Chapitre 4: Chut silence,... c'est trop

Poudlard était bruyant, les étudiants venaient d'arriver et les premières années étaient répartis dans les quatre maisons; Griffondor, Serpentard, Poussouffle ou Serdaigle. Les quatre maisons avaient chacune leurs propres qualités, ses qualités correspondaient aux personnalités des quatre fondateurs de Poudlard, la plus grande école de sorcellerie d'Angleterre. Les Griffondors étaient connus pour leur courage, les Serpentards aimaient ruser, les Serdaigles préfèrent le savoir et les Poussouffles étaient loyaux. Chacun heureux de retrouver ses amis, ils parlaient gaiement entre eux, s'apostrophant les uns les autres, se racontant les vacances qu'ils avaient passées, tout en continuant de manger. Une nouvelle année commençait et une ambiance joyeuse régnait dans toute la salle, malgré la menace de Voldemort.

Un grand "BANG" fit sursauter tous les élèves et interrompis toutes les conversations. D'un seul et même mouvement ils se tournèrent vers l'origine de ce bruit disons plus qu'insolite. Quoique avec certains farceurs il faut s'attendre à tout, n'est ce pas?

Harry avait l'impression d'être ballotter partout, il se sentait comme un sac de patate mis sur l'épaule que l'on cognait dans tous les sens. Il se demandait quand est ce qu'il allait pouvoir souffler. Un bang lui fit songer qu'il était peut-être arrivé au bout de se voyage imprévu. "Ouch, se dit il alors qu'il atterrissait assez brutalement sur le sol, c'est dur. Voyons voir où ses petits chiens m'ont envoyé." Harry regarda autour de lui. Ses yeux lui sortir des orbites quand il vit le professeur Dumbledore en face de lui et assise à sa gauche le professeur McGonagal. Pourtant c'était étrange, ils avaient l'air plus jeune. Enfin ce n'était peut-être qu'une impression.

Le professeurs Dumbledore se leva et se tourna vers la table des Griffondors:

"Messieurs Potter, Black, Lupin et Pettigrow, vous savez que j'aime les blagues mais ne pensez-vous pas que c'est un peu exagéré?"

Harry redressa la tête, "Potter?, Black?, Lupin?, Pettigrow?, c'est pas possible, je rêve", pensa Harry en écarquillant les yeux. Il suivit le regard de Dumbledore, et vit un garçon de plus ou moins 15 ans se redresser et parler au directeur. Harry se sentait mal, déjà le doloris, les coups des mangemorts, en plus il avait l'impression d'avoir une hallucination en voyant ses parents. Non cette fois c'est trop. Tout devint noir autour de lui et il bascula.

"Mais monsieur, nous n'avons rien...", James ne finit pas sa phrase, il vit le garçon au milieu de la sale commencer à vaciller. "Attention". Il se précipita au milieu de la sale, le garçon venait de s'évanouir devant eux.

James s'agenouilla juste à côté de Harry, il vit ses bleus et se tourna vers le directeur. "Il faut le conduire à l'infirmerie, il a besoin de soin".

Dumbledore bougea de sa place en calmant les élèves qui s'étaient levés et commençaient à s'exciter, dans la sale.

"Que les préfets ramènent leurs condisciples dans leurs dortoirs en silence. Monsieur Potter et Miss Evans veuillez me suivre avec les affaires du garçon sans les ouvrir et il serait aussi utile de s'occuper de la chouette."

La grande salle commença à se vider, Albus Dumbledore s'avança vers le garçon, se pencha dessus pour l'examiner, il semblait bien mal en poing. Le vieux directeur pris le garçon dans ses bras et partit vers l'infirmerie. Un cri l'obligea à se retourner avant de quitter la salle.

"Haaaaaaaa"

"Et bien Miss Evans que se passe-t-il pour que vous criez ainsi?"

"Un serpent, dit-elle, en le montrant du doigt, un serpent."

