Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout est à J.K Rowlings, hormis le scénario de cette histoire

Petite note : Désolé pour ce chapitre qui s'est fait attendre, mais avec le Bac, j'ai pas trop de temps... Vous trouverez problablement que ça manque d'action, mais j'ai eu du mal a lancer l'histoire comme je l'aurais voulu, je tiens à remercier les 3 personnes qui m'ont reviewé... Ca m'a fait très plaisir. Le lancement est long, mais le prochain chapitre devrait vous contenter.

Reponse aux reviews :

- Eclair Ail : Merci pour ta review, bien que courte elle m'a fait plaisir

- Godric2 : Vraiment merci pour ta review, ça m'a vraiment fait très plaisir, en ce qui concerne le couple H/H, je suis comme ça, et justement Hermione est trop belle pour sortir avec Ron, non mais sans blague, et ce pauvre Harry alors :p. Merci pour ta review, j'espère que tu m'en enverras d'autres ( -Tiffany Shin : Merci pour ta review, et pour le couple Harry/Herm, je te fournis la même réponse qu'à Godric2, j'ai pas envie de voir Ron avec Hermione... Pour Draco, tu verras dans ce chapitre pourquoi il est nécessaire qu'il se rapproche de Harry... J'en dis pas plus. Bonne lecture !

Chapitre 2- Un nouveau Draco, entraînements et révélations

Quand Harry eut fini de parler à Hermione ce matin-là, il fut plus que jamais convaincu qu'il devait aller voir par lui même si Draco avait réellement changé, même si cela lui paraissait encore bien peu vraisemblable. Cependant, même s'il allait le voir à Hogwarts, il y aurait Dumbledore pour veiller à ce que tout se passe bien. Il prit donc un bout de parchemin, et décida d'écrire à son ennemi juré. Il sortit sa plume, un encrier, puis se mit à penser à ce qu'il pourrait bien écrire. Finalement décidé, il écrivit:

"Draco,

J'ai été bien entendu plus que surpris de recevoir une lettre de ta part, et tel que tu me connais, je ne suis pas capable d'attendre la rentrée pour voir si ce que tu m'as dit était véridique ou s'il ne s'agit que d'une ruse pour me piéger... Je vais donc venir à l'endroit convenu, mais attention, ne te leurre pas... Le fait que je réponde favorablement à ton invitation ne veut pas dire que je te fais confiance pour autant... Je te remercie de toutes façon pour ton cadeau, qui m'a fait véritablement plaisir. Je ne pensais pas qu'il existait des baguettes plus puissantes que d'autres, simplement que leurs caractéristiques différaient. Cependant, j'ai ressenti un véritable pouvoir se dégager de celle-ci. Je viendrai donc dès que je serai prêt, je ne te donne pas de date, au cas où cette lettre serait interceptée. Je n'ai pas confiance en toi, du moins pas avant de voir si tu as réellement changé. Nos disputes quasi-journalières des années passées restent bien présentes dans mon esprit, et je n'ose espérer qu'un changement si important se soit produit aussi rapidement. Ne te méprends pas, pour moi, tu es toujours Draco Malfoy, et je n'ai pas l'intention de tomber dans un piège aussi gros... Je viendrai quand je voudrai, n'attends pas de moi que je te communique la date. Je te remercie encore une fois pour ce cadeau, et te dis donc à un de ces jours.
Harry."

