Rappel des 10 règles de bases à toute bonne entante :

1 – On n'égorge pas l'auteur pour son excessif retard

2 – On n'éventre pas l'auteur pour son excessif retard

3 – On ne lacère pas l'auteur pour son excessif retard

4 – On n'étripe pas l'auteur pour son excessif retard

5 – On ne lapide pas l'auteur pour son excessif retard

6 – On ne poignarde pas l'auteur pour son excessif retard

7 – On n'empoisonne pas l'auteur pour son excessif retard

8 – On ne strangule pas l'auteur pour son excessif retard

9 – L'auteur a tous les droits

10 – L'auteur a toujours raison

Non mais sérieux, bénissez l'incompétance et l'ennuis de ma prof d'anglais ! TOUT le chapitre a été écrit durant ses cours. D'ailleurs, je suis étonnée de voirs à quel point ceux-ci m'inspirent… j'avais absolument pas prévu cette fin en queue de poisson…

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Chapitre 8

L'Attaque

- En êtes-vous certains, Severus ? demenda Dumbledore d'un air las.

- Absolument, Monsieur le Directeur.

Les coudes sur son bureau, Dumbledore enfouit son visage dans ses mains. Il n'avait jamais eu l'air aussi vieux et fatiqué au cours des cinq dernières années. McGonagall lui lança un regard compatissant. Elle se tenait debout face au bureau directorial, le dos légèrement courbé, signe infime de son immence fatigue et de son désarois. De leur côté, le professeur Rogue et l'Auror Black serraient les dents, l'air soucieu. Quant à James Potter, il faisait les cents pas dans le bureau, les yeux rivés sur ses chaussures, sans faire aucun commentaire.

- Tout ce que nous pouvons faire à présent, c'est d'essayer de limiter les dégâts, soupira Dumbledore.

- Il faut profiter de l'occasion pour le ramener ! dit soudain Sirius.

Rogue laissa échapper une exclamation dédaigneuse.

- C'est ça, oui ! Kidnappons Potter Junior ! Excellante idée ! Je te rappelle que, bien qu'il n'ait que douze ans, il a maintenant, au cas où on n'aurait pas assez insisté sur ce point, le niveau d'un bon Mangemort, si ce n'est plus !

- Ca va, ça va… c'était juste une idée en l'air !

Le silence s'installa, rompu au bout de quelques secondes par McGonagall.

- Alors, Albus ? Que proposez-vous de faire ?

Le professeur ne prononça aucune parole durant un moment, comme s'il préférait faire n'impote quoi d'autre que de se prononcer sur le sujet. Les membres de l'Ordre attendirent, tendus et silencieux. Mais Dumbledore ne prenait toujours pas la parole, caressant sa longue barbe de haut en bas, pensif. Fumseck laissa alors échapper une note impatiente qui le fit légèrement sursautter.

- Nous irons là-bas, dit-il finalement. Mais nous n'interviendront que si les choses tournent mal.

- C'est une excellante idée, dit une voix rauque.

James Potter avait parlé d'un ton ferme, désidé à saisir sa chance.

- Attendons-les à Azkaban.

Un silence gêné s'installa dans le bureau. James remarqua qu'autour de lui, tout le monde évitait son regard.

- Je ne suis pas certain qu'il soit très prudent pour vous d'aller là-bas, James, dit prudemment Dumbledore.

Le peu de couleur qui restait sur le visage de Jemes Potter disparurent presquent aussitôt.

- Pourquoi ? lança-t-il sur un ton sec, presque de défi. Parce que c'est de mon fils dont il est question ?

- Oui, répondit Dumbledore sans détours.

James sembla perdre l'usage de la parole durant un instent. Il jette un regard désespéré à Sirius, attendant un soutient de la part de son vieil ami de toujours. Mais celui-ci contemplait obstinément le cadre de l'un des portraits.

- Très bien ! s'écria-t-il alors. Très bien !

Il tourna les tallons et quitta le bureau en claquant la porte si fort que les murs tramblèrent. Les portraits qui avaient manqué de se décrocher sous le choc protestèrent à grands cris. McGonagall, Rogue et Black, ne leur portant aucune attention, se tournèrent d'un même mouvement vers Dumbledore qui n'avait pas cillé.

- Il a juste besoin d'un peu de temps…

La voix sarcastique et tonitruante de Rogue retentit alors :

- Bien sûr, seulement l'ennuis, c'est que ça fait un an qu'il a besoin « d'un peu plus de temps » !

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Les prisonniers ne tarderaient pas à arriver. Les Aurors seraient surpris par les Mangemorts, eux-même ne s'attendant pas à voir débarquer l'Ordre du Phénix et…

Tania jubilait*

Cachée des regards par une cape d'invisibilité, elle avait cependant pris soin de repérer l'endroit où se cachait Fol Œil pour mettre un obstacle de plus entre elle et lui. C'était le seul moyen de tromper son œil magique car ceux-ci ne pouvaient voir qu'à travers une seule barrière, pas deux.