Dumbledore vit le serpent et fronça les sourcil, un serpent de feu, c'est rare et dangereux. Le serpent sifflait en se dirigeant vers lui. "Ne bougez pas, ordonna-t-il aux élèves qui restaient. Il observait le serpent, et remarqua qu'il n'était pas agressif pour le moment, car il n'était pas entouré de feu comme quand ceux-ci attaquent.

"Avez-vous vu d'où il venait miss Evans?"

"Non il était juste à coté de la male, quand je l'ai vu monsieur." répondit la jeune fille au cheveux auburn qui se nommait Lily Evans, en continuant de fixer de ses yeux verts émeraudes, le serpent.

A l'étonnement de tous le directeur se baissa et déposa le garçon qu'il avait dans les bras parterre.

"Mais...", protesta le professeur McGonagall.

"Je ne pense pas qu'il y ait de risque je crois que c'est son serpent, bien que je me demande comment il l'a eut. C'est un serpent de feu, et cette race de serpent à la particularité de protégé une personne quand il lui fait confiance. Ici le serpent à sentit que le garçon n'était plus à proximité et donc est sorti pour aller le rejoindre. Il ne fera de mal à personne."

Le professeur McGonagal et les autres élèves regardèrent Dumbledore avec surprise.

"Si il a un serpent de cette race qui lui fait confiance alors il est puissant, non?", demanda le professeur.

"Non ce n'est pas ça, les serpents de feu ne protègent que ceux qu'ils veulent, nous n'en connaissons pas les critères, car ceux ayant eut un serpent de feu n'ont jamais voulu dire quels étaient les raisons qui ont poussées les serpent de feu à rester avec eux."

"Si je puis me permettre monsieur,...", s'exclama un homme plus grand que la moyenne avec une grosse barbe et aux cheveux longs noirs.

"Oui Hagrid" répondit Dumbledore.

"Ce garçon connaît sûrement un peuple qui a des serpent comme celui- là, ceux-ci sont offerts à des amis auxquelles on tient beaucoup, il devient son protecteur et il se transmette de génération en génération."

"Merci Hagrid."

Pendant ce temps le serpent s'était approcher du garçon aux cheveux noir étendu par terre l'avait regardé, puis s'était avancé juste devant le visage du garçon en sifflant doucement, puis il alla se lover sur le dessus du t-shirt et reposer sa tête contre le coup de celui-ci.

Dumbledore repris le garçon dans ses bras et se dirigea vers l'infirmerie. "Prenez ses affaires et venez avec moi monsieur Potter et Miss Evans, les autres allez dans votre dortoir.

La salle se vida complètement cette fois, James Potter ramassait les affaires du garçon aux cheveux noirs, aidé par un de ses amis un garçon aux cheveux noir, mi long, avec des yeux bleus qui contenaient une lueur espiègle en quasi permanence, bien qu'en ce moment ils étaient remplis de curiosités.

"Qui est-ce à ton avis?" demanda-t-il

"Je n'en sais rien Sirius je te l'avoue, je ne sais pas qui il est. " lui répondit James.

"Dépêchons nous d'aller à l'infirmerie avant que Evans ne vienne nous rabrouer parce que nous n'avons pas encore été porter les affaires à l'infirmerie alors qu'elle à déjà mis la chouette à la volière."

Ils partirent pour l'infirmerie. Ils y entrèrent et déposèrent la malle, avant de se faire mettre à la porte par une infirmière qui était d'une humeur massacrante.

Quand ils furent dehors, , Lily les rejoignit.

"Alors?", demanda-t-elle

James haussa les épaules, "On s'est fait mettre dehors, si j'étais toi je ne rentrerais pas, Pomfreysh est hystérique. Et le directeur est toujours là, il nous a dit d'aller dormir et de repasser demain."

Sur ces paroles ils se dirigèrent vers la tour des Griffondors où ils avaient leur dortoir. Tous trois avaient beaucoup de questions mais pas de réponses.

Une fois entré dans la tour ils furent accueillit par une multitudes de questions. Mais Lily, étant préfète, ramena vite le calme et envoya tout le monde au lit.