Une fois qu'il eut finit d'écrire, il relut la lettre, et elle lui sembla bien. N'attendant pas un instant de plus, il sortit son ancienne baguette, et d'un mouvement gracieux, il fit rentrer toutes ses affaires dans sa malle. Il n'avait pas l'intention d'attendre plus longtemps, et, partant juste après sa lettre, il avait moins de chances qu'il ne soit repéré. Une fois qu'il eut tout rangé, il prit son porte monnaie dans sa poche, et vérifia qu'il lui restait une bonne quantité de gallions. Depuis sa 3ème année, il faisait attention de ne pas se retrouver sans argent, aussi bien Moldu que Sorcier, pendant les vacances. S'il n'avait pas d'argent, il ne pourrait pas bouger du 4, Privet Drive. Il vérifia qu'il n'avait rien oublié, et juste avant de sortir, envoya Hedwige porter sa lettre. Aussitôt qu'il fut sur le trottoir, il agita discrètement sa baguette, et, 3 secondes plus tard, le magicobus apparaissait devant lui. Il monta à l'intérieur, et demanda à aller au Chemin de Traverse. Il y fut 1 minute plus tard, étant le seul client du bus des sorciers. Il sortit rapidement, faisant léviter sa malle devant lui, sa capuche de robe de sorcier lui couvrant quasiment tout le visage. Il rentra dans le pub miteux, demanda une chambre à Tom, qui lui même ne reconnut pas Harry, qui avait pris un ton froid. Ne posant pas de questions indiscrètes, le patron du pub lui remit une clef, et lui proposa de lui montrer où se trouvait sa chambre. Le jeune homme lui répondit que ce n'était pas la peine, et monta d'un pas assuré dans sa chambre. Il déposa sa malle, prit 1000 livres dans son porte monnaie, et partit du Chaudron Baveur, sous les regards interrogatifs, et parfois même apeurés des clients du pub. Il semblait à Harry que depuis le retour de Voldemort, tout individu paraissant un peu louche devait apparaître comme suspect, inquiétant aux sorciers. Du côté Moldu, Harry enleva la capuche de son sweat, et entreprit de trouver un opticien. Il voulait s'acheter des lentilles correctrices, estimant que ses lunettes étaient trop encombrantes, et bien peu pratiques. S'il les perdait lors d'un combat, il était perdu... Quand il en trouva enfin un, il demanda une paire de lentilles correctrices normales, ainsi qu'une autre, correctrices elles aussi, mais d'une couleur azur. Une fois qu'il fut sorti, il chercha un magasin à la mode. Il aborda un groupe de jeunes, qui le regardèrent d'un drôle d'air, alors qu'il leur demandait où il pourrait acheter des vêtements à la mode. Certaines filles, malgré le fait qu'il était habillé des vieux habits de Dudley, le détaillèrent avec attention, et l'une d'entre elles se proposa même de l'accompagner et de le conseiller pour le choix de ses vêtements. Harry accepta aussitôt, n'étant pas sûr de ce qu'il devait prendre. La jeune fille s'appelait Vanessa, et était vraiment jolie. Il s'avéra qu'elle était également très sympathique, et Harry commença à l'apprécier. Ils marchèrent près d'un quart d'heure, avant d'arriver devant un magasin où plusieurs personnes attendaient de pouvoir entrer. "-Zut! Ce n'est pas encore ouvert... Il va falloir attendre encore 10 minutes... Dis-moi, Harry, d'où viens-tu?

-Je viens du Surrey. Une petite banlieue appelée Privet Drive.

-Tu es seul à Londres? Où sont tes parents?

-Je suis orphelin, et pour tout te dire, je me suis enfui de l'orphelinat. Je compte sur toi pour ne pas le répéter. Logiquement, vu que je suis majeur, j'ai le droit de partir, mais ils ne voulaient pas que je m'en aille. C'était une vraie prison, là-bas.

-Oh... Je suis désolée, mais tu peux compter sur moi, je ne dirai rien à qui que ce soit.

-Je t'en remercie. Et toi? Tu vis à Londres?

-Oui, je suis née ici, et je n'ai pas envie d'en bouger, lui répondit-elle avec un grand sourire. Tu vas faire quoi, maintenant que tu es majeur? Tu dois avoir fini tes études?

-Je vais partir aux USA, je pense. Je veux faire des études d'informatique, répondit Harry, qui avait pensé que cette question finirait par arriver, et s'y était préparé.

-Ohh! Tu ne vas donc pas rester à Londres? demanda-t-elle avec une pointe de déception dans la voix.

-Je ne reste que deux jours. Je pars mercredi.

-Ah! Regarde, ca ouvre. Tu voudrais que je te serve de guide dans Londres pendant les deux jours qu'il te reste?