Elle parcourut le futur champs de bataille des yeux. La coure intérieur de la forteresse était remplis de caisses renfermant ce qui devait la pâle imitation de nourriture servie aux prisonniers qui venait dêtre livrée une heure auparavant par bateau. Quelques arbres dénudés et des buissons rabougris perçaient de temps à autre la mauvaise herbe carbonisée par le soleil d'été. Tania leva le regard au-delà des murs grisâtres et des ouvertures pourvues de barreaux vers le ciel bleu. Le soleil n'était certe pas à son plus haut niveau, mais il tappait fort, et pourtant elle frisonna. La présence des Détraqueurs ne parvint pourtant pas à la débarasser de son excitation… Oh oui, ça allait être une belle bataille ! Et Potter s'en souviendrait comme la pire humiliation de sa vie.

Ce dernier, caché par les hautes herbes et un buisson asséché, s'assurait d'un regard que tous ses Mangemorts étaient bien à leur place respective. Il repassa en revue pour la 658ème fois son plan. Depuis qu'il était arrivé à Azkaban, un mauvais pressentiment le tenaillait. Quelque chose lui disait qu'il avait comi une erreur, que l'intervention allait tourner au vinaigre. Mais non, c'était impossible, il ne pouvait pas commettre d'erreur. Tout se passerait très bien et Père serait fier de lui.

La prison était calme. Un silence de mort  y reignait. Un vent chaud fit flaichir les hautes herbes jaunies. Malgrès cette chaleur étouffante, Harry eut la chaur de poule.

- Saletés de Détraqueurs ! marmonna-t-il.

Bien qu'il n'en reste plus qu'un ou deux dans la forteresse – les autres ayant rejoint les rangs de Voldemort – sans parler des deux qui accompagnaient les Mangemorts, leurs pouvoirs n'en restaient pas moins effrayants. Et ce n'était certainement pas le moment de se laisser distraire !

A ce moment-là, la bouble porte en fer au fond de la cour s'ouvrit dans un sinistre grincement. Trois sorciers, chacun fermement tenus par deux Aurors apparurent. Quatre autres Aurors, baguette en main, les accompagnaient.

Les Mangemorts attendirent que tout ce joli monde arrive au milieu de la cour pour sortire de leur cachette, baguette en avant. Les Aurors réagirent au quart de tour, pointant leur propre baguette, mais ils étaient encerclés, sans aucune issue possible. Personne n'attaqua. Pendant un instent, la scène sembla se figer dans le temps.

Puis Harry apparut. Il était le seul Mangemort à ne pas porter de cagoule. Comme l'avait dit son père, ça ne servait à rien pour lui qui n'avait aucune raison de cacher son identité.

- Vous êtes en retard, dit-il comme s'il parlait de la météo. Il me sembla que la moindre des politesses est quand même d'être à l'heure quand on a rendez-vous avec la Mort !

Alors, brusquement, un grand fraquas, tel un coup de tonerre, retentit à travers la forteresse. Les sortilèges fusaient de partout, balayant la quasi-totalité de la surface de la cour, ricochant contre les boucliers magiques et les murs, brûlant ou faisant exploser arbres et buissons. Les trois prisonniers à présent libres de leurs mouvements, n'ayant aucune baguette pour se défendre, préférèrent se réfugier derrière les caisses de nourriture restées là.

Tania ne dû son salut qu'à ses impressionnants réflexes et à sa souplesse. Elle imita les prisonniers et alla se réfugier derrière l'un des arbres, oubliant totalement qu'elle devait mettre plus de deux obstacles entre elle et Fol Œil.

- Sirius ! Sirius !

- Quoi ?

- Il y a une fille cachée sous une cape d'invisibilité, derrière cet arbre, l ! dit Margrey en pointant du doigt l'arbre en question.

- Tu en es sûr, Alastor ?

- Oui. Elle doit avoir seize, peut-être dix-sept ans.

L'Auror Black fronça les sourcils.

- Qu'est-ce qu'une mineure fiche ici ?

- Aucune idée. On ferait peut-être bien de prévenir Albus.

- Je m'en occupe, dit Black.

Il disparut presque aussitôt dans un claquement sonore que personne d'autre que Maugrey ne put entendre parmis le tonerre assourdissant des formules hurlées et des sorts qui fusaient. Maugrey fixait la bataille entre les Aurors et les Mangemorts tout en gardant son œil magique fixé sur Tania qui n'avait rien remarqué, trop absorbée par le combat entre Potter et deux Aurors.