*****

Le lendemain, Lily Evans fut la première à se lever, elle s'habillât en silence pour ne pas réveiller sa meilleur amie Anne, et ses camarades de dortoir. Elle descendit dans la salle commune des Griffondors, passa le portrait et partit en direction de l'infirmerie. En arrivant, elle frappa au bureau de Pomfreysh.

"Oui, entrez.", invita l'infirmière. "Que voulez-vous miss?"

"Avoir des nouvelles du garçon qui est arrivé hier.", expliqua Lily.

L'infirmière lui sourit tristement: "Il n'est pas encore réveillé, mais il va mal."

"Comment ça?"

"Il va aussi bien que l'on le peut, dit l'infirmière, quand on est passé entre les mains de mangemorts. »

"Ho", dit Lily en mettant sa main sur la bouche. "Puis-je quand même allé le voir?"

"Oui" dit l'infirmière, sachant que son patient ne risquait rien avec la jeune fille.

Lily s'approcha du lit et s'assit tout près. Le garçon était très pâle. Elle lui prit la main, sachant que le meilleur moyen de guérir quelqu'un, où de le rendre conscient de ce qui se passait autour de lui était la présence. Pourtant en le regardant, elle avait l'impression de le connaître, elle avait l'impression de l'avoir déjà vu et très souvent.

La porte de l'infirmerie s'ouvrit, en grinçant: "Bonjour Lily, alors comment va-t-il?", lança une voix qu'elle aurait reconnu n'importe où. James s'avança pour s'arrêter derrière elle. Il demanda : "Alors qu'a-t- il?". Lily se retourna pour lui répondre, mais s'interrompis et le regarda avec un air ébahit.

"Qu'est ce qu'il y a?", questionna James.

"Il il . . .t. . .te ressemble.", dit-elle complètement abasourdie. James fronça les sourcils et regarda le garçon sur le lit. c'est vrai qu'a part la cicatrice sur le front et les hématomes, il lui ressemblait. En faite si on lui ajoutait des lunettes, on pourrait les prendre pour des frères jumeaux. "Etrange, mais comment va-t-il?". "Aussi bien qu'il le peut quand on est passé entre les mains de mangemorts, comme à dit Pomfreysh.

James allait dire quelque chose quand un gémissement l'arrêta.

Harry essaya d'ouvrir lentement les yeux, il avait mal à la tête et son corps était tout engourdit. Il avait mal partout. Il essaya de se rappeler ce qui s'était passé. Et quand il se souvint, il sursauta, se faisant mal et réveillant Fire son serpent qui siffla quelque chose. Il fallait qu'il vérifie si ce qu'il avait vu hier était juste. Il tendit ses mains vers la droite là où il mettait toujours ses lunettes, une personnes les lui donna. Il les mit sur son nez et regarda à sa gauche.

Une jeune fille était assise à côté de lui, elle le regardait inquiète, il porta son regard sur la personne à côté d'elle, et cette fois il fut sur de ne pas rêver. Il avait ses parents en face de lui. Il était tellement surpris qu'il resta à les regarder sans rien dire. Ne se rendant même pas compte que Lily lui posait une question.

"James », dit Lily encore plus inquiète par le manque de réaction du jeune homme dans le lit, "va chercher Pomfreysh. Pour lui dire que le garçon est réveillé."

Surpris par l'arrivée de l'infirmière, Harry effrayé et pas encore bien réveillé comme il faut, s'écarta et refusa de se laisser approcher par l'infirmière. Il les regardaient tous les trois dans la plus grande confusion refusant de les laisser venir à lui.

"Monsieur Potter, allez chercher le directeur, s'il vous plait", demanda l'infirmière, en remarquant qu'ils n'arriveraient à rien du tout.

