1. Réveille pénible

Il y a quelques allusions au tome 5 dans cette fic, alors si vous ne l'avez pas encore lu, je vous conseille de garder ma fic pour plus tard ;-) Pour les autres Bonne Lecture!!!

Boum !

Harry se réveilla en sursaut. Il était en train de rêver de ses parents, ils étaient tout les trois réunis dans un magnifique jardin aux fleurs très étranges. C'était la première fois depuis bien des semaines qu'il faisait un rêve agréable et il fallait que ce... Mais en fait, qu'est-ce qui avait fait ce bruit ?

Harry se dépêcha de s'habiller et descendit jusqu'à la cuisine. Son oncle, sa tante et son cousin, Dudley étaient tout les trois autour du frigo, ce dernier tombé parterre.

- Au lieu de nous regarder comme ça, vient nous aider, idiot ! lança l'oncle Vernon.

- J'arrive, j'arrive...

Après maints efforts et quelques cris, ils réussirent enfin à remettre le frigo à sa place.

Harry se doutait bien de ce qui s'était passé. Il s'agissait une fois encore d'une des grandes colères de son cousin qui se produisait environ tout les deux jours. Et toujours à propos de son régime qu'il ne voulait pas suivre. Harry se demandait bien pourquoi son oncle et sa tante s'obstinaient à continuer puisque Dudley restait aussi gros qu'une baleine...

- Alors Pétunia, tout est bien prêt pour se soir ? demanda l'oncle Vernon d'une voix forte tout en prenant le journal. N'oublie pas qu'ils arrivent à 19h précises !

- Mais oui, Vernon, ne t'inquiète pas, j'ai tout préparé... Dudley, mon chéri, arrête ! Tu sais bien ce qu'a dit le docteur, dit Mme Dursley en se précipitant sur son fils pour l'empêcher d'avaler une boîte de cookies tout entière.

Harry ne connaissait pas les invités que sa tante et son oncle allaient recevoir le soir même. Il savaient seulement que c'était des cousins éloignés de sa tante Pétunia.

Harry s'apprêtait à remonter dans sa chambre quand il entendit son oncle l'appeler.

- Oui, oncle Vernon ? lui répondit-il en revenant au le salon.

- D'habitude, vu ton anormalité, je t'aurais demandé de rester dans ta chambre, sans un bruit, jusqu'à ce que les convives s'en aillent, débuta son oncle d'une voix qui se voulait calme, mais aujourd'hui malheureusement, tu va devoir rester avec nous pour le souper. Je ne sais pas comment ils ont pu apprendre ton existence mais le fait est qu'ils le savent. Alors écoute moi bien (sa voix était devenue aussi féroce qu'un pit- bull) si il se passe une seule chose bizarre pendant le repas, tu ne reverras plus jamais ton précieux petit balai !

Son éclair de feu ! Tante Pétunia le lui avait confisqué au début des vacances car, soit disant, il prenait trop de place. C'était une raison complètement stupide puisque son éclair de feu était rangé dans sa chambre et que personne d'autre à part lui n'y venait jamais.

Harry pensait bien qu'ils avaient deviné que ce balai était une des choses les plus précieuses qu'il possédait et qu'ils pourraient faire du chantage avec, comme en ce moment.

- Très bien, je ne transformerais personne en crapaud... lui répondit Harry.

L'oncle Vernon prit une teinte violacée et jeta son journal avec une telle force sur la table que plusieurs pages s'arrachèrent et tombèrent tristement sur le sol.

- Quoi ?! rugit l'oncle Vernon en jetant à Harry un regard assassin.

- Je plaisantais ! répondit Harry en regardant parterre. D'ailleurs, je ne sais même pas si je saurais le faire...

- File dans ta chambre et que je ne te voie plus jusqu'à ce soir ! Cria l'oncle Vernon plus menaçant que jamais.

En fermant sa porte à clé, il entendit encore son oncle hurler : " Et si je vois encore ton oiseau de malheur, je l'égorge et je le donne à manger au chien du voisin ! ".

Harry était malgré tout bien content de devoir rester dans sa chambre sans que personne ne le dérange. Il pourrait ainsi finir son devoir de métamorphose qu'il avait commencé la veille. Il portait sur les Animagis et Harry avait été particulièrement inspiré puisque son propre père en avait été un.

Après quelques minutes de réflexion, ses pensées se tournèrent sur ce qu'avait dit son oncle, à propos des cousins de Pétunia et de son existence. Il restait perplexe devant leurs connaissances. C'était effectivement très étrange qu'ils sachent qu'il habitait chez eux, alors que ces mystérieux cousins se trouvaient à des centaines de kilomètres de Privet Drive et que cela faisait bien plus de 15 ans qu'ils ne s'étaient plus parler.

Il chassa vite ces pensées de sa tête, en espérant simplement qu'ils ne ressembleraient pas trop à sa tante et se remis à ses devoirs de vacances.

Quand les invités arrivèrent, Harry avait fini le devoir demandé par Mme McGonagall depuis un bon moment et s'était attaqué au devoir le plus dur et le plus long, celui des potions.

Il se dépêcha donc de ranger ses affaires magiques et ouvrit la cage d'Hedwige.

- Désolé, mais va falloir que tu passes la nuit dehors, dit-il en ouvrant la fenêtre.

Harry regarda sa majestueuse chouette s'envoler haut dans le ciel et après avoir inspiré un bon coup, descendit au salon.