-Pourquoi pas? répondit-il... Je n'ai jamais pu visiter. A vrai dire, c'est la première fois que je me balade en toute liberté, à Londres.

-Tu as vraiment besoin d'un relooking, en tout cas... Ils t'habillaient vraiment n'importe comment à ton orphelinat. Je vais me charger de cela.... De combien d'argent disposes-tu?

-Je dois avoir près de 990 £ en poche. C'est suffisant? Je n'ai aucune idée de ce que valent les vêtements."

Elle le regarda d'un air atterré, puis lui répondit en rigolant que ca suffirait largement. Ils rentrèrent donc dans le magasin, et y passèrent près de 3 heures sans arrêter de faire essayer des habits à Harry. Il ressortirent avec pour 750£ d'achats. Une fois qu'ils furent sortis, il demanda a Vanessa: "-Et maintenant, qu'est-ce qui te ferait plaisir, pour te remercier de m'avoir accompagné et conseillé?

-Oh! Tu n'as pas besoin de me remercier, tu sais... J'ai fait ça parce que j'adore faire les magasins, et te conseiller était sympa, mais je n'attendais rien en remerciement..

-J'insiste, qu'est-ce qui te ferait plaisir? J'ai encore exactement 247£ et je dois les dépenser avant la fin de la journée.

-Ohh! Si t'insistes! Ben je sais pas moi... Je voudrais bien m'acheter des vêtements moi aussi... Ca ne t'embête pas qu'on y retourne un petit peu? J'en aurai pas pour longtemps, mais cette fois-ci, ca sera à toi de me dire si ça me va ou pas! lui dit-elle en lui faisant un clin d'oeil.

-Il n'y a pas de problème. Allons-y."

Ils rentrèrent à nouveau dans le magasin, et cette fois-ci, n'y restèrent que 20 minutes, en ayant tout de même pour 200£ d'achats. Vanessa était ravie, mais quand elle vit l'heure, elle fit une drôle de tête. "-Quelque chose ne va pas?

-Je vais être en retard chez moi... Mes parents vont encore crier, ça ne présage rien de bon..."