Une fois James partit, Lily et madame Pomfreysh essayèrent encore une fois de s'approcher, mais Harry continua à reculer. Le serpent de feu voyant que Harry refusait de se laisser approcher avança à son tour pour se mettre entre elles et le garçon. Voyant cela, aucune des deux ne bougea plus. Lily se tourna vers Pomfreysh: il a eut peur à partir du moment ou vous vous êtes approchée, si j'essayais seule peut-être acceptera-t-il que je l'approche." L'infirmière hocha la tête comme réponse et recula. Le garçon sembla se détendre un peu, mais les regardaient méfiant. Lily lui souri et lui parla doucement, le réconfortant du mieux qu'elle pouvait. Après cinq minutes, elle put s'asseoir à côté de lui. L'infirmière parla doucement à Lily:

"Puisqu'il accepte votre présence, pouvez-vous mettre cette pommade sur ces blessures, s'il vous plait?" Lily hocha la tête, et tout doucement prit la pommade pour la mettre sur les hématomes de l'adolescent, mal à l'aise sous le regard du serpent qui suivait tous ces gestes.

"Il faut lui en mettre sur le dos aussi.", à ce moment là, l'adolescent sembla réagir et regarda brusquement vers l'infirmière.

Harry venait de se rendre compte en entendant les mots de l'infirmière que la protection de son dos avait disparut. Il enleva le t- shirt le plus lentement possible tout en recouvrant son dos de la protection et ne laissant paraître que de petite plait. L'infirmière remarqua tout de suite que les plaies de la veille avaient disparut. Mais avant qu'elle ne puisse dire quelque chose, la voix du directeur s'éleva doucement derrière elle:

"Nous aurions plus facile à te soigné si tu enlevais la protection que tu as mise sur ton dos."

La réaction d'Harry fut surprenante. Il se retourna vers le directeur les yeux emplis de colère. Il n'était plus totalement verts émeraude, le centre avait un point rouge vif. Il bouscula Lily, sauta du lit et s'éloigna le plus possible du directeur.

Harry était totalement confus, s'il avait ces marques c'était la faute du directeurs qui avait tenu absolument à le renvoyer chez les Dursley, et en plus il l'amadouait avec des visions de ses parents.

Pour Harry, plus rien n'allait. Pourtant étrangement, en ce moment, il se sentait si bien. Dumbledore fit un geste pour calmer l'adolescent, mais Harry refusa.

Lily s'était levée doucement et essaya comme tout à l'heure de s'approcher du garçon. Le directeur voyant qu'elle arrivait à le calmer, la laissa faire. James comprenant le manège de Lily essaya à son tour de l'approcher aussi. Dumbledore voyant Lily et James pouvaient plus où moins l'approcher ne fit rien pour les empêcher. Il souffla à James qui passait à côté de lui: "essayer de le convaincre de baisser les barrières qu'il a mis sur son dos afin que vous puissiez soigner ses blessures, Pompom et moi allons sortir, peut-être y arriverez vous plus facilement."

Le directeur et l'infirmière sortir, aussitôt l'adolescent perdit sa lueur rouge dans les yeux et sembla se calmer.

Après une grosse demi-heure, James et Lily réussirent à convaincre Harry de les laisser faire. Mais en voyant les marques sur le dos, ils ne purent étouffer une exclamation.

Quand ils eurent finit, Harry replaça immédiatement la protection sur son dos. James sortit pour parler avec Dumbledore et l'infirmière. Tous trois rentrèrent dans l'infirmerie, les deux adultes restèrent près de la porte. L'infirmière devait encore vérifier l'état du malade et Dumbledore voulait lui poser des questions. Pour ne serait ce que savoir son nom.

James s'approcha d'Harry et lui chuchota: "Madame Pomfreysh doit t'examiner, elle veut vérifier si tu n'as rien d'autre." Harry le regarda et lui fit un non de la tête. "Et si nous restons à côté de toi, tu acceptes?", hésitant Harry dit oui de la tête.

