Avant le début du chapitre, je vous souhaites à tous une Bonne Année 2004.
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Chapitre 8: Un réveille, des voix, du mystère, il y a de quoi devenir fou !
Dumbledore était assis dans son bureau, cela faisait trois heures que Séverus, Hermione Granger, Ron et Ginny Weasley avaient quitté son bureau, les obligeant à recommencer leurs recherches au point de départ. Ils n'avaient rien en main, pas le moindre indice. Tous désespéraient de trouver Harry. Plus le temps passait, plus les chances s'amenuisaient. Soupirant il sortit du bureau pour se rendre à la grande salle, c'était l'heure du souper.
Alors que le repas se déroulait calmement, trois oiseaux d'apparence étrange entrèrent dans la grande salle, toutes les têtes se tournèrent vers ces rapaces.
"Qu'est ce que c'est?", demanda Ginny.
"Des oiseaux intercontinentale, en tout cas les deux premiers, ceux aux plumes brunes. Le troisième, je ne sais pas ce que c'est exactement."
Les oiseaux étaient grands, deux d'entre eux étaient des aigles de grande envergure, le troisième était légèrement plus petit, son plumage avait une couleur bleue et turquoise, comme l'eau pure des grandes profondeurs. Les deux aigles se dirigèrent vers la table des professeurs, une partie dans la direction du professeur Lupin, pour atterrir maladroitement dans l'assiette du professeur éclaboussant par la même occasion le professeur, le second atterrit plus délicatement devant Dumbledore. Tous deux prirent leur lettre, c'est alors que brusquement le professeur Lupin se leva, et partit au pas de charge, blanc comme un linge. Dumbledore le suivit, plus calmement, après avoir glissé un mot à McGonagal.
Tous étant pris par la réaction qu'avait eut Lupin, n'avaient pas vu que le troisième oiseau n'avait pas déposé de courrier, mais parcourait inlassablement la salle cherchant quelqu'un. Il s'arrêta devant la table des Griffondors, avant d'élevé son chant. Toutes les têtes qui jusque maintenant étaient restées tournées vers la porte, se tournèrent vers l'oiseau. Hermione, Ginny et Ron se sentirent fascinés par l'oiseau, quelque chose en eux s'éleva, comme la réponse d'un écho. L'oiseau émit alors un éclair bleu, avant de disparaître de la grande salle.
"Calmez-vous, lança une vois à l'entré de la salle, ce n'est qu'un phoenix, rien de dangereux ne vous arrivera dessus.", dit la voix douce du professeur Dumbledore qui était revenu sur ses pats en entendant le chant . "Je propose que vous retourniez à vos salle commune, le repas étant fini.". La grande salle se vida petit à petit, les élèves discutant entre eux sur l'étrange apparition des oiseaux ainsi que de leurs comportements.
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Pendant que Dumbledore recevait le courrier de ses oiseaux intercontinentale, Harry était songeur, assis dans un couloir peu fréquenté, à l'époque des Maraudeurs. Cela faisait trois jours qu'il était sorti du bureau de McGonagal, il songeait aux conversations qu'il avait eues avec Elizabeth et avec d'autres élèves. Ils étaient curieux, posaient des questions auxquelles il ne voulait pas répondre. Les seules personnes avec qui il se sentait vraiment à l'aise étaient Lily, Elizabeth et les Maraudeurs. Au moins il n'avait pas l'impression d'être totalement décalé de l'époque quand il restait avec eux. Une ferme amitié les unissaient, même si cela ne faisait que peu de temps qu'ils se connaissaient. Alors qu'il était plongé dans ces pensées, il sentit la deuxième présence en lui lançait un appel.
"Il est temps de réveiller tes camarades petit héritier, il faut que vous soyez prêt. Le serment de Lune d'Argent t'aidera à entré en contact avec eux. N'oublie pas qu'ils seront avec toi quoiqu'il se passe."
"Mais comment suis-je sensé entrer en contact avec eux quand je ne sais même pas comment faire ni qui tu es? Je sais que tu es en moi, mais je ne vois pas pourquoi. Et puis pourquoi m'appelles-tu petit héritier? De quoi ou de qui suis je l'héritier?", pensa-t-il irrité du manque d'information, espérant par la même occasion que cette présence lui répondrait.
"Ne te fâche pas, tu sauras toutes ces choses en tant voulu. Voilà, les autres ont été réveillés. Ne sens-tu pas leur réponse?"
Abasourdi, Harry se tut, il écouta en lui, et perçut en effet des échos lointain, semblant des réponses à l'appel qu'il avait lancé en répondant à sa propre présence.
"Tu vois ils sont là pour toi."
Harry se tut, il sentit aussi que l'autre en lui c'était tut. Il resta assis dans le couloir où il était, attendant il ne savait trop quoi. Peut-être la fin de son cauchemar. Après tout pourquoi ne pas espérer?
*****
Hermione, Ginny et Ron quittèrent la grande salle accompagnés de Neville, le courrier intercontinentale les intriguaient. Peut-être auront- ils des nouvelles de Harry. Tous ensemble ils rejoignirent leur dortoir, pour prendre leurs devoirs, ils n'avaient rien d'autre à faire, et l'attente n'était pas gaie, alors autant s'occuper. Cela leur prit une heure pour les finir, tout était impeccable, Hermione avait jeté un coup d'oeil sur les copies.
« Ron, Ginny, pouvons nous aller faire un tour dehors ? », proposa Hermione.
Neville comprenant leur envie de rester seuls, partit rejoindre Seamus et Dean. Le trio avait l'habitude de partir sans rien dire, et disparaître pendant plusieurs heures, puis revenir.
Tous les trois se dirigèrent vers la salle d'entraînement, ils voulaient avancés dans leur formation en Animagus. A peine eurent-ils le temps d'entrer en transe, qu'une voix s'éleva en chacun d'eux. La voix de Ron et d'Hermione leur tenait le même discours :
« Vous êtes tous les deux les amis de l'héritier, vous avez peur pour lui, mais rassurez vous, il va très bien. Il n'est pas temps de vous inquiéter du lieu où il est , il est en sécurité. Non vous devez vous préparer à la tache qui est la vôtre, amis fidèles de l'héritier. Protégez l'héritier et soutenez-le dans son parcours. Les embûches seront grandes avant la grande bataille. N'ayez pas peur, votre amitié sera votre force à tous. »
La voix se tut. Qu'un autre que l'animagus les habitaient.
A peine fut elle entrée en transe, qu'elle entendit cette voix, une voix douce et rassurante, une légère panique monta en elle avant de se calmer, après tout, une voix aussi douce ne pouvait faire de mal. Ginny était assise dans un coin de la pièce, la tête reposant sur le mur, les yeux clos. Avant d'entré en transe, elle avait sentit son impatience diminuer. Depuis qu'elle avait entendu le chant du phoenix, elle s'était sentie impatiente, un peu comme quand elle voyait arrivée la chouette de Harry. La voix lui parlait doucement :
« Ne t'affole pas, tu as sentis le changement plus fort que les autres, tu es quelqu'un de très sensible et très ouvert. Ton union avec l'héritier le rendra plus fort et plus sûr. Ne craint rien, l'avenir est incertain, mais quand l'Onyx d'Opaline sera là, il sera temps pour toi d'agir. Tu devras alors réconforter l'héritier, fais-le de ton mieux. Il a besoin de toi, comme de l'air, même s'il ne le sait pas. C'est à toi que reviens la charge de ramener la paix quand les tourments de son coeur seront trop importants. Courage. »
Quand elle sortit de sa transe, elle se tourna vers les deux autres, eux aussi avaient un air stupéfait.
« Mais qui est l'héritier ? », demanda-t-elle une fois qu'elle se fut ressaisie.