Harry, pendant les courtes séances d'essayage de la jeune fille, avait pu voir que quelques bleus étaient dispersés sur son corps. Son sang ne faisant qu'un tour en pensant à ce qu'elle pouvait endurer, il lui proposa de la raccompagner. Elle accepta avec plaisir, ayant l'air d'être un peu plus joyeuse. Il siffla donc un taxi, qui les amena à destination. Harry paya la course, et ils descendirent tous deux. Harry accompagna Vanessa devant sa porte, et lui souhaita bon courage. Elle déposa un léger baiser sur sa joue, puis ouvrit la porte et rentra. Elle poussa la porte derrière elle, mais elle ne se ferma pas, ce qui permit à Harry d'entendre ce qu'il se passait à l'intérieur. Un cri de douleur se fit entendre, après une joute verbale, et Harry, ne réfléchissant pas plus, rentra dans la maison, et suivit les cris de la jeune fille. Il se trouva alors devant une porte. Elle était fermée à clef. Ses deux baguettes étaient restées au Chaudron Baveur. C'est alors qu'il pensa à la nouvelle matière qu'il aurait durant sa 6ème année: Magie Sans Baguette. Se concentrant, il pensa au sort Alohomora, et d'un mouvement de la main, tout en prononçant la formule, il lança le sort quasiment aussi bien que s'il avait eu sa baguette. La porte s'ouvrit, et le spectacle qui s'ouvrit à ses yeux le révulsa... Trois hommes étaient autour de Vanessa, et la frappaient chacun à son tour. Ce n'est que quand il réalisa qu'ils s'apprêtaient à la violer, enlevant chacun son pantalon, qu'Harry retrouva ses esprits. Il se précipita sur l'homme qui se trouvait le plus près de lui et lui assena un violent coup de poing, qui le fit tomber violemment à terre. Il se releva en se massant la machoire. Les trois hommes lui faisaient maintenant face, mais il n'avait pas peur... Il savait pertinamment qu'il pouvait les battre. Quand le premier lui envoya un coup de poing, il réagit très rapidement, l'esquivant et lançant son pied avec violence dans le ventre du deuxième, qui commençait à avancer. Ce dernier ce plia en deux, cherchant à retrouver sa respiration. Harry recula quelque peu sous la violence d'un coup qu'il n'avait pas vu venir. Il se tenait fièrement devant ses trois adversaires, qui étaient à ses yeux beaucoup moins dangereux que des Mangemorts. Quand il vit dans quel état était sa nouvelle amie, couverte de sang et d'ecchymoses, Harry s'élanca avec puissance et souplesse sur celui qui avait déja reçu un coup de pied, et lui enfonça violemment son poing dans l'estomach, ce qui le fit tomber à terre. Profitant de cela, les deux autres tentèrent de l'attaquer, mais Harry en stoppa un d'un coup de pied dans la machoire, tandis qu'il esquivait le coup de l'autre. Il se recula rapidement, voyant que ses trois adversaires étaient à nouveau en état de combattre. Il n'y avait plus qu'un solution pour s'en débarasser. Vanessa était évanouie, par terre, baignant dans une petite flaque de sang. Harry, en voyant cela, fit un grand mouvement de ses bras, et cria "Stupéfix!". Un grand éclair éclaira la pièce, et l'on entendit trois corps toucher le sol quasiment au même moment. Harry se précipita vers la jeune fille, qui était vraiment mal en point. Il ne sentait quasiment pas son pouls. Il la souleva aisément dans ses bras, et sortit en courant de la pièce. Cependant, à peine en fut-il sortit, qu'il sentit une violente douleur dans le bas de son dos. Il se retourna rapidement et vit avec horreur qu'un autre homme, qui n'était pas dans la pièce auparavant, lui avait planté un couteau. Il lui fit face, la jeune fille toujours dans ses bras. Soudain, sans qu'il sache ce qu'il faisait, il sentit qu'une douce chaleur l'entourait. Il voyait une sorte d'aura dorée flotter autour de lui. Faisant léviter la jeune fille, il tendit ses mains, paumes devant, vers son assaillant. Deux boules de feu sortirent de ses mains, mettant le feu aux habits de son adversaire. Il s'en débarassa rapidement, tandis qu'Harry l'attaquait une nouvelle fois, faisant sortir deux éclairs de ses mains, qui projetèrent l'homme contre un mur. Il ne se releva pas. Harry reprit la jeune fille dans ses bras, interrompant la lévitation, et sortit en courant de la maison. Sans même y penser, quand il passa à côté d'elles, ses nouvelles affaires se réduirent et disparurent, pour réapparaître dans sa chambre, au Chaudron Baveur. Il courrait dans la rue, tenant la jeune fille dans ses bras. Il vit enfin un hopital au loin et força l'allure. Il courrait aussi vite qu'il le pouvait, se gardant pourtant de faire trop bouger le haut de son corps, pour épargner le corps déja mal en point de sa nouvelle amie.