L'infirmière s'approcha et fit son examen tout doucement. Pendant que Harry ne quittait pas du regard Dumbledore. Quand elle eut finit, elle partit dans son bureau. Ils devaient savoir qui était ce garçon, ils devaient absolument avoir plus de renseignements même si elle trouvait que ce n'était pas le moment d'interroger son patient.

Il y eut un silence, puis Dumbledore s'assit près de la porte, et commença par lui poser des questions.

"Qui es-tu?"

Harry ne répondit pas tout de suite, il réfléchissait, apparemment, il n'hallucinait pas, il avait bien ses parents autour de lui. Mais si il avait ses parents autour de lui, il se trouvait dans le passé. Une brève étincelle d'espoir naquit dans ses yeux et si il changeait le passé en leur révélant tout. Il aurait ses parent plus tard. Pourtant en songeant à cela, une parole que Ron lui avait dit lui revint en mémoire: "Tu as de l'importance pour ces gens, car tu as détruit un des mage noir les plus cruel. Pendant 14 ans ils ont pu vivre en paix, pense-y quand tu te sens coupable de la mort de Cédric. Nous avons pu évité pendant 14 ans la mort et la destruction de centaines de victimes, ça c'est quelque chose de positif." Non définitivement non, il ne pouvait pas leur dire. Ne voyant pas d'autre option, il décida de taire sa véritable identité. Une autre idée le frappa aussi, ne ressemblait-il pas à James. Il faudrait qu'il réfléchisse à la question plus tard. La seule décision qu'il puisse prendre pour le moment était de se taire, il était sur que les autres de son présent allait partir à sa recherche. De son côté, il essayerait d'entré en communication à travers le temps.

Voyant l'air de concentration qu'avait pris l'adolescent, tous trois attendirent qu'il se décida à parler. Après un moment, il fit signe qu'il voulait un papier et une plume pour écrire. Lily les lui donna.

"Quel date sommes-nous?", écrivit-il.

James fronça les sourcils: "2 septembre". "Oui mais quelle année?" lu- t-il.

"En 1975" Harry hocha la tête, il reprit sa plume. "Je m'appelle Harry et vous?"

"Et bien, Harry voici Albus Dumbledore, répondit Lily, le directeur de Poudlard, l'école de sorcellerie d'Angleterre. Voici James Potter qui est en cinquième année avec moi. Je m'appelle Lily Evans." Harry hocha la tête simplement.

Dumbledore posa des questions, mais Harry refusa de répondre à la plus part ne voulant pas donner de réponse de peur de se trahir. Il expliqua juste que c'était des mangemorts qui l'avaient attaqué. refusant de dire qui l'avait battu.

Après un certain temps, Harry se fatiguât et voulu dormir. Le directeur voyant son état, fit sortir les deux adolescents en les invitant dans le bureau de Pomfreysh.

"Il s'appelle Harry, a 15 ans, et étudie la magie. C'est tout ce que nous avons. Ha oui il a bien été attaqué par des mangemorts, mais il n'a pas dit pourquoi ni comment.", dit Dumbledore à l'infirmière, puis il ajouta en se tournant vers James et Lily: "Puisqu'il semble vous accepter, pourriez-vous passé le voir de temps en temps. De toute façon, je refuse de le laisser partir avec ce qu'il a reçu comme traitement tant que je n'en sais pas plus."

Les deux adolescents hochèrent la tête en signe d'acquiescement.

"Tenez, vous pouvez aller à vos cours", dit l'infirmière en tendant un mot d'excuse à Lily et James.

"Pouvons-nous aller manger un bout, nous n'avons pas mangé ce matin. Nous sommes venu directement à l'infirmerie."

Dumbledore sourit malicieusement, "Il est bientôt midi, votre mot vous couvre jusqu'au dîner. Allez rejoindre Harry dans la pièce à côté, mais si il dort laissez le tranquille.

Lily et James sortirent de la pièce, ensemble ils s'installèrent près de Harry. Celui-ci semblait profondément endormi, rien apparemment ne le réveillerais d'ici plusieurs heures. Lily et James se parlèrent un moment avant de quitter la pièce pour rejoindre la grande salle et allé manger.

