Sans un bruit elle alla se rasseoir sur le lit de Harry.
Ce dernier la suivit du regard et alla lui-même prendre place sur sa chaise de bureau.
Il était sur le point de lui demander si elle se plaisait à Surrey quand il vit son regard se poser sur un coin de la chambre. Elle fixait, concentrée, la valise de Harry qui était entrouverte et d'où sa baguette dépassait de quelques centimètres.
Il se leva d'un bond, se précipitant sur sa malle pour la fermer.
- Hum, ce n'est que... enfin... hum, tu vois pour l'école on devra faire un spectacle au début de l'année et... enfin... je vais faire des tours de magie... expliqua-t-il d'un ton pas vraiment convainquant.
Elle sourit et lui dit doucement :
- Tu es vraiment trop mignon quand tu essayes de mentir Harry. Mais je ne savais pas que tu avais honte d'être un sorcier, pour vouloir le cacher comme... ça...
Il reçut les propos de Lyra comme une gifle. Il se serait attendu à tout, sauf à ça !
- Quoi ! Mais comment tu sais ?! Toi aussi t'es une sorcière ? Mais je ne comprends pas, je ne t'ai jamais vu à Poudlard, c'est impossible... enfin je... Dit-il d'un coup, complètement chamboulé.
Elle le coupa, d'une voix tranquille, apaisante.
- Calme-toi mon p'tit gars, ça ne vaut pas la peine de te mettre dans un état pareil !
Elle poursuivit, son visage s'assombrissant encore plus que d'habitude.
- Non, je n'ai jamais été une sorcière... Je suis plutôt une espèce de Cracmol si tu veux, née de parents sorciers mais sans pouvoirs magiques...
- Non, tu veux dire que les cousins de ma tante, enfin tes parents sont des sorciers ! débita Harry d'un air effaré.
- Oh non, bien sûr que non, ce ne sont que des Moldus ! Ils sont bien gentils mais loin d'être des sorciers tu peux me croire ! Et ils ne sont pas mes parents non plus, enfin pas mes parents biologiques... - Tu as été adoptée ? Harry se rendit compte trop tard qu'il avait manqué de tact en posant cette question mais Lyra ne semblait pas l'avoir remarqué car elle répondit aussitôt de la même voix tranquille.
- Oui, dès ma naissance. Ma vraie mère est morte peu après et mon père aussi, je crois... Ils m'ont simplement laissé une lettre pour m'expliquer qui j'étais vraiment.
Ils se turent et se regardèrent un moment dans une sorte d'harmonie. Cet instant sembla durer une éternité à Harry. Puis le silence se dissipa, faisant place à la voix de Lyra qui se voulait joyeuse mais qui, aux oreilles de Harry, sonna faux.
- Alors, et toi Harry, comment ça se passe à Poudlard ?
Cette question si simple prit Harry au dépourvu. Il aurait voulu lui demander des millions de choses, comme par exemple, comment elle savait qu'il était un sorcier alors qu'elle vivait dans un environnement moldu. Mais il se contenta de répondre d'un ton mal assuré.
- Euh... A Poudlard, tu dis ? Bein, ça va la routine quoi.
Il ri intérieurement. " La routine ! " se mot lui avait échappé. Pourtant ces cinq années qu'il avait passées à Poudlard avaient été tout sauf de la routine !
- Mmmmmm.... Dit Lyra plongée dans ces pensées.
Nerveusement, Harry tripotait une plume qu'il avait trouvée sur son bureau. " Hedwige l'a sûrement laissée tomber... " Puis ses pensées se tournèrent à nouveau sur Lyra. Son regard perdu et son air sombre l'entouraient d'un halo de mystères, comme un tourbillon de secrets...
Ils sursautèrent tout deux quand la porte de la chambre s'ouvrit d'un coup. Mme Owen se tenait dans le couloir, un grand sourire aux lèvres.
- Désolé de t'arracher à une si bonne compagnie Lyra mais il est l'heure de s'en aller... dit-elle en rentrant dans la chambre.
Lyra se leva sans accorder un regard à Harry et sortit lentement de la chambre. Harry entendit ses pas légers qui descendaient les escaliers.
Mme Owen reprit :
- Cela va de soit, que tu pourra venir nous voir quand tu voudras, Harry. J'ai donné l'adresse de l'hôtel à ta tante.
En franchissant le seuil de la porte, elle se retourna, lui fit un clin d'œil et descendit du même pas léger que sa fille.
Il fallut à Harry plusieurs minutes pour réaliser que Lyra et sa mère étaient parties. Il essaya de remettre un peu d'ordre dans sa tête, en vain.
Sans même se déshabiller, il se glissa sous son ses couvertures et ferma les yeux.