« Je n'en sais rien Ginny, avoua Hermione en soupirant, quoique, ajouta-t-elle, la voix a dit que nous étions ses amis, je ne vois qu'une seule personne qui corresponde à cette description. C'est la seule personne, dont on ne sait où il est. »
« Harry », souffla Ron.
« Vous savez ce qu'est l'Onyx d'Opaline », demanda Ginny, après un instant de silence.
« De quoi parles-tu ? », questionna Hermione.
« Et bien la voix a parlé de l'Onyx d'Opaline, je ne sais pas ce que c'est. C'est comme l'héritier, c'est Harry, ça on peut en être sur, mais de quoi est-il l'héritier ? Plus j'avance dans l'année, moins je comprends. Cela a commencé pendant les vacances, nous avons commencé la formation d'animagus, puis à la mi-août, on sent deux présences en nous en plus de l'animagus. Après ça Harry se fait attaquer, et grâce au neil, j'arrive à sentir certains sentiments de Harry et vous le danger. Harry disparaît on ne sait où, et nous n'avons plus de nouvelles depuis. On sait maintenant que le sort de memorudolor at. n'a pas fonctionné, mais on ne sait ce qui a provoqué le départ de Harry. Maintenant, depuis que l'oiseau à chanté, nous sentons une deuxième présence en plus que l'animagi. Il y a un héritier, et un(e) Onyx d'Opaline. Mais à par ça tout va bien. Est ce qu'on ne deviendrait pas fou par hasard ? Au fait la prochaine fois que l'on voit Harry rappelez moi de l'enchaîner, nous arriverons ainsi peut- être à avoir moins d'inquiétude. », énuméra Ginny, mimant un visage de plus en plus désespéré afin de détendre l'atmosphère qui était devenue lourde après la constatation de Ron. Un léger sourire était apparu sur le visage des deux autres à la vue de la mine catastrophée de Ginny ainsi que la fin de sa tirade.
« Je ne sais pas, une chose est sûre, c'est que nous devons en parler à Sirius. Peut-être pourra-t-il nous aider ? », proposa Hermione, après quelques instants de réflexion.
« Oui je crois que nous n'en avons plus le choix, cela devient trop compliqué. », lança Ron.
Hermione souleva un sourcil :
« Et bien pour une fois que tu es d'accord avec ce que je dis. Ron tu m'étonneras toujours ! »
« Heu,. », Ginny pouffa, Ron avait viré au rouge cramoisi.
« Il est peut-être temps que vous sortiez ensemble, lâcha Ginny désinvolte, depuis le temps que vous vous tournez autour. ».
Les deux autres fusillèrent Ginny du regard, alors que celle-ci sortait de la pièce, contente de sa réplique.
« Elle était sérieuse tu crois ? », demanda Ron.
« J'en sais rien », répondit Hermione, il fallait l'avouer, au fond d'elle même, elle trouvait que Ron la rendait folle, elle le trouvait beau. Mais qu'irait-il faire avec une fille qui lisait tout. Une mademoiselle-je-sais-tout, comme il se plaisait à le dire.
« Hermione ? », lança timidement Ron, après tout si sa soeur disait vrai, s'il aimait Hermione, mais n'osait se l'avouer, par peur d'être rejeté.
« Oui, Ron, qu'y a-t-il ? », demanda Hermione, lui tournant le dos, elle ne se sentait pas très à l'aise. Elle sursauta lorsque deux mains prirent doucement sa taille pour la retourner. Elle refusa toutefois de lever la tête vers le visage de Ron, de peur de se trahir. Doucement Ron releva la tête d'Hermione, il regarda dans ses yeux, il les trouvait si beau, il voudrait tant s'y noyer. Tout doucement il se pencha, et l'embrassa. Il aimait ça, ses lèvres fruitées. Tout à coup, il se redressa, se traitant d'idiot, il venait encore une fois de se rendre ridicule.
« Désolé, murmura-t-il gêné, je n'aurais pas du. », sur ce il sortit en courant de la pièce pour aller retrouver sa soeur qui les avait mis tous les deux dans une situation embarrassante. Il se sentait ridicule, qu'est ce qu'une fille comme elle ferait avec le dernier des Weasley, quand il y avait autant de garçon intéressant qui voudrait sortir avec elle, comme ce cher Vicky.
Hermione sortit plus lentement de la pièce, Ron l'avait embrassé, il avait été si doux. Puis brusquement il était partit, elle ne lui avait pas rendu son baiser, elle n'en avait pas eu le temps. Elle avait été trop surprise pour réagir, puis il s'était éloigné comme si il avait le diable à ses trousses. Elle rejoignit Ginny, en arrivant elle jeta un coup d'oeil à Ron, il semblait sombre et plongé dans ses pensées. Elle n'osa rien dire.
Sentant le malaise de ses camarades, Ginny ne dit rien, elle avait espéré avancer les choses, ils avaient l'air à se tourner autour comme ils le faisaient, se fâchant l'un sur l'autre pour des broutilles, mais apparemment, cela n'avait pas fonctionné. Quoique il devait s'être passer quelque chose, Hermione avait un sourire rêveur et triste. Ron quand à lui semblait renfrogné, et lançait de fréquent coup d'oeil à Hermione. Oui les choses avaient un peu bougé, elle ne savait pas si c'était bien ou pas, seul l'avenir le dira, soupira-t-elle en elle même. Son frère était parfois si têtu, une caractéristique des Weasley, il ne fallait pas en douter.
Tous trois entrèrent dans la salle commune de Griffondor, avant de se faire sauter dessus par Neville :
« Où étiez vous passé ? McGonagal vous cherche depuis une heure, cela à l'air urgent. Vous devez aller dans le bureau de Dumbledore ».
Soupirant tous trois sortirent de la pièce, il ne manquait plus que ça.
Arrivés devant le bureau de Dumbledore, ils se regardèrent, puis lâchèrent en même temps :
« C'est quoi le mot de passe ? »
« Bon et bien, il ne reste plus qu'à essayer toute sorte de mots, on finira par le trouver. », dit Ron.
Patiemment, ils commencèrent à énumérer toutes les friandises qu'ils connaissaient. Cela faisait un quart d'heure qu'ils les énuméraient quand en lâchant trois mots en même temps, la gargouille s'ouvrit.
« C'était quoi le mot de passe. Caramel ? », demanda Hermione.
« Je sais pas, j'ai dit éclair. Et toi Ginny, c'était quoi ? », questionna Ron.
« Ziguanu »
« Ce n'était aucun des trois, dit la voix légèrement amusée du professeur Dumbledore, mais c'était courrier. Je vous en prie, montez, nous vous attendions. ».
Une fois qu'ils arrivèrent dans le bureau, ils virent que Sirius, Remus et McGonagal étaient déjà là.
« Bien maintenant que nous sommes tous là, nous allons pouvoir commencer. », dit Dumbledore. « J'ai reçu aujourd'hui une lettre d'Australie, elle vient d'une ancienne élève qui a fait ces études à Poudlard, en lisant sa lettre, je me suis rappelé d'un élève qui était arrivé il y a une vingtaine d'année en pleine répartition. »
Tous écoutèrent avec attention ce que le professeur disait, il était clair que cela concernait Harry. Avait-il enfin trouvé où il était?
"Sirius, Remus vous souvenez vous d'un certain Harry Paloinno Dyxe?"
Remus et Sirius réfléchirent, le nom leur semblait familier sans qu'il parviennent à mettre de visage ou de souvenir sur le nom.
"Plus très bien monsieur", répondit Remus.