*****

Dans le bureau, Dumbledore et Pomfreysh parlaient:

"Nous pouvons dire que Harry n'est pas bavard. Nous savons son prénom et son âge mais rien d'autre, nous ne savons pas qui prévenir, rien. Peut- être nous le dira-t-il d'ici quelques jours, laissons le temps agir.", dit Dumbledore à Pompom, "si il dit quoique ce soit prévenez-moi."

Pomfreysh hocha la tête, alors que tous deux sortaient du bureau pour aller manger.

Harry se réveilla plusieurs heures plus tard, la première chose qu'il remarqua c'est qu'il était seul. Soulagé il soupira, il pouvait enfin réfléchir. Il se trouvait dans le passé avec ses parents, cela lui paraissait incroyable, il n'arrivait pas encore très bien à l'assimilé. Pourtant il avait d'autres tracas, il venait du futur, et ses moindres gestes pourraient interférer avec son présent. La première chose qu'il devait faire c'est de taire son passé, donc leur futur. Il réfléchissait au meilleur moyen de le faire, il ne pouvait pas parler. Comment pourrait-il se forcer à ne pas parler. Alors qu'il réfléchissait, il se souvint d'un sort qu'il avait lu dans un livre: le "sourdinum" était un sort qui empêchait les autres d'entendre ce que la personne disait. Très pratiqué lors des duels du Moyen-Age, il déstabilise l'adversaire, puisqu'il ne peut plus entendre les formules des sort, donc ne sait deviner ce qui va lui arriver. Harry se leva et alla vers sa valise, il prit sa baguette et la pointa sur lui. "Sourdinum", murmura-t-il. Il eut l'impression que l'on refermait sur sa gorge un clapet, puis plus rien. Il essaya de parler et aucun son ne sortit de sa bouche.

"Une chose de faites, maintenant, il me reste mon apparence, je ressemble de trop à mon père.", alors qu'il réfléchissait, il pensa aux exercices qu'il faisait pour sa transformation en animagus. Si il changeait son apparence, il devait s'y prendre subtilement, d'abord les yeux, vert, gris et bleu, suivant la luminosité. Pour le corps, il n'y a pas de problème, son père avait une bonne carrure, tandis que lui était disons plus tôt maigre et petit. non le plus urgent, ce serait ses cheveux. Alors qu'il réfléchissait, l'infirmière arriva avec un plateau chargé de nourriture, il laissa de côté le problème et se redressa pour manger. Il continuait à suivre les mouvements de l'infirmière, même si il la connaissait, il ne pouvait s'en empêcher.

"Vous devez tout manger, je reviendrais chercher le plateau plus tard.", dit doucement l'infirmière avant de sortir.

Harry soupira, il y en avait de trop, comment voulait-elle qu'il mange tout ça? "Finite incantatum", dit Harry pour lui même et ainsi supprimer le sort du silence. "Fire, es-tu là?", le serpent sorti de dessous du lit, là où il avait trouvé refuge dans l'après-midi. "Tu sssssssais que tu peux ressssster sur le lit ssssi tu veux. Au fait assss- tu faim?", dit Harry en fourchelang. "Ouisss". Fire monta sur le lit, et se mit à côté d'Harry. Harry lui donna à manger, alors qu'il mangeait un peu. Quand il eut finit, il laissa l'assiette à Fire, reprenant le problème de l'apparence là où il l'avait laissé. Il voulait les garder noir, mais les fit pousser de cinq centimètres, si il le faisait tout les jours, d'ici deux semaine ils auront perdu l'héritage des Potter.

"Potter? encore une chose qu'il faut changer. Harry Paloinno Dyxe", il ne savait d'où le nom lui venait, mais il lui plaisait bien.

