En descendant l'escalier, Harry aperçut trois silhouettes devant la porte
encore grande ouverte.
Arrivant au salon, il vit alors parfaitement les cousins de sa tante. Il y avait un homme et une femme, tout deux blonds aux yeux bleus. La femme, qui ne devait pas avoir plus de 45 ans, était élancée et tout ses gestes étaient remplis de grâce. Son mari, par contre, était plus imposant par son poids mais avait, tout comme sa femme, un air bienveillant et protecteur. Une jeune fille les accompagnait et Harry fut frappé par le contraste qu'elle donnait par apport à ses parents. Elle devait avoir 16 ou 17 ans. Elle avait des cheveux bruns, des yeux brillants, presque noirs et le teint mat dû, selon Harry, à de longues séances de bronzage. Elle était vêtue d'un simple jeans avec un t-shirt bleu alors que ses parents portaient des habits très élégants.
- Ah, voilà Harry n'est-ce pas ? dit la belle dame d'une voix douce. Tu as vu Charles, cette ressemblance avec Lily, surtout au niveau des yeux. Ses si charmants yeux verts... poursuivit-elle en s'approchant de Harry.
Mais bien sûr ! Comment ai-je pu être aussi bête ! Ce dit Harry très excité. Si ces gens étaient les cousins de sa tante, ils étaient également les cousins de sa mère ! Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant... D'une voix tremblante, il demanda à sa cousine si elle avait bien connu sa mère.
- Oh, quand nous étions gamines, nous habitions juste en face ! On était les meilleurs amies du monde, tu sais, ta tante, ta mère et moi, toujours à faire les 400 coups ensemble ! dit Mme Owen, une grande gaieté dans la voix.
Harry était comme hypnotisé par les paroles de cette parente qu'il connaissait à peine, car il sentait sa mère revivre un peu à travers ces souvenirs. Un sentiment de bonheur intense l'envahi, semblable à celui qu'il avait ressenti l'année dernière lorsqu'il avait vu ses parents dans la pensine.
- Heureusement que Pétunia était là pour nous remettre de temps en temps sur le bon chemin ! Tu te rappelles Péti ?
La tante Pétunia était devenue cramoisie, comme si dans les souvenirs qu'évoquaient sa cousine, elles avaient fait des immondices inimaginables. Elle finit par répondre d'une voix à peine audible :
- Oui, oui...
La cousine poursuivit d'un ton plus triste.
- Puis un jour, ta mère est partie dans sa nouvelle école et j'ai moi-même déménagé quelques mois plus tard en Irlande et je n'ai plus eu de nouvelles... Jusqu'au jour où elle est... elle est décédée...
Tout le monde se tu, comme si après les paroles de Mme Owen, une minute de silence s'imposait.
L'oncle Vernon qui sentait la situation lui échapper et le sujet s'égarer aussi loin que les côtes de Nouvelle-Zélande, cassa le silence d'un ton sec et précipité :
- Hum, et si nous passions à table ?
Arrivant au salon, il vit alors parfaitement les cousins de sa tante. Il y avait un homme et une femme, tout deux blonds aux yeux bleus. La femme, qui ne devait pas avoir plus de 45 ans, était élancée et tout ses gestes étaient remplis de grâce. Son mari, par contre, était plus imposant par son poids mais avait, tout comme sa femme, un air bienveillant et protecteur. Une jeune fille les accompagnait et Harry fut frappé par le contraste qu'elle donnait par apport à ses parents. Elle devait avoir 16 ou 17 ans. Elle avait des cheveux bruns, des yeux brillants, presque noirs et le teint mat dû, selon Harry, à de longues séances de bronzage. Elle était vêtue d'un simple jeans avec un t-shirt bleu alors que ses parents portaient des habits très élégants.
- Ah, voilà Harry n'est-ce pas ? dit la belle dame d'une voix douce. Tu as vu Charles, cette ressemblance avec Lily, surtout au niveau des yeux. Ses si charmants yeux verts... poursuivit-elle en s'approchant de Harry.
Mais bien sûr ! Comment ai-je pu être aussi bête ! Ce dit Harry très excité. Si ces gens étaient les cousins de sa tante, ils étaient également les cousins de sa mère ! Pourquoi n'y avait-il pas pensé avant... D'une voix tremblante, il demanda à sa cousine si elle avait bien connu sa mère.
- Oh, quand nous étions gamines, nous habitions juste en face ! On était les meilleurs amies du monde, tu sais, ta tante, ta mère et moi, toujours à faire les 400 coups ensemble ! dit Mme Owen, une grande gaieté dans la voix.
Harry était comme hypnotisé par les paroles de cette parente qu'il connaissait à peine, car il sentait sa mère revivre un peu à travers ces souvenirs. Un sentiment de bonheur intense l'envahi, semblable à celui qu'il avait ressenti l'année dernière lorsqu'il avait vu ses parents dans la pensine.
- Heureusement que Pétunia était là pour nous remettre de temps en temps sur le bon chemin ! Tu te rappelles Péti ?
La tante Pétunia était devenue cramoisie, comme si dans les souvenirs qu'évoquaient sa cousine, elles avaient fait des immondices inimaginables. Elle finit par répondre d'une voix à peine audible :
- Oui, oui...
La cousine poursuivit d'un ton plus triste.
- Puis un jour, ta mère est partie dans sa nouvelle école et j'ai moi-même déménagé quelques mois plus tard en Irlande et je n'ai plus eu de nouvelles... Jusqu'au jour où elle est... elle est décédée...
Tout le monde se tu, comme si après les paroles de Mme Owen, une minute de silence s'imposait.
L'oncle Vernon qui sentait la situation lui échapper et le sujet s'égarer aussi loin que les côtes de Nouvelle-Zélande, cassa le silence d'un ton sec et précipité :
- Hum, et si nous passions à table ?