"Je me demande ce que Harry a bien pu faire à nos mémoires pour que chacun de nous ne se souvienne pas de lui, murmura Dumbledore pour lui même, c'est un peu comme si chacun de nous avions oublié son existence jusqu'à ce que quelqu'un se charge de nous le rappeler. Enfin soit, continua-t-il à voix haute, je sais où est Harry Potter."
Toutes les personnes présentes dans la pièce attendaient la suite avec impatience et peur, peur de l'état dans lequel il trouverait Harry, peur de ne plus le revoir.
"Il est dans le passé, reprit Dumbledore, nous avons cherché partout sauf au bon endroit. Il a changé d'époque."
« Dans le passé ? », fit Ron stupéfait.
"Mais si il est dans le passé, le reverrons nous un jour? Et puis où est-il exactement?", lança Hermione complètement paniquée.
"Il est à Poudlard, à l'époque des Maraudeurs, dans la même année que ceux-ci, en cinquième. Je n'ai pas pu faire le lien avec Harry Paloinno Dyxe et Harry Potter, car quand il est parti, il a modifié nos mémoires, pour que tous nous oublions son existence."
"Il a supprimé totalement notre mémoire?", interrogea Sirius.
"Je ne sais pas trop, je crois plus tôt qu'il a bloqué les souvenirs, par contre ce que je me demande c'est qu'est ce qui déclenchera le rappelle des souvenirs."
"Vous voulez dire qu'il a lancé le sortilège blocus? Comment aurait- il pu le faire, ce sortilège est extrêmement complexe."
"Excusez moi Minerva, interrompit Remus, si je puis me permettre de vous faire remarquer, mais Harry sait depuis sa troisième année lancer le sortilège de Patronus, or le blocus a le même niveau de puissance que le Patronus. Il n'est guère étonnant qu'il sache le faire."
Totalement abasourdie, le professeur McGonagal s'assit sur sa chaise essayant d'assimiler les nouvelles.
Hermione, Ginny et Ron restèrent silencieux, se demandant de quoi parlaient les adultes.
"Dis moi, Herm, peux-tu me dire ce qu'est le blocus?", demanda Ron, en chuchotant.
"Je dois dire que je n'en sais rien, je n'en ai pas la moindre idée, je crois que nous ferions bien d'aller faire des recherches à la bibliothèque."lui répondit-elle sur le même ton.
"Bien, maintenant nous pouvons passer à ce pourquoi je vous ai appelé: voulez vous envoyer un message à Harry?", questionna Dumbledore.
"Mais professeur, demanda Ginny, comment allez vous envoyer le courrier à Harry?"
"Par Fumsek Miss Weasley."
"J'aimerais lui écrire un mot", répondirent alors d'une même voix les trois Griffondors.
"Bien, je vous propose que vous lui écriviez et que vous me donniez par la suite les messages, je placerais un sortilège afin que seul Harry puisse les ouvrir et les lire.
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Harry était à son cours de botanique, le sujet abordé était la plante appelée l'Etoile de Licorne, elle avait la propriété de soigner certaines maladies incurables chez les sorciers. Notamment, les morsures de loups- garou. Il n'existait que trois loups-garou connus qui avaient été soignés par la plante, non pas que cela ne fonctionnait pas, mais c'était plus tôt parce que seulement trois personnes jusqu'à ce jour n'avait su trouver les Etoiles de Licorne. Il n'était pas possible de prendre cette plante si notre intention n'était pas pur. Mais malgré le sentiment pur, il y avait autre chose qui intervenait. Plusieurs personnes avait déjà vu ces plantes, les avaient approchées, mais n'avaient pu les toucher. Pour cette raison, beaucoup de monde remettait en question l'existence de cette plante.
Harry était captivé, il était sur au fond de lui même que l'Etoile de Licorne existait. Il avait appris que dans la magie, tout était possible. Il espérait un jour trouver la plante, et ainsi soigner Remus. Pour lui, il semblait évident qu'il ne fallait chercher la plante. Quiconque cherchait l'Etoile de Licorne, ne la trouvait pas. Il était sûr que le jour où il devrait la voir, il la verrait. Bien qu'il se demandait au fond de lui d'où venait toutes ces certitudes, qu'il savaient juste.
Une fois le cours de botanique finit, Harry resta avec le professeur, pour demander si elle n'avait pas une image de la plante, le professeur ne put lui répondre que non. Les personnes qui avaient pu voir les Etoiles de Licorne n'avaient pu faire de dessin. Ils disaient tous qu'en la voyant, ils étaient en paix avec eux même. C'était le seul renseignement qu'ils disposaient jusqu'à ce jour. "Leur beauté ne pouvait être dessinée", avait un jour dit McZain, un connaisseur des plus réputé en botanique.
Les Maraudeurs étaient sortis en quatrième vitesse, ils avaient écouté attentivement ce que le professeur avait dit, pourtant aucun d'eux ne savait que croire. Tous espéraient trouver un jour un remède pour Remus, mais il ne savait comment faire. Cette Etoile de Licorne était la solution, mais où la trouver et comment faire pour la prendre?
"Ecoutez vous savez comme moi que personne ne trouvera cette Etoile de Licorne, vous avez entendu la prof, nous ne pourront l'approcher que si nos intentions sont pures. Qui peut se vanter d'avoir des intentions totalement pures?"
C'est la mine sombre qu'ils se rendirent dans la grande salle, pour le dîner.
Lily était sortit avec Elizabeth, les Griffondors avaient eu cours avec les Poussouffles. Entre elles, elles chuchotaient:
"Je n'ai jamais vu les Maraudeurs aussi attentifs à un cour de botanique, dit Lily, c'est étrange, c'est vrai que le sujet était génial. Pourtant, c'était à croire qu'ils sont concernés par le sujet."
"Je ne sais pas je n'ai pas vraiment fait attention aux Maraudeurs, je regardais Harry. Si les Maraudeurs ont eu l'air étrange pour le calme qu'ils ont eu, moi c'est la lueur qui est apparue autour de Harry quand il a entendu parler de l'Etoile de Licorne. Je crois que c'est ce qui était le plus étrange.", dit elle en fronçant les sourcils.
"Que veux-tu dire?", demanda Lily
"Je ne sais pas, Harry est étrange, j'ai parfois l'impression de ne pas savoir à qui je parle. A d'autre moment, j'ai le sentiment qu'il est très proche de nous, dans la douleur par exemple. Il est super sympa, mais mystérieux.", expliqua Elizabeth, avant de s'interrompre parce que Harry arrivait.
Tous les trois partirent vers la grande salle pour manger.
En arrivant, Elizabeth rejoignit sa table, laissant Lily avec Harry. Ne voulant pas être avec les Maraudeurs, Harry s'assit à l'opposé, avec Lily. Il mangea en silence, en pensant à Remus. Ses amis lui manquaient, il aimerait tant leur parler. Comme répondant à l'envie de Harry, Fumsek apparut dans la grande salle. Il se dirigea vers Harry et se posa devant lui. Harry sourit en le reconnaissant, ainsi Dumbledore et les autres avaient fini par savoir où il était et avaient trouvé le moyen de communiquer. Il tendit son poignet afin que le phoenix vienne se poser. Harry se leva emportant l'oiseau avec lui. Le professeur Dumbledore avait vu le Phoenix arriver. Il était étonné de voir arriver un Phoenix dans la salle. Il le fut encore plus lorsque celui-ci se dirigea vers le nouveau. Dumbledore se tourna vers le professeur McGonagal:
"Pouvez-vous demander à Mr Dyxe de venir dans mon bureau avant qu'il ne renvoie l'oiseau, j'aimerais ajouter un mot à l'oiseau."
Hochant la tête le professeur McGonagal partit rattraper Harry. Elle le trouva dans la salle commune, il était plongé dans une lettre.