*****

L'infirmière arriva dans l'infirmerie suivit de James et Lily pour venir chercher le plateau, vite il remis le sort de silence. "Miss Evans, pourriez-vous s'il vous plait mettre la pommade sur le dos de Harry?", demanda Pomfreysh, elle ne voulait pas que l'expérience du matin se reproduise. "Oui" répondit Lily, sachant pourquoi l'infirmière lui demandait de le faire.

Sagement Harry retira sa blouse et enleva les barrières qui protégeaient son dos. Lily mit la pommade, elle remarqua que la cicatrisation des marques se faisait bien. Quand elle eut finit, elle sentit Harry remettre ses barrières, pour ensuite se tourner vers elle et James.

"Alors, tu vas mieux?" demanda James.

Harry fit signe que oui.

"Tu ne peux pas parler?", questionna Lily.

Harry la regarda dans les yeux.

"Tu ne veux pas?"

Harry se tourna vers James et eut un demi sourire, mais ne répondit pas.

Lily et James se regardèrent. Harry lui prit un parchemin et écrivit: "Et votre journée, elle s'est bien passée?"

"Ho, oui, nous avons eut droit à l'interrogatoire, répondit James comprenant que Harry ne voulait pas parler de lui, Sirius, Remus et Peter, mes amis voulaient savoir où j'étais passé ce matin. Nous avons du passé sous la question. Un interrogatoire dans les règles, parce que en plus, Anne la meilleur amie de Lily, s'est joint à eux. Quand ils ont eut finit, ce sont les autres de toutes les classes qui sont venus nous interroger. On peut dire que ton arrivée, était pour le moins surprenante."

Harry leva les yeux au ciel, où qu'il ait, il devait se faire remarquer, comme il détestait ça.

Lily dans son coin n'écoutait pas James parler avec Harry, elle était trop prise dans ses pensées. Elle ne connaissait pas James sous cette forme là. Il lui avait toujours sembler, superficielle, près à faire rire tout le monde, se prendre pour le nombril du monde. Elle ne comprenait pas pourquoi les autres le trouvaient sympas, mais maintenant, elle savait. Elle avait vu l'inquiétude sur son visage lorsqu'ils étaient sortis de l'infirmerie à midi. Et puis, quand il s'était tourné vers elle pour lui dire: "Veux tu bien m'aider à distraire Harry?". Elle n'avait put qu'hocher la tête sur le moment...

Elle fut interrompue dans ses réflexions par un grand fracas: la porte de l'infirmerie s'ouvrit brusquement sur un garçon aux cheveux noir suivit d'un blond. "James" cria Sirius, "James,..." il ne put aller plus loin, il trébucha et fit un vol planer pour arriver près du lit de Harry, sur le dos, les pieds reposants sur le lit, et les bras étendus par terre. Tout à coup il vit une tête de serpent au dessus de lui. Il se releva d'un bond, manquant de renverser le garçon blond qui était arrivé juste derrière lui. James était écroulé sur le lit mort de rire, Lily hésitait entre rire ou se fâcher, et le garçon blond fronçait les sourcil les yeux pleins de rires contenus et de réprimandes.

L'infirmière arriva, alertée par le raffut, alors qu'elle allait gueuler, elle vit pour la première fois son patient dans son lit mort de rire. Il se tenait les côtes tellement il riait, bien qu'aucun son ne sortait de sa bouche. Elle vit ensuite le serpent de feu debout sur le lit toisant le garçon qui avait provoquer le bouquant d'enfer qui n'était autre que Sirius, et Remus, l'autre garçon blond qui l'accompagnait commençait à réprimander Sirius. Cela n'en valait pas la peine, Sirius n'écoutait pas, trop impressionner par le serpent qui sifflait devant lui.

Harry vit son parrain, enfin futur parrain, entrer gueulant après James, finir en vol plané, les quatre fers en l'air, pour ensuite se redresser face à un serpent qui sifflait devant lui, et ne plus bouger. C'était vraiment trop marrant en plus il entendait Fire siffler: "Non, mais pour qui ssse prend-il sssselui-là, me réveiller en sursaut. En plussss, il est terrorissssé parssssssse que je me ssssssssuis dressssssé devant lui.". Il fallait qu'il raconte cela à son parrain, c'était trop drôle. Quand il fut calmé il obligeât Fire à reculer.