Ce dernier la suivit du regard et alla lui-même prendre place sur sa chaise de bureau.
Il était sur le point de lui demander si elle se plaisait à Surrey quand il vit son regard se poser sur un coin de la chambre. Elle fixait, concentrée, la valise de Harry qui était entrouverte et d'où sa baguette dépassait de quelques centimètres.
Il se leva d'un bond, se précipitant sur sa malle pour la fermer.
- Hum, ce n'est que... enfin... hum, tu vois pour l'école on devra faire un spectacle au début de l'année et... enfin... je vais faire des tours de magie... expliqua-t-il d'un ton pas vraiment convainquant.
Elle sourit et lui dit doucement :
- Tu es vraiment trop mignon quand tu essayes de mentir Harry. Mais je ne savais pas que tu avais honte d'être un sorcier, pour vouloir le cacher comme... ça...
Il reçut les propos de Lyra comme une gifle. Il se serait attendu à tout, sauf à ça !
- Quoi ! Mais comment tu sais ?! Toi aussi t'es une sorcière ? Mais je ne comprends pas, je ne t'ai jamais vu à Poudlard, c'est impossible... enfin je... Dit-il d'un coup, complètement chamboulé.
Elle le coupa, d'une voix tranquille, apaisante.
- Calme-toi mon p'tit gars, ça ne vaut pas la peine de te mettre dans un état pareil !
Elle poursuivit, son visage s'assombrissant encore plus que d'habitude.
- Non, je n'ai jamais été une sorcière... Je suis plutôt une espèce de Cracmol si tu veux, née de parents sorciers mais sans pouvoirs magiques...
- Non, tu veux dire que les cousins de ma tante, enfin tes parents sont des sorciers ! débita Harry d'un air effaré.
- Oh non, bien sûr que non, ce ne sont que des Moldus ! Ils sont bien gentils mais loin d'être des sorciers tu peux me croire ! Et ils ne sont pas mes parents non plus, enfin pas mes parents biologiques... - Tu as été adoptée ? Harry se rendit compte trop tard qu'il avait manqué de tact en posant cette question mais Lyra ne semblait pas l'avoir remarqué car elle répondit aussitôt de la même voix tranquille.
- Oui, dès ma naissance. Ma vraie mère est morte peu après et mon père aussi, je crois... Ils m'ont simplement laissé une lettre pour m'expliquer qui j'étais vraiment.
Ils se turent et se regardèrent un moment dans une sorte d'harmonie. Cet instant sembla durer une éternité à Harry. Puis le silence se dissipa, faisant place à la voix de Lyra qui se voulait joyeuse mais qui, aux oreilles de Harry, sonna faux.
- Alors, et toi Harry, comment ça se passe à Poudlard ?
Cette question si simple prit Harry au dépourvu. Il aurait voulu lui demander des millions de choses, comme par exemple, comment elle savait qu'il était un sorcier alors qu'elle vivait dans un environnement moldu. Mais il se contenta de répondre d'un ton mal assuré.
- Euh... A Poudlard, tu dis ? Bein, ça va la routine quoi.
Il ri intérieurement. " La routine ! " se mot lui avait échappé. Pourtant ces cinq années qu'il avait passées à Poudlard avaient été tout sauf de la routine !
- Mmmmmm.... Dit Lyra plongée dans ces pensées.
Nerveusement, Harry tripotait une plume qu'il avait trouvée sur son bureau. " Hedwige l'a sûrement laissée tomber... " Puis ses pensées se tournèrent à nouveau sur Lyra. Son regard perdu et son air sombre l'entouraient d'un halo de mystères, comme un tourbillon de secrets...
Ils sursautèrent tout deux quand la porte de la chambre s'ouvrit d'un coup. Mme Owen se tenait dans le couloir, un grand sourire aux lèvres.
- Désolé de t'arracher à une si bonne compagnie Lyra mais il est l'heure de s'en aller... dit-elle en rentrant dans la chambre.
Lyra se leva sans accorder un regard à Harry et sortit lentement de la chambre. Harry entendit ses pas légers qui descendaient les escaliers.
Mme Owen reprit :
- Cela va de soit, que tu pourra venir nous voir quand tu voudras, Harry. J'ai donné l'adresse de l'hôtel à ta tante.
En franchissant le seuil de la porte, elle se retourna, lui fit un clin d'œil et descendit du même pas léger que sa fille.
Il fallut à Harry plusieurs minutes pour réaliser que Lyra et sa mère étaient parties. Il essaya de remettre un peu d'ordre dans sa tête, en vain.
Sans même se déshabiller, il se glissa sous son ses couvertures et ferma les yeux.