"Excusez-moi Mr Dyxe, mais pouvez-vous aller au bureau du professeur Dumbledore, il aimerait joindre une lettre à votre courrier pour vos tuteurs."
Harry sursauta en entendant la voix de McGonagal, mais répondit d'un hochement de tête. Supposant que le professeur avait fini, il retourna à sa lettre.
Bonjour Mr Potter,
Vous pouvez vous vantez d'avoir effrayer tout le monde en disparaissant comme vous l'avez fait. Après bien des recherches nous avons enfin réussi à vous trouver. Serait-il possible que vous nous communiquiez ce qui s'est passé par écrit. Ainsi nous pourrons trouver un moyen de vous ramener dans notre époque. Prenez garde de ne rien révéler à quiconque. Harry soupira, il n'était pas facile de se taire. Je sais que nous pouvons compter sur vous.
Prenez soin de vous,
Bien à vous,
A. Dumbledore.
Harry laissa la lettre de côté, décidé à y répondre, mais avant il voulait lire ce que ces amis avaient à lui dire, ainsi que son parrain. Il était sur que Sirius se faisait un sang d'encre à son propos.
Cher filleul,
Tu nous as fait une belle peur en disparaissant comme tu l'as fait. Nous pouvons compter sur toi pour avoir les pires des frayeurs. Arrange-toi pour rester en vie jusqu'à ton retour, je suis à peu près sur que tu trouveras le moyen de faire face au Voldemort de l'époque des Maraudeur. Sois prudent, je veux te voir en un seul morceau.
Autre chose, Remus a été furieux d'apprendre qu'il était sous le serment de la Lune d'Argent. Je me demande si j'ai bien fait de te donner le livre des Maraudeurs. Qui as-tu encore mis sous le serment?
Hermione, Ginny et Ron sont venus me trouver en début d'année, ils m'ont dit que toi et eux aviez ressenti deux présences en vous en plus de l'animagus, peux-tu m'en dire plus ? Je t'assure que si tu ne me dis pas ce qui ce passe, je m'arrange pour rompre la formation de l'animagus. Donne moi tout les renseignement que tu sais!
Fais bien attention à toi,
Sniffle.
Harry sourit doucement en terminant la lettre de son parrain, il ne changerait jamais pensa-t-il, tout en prenant celle de Ron:
Salut Harry,
Alors tu joues au solitaire, quand ta disparition est arrivée aux oreilles de Malefoy, il nous en a fait voir de toutes les couleurs. Il disait que tu étais un assassin, tous les Griffondors en ont bavé, le problème c'est que l'on ne pouvait rien faire. Pour finir, avec l'aide de mes frères, nous lui avons fait payer. Malefoy s'est retrouvé en plein souper en fouine avec des oreilles d'âne, et il s'est mit à aboyer. Quand à Grabe et Goyle, eux s'étaient des ânes, qui aboyaient. Le comble a été quand nous avons chanté d'une voix criarde avec Hermione, Ginny, Neville, Lee, les jumeaux et moi:
Tu n'es qu'une fouine qui aboie,
Même pas foutue de choisir son chemin.
Comme l'âne qui suit la carotte.
Le toutou suit-il bien le maître?
Il le faut sinon un coup de doloris.
Ho quel drame.
Retourne chez lui et fout nous la paix.
Harry est cent fois mieux que toi.
Le petit chienchien à son Maîmaître.
Prend garde à tes arrières,
Tu vas payer cher tes conneries.
C'était hilarant, surtout la tête de Rogue après, en plus, il ne savait pas qui punir. Personne n'a eu de retenue, il n'avait pas les coupables. Le seul truc, c'est que les potions sont vraiment abominables. Mais cela en valait la peine après tout.
Je vais te laisser, Hermione insiste pour te dire un mot, et cela à l'air d'être urgent.
Amitié,
Ron.
Salut Harry,
J'insiste pour t'écrire, mais lui me laisse te relater tous les mystères. Non vraiment, non mais quel idiot.
Voila, nous avons quelques petites choses à te dire:
Aujourd'hui soir, nous avons une des deux présence qui s'est réveillée. Elle nous a parlé, en disant que l'Héritier aurait besoin de nous. Après réflexion, nous sommes venus à la conclusion que tu étais l'Héritier. Mais de quoi es-tu l'Héritier, si je puis me permettre. Nous n'en avons pas encore parler à Sirius, mais nous ne devrons pas tarder, il a exigé que nous le tenions au courant des changements. Je dois dire que je ne comprends pas grand chose. Si tu pouvais nous renseigner un peu plus.
En plus d'Héritier, Ginny, elle a entendu la présence lui parlait de l'Onyx d'Opaline. Peux-tu me dire ce que c'est? Alors qu'Harry lisait ces mots, il eu l'impression de se trouver dans un champ de fleurs blanches, étincelantes comme des étoiles. Au centre du champs se dressait sur ses pattes arrière un superbe cheval blanc. Mais avant d'avoir pu mieux distinguer le cheval, la vision disparut. Il eut l'impression d'avoir imaginer ce magnifique cheval resplendissant, au port fier et altier. Laissant se doute de côté, il reprit sa lecture.
Une dernière chose que nous ne comprenons pas, quand tu as disparu, Malefoy a lancé un sortilège, le momorudolor at ., c'est un sort de magie noire. Il amène folie et douleur, en plus de conduire la personne qui est touchée là où le lanceur de sort le veut. Nous supposons que le sort ne t'a pas touché, car à ce moment, Ginny n'a pas senti de folie dans les sentiments qu'elle percevait de toi. Ron et moi n'arrivions à ne sentir que le danger, c'est tout. Comment ce fait-il que le neil puisse permettre la perception des sentiments des autres ou de danger. Dis moi que tu sais pourquoi, sinon je vais finir par dévorer toute la bibliothèque, pour le plus grand malheur de Ron.
Je te laisse, fais attention et sois prudent, n'attire pas l'attention de Voldemort sur toi, tu as assez de problème comme ça.
Hermione.
Décidément, certaines personnes ne changeraient jamais. Harry prit la dernière lettre, et sourit quand il en reconnu l'écriture.
Cher imprudent,
Comment vas-tu ? Pourrais-tu éviter de nous faire des frayeurs pareilles, chaque année, il t'arrive quelque chose. Tu es impossible. Un sourire rêveur apparut sur les lèvres de Harry sans qu'il ne s'en rende conte. Qu'allons nous pouvoir faire de toi? Tu as rendu ma mère complètement folle, elle était hystérique. Sirius était sans énergie, un peu comme si on l'avait privé de sa source de vie. Non mais franchement, comment veux-tu qu'on survive avec les émotions que tu nous donnes?
Harry, prend soin de toi, et reviens vite, tu nous manques à tous.
Amitié,
Ginny.
Alors qu'il finissait de lire la lettre de Ginny, il se rendit compte que Lily était là, attendant qu'il ait fini de lire son courrier.
« Alors, les nouvelles sont bonnes ? », demanda-t-elle.
« Oui, cela fait du bien d'avoir des nouvelles de mes amis, et de ma famille », écrivit Harry sur un parchemin et lui tendit tout en lui souriant.
« Je sais que tu voudrais leur écrire, mais nous avons cours maintenant, et nous devons y aller. »
Hochant la tête Harry rassembla ses lettres et les porta dans son dortoir, là il les plaça dans la cape d'invisibilité qu'il rangea au fond de sa malle. En redescendant dans la salle commune, il vit Fumsek, il tendit le poignet pour que l'oiseau s'y pose. Se libérant du sortilège qu'il avait placé sur lui, il lui chuchota :
« Peux-tu rester, j'ai cours maintenant et après je voudrais répondre aux lettres, va dans le bureau de Dumbledore, je viendrais t'y retrouver après. Tiens donne-lui ceci par la même occasion. », l'oiseau prit ce que Harry lui tendait, après s'être laissé caresser son plumage doux et soyeux, il chanta et pris son envole.