Quand il arriva dans le hall de l'hopital, il se précipita à l'accueil, et demanda à ce qu'on s'occupe de son amie. Il la tenait toujours dans ses bras, et elle ne respirait quasiment pas. Un médecin arriva 1 minute après, tandis qu'Harry commençait à sérieusement s'impatienter. Il le suivit dans une pièce, d'une blancheur éblouissante. Il déposa la jeune fille sur un lit, et aussitôt le médecin qui l'avait emmené à la chambre commencèrent à l'examiner. Elle était d'une blancheur effrayante. Les vêtement d'Harry étaient couverts de sang séché, appartenant à la jeune fille. Il ne se souvint d'avoir été touché par un coup de couteau que lorsqu'une troisième infirmière entrait dans la chambre. Elle avait remarqué qu'une tâche de sang s'élargissait sous le jeune homme. Ce ne pouvait pas être le sang de la jeune fille. Elle lui demanda ce qu'il s'était passé, et Harry lui raconta qu'il avait raccompagné la jeune fille chez elle, et que peu après, il l'avait entendue crier, et qu'il avait été la secourir. Il avait ensuite reçut un coup de couteau, mais ne s'en souciait que peu. L'infirmière insista pour l'examiner, et alors qu'il enlevait son T-Shirt macculé de sang, révélant un corps un musclé, elle ne put s'empêcher de pousser un cri. Ce n'était pas qu'un seul coup qu'avait reçu le jeune homme, mais 6. Elle se demandait comment il faisait pour tenir debout, après avoir reçu de telles blessures. Harry la rassura en lui disant qu'il n'avait pas mal. Elle le regarda d'un air affolé, comme si elle pensait qu'il était devenu fou. Elle insista pour qu'il s'asseye, mais Harry refusa catégoriquement, voulant voir si son amie allait s'en sortir. L'infirmière alla chercher la sécurité, pour l'aider à faire asseoir le jeune garçon, mais malgré tous les efforts qu'ils déployèrent, ils n'arrivèrent même pas à le faire bouger. Voyant que le médecin et les infirmières s'éloignaient du corps de son amie, Harry bougea enfin et alla leur demander si elle s'en sortirait. Quand il vit le médecin secouer la tête, il lui demanda: "-Quoi ! Elle n'est quand même pas morte!!! C'est impossible !

-Non, elle n'est pas morte, mais ce n'est qu'une question de temps, elle se sera d'ici deux heures au maximum, et aucune intervention chirurgicale, aussi bien menée que cela est possible ne pourrait lui sauver la vie."

Harry s'éloigna d'un pas vif du médecin, et reprit la jeune fille dans ses bras avec facilité. Il sortit de la chambre, tandis que la sécurité tentait de l'arrêter. Il ne ralentit même pas, et alors qu'il allait sortir, une détonation se fit entendre. Harry sentit une de ses jambes fléchir, mais il ne s'arrêta pas pour autant. Une seconde détonation le fit tomber à genoux, mais il se releva une nouvelle fois, une douleur soutenable pour lui qui avait déja enduré le doloris lui labourrant les côtes, la cuisse droite et le bas du dos, partout où il avait été touché. Il sortit donc rapidement dans la rue, condamnant les issues de l'hôpital. Il se fatiguait vite, la douleur qui le tenait l'affaiblissait de plus en plus. N'en pouvant plus, il tomba à genoux, sentant du sang couler de toutes ses plaies. S'il continuait comme ça, il allait mourrir. La jeune fille respirait doucement, mais sembla calme. Quand il releva la tête, ce qu'il vit lui fit reprendre espoir. La vitrine d'une boutique désaffectée était en face de lui. Un manequin faisant peur s'y trouvait. Ste-Mangouste. Quelle chance.... Utilisant ses dernières forces, il se releva et alla jusqu'à la boutique, et parla au manequin: "-Urgence, danger de mort pour deux personnes, laissez moi entrer."

Aussitôt, il fut attiré par la vitre, et se sentit tomber. Devant lui se trouvait le hall de Ste-Mangouste, cette agitation lui redonna quelques forces, et il se releva, la jeune fille toujours dans les bras.Il S'approcha de l'accueil, et sentit du sang couler de sa bouche alors qu'il parlait: "-Aidez nous... Soignez nous..."

Puis il perdit connaissance. Il tomba lourdement sur le sol, son corps amortissant la chute de celui de la jeune fille. 5 médicomages se précipitèrent sur eux et soignèrent les blessures primaires dans le hall même de l'hopital. Ils les emmenèrent aussitôt après dans une chambre commune, et continuèrent de les soigner, leur administrant des potions et des soins. Ils étaient tous deux gravement atteints, mais Harry était véritablement dans un état critique. Il avait 8 plaies ouvertes. 6 d'un couteau, et deux provoquées par les révolvers des gardes de la sécurité de l'hopital. Il fut néanmoins rapidement remis sur pied, en une heure chrono. Les médicomages avaient fait des miracles, et il put se lever au bout de deux heures. Il but une potion reconstituante, au goût infect, mais à l'efficacité non contestable. Vanessa était assise sur son lit, ayant l'air dêtre complètement perdue. Il s'approcha doucement d'elle, et lui parla d'une voix douce:

"-Je ferai en sorte que tout ce que tu as vécu ce soir ne se reproduise jamais... Mais en attendant, tu dois oublier tout ce que tu as vécu aujourd'hui... Oubliettes! dit-il en bougeant la main. Il la ramena chez elle, puis rentra rapidement au Chaudron Baveur. Il s'écroula sur son lit, n'en pouvant plus. Il vit avec plaisir que toutes ses affaires étaient là, mais que sa journée avait été complètement inutile. Sans lui, cette fille serait peut-être morte, mais qu'y pouvait-il? Il avait lui-même failli mourrir. C'était en agissant de la sorte, sur un coup de tête, que Sirius était mort.

Le lendemain matin, il emballa toutes ses affaires, mit ses nouvelles lentilles, appliqua un sort de métamorphose sur son visage pour cacher sa cicatrice, puis alla vite acheter tous les livres dont il aurait besoin pour l'année à venir, plus d'autres qu'il comptait étudier pour sa culture personnelle. Il fallait qu'il sache le plus de choses possible, pour pouvoir tenir tête à Voldemort lors de leur prochain affrontement. Il le devait. Il ne devait pas mourrir, des millions de personnes dépendaient de lui. Une fois qu'il eut pris toutes ses affaires, il mit tout dans sa malle, sortit devant le chaudron baveur, et agita sa baguette. Le bus magique arriva quasiment aussitôt devant lui, et il y rentra. Il demanda à aller à Hogsmeade (Pré-au-Lard), paya pour le voyage, puis s'installa sur un lit. Il arriva 1 heure après, le bus étant cette fois-ci bondé. Il avait eu le dernier lit libre. Il sortit dans la rue baignée de soleil de Pré-au- Lard, s'arrêta rapidement chez Honneydukes, puis alla chez Zonko, voulat acheter quelques objets. Il prit ensuite la direction de la Maison Hantée. Il y entra après avoir vérifié que personne ne pouvait le voir, puis prit le passage secret qui arrivait sous le Saule Cogneur. Il appuya sur le noeud permettant de neutraliser l'arbre, puis prit le chemin du Chateau. Il y entra rapidement, alla déposer toutes ses affaires dans son dortoir, se munit de ses deux baguettes et descendit dans la grande Salle, où deux personnes l'attendaient. Son directeur, Albus Dumbledore, le regardait d'un regard pétillant. Draco Malfoy, se tenant à côté du directeur, semblait réellement être différent. Il n'avait plus cet air arrogant qui le définissait si bien les années précédentes. Harry s'avança d'un air assuré vers les deux hommes, salua le directeur, puis détailla Draco d'un air méfiant.

"-Bonjour Professeur, heureux de vous revoir. Malfoy... dit-il en inclinant la tête

-Bienvenue à toi Harry... J'ai été mis au courant de tes exploits d'hier. Tu as vraiment le chic pour te mettre dans des situations impossibles, dit le vieil homme avec un sourire amusé.

-Comment pouvez-vous le savoir? Je croyais que personne ne m'avait reconnu!

-Si tu avais été déguisé comme tu l'es aujourd'hui, personne ne t'aurait reconnu, cela est probable, mais hier, ta cicatrice était toujours bel et bien présente sur ton front. Or, peu de personnes on une cicatrice en forme d'éclair sur le front...

-Si vous le dites professeur. Je vous de toutes facon reconnaissant de m'avoir permit de venir terminer mes vacances ici.

-Tu dois ceci à Draco.

-Ah... Merci Malfoy.

-Ecoute Harry, commenca le blond.

-Oui? Qu'y a-t-il?

-Je suis vraiment désolé en ce qui concerne mon attitudes des dernières années. Je souhaite vraiment me racheter, je ne te demande pas de me faire confiance aussitôt, mais essaies au moins de m'accorder une chance. Je veux vraiment tout faire pour combattre Voldemort à mon tour, j'ai même demandé de pouvoir repasser la cérémonie de répartition, car mon esprit était alors embrouillé. Je vais la repasser le jour de la rentrée, après les premières années. Je ne veux pas rester à Serpentard.

