Même chose qu'avant...

Réveille difficile

Elle se réveilla doucement dans un lit qui n'était pas le sien, et il lui fallut deux bonne minute pour qu'elle se rappel enfin ce qu'elle fichait ici, à l'infirmerie. Sa potion avait explosé... Mais quelle galère ! Elle se redressa dans son lit et regarda autour d'elle. Apparemment, la seule à avoir été assommé, c'était elle, ni Malfoy, ni Goyle, ni l'autre, et encore moins Rogue n'étaient à l'infirmerie. Dommage, elle aurait bien voulut qu'ils morflent un peu aussi.

Elle entendit des pas, et vit alors McGonagall s'approcher d'elle, avec un air inquiet. Son visage s'éclaira quand elle vit la jeune fille lui sourire.

« Mon dieu, nous nous sommes fait un sang d'encre ! Qu'avez-vous trafiqué avec cette potion, Melle Weasley ? Il y en avait partout dans les cachots ! Le professeur Rogue a tempêté pendant au moins 20 minutes. »

Peut être que Ginny rêvait mais elle crut déceler un sourire dans la dernière phrase de son professeur. Mme Pomfresh arriva pendant que Ginny racontait ses soupçons sur la culpabilité de Malfoy dans cette affaire. McGonagall fit la moue, mais ne dit rien, tandis que l'infirmière assurait que Ginny pouvait sortir.

Le lendemain, Ginny se dirigea d'un pas un peu lourd vers la grande salle. Elle avait un peu mal dormie, se retournant sans cesse, avec un début de mal de ventre. Elle arriva à la table des Griffondor ou tous lui firent un grand sourire. Ron semblait rayonner.

« Y paraît que tu as détruit les cachots de Rogue hier soir ! ? Ca c'est fun ! »

Sa petite amie, Hermione Granger, qui était tout sauf fun, lui lança un regard noir mais ne dit rien. Harry souriait aussi, ses cheveux devant les yeux, avec un air un peu perdu, comme il l'avait depuis que s'en était fini de Voldemort. De l'opinion de Ginny, cet air était on ne peut plus sexy... Mais bon, on ne lui demandait pas son avis.

Lorsqu'elle se leva, elle faillit se heurter à Malfoy. Ses yeux gris lançaient des éclairs et il avait ses deux poings sur les hanches, un peu comme une matrone en colère.

« Toi ! Toi et ta stupide potion ! J'ai eu mal au crâne toute la nuit !

- Et alors, tu crois que j'ai passé une bonne nuit ? !

- C'est censé me consoler ? ? M'en fiche !

- C'est bien fait, je suis sure que c'est toi qui l'as trafiqu !

- T'as des preuves ? Cracha Malfoy, avec un rictus peut engageant.

- Dis donc Malfoy, souffla Harry, tu veux qu'on te fasse passer aux aveux ? Ginny se retourna et vis Ron et Harry debout, les yeux fixés sur Drago. Son frère était vermillions et avait les poings serré tandis que Harry était nonchalamment appuyé contre la table, bras croisé, calme comme un pape. Malfoy s'en alla rapidement sans demander son reste.

Ginny oublia l'incident de la veille assez rapidement, vu que les professeurs avaient semble t-il décider de les tuer à petit feu par étouffement sous des kilos de livres et de parchemins. Ce ne fut que le lendemain qu'elle fut appelée à l'infirmerie, en présence du directeur, de Rogue et de McGonagall. Drago était sur un lit, apparemment en pleine forme. Ginny paniqua un instant, se disant que Drago avait sans doute fait semblant d'être malade pour lui apporter des ennuis. Quelle sale fouine !

Mais Dumbledore la dérangea dans ses pensées meurtrières :

« C'est bien ce que nous craignions Severus... M Malfoy, il va falloir prendre des mesures. Severus ? J'y vais. »

Il sortit de la salle, laissant Ginny dans un abîme de perplexité.

McGonagall se tourna vers elle les sourcils froncés.

« Il semblerait que votre potion ai eu des effets sur monsieur Malfoy... Vous souvenez-vous de la quantité de Périte de faucon que vous avez mis dans cette potion ?

- Heu non... En fait j'ai lâché le pot au moment ou mon chaudron a explosé...

- Bon, enchaîna le professeur Dumbledore, Severus va avoir besoins de quelques jours pour préparer une potion qui remettra M Malfoy sur pied, en attendant, nous allons nous arranger au niveau des salles pour que vous ne soyez pas trop loin. M Malfoy, a quel moment vous êtes vous sentis mieux ?

Drago sembla réfléchir un instant :

- Une dizaine de minute avant qu'elle n'entre je pense.

Ils ont de la marge, c'est déjà ça ! S'exclama McGonagall. Vous êtes bien sur M Malfoy que vous n'avez rien mis dans ce chaudron ? ? Insista t-elle.

- Non non...

Ginny se demanda si elle était la seule à ne pas le croire.

Le lendemain les salles furent bouleversées, histoires que Ginny et Drago ne soient pas trop loin l'un de l'autre. Evidemment, la nouvelle avait fait le tour de l'école et nombre de Serpentards, surtout des filles, lui lançaient des regards mauvais. Mais ça s'arrêtait là, étant donné qu'à part ça, tout semblait se passer pour le mieux, et de toute façon, le meilleur maître de potion planchait sur leur cas.

Le jour d'après, une mauvais surprise l'attendait. Drago pénétra précipitamment dans la grande salle, et sembla revivre d'un coup. Il avala une grande goulée d'air, essayant d'essuyer la sueur qui coulait sur son front.

Le directeur et les professeurs se précipitèrent vers lui. Ginny planté devant la grande table des Griffondor ne savait que faire. Une main lui saisi le bras. Au bout se trouvait Severus Rogue, qui lui fit signe de le suivre. Une fois à l'infirmerie, elle s'aperçut que Drago s'était remis.

« Bien, je pense que nous avons un problème ! M Malfoy, vous allez nous dire quand vous recommencez à avoir mal. Rogue fit reculer Ginny de quelques pas, ce ne fut qu'une fois dans le couloir que Drago lança une plainte sourde. Ils revinrent alors dans la pièce, Ginny pâle comme une morte.

- Bon, je crois qu'il va falloir faire en sorte qu'ils soient toujours près l'un de l'autre à partir de maintenant.

- Quoi ! ? S'exclama Ginny. Mais j'ai cour, et je suis dans le dortoir des Griffondor...

- Et moi dans celui des Serpentard, et puis j'ai des ASPIC bientôt ...

- Calmez-vous ! Les sermonna sévèrement McGonagall. Ce n'est que provisoire, le temps que le professeur Rogue finisse la potion ! On vous apportera vos cours ici à l'infirmerie en attendant. »

Ce ne fut qu'une fois qu'il furent partis que Ginny se laissa tomber sur une chaise, à deux lit de Drago, et soupira :

« Mais qu'est ce que j'ai fait à merlin ! ? ?

- Arrête de te plaindre ! J'ai déjà mal à la tête !

Le reste de la journée se passa au moins aussi gaiement, tandis qu'ils trompaient l'ennui en travaillant sur leur cour, ou en faisant semblant de ne pas se voir.