Faisant un signe à Lily, il lui fit comprendre qu'il était prêt et il la suivit pour aller dans la salle de duel.
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Note de l'auteur:
Avant toute chose j'ai une petite question à vous poser : est-il nécessaire que je réécrive les six premiers chapitres ? Il semble qu'ils étaient un peu brouillon. (Tout ce qui est Flash Back, et changement d'époque). Si vous pouviez me le dire, parce qui est clair pour moi ne l'est pas toujours pour le lecteur. (Pour ça que je vous le demande :p)
Une question qui est revenue dans deux ou trois reviews : pourquoi Harry ne parle-t-il pas ? je vous réponds simplement ceci, je ne l'ai pas encore dit, mais ne vous attendez pas à quelque chose d'extravagant, je ne crois pas que cela irai.
Mon avis personnel sur ce chapitre : je ne l'aime pas plus que cela, je préfère le suivant, il est pas mal. Ceci dit ce n'est qu'un question d'avis. Vous verrez bien. Juste un avant goût, le titre du chapitre ça vous va ?
Chapitre 9 : SOS Rogue.
Voilà je vais maintenant répondre aux reviewx :
RAR :
Cyngathi : Merci, voilà la suite. Au fait j'ai du regarder trois pour voir si j'avais bien écrit ton pseudo, il est pas facile.
Arthémis : Je dois dire que les encouragement donne de l'imagination. Merci.
Lunicorne : Je dois dire que ce que je préfère, c'est le lien entre les personnages, c'est peut être pour ça que j'ai choisi un serment pour les unir. Je crois que cela n'aurait pas donné la même chose si savait été Hermione qui l'avait expliqué. Elle n'est pas assez téméraire. Ce qui me fait rire c'est que Sirius est fâché contre son filleul parce qu'il a fait le serment de Lune d'Argent, mais Sirius aurait fait exactement la même chose dans pareil circonstance.
Seigneur-Lord : Merci, la réponse à ta question est dans la note de l'auteur.
Mietek : Merci, pour la réponse à ta question, elle est dans la note de l'auteur aussi.
Khisanth : Je crois que tu n'es pas le seul à le dire, merci de me le faire remarquer. Si je redeviens brouillon je conte sur toi pour me le dire. En fait je conte sur tout les lecteurs pour le faire. Mais est-il nécessaire à ton avis que je réécrive les 6 premier chapitre pour qu'ils soient plus clair ?
Encore merci à Jina qui a accepté de corriger mon horrible orthographe.
Phantme.
Paru le 3 janvier 2004.
Correction le 30 avril 2004.
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Chapitre 8: Un réveille, des voix, du mystère, il y a de quoi devenir fou !
Dumbledore était assis dans son bureau, cela faisait trois heures que Séverus, Hermione Granger, Ron et Ginny Weasley avaient quitté son bureau, les obligeant à recommencer leurs recherches au point de départ. Ils n'avaient rien en main, pas le moindre indice. Tous désespéraient de trouver Harry. Plus le temps passait, plus les chances s'amenuisaient. Soupirant il sortit du bureau pour se rendre à la grande salle, c'était l'heure du souper.
Alors que le repas se déroulait calmement, trois oiseaux d'apparence étrange entrèrent dans la grande salle, toutes les têtes se tournèrent vers ces rapaces.
"Qu'est ce que c'est?", demanda Ginny.
"Des oiseaux intercontinentale, en tout cas les deux premiers, ceux aux plumes brunes. Le troisième, je ne sais pas ce que c'est exactement."
Les oiseaux étaient grands, deux d'entre eux étaient des aigles de grande envergure, le troisième était légèrement plus petit, son plumage avait une couleur bleue et turquoise, comme l'eau pure des grandes profondeurs. Les deux aigles se dirigèrent vers la table des professeurs, une partie dans la direction du professeur Lupin, pour atterrir maladroitement dans l'assiette du professeur éclaboussant par la même occasion le professeur, le second atterrit plus délicatement devant Dumbledore. Tous deux prirent leur lettre, c'est alors que brusquement le professeur Lupin se leva, et partit au pas de charge, blanc comme un linge. Dumbledore le suivit, plus calmement, après avoir glissé un mot à McGonagal.
Tous étant pris par la réaction qu'avait eut Lupin, n'avaient pas vu que le troisième oiseau n'avait pas déposé de courrier, mais parcourait inlassablement la salle cherchant quelqu'un. Il s'arrêta devant la table des Griffondors, avant d'élevé son chant. Toutes les têtes qui jusque maintenant étaient restées tournées vers la porte, se tournèrent vers l'oiseau. Hermione, Ginny et Ron se sentirent fascinés par l'oiseau, quelque chose en eux s'éleva, comme la réponse d'un écho. L'oiseau émit alors un éclair bleu, avant de disparaître de la grande salle.
"Calmez-vous, lança une vois à l'entré de la salle, ce n'est qu'un phoenix, rien de dangereux ne vous arrivera dessus.", dit la voix douce du professeur Dumbledore qui était revenu sur ses pats en entendant le chant . "Je propose que vous retourniez à vos salle commune, le repas étant fini.". La grande salle se vida petit à petit, les élèves discutant entre eux sur l'étrange apparition des oiseaux ainsi que de leurs comportements.
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Pendant que Dumbledore recevait le courrier de ses oiseaux intercontinentale, Harry était songeur, assis dans un couloir peu fréquenté, à l'époque des Maraudeurs. Cela faisait trois jours qu'il était sorti du bureau de McGonagal, il songeait aux conversations qu'il avait eues avec Elizabeth et avec d'autres élèves. Ils étaient curieux, posaient des questions auxquelles il ne voulait pas répondre. Les seules personnes avec qui il se sentait vraiment à l'aise étaient Lily, Elizabeth et les Maraudeurs. Au moins il n'avait pas l'impression d'être totalement décalé de l'époque quand il restait avec eux. Une ferme amitié les unissaient, même si cela ne faisait que peu de temps qu'ils se connaissaient. Alors qu'il était plongé dans ces pensées, il sentit la deuxième présence en lui lançait un appel.
"Il est temps de réveiller tes camarades petit héritier, il faut que vous soyez prêt. Le serment de Lune d'Argent t'aidera à entré en contact avec eux. N'oublie pas qu'ils seront avec toi quoiqu'il se passe."
"Mais comment suis-je sensé entrer en contact avec eux quand je ne sais même pas comment faire ni qui tu es? Je sais que tu es en moi, mais je ne vois pas pourquoi. Et puis pourquoi m'appelles-tu petit héritier? De quoi ou de qui suis je l'héritier?", pensa-t-il irrité du manque d'information, espérant par la même occasion que cette présence lui répondrait.
"Ne te fâche pas, tu sauras toutes ces choses en tant voulu. Voilà, les autres ont été réveillés. Ne sens-tu pas leur réponse?"
Abasourdi, Harry se tut, il écouta en lui, et perçut en effet des échos lointain, semblant des réponses à l'appel qu'il avait lancé en répondant à sa propre présence.
"Tu vois ils sont là pour toi."
Harry se tut, il sentit aussi que l'autre en lui c'était tut. Il resta assis dans le couloir où il était, attendant il ne savait trop quoi. Peut-être la fin de son cauchemar. Après tout pourquoi ne pas espérer?