-Très bien, je te laisse une chance, car j'ai du respect pour le professeur Dumbledore. Je sais que vous accordez une deuxième chance, Professeur, et je suis prêt à faire la même chose, si vous estimez qu'il est possible de le faire. Draco, on va tout reprendre du début, et tu vas m'expliquer tout ce qui s'est passé, et en quoi le fait que j'aie envoyé ton père à Azkaban t'a rendu plus lucide.

-Très bien, voici mon histoire"

Draco raconta à Harry tout ce qui s'était passé depuis la première année, comment son père avait trouvé le moyen de le soumettre à un Impérium permannent, le faisant apparaître comme un garçon désagréable et arrogant. Quand son père avait été envoyé à Azkaban, son pouvoir magique avait été aboli par les Détraqueurs, l'Imperium avait été à son tour démoli. Harry crut voir de la sincérité, un sentiment qu'il n'avait jamais vu auparavant dans les yeux du blond. Sans cet air arrogant, le visage mince de Draco Malfoy avait l'air sympathique. Harry se laissa convaincre, et accorda tout comme Dumbledore une deuxième chance à son ennemi. Quand il eut dit qu'il allait lui laisser une deuxième chance, pour se racheter, Dumbledore prit la parole:

"-Très bien, maintenant, Harry, tu dois savoir que si j'ai accepté que tu viennes ici cet été, c'est pour que tu suives un entraînement très spécial avec Mr.Malfoy. Je n'ai pas proposé à tes amis Mr.Weasley et Miss Granger de venir, car je pense qu'ils n'ont pas tout à fait le niveau requis pour ce que je veux vous proposer.

-Je vous écoute, Professeur. dit Harry

-Très bien, je veux qu'avec Mr.Malefoy, vous suiviez un entraînement pour devenir Animagus, et un autre pour avoir le niveau requis pour avoir vos ASPICS d'ici la fin de l'été. Vous êtes maintenant recherchés autant l'un que l'autre par Voldemort, et plus tôt vous saurez des choses de niveau élevé, mieux ça sera, cela laissera moins de chances à Voldemort de se débarasser de vous facilement. Il est inconcevable que vous disparaissiez, l'un comme l'autre, car c'est sur vous que repose le destin de ce monde. Vous avez tous deux eux 16 BUSEs, ce qui est extrêment rare, et est la preuve d'une puissance hors du commun, qui pourrait peut-être même dépasser celle de Voldemort. Cet entraînement sera extrêmement difficile, je ne vous le cache pas, mais vous devrez tous deux réussir à vous transformer avant la fin des vacances. Pour ce qui est du niveau scolaire, je ne me fais pas de soucis.

-Professeur, qu'entendez-vous par: "c'est sur vous que repose le destin du monde"? J'était au courant pour moi, mais pour Malfoy, quel est son rôle?

-Je pensais bien que tu aurais noté cela, Harry, et je voulais t'en parler tout de suite. Sibylle Trelawney, ton professeur de Divination, a eu une autre transe en ma présence au début des vacances, qui modifie grandement la prophétie... Voici l'intégralité de cette nouvelle prophétie, qui a su me convaincre de la véracité des dires de Mr.Malfoy."

Il sortit de sa poche une boule de verre, semblable à celle qui s'était cassée l'année précédente au département des mystères du Ministère de la Magie. Une image de Trelawney en sortit, une voix grave l'accompagnant. "Celui de qui les parents avaient affronté le Mage Noir par trois fois devra, au péril de sa vie, affronter ce Mage, mais seul, il n'y arrivera pas. Ce n'est qu'avec le fils de l'ennemi, qu'il considère lui aussi comme un ennemi, qu'il pourra le battre. Seul un héritier peut en tuer un autre. Seuls les héritiers du même sang pourront délivrer le monde de cette terrible menace."

"-Harry... Au risque de te choquer, et je pense que tu l'as compris, ceci veut dire que...

-Malfoy est mon frère..."