"Vous êtes dans une infirmerie ici messieurs, vous êtes priez de rester calme", dit l'infirmière sévèrement. Puis elle sortit les laissant là ébahis. Bizarre, elle ne les avaient pas fait sortir. Sirius haussa les épaules et retourna vers Harry: "c'est à toi cette bestiole", dit-il en montrant du doigt le serpent. Harry prit un papier: "Oui, Fire est à moi, tu l'as réveiller dans sa sieste alors qu'il digérait", lu Sirius. "Désolé, de vous avoir déranger Fire, je ne le voulait pas. Je suis désolé.". "Qu'est-sssssssse qu'il me veut encore ssssselui-là", siffla Fire à Harry. Mais Harry ne répondit pas tellement il riait.

Quand il fut calmer, Sirius se présentât: "Je m'appelle Sirius Black, et lui c'est Remus Lupin", acheva-t-il en lui montrant le blond.

Pendant une demi-heure, tous discutèrent ensemble. Puis l'infirmière les mit à la porte: "Revenez demain matin, maintenant Harry a besoin de repos.

Harry vit les autres partirent avec regret. Pour s'occuper et éviter de penser à tout ce qui s'était passé, il prit sa malle et commença à remplacer le nom de Potter par celui de Paloinno Dyxe. Après trois heures de travail, il eut finit, se sentant fatigué, il envoya tout par terre sans soucis du désordre. Attirée par le bruit, l'infirmière accouru, et trouva Harry endormit sur son lit, toutes ses affaires étalées sur le sol. Elle avança et ramassa un des cahier, et lu sur la couverture, Harry Paloinna Dyxe. Elle le prit et partit vers son bureau où elle appela le directeur qui arriva quelque temps plus tard. "Nous devons ignorer son vrai nom apparemment", dit-il alors qu'il lisait le nom inscrit sur le livre.

*****

Note de l'auteur:

Voilà, j'ai enlevé la répétition. Désolée, je ne l'avais pas vue. (J'étais crevée quand je l'ai mis hier. Désolée.)

Je me suis marrée comme une folle en écrivant le scène où Sirius se prend une gamelle. J'ai imaginé un de ses trucs (dans ma tête), c'est pas évident à écrire mais bon.

Sinon le prochain chapitre s'appelle: Souvenir Vague, on retourne dans le présent, là plusieurs personnes apparaissent. Je ne vous en dis pas plus et puis peut-être en saurons-nous plus sur les animagus.

N'oubliez pas de me laisser un mot, s'il vous plait. (avec un petit air de chien battu).

Réponses aux reviews

Pimousse fraise: Non, ne te tues, ça n'en vaut pas la peine. Et puis si tu n'es plus qui feras une review? En tout cas merci pour tes encouragements. Voici la suite, j'espère qu'elle te plait.

Jina1: Nous aimons être sadique, au moins, on garde un minimum de lecteur avec nos petits suspenses. (rire). Voilà maintenant tu sais où est Harry, et je n'ai pas laissé de gros suspenses à la fin de mon chapitre. ;- )

Dumati: Tu as pris tes calmants? ;-) Merci pour tes encouragements, ça fait plaisir.

m.didie: Voilà, tu sais où il est maintenant. Gros merci.

Petites sorcières: Désolée, j'ai omis de préciser que mon histoire débutait après le livre 4, je n'ai pas encore lu le 5. Je suis impatiente de le lire. Mais je vais attendre pour le lire, je préfère lancer ma fic pour ne pas être tentée de la modifiée après avoir lu le 5. Merci.

Merci à tous, et avec encore un peu plus d'encouragement, vous aurez plus vite la suite. Vous savez le petit bouton en bas à gauche.

Phantme.

Paru le 15 janvier 2004.

Correction : le 15 janvier 2004 et le 18 avril 2004.