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Hermione, Ginny et Ron quittèrent la grande salle accompagnés de Neville, le courrier intercontinentale les intriguaient. Peut-être auront- ils des nouvelles de Harry. Tous ensemble ils rejoignirent leur dortoir, pour prendre leurs devoirs, ils n'avaient rien d'autre à faire, et l'attente n'était pas gaie, alors autant s'occuper. Cela leur prit une heure pour les finir, tout était impeccable, Hermione avait jeté un coup d'oeil sur les copies.
« Ron, Ginny, pouvons nous aller faire un tour dehors ? », proposa Hermione.
Neville comprenant leur envie de rester seuls, partit rejoindre Seamus et Dean. Le trio avait l'habitude de partir sans rien dire, et disparaître pendant plusieurs heures, puis revenir.
Tous les trois se dirigèrent vers la salle d'entraînement, ils voulaient avancés dans leur formation en Animagus. A peine eurent-ils le temps d'entrer en transe, qu'une voix s'éleva en chacun d'eux. La voix de Ron et d'Hermione leur tenait le même discours :
« Vous êtes tous les deux les amis de l'héritier, vous avez peur pour lui, mais rassurez vous, il va très bien. Il n'est pas temps de vous inquiéter du lieu où il est , il est en sécurité. Non vous devez vous préparer à la tache qui est la vôtre, amis fidèles de l'héritier. Protégez l'héritier et soutenez-le dans son parcours. Les embûches seront grandes avant la grande bataille. N'ayez pas peur, votre amitié sera votre force à tous. »
La voix se tut. Qu'un autre que l'animagus les habitaient.
A peine fut elle entrée en transe, qu'elle entendit cette voix, une voix douce et rassurante, une légère panique monta en elle avant de se calmer, après tout, une voix aussi douce ne pouvait faire de mal. Ginny était assise dans un coin de la pièce, la tête reposant sur le mur, les yeux clos. Avant d'entré en transe, elle avait sentit son impatience diminuer. Depuis qu'elle avait entendu le chant du phoenix, elle s'était sentie impatiente, un peu comme quand elle voyait arrivée la chouette de Harry. La voix lui parlait doucement :
« Ne t'affole pas, tu as sentis le changement plus fort que les autres, tu es quelqu'un de très sensible et très ouvert. Ton union avec l'héritier le rendra plus fort et plus sûr. Ne craint rien, l'avenir est incertain, mais quand l'Onyx d'Opaline sera là, il sera temps pour toi d'agir. Tu devras alors réconforter l'héritier, fais-le de ton mieux. Il a besoin de toi, comme de l'air, même s'il ne le sait pas. C'est à toi que reviens la charge de ramener la paix quand les tourments de son coeur seront trop importants. Courage. »
Quand elle sortit de sa transe, elle se tourna vers les deux autres, eux aussi avaient un air stupéfait.
« Mais qui est l'héritier ? », demanda-t-elle une fois qu'elle se fut ressaisie.
« Je n'en sais rien Ginny, avoua Hermione en soupirant, quoique, ajouta-t-elle, la voix a dit que nous étions ses amis, je ne vois qu'une seule personne qui corresponde à cette description. C'est la seule personne, dont on ne sait où il est. »
« Harry », souffla Ron.
« Vous savez ce qu'est l'Onyx d'Opaline », demanda Ginny, après un instant de silence.
« De quoi parles-tu ? », questionna Hermione.
« Et bien la voix a parlé de l'Onyx d'Opaline, je ne sais pas ce que c'est. C'est comme l'héritier, c'est Harry, ça on peut en être sur, mais de quoi est-il l'héritier ? Plus j'avance dans l'année, moins je comprends. Cela a commencé pendant les vacances, nous avons commencé la formation d'animagus, puis à la mi-août, on sent deux présences en nous en plus de l'animagus. Après ça Harry se fait attaquer, et grâce au neil, j'arrive à sentir certains sentiments de Harry et vous le danger. Harry disparaît on ne sait où, et nous n'avons plus de nouvelles depuis. On sait maintenant que le sort de memorudolor at. n'a pas fonctionné, mais on ne sait ce qui a provoqué le départ de Harry. Maintenant, depuis que l'oiseau à chanté, nous sentons une deuxième présence en plus que l'animagi. Il y a un héritier, et un(e) Onyx d'Opaline. Mais à par ça tout va bien. Est ce qu'on ne deviendrait pas fou par hasard ? Au fait la prochaine fois que l'on voit Harry rappelez moi de l'enchaîner, nous arriverons ainsi peut- être à avoir moins d'inquiétude. », énuméra Ginny, mimant un visage de plus en plus désespéré afin de détendre l'atmosphère qui était devenue lourde après la constatation de Ron. Un léger sourire était apparu sur le visage des deux autres à la vue de la mine catastrophée de Ginny ainsi que la fin de sa tirade.
« Je ne sais pas, une chose est sûre, c'est que nous devons en parler à Sirius. Peut-être pourra-t-il nous aider ? », proposa Hermione, après quelques instants de réflexion.
« Oui je crois que nous n'en avons plus le choix, cela devient trop compliqué. », lança Ron.
Hermione souleva un sourcil :
« Et bien pour une fois que tu es d'accord avec ce que je dis. Ron tu m'étonneras toujours ! »
« Heu,. », Ginny pouffa, Ron avait viré au rouge cramoisi.
« Il est peut-être temps que vous sortiez ensemble, lâcha Ginny désinvolte, depuis le temps que vous vous tournez autour. ».
Les deux autres fusillèrent Ginny du regard, alors que celle-ci sortait de la pièce, contente de sa réplique.
« Elle était sérieuse tu crois ? », demanda Ron.
« J'en sais rien », répondit Hermione, il fallait l'avouer, au fond d'elle même, elle trouvait que Ron la rendait folle, elle le trouvait beau. Mais qu'irait-il faire avec une fille qui lisait tout. Une mademoiselle-je-sais-tout, comme il se plaisait à le dire.
« Hermione ? », lança timidement Ron, après tout si sa soeur disait vrai, s'il aimait Hermione, mais n'osait se l'avouer, par peur d'être rejeté.
« Oui, Ron, qu'y a-t-il ? », demanda Hermione, lui tournant le dos, elle ne se sentait pas très à l'aise. Elle sursauta lorsque deux mains prirent doucement sa taille pour la retourner. Elle refusa toutefois de lever la tête vers le visage de Ron, de peur de se trahir. Doucement Ron releva la tête d'Hermione, il regarda dans ses yeux, il les trouvait si beau, il voudrait tant s'y noyer. Tout doucement il se pencha, et l'embrassa. Il aimait ça, ses lèvres fruitées. Tout à coup, il se redressa, se traitant d'idiot, il venait encore une fois de se rendre ridicule.
« Désolé, murmura-t-il gêné, je n'aurais pas du. », sur ce il sortit en courant de la pièce pour aller retrouver sa soeur qui les avait mis tous les deux dans une situation embarrassante. Il se sentait ridicule, qu'est ce qu'une fille comme elle ferait avec le dernier des Weasley, quand il y avait autant de garçon intéressant qui voudrait sortir avec elle, comme ce cher Vicky.
Hermione sortit plus lentement de la pièce, Ron l'avait embrassé, il avait été si doux. Puis brusquement il était partit, elle ne lui avait pas rendu son baiser, elle n'en avait pas eu le temps. Elle avait été trop surprise pour réagir, puis il s'était éloigné comme si il avait le diable à ses trousses. Elle rejoignit Ginny, en arrivant elle jeta un coup d'oeil à Ron, il semblait sombre et plongé dans ses pensées. Elle n'osa rien dire.
Sentant le malaise de ses camarades, Ginny ne dit rien, elle avait espéré avancer les choses, ils avaient l'air à se tourner autour comme ils le faisaient, se fâchant l'un sur l'autre pour des broutilles, mais apparemment, cela n'avait pas fonctionné. Quoique il devait s'être passer quelque chose, Hermione avait un sourire rêveur et triste. Ron quand à lui semblait renfrogné, et lançait de fréquent coup d'oeil à Hermione. Oui les choses avaient un peu bougé, elle ne savait pas si c'était bien ou pas, seul l'avenir le dira, soupira-t-elle en elle même. Son frère était parfois si têtu, une caractéristique des Weasley, il ne fallait pas en douter.
Tous trois entrèrent dans la salle commune de Griffondor, avant de se faire sauter dessus par Neville :
« Où étiez vous passé ? McGonagal vous cherche depuis une heure, cela à l'air urgent. Vous devez aller dans le bureau de Dumbledore ».
Soupirant tous trois sortirent de la pièce, il ne manquait plus que ça.
Arrivés devant le bureau de Dumbledore, ils se regardèrent, puis lâchèrent en même temps :
« C'est quoi le mot de passe ? »
« Bon et bien, il ne reste plus qu'à essayer toute sorte de mots, on finira par le trouver. », dit Ron.
Patiemment, ils commencèrent à énumérer toutes les friandises qu'ils connaissaient. Cela faisait un quart d'heure qu'ils les énuméraient quand en lâchant trois mots en même temps, la gargouille s'ouvrit.
« C'était quoi le mot de passe. Caramel ? », demanda Hermione.
« Je sais pas, j'ai dit éclair. Et toi Ginny, c'était quoi ? », questionna Ron.
« Ziguanu »
« Ce n'était aucun des trois, dit la voix légèrement amusée du professeur Dumbledore, mais c'était courrier. Je vous en prie, montez, nous vous attendions. ».
Une fois qu'ils arrivèrent dans le bureau, ils virent que Sirius, Remus et McGonagal étaient déjà là.
« Bien maintenant que nous sommes tous là, nous allons pouvoir commencer. », dit Dumbledore. « J'ai reçu aujourd'hui une lettre d'Australie, elle vient d'une ancienne élève qui a fait ces études à Poudlard, en lisant sa lettre, je me suis rappelé d'un élève qui était arrivé il y a une vingtaine d'année en pleine répartition. »
Tous écoutèrent avec attention ce que le professeur disait, il était clair que cela concernait Harry. Avait-il enfin trouvé où il était?
"Sirius, Remus vous souvenez vous d'un certain Harry Paloinno Dyxe?"
Remus et Sirius réfléchirent, le nom leur semblait familier sans qu'il parviennent à mettre de visage ou de souvenir sur le nom.
"Plus très bien monsieur", répondit Remus.
"Je me demande ce que Harry a bien pu faire à nos mémoires pour que chacun de nous ne se souvienne pas de lui, murmura Dumbledore pour lui même, c'est un peu comme si chacun de nous avions oublié son existence jusqu'à ce que quelqu'un se charge de nous le rappeler. Enfin soit, continua-t-il à voix haute, je sais où est Harry Potter."
Toutes les personnes présentes dans la pièce attendaient la suite avec impatience et peur, peur de l'état dans lequel il trouverait Harry, peur de ne plus le revoir.
"Il est dans le passé, reprit Dumbledore, nous avons cherché partout sauf au bon endroit. Il a changé d'époque."
« Dans le passé ? », fit Ron stupéfait.
"Mais si il est dans le passé, le reverrons nous un jour? Et puis où est-il exactement?", lança Hermione complètement paniquée.
"Il est à Poudlard, à l'époque des Maraudeurs, dans la même année que ceux-ci, en cinquième. Je n'ai pas pu faire le lien avec Harry Paloinno Dyxe et Harry Potter, car quand il est parti, il a modifié nos mémoires, pour que tous nous oublions son existence."
"Il a supprimé totalement notre mémoire?", interrogea Sirius.
"Je ne sais pas trop, je crois plus tôt qu'il a bloqué les souvenirs, par contre ce que je me demande c'est qu'est ce qui déclenchera le rappelle des souvenirs."
"Vous voulez dire qu'il a lancé le sortilège blocus? Comment aurait- il pu le faire, ce sortilège est extrêmement complexe."
"Excusez moi Minerva, interrompit Remus, si je puis me permettre de vous faire remarquer, mais Harry sait depuis sa troisième année lancer le sortilège de Patronus, or le blocus a le même niveau de puissance que le Patronus. Il n'est guère étonnant qu'il sache le faire."
Totalement abasourdie, le professeur McGonagal s'assit sur sa chaise essayant d'assimiler les nouvelles.
Hermione, Ginny et Ron restèrent silencieux, se demandant de quoi parlaient les adultes.
"Dis moi, Herm, peux-tu me dire ce qu'est le blocus?", demanda Ron, en chuchotant.
"Je dois dire que je n'en sais rien, je n'en ai pas la moindre idée, je crois que nous ferions bien d'aller faire des recherches à la bibliothèque."lui répondit-elle sur le même ton.
"Bien, maintenant nous pouvons passer à ce pourquoi je vous ai appelé: voulez vous envoyer un message à Harry?", questionna Dumbledore.
"Mais professeur, demanda Ginny, comment allez vous envoyer le courrier à Harry?"
"Par Fumsek Miss Weasley."
"J'aimerais lui écrire un mot", répondirent alors d'une même voix les trois Griffondors.
"Bien, je vous propose que vous lui écriviez et que vous me donniez par la suite les messages, je placerais un sortilège afin que seul Harry puisse les ouvrir et les lire.
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Harry était à son cours de botanique, le sujet abordé était la plante appelée l'Etoile de Licorne, elle avait la propriété de soigner certaines maladies incurables chez les sorciers. Notamment, les morsures de loups- garou. Il n'existait que trois loups-garou connus qui avaient été soignés par la plante, non pas que cela ne fonctionnait pas, mais c'était plus tôt parce que seulement trois personnes jusqu'à ce jour n'avait su trouver les Etoiles de Licorne. Il n'était pas possible de prendre cette plante si notre intention n'était pas pur. Mais malgré le sentiment pur, il y avait autre chose qui intervenait. Plusieurs personnes avait déjà vu ces plantes, les avaient approchées, mais n'avaient pu les toucher. Pour cette raison, beaucoup de monde remettait en question l'existence de cette plante.
Harry était captivé, il était sur au fond de lui même que l'Etoile de Licorne existait. Il avait appris que dans la magie, tout était possible. Il espérait un jour trouver la plante, et ainsi soigner Remus. Pour lui, il semblait évident qu'il ne fallait chercher la plante. Quiconque cherchait l'Etoile de Licorne, ne la trouvait pas. Il était sûr que le jour où il devrait la voir, il la verrait. Bien qu'il se demandait au fond de lui d'où venait toutes ces certitudes, qu'il savaient juste.
Une fois le cours de botanique finit, Harry resta avec le professeur, pour demander si elle n'avait pas une image de la plante, le professeur ne put lui répondre que non. Les personnes qui avaient pu voir les Etoiles de Licorne n'avaient pu faire de dessin. Ils disaient tous qu'en la voyant, ils étaient en paix avec eux même. C'était le seul renseignement qu'ils disposaient jusqu'à ce jour. "Leur beauté ne pouvait être dessinée", avait un jour dit McZain, un connaisseur des plus réputé en botanique.
Les Maraudeurs étaient sortis en quatrième vitesse, ils avaient écouté attentivement ce que le professeur avait dit, pourtant aucun d'eux ne savait que croire. Tous espéraient trouver un jour un remède pour Remus, mais il ne savait comment faire. Cette Etoile de Licorne était la solution, mais où la trouver et comment faire pour la prendre?