- Mais c'est qu'il va finir par les avoir, cet immonde bâtard, marmona-t-elle.

Soudain, un garnd cris retentit à travers toute la forteresse, couvrant le fracas qui faisait rage.

- Dumbledore ! DUMBLEDORE !

Harry fit aussitôt volte-face, évitant de justesse un éclair de stupéfixion. Il répliqua par un Avada Kedavra qui atteignit l'Auror en plein cœur.

Avec Dumbledore que débarquait, il n'avait à présent plus le choix. Ils ne pouvaient pas se permettre de rester plus longtemps. Il fallait qu'Harry donne l'ordre de replis. Dans le désordre qui régnait, il chercha les prisonniers qu'ils étaient venus et les trouva toujours cachés derrière leur caisse de nourriture. Ils devraient au moins être capables de prendre la fuite.

- On se replit ! Vite, on se replit !** cria-t-il.

Les Mangemorts se regroupèrent alors autour des trois prisonniers et, à grands coups d'Avada Kedavra et d'Endoloris parvinrent difficilement à se frayer un chemin jusqu'au portes en fer. Une fois celle-ci franchie, le groupe se disloque rapidement : ils n'étaient à présent plus à l'interieur d'Azkaban, ils pouvaient à présent transplanner librement. Harry resta plus longtemps que les autres, afin de s'assurer que tout le monde rentrerait bien au bercail.

Cependant, lorsque le Dernier Mangemort eut disparu et qu'il s'apprêtait à transplanner à son tour, un bras l'agrippa. Par pur réflexe, Harry se tourna vivement, baguette pointée sur la gorge nue de son agresseur.

- Harry, non ! dit une voix désespérée.

Sous le choc, Harry fut incapable de faire le moindre geste. Lorsqu'il croisa ces yeux larmoyant et si familiers, une haine tel qu'il n'en avait jamais connu le saisit. Il se dégagea de l'étreinte de l'homme d'un geste brusque, comme s'il venait de se brûler.

- Harry, Harry ! Pourquoi as-tu fais ça, Harry ? Merlin, que t'a-Il fait ? Mon fils !

Harry recula comme s'il venait de recevoir une giffle.

- Comment osez-vous ? s'écria-t-il. Comment osez-vous me regarder en face, comment osez-vous m'apeller votre fils, vous qui m'avez vendu pour suaver votre vie, vous qui m'avez menti toute ma vie !

- C'est faux ! s'écria James. Tu ne sais pas ce qu'il s'est passé cette nuit-là, tu ne comprends pas !

- J'en sais suffisament assez pour comprendre ! répliqua froidement Harry.

Du coin de l'œil, il vit Dumbledore franchir précipitemment la double porte, et il l'entendit clairement prononcer une formule. Mais il fut plus rapide et disparut dans un claquement. Le sort fusa à l'endroit où il s'était tenu une fraction de seconde plus tôt, sans rien atteindre.

Le calme était revenu dans la forteresse, comme si rien ne s'était passé. Dumbledore posa un regard réprobateur sur James Potter qui fixait le sol, honteux et brisé par les paroles de Harry.

- Je vous avait pourtant dit de ne pas venir, James.

La voix de Dumbledore ne sonnait nullement comme un reproche. Au contraine, elle se voulait compatissante et rassurante.

Tania, qui avait tout vu depuis l'arrivée de James, ne ramarqua pas le frôlement de cape qui se fit entendre derrière elle, trahissant la présence de Maugrey.

- Stupéfix !

* Qu'est-ce qu'elle fout là, me direz-vous ? J'vous l'ai dit, les cours d'anglais m'inspirent, j'avais pas du tout prévu de l'inclure dans la bataille ^_^

** Réplique emprintée à Jack (cf Animorph)

Rappel des 10 règles de bases à toute bonne entante :

1 – On n'égorge pas l'auteur pour son abusif chapitre

2 – On n'éventre pas l'auteur pour son abusif chapitre

3 – On ne lacère pas l'auteur pour son abusif chapitre

4 – On n'étripe pas l'auteur pour son abusif chapitre

5 – On ne lapide pas l'auteur pour son abusif chapitre

6 – On ne poignarde pas l'auteur pour son abusif chapitre

7 – On n'empoisonne pas l'auteur pour son abusif chapitre

8 – On ne strangule pas l'auteur pour son abusif chapitre

9 – L'auteur a tous les droits

10 – L'auteur a toujours raison

QUELQU'UN peut-il m'expliquer ce qui m'a pris de faire une fin pareille ??? Ca va rajouter quatre ou cinq chapitres, cette fantaisie… Moi qui pensais arriver à la fin de la fic, je vais encore y être dessus un bon moment…

Bon, à part ça, reprennons les bonnes vieilles habitudes. Dix reviews ou rien !