un livre très rare que j'ai eu la chance de trouver sur le chemin de Traverse le jour où nous sommes rentrés de Hogwarts.
-Tu es vraiment brillante, Hermione, et tu ne peux pas savoir à quel point je t'aime."
Et voilà, c'est fini, j'espère que vous avez aimé, et si c'est le cas, reviewez (, ca ne coute rien et ca fait plaisir à l'auteur. Tcho . ThTomeWriter