"Ecoutez vous savez comme moi que personne ne trouvera cette Etoile de Licorne, vous avez entendu la prof, nous ne pourront l'approcher que si nos intentions sont pures. Qui peut se vanter d'avoir des intentions totalement pures?"
C'est la mine sombre qu'ils se rendirent dans la grande salle, pour le dîner.
Lily était sortit avec Elizabeth, les Griffondors avaient eu cours avec les Poussouffles. Entre elles, elles chuchotaient:
"Je n'ai jamais vu les Maraudeurs aussi attentifs à un cour de botanique, dit Lily, c'est étrange, c'est vrai que le sujet était génial. Pourtant, c'était à croire qu'ils sont concernés par le sujet."
"Je ne sais pas je n'ai pas vraiment fait attention aux Maraudeurs, je regardais Harry. Si les Maraudeurs ont eu l'air étrange pour le calme qu'ils ont eu, moi c'est la lueur qui est apparue autour de Harry quand il a entendu parler de l'Etoile de Licorne. Je crois que c'est ce qui était le plus étrange.", dit elle en fronçant les sourcils.
"Que veux-tu dire?", demanda Lily
"Je ne sais pas, Harry est étrange, j'ai parfois l'impression de ne pas savoir à qui je parle. A d'autre moment, j'ai le sentiment qu'il est très proche de nous, dans la douleur par exemple. Il est super sympa, mais mystérieux.", expliqua Elizabeth, avant de s'interrompre parce que Harry arrivait.
Tous les trois partirent vers la grande salle pour manger.
En arrivant, Elizabeth rejoignit sa table, laissant Lily avec Harry. Ne voulant pas être avec les Maraudeurs, Harry s'assit à l'opposé, avec Lily. Il mangea en silence, en pensant à Remus. Ses amis lui manquaient, il aimerait tant leur parler. Comme répondant à l'envie de Harry, Fumsek apparut dans la grande salle. Il se dirigea vers Harry et se posa devant lui. Harry sourit en le reconnaissant, ainsi Dumbledore et les autres avaient fini par savoir où il était et avaient trouvé le moyen de communiquer. Il tendit son poignet afin que le phoenix vienne se poser. Harry se leva emportant l'oiseau avec lui. Le professeur Dumbledore avait vu le Phoenix arriver. Il était étonné de voir arriver un Phoenix dans la salle. Il le fut encore plus lorsque celui-ci se dirigea vers le nouveau. Dumbledore se tourna vers le professeur McGonagal:
"Pouvez-vous demander à Mr Dyxe de venir dans mon bureau avant qu'il ne renvoie l'oiseau, j'aimerais ajouter un mot à l'oiseau."
Hochant la tête le professeur McGonagal partit rattraper Harry. Elle le trouva dans la salle commune, il était plongé dans une lettre.
"Excusez-moi Mr Dyxe, mais pouvez-vous aller au bureau du professeur Dumbledore, il aimerait joindre une lettre à votre courrier pour vos tuteurs."
Harry sursauta en entendant la voix de McGonagal, mais répondit d'un hochement de tête. Supposant que le professeur avait fini, il retourna à sa lettre.
Bonjour Mr Potter,
Vous pouvez vous vantez d'avoir effrayer tout le monde en disparaissant comme vous l'avez fait. Après bien des recherches nous avons enfin réussi à vous trouver. Serait-il possible que vous nous communiquiez ce qui s'est passé par écrit. Ainsi nous pourrons trouver un moyen de vous ramener dans notre époque. Prenez garde de ne rien révéler à quiconque. Harry soupira, il n'était pas facile de se taire. Je sais que nous pouvons compter sur vous.
Prenez soin de vous,
Bien à vous,
A. Dumbledore.
Harry laissa la lettre de côté, décidé à y répondre, mais avant il voulait lire ce que ces amis avaient à lui dire, ainsi que son parrain. Il était sur que Sirius se faisait un sang d'encre à son propos.
Cher filleul,
Tu nous as fait une belle peur en disparaissant comme tu l'as fait. Nous pouvons compter sur toi pour avoir les pires des frayeurs. Arrange-toi pour rester en vie jusqu'à ton retour, je suis à peu près sur que tu trouveras le moyen de faire face au Voldemort de l'époque des Maraudeur. Sois prudent, je veux te voir en un seul morceau.
Autre chose, Remus a été furieux d'apprendre qu'il était sous le serment de la Lune d'Argent. Je me demande si j'ai bien fait de te donner le livre des Maraudeurs. Qui as-tu encore mis sous le serment?
Hermione, Ginny et Ron sont venus me trouver en début d'année, ils m'ont dit que toi et eux aviez ressenti deux présences en vous en plus de l'animagus, peux-tu m'en dire plus ? Je t'assure que si tu ne me dis pas ce qui ce passe, je m'arrange pour rompre la formation de l'animagus. Donne moi tout les renseignement que tu sais!
Fais bien attention à toi,
Sniffle.
Harry sourit doucement en terminant la lettre de son parrain, il ne changerait jamais pensa-t-il, tout en prenant celle de Ron:
Salut Harry,
Alors tu joues au solitaire, quand ta disparition est arrivée aux oreilles de Malefoy, il nous en a fait voir de toutes les couleurs. Il disait que tu étais un assassin, tous les Griffondors en ont bavé, le problème c'est que l'on ne pouvait rien faire. Pour finir, avec l'aide de mes frères, nous lui avons fait payer. Malefoy s'est retrouvé en plein souper en fouine avec des oreilles d'âne, et il s'est mit à aboyer. Quand à Grabe et Goyle, eux s'étaient des ânes, qui aboyaient. Le comble a été quand nous avons chanté d'une voix criarde avec Hermione, Ginny, Neville, Lee, les jumeaux et moi:
Tu n'es qu'une fouine qui aboie,
Même pas foutue de choisir son chemin.
Comme l'âne qui suit la carotte.
Le toutou suit-il bien le maître?
Il le faut sinon un coup de doloris.
Ho quel drame.
Retourne chez lui et fout nous la paix.
Harry est cent fois mieux que toi.
Le petit chienchien à son Maîmaître.
Prend garde à tes arrières,
Tu vas payer cher tes conneries.
C'était hilarant, surtout la tête de Rogue après, en plus, il ne savait pas qui punir. Personne n'a eu de retenue, il n'avait pas les coupables. Le seul truc, c'est que les potions sont vraiment abominables. Mais cela en valait la peine après tout.
Je vais te laisser, Hermione insiste pour te dire un mot, et cela à l'air d'être urgent.
Amitié,
Ron.
Salut Harry,
J'insiste pour t'écrire, mais lui me laisse te relater tous les mystères. Non vraiment, non mais quel idiot.
Voila, nous avons quelques petites choses à te dire:
Aujourd'hui soir, nous avons une des deux présence qui s'est réveillée. Elle nous a parlé, en disant que l'Héritier aurait besoin de nous. Après réflexion, nous sommes venus à la conclusion que tu étais l'Héritier. Mais de quoi es-tu l'Héritier, si je puis me permettre. Nous n'en avons pas encore parler à Sirius, mais nous ne devrons pas tarder, il a exigé que nous le tenions au courant des changements. Je dois dire que je ne comprends pas grand chose. Si tu pouvais nous renseigner un peu plus.
En plus d'Héritier, Ginny, elle a entendu la présence lui parlait de l'Onyx d'Opaline. Peux-tu me dire ce que c'est? Alors qu'Harry lisait ces mots, il eu l'impression de se trouver dans un champ de fleurs blanches, étincelantes comme des étoiles. Au centre du champs se dressait sur ses pattes arrière un superbe cheval blanc. Mais avant d'avoir pu mieux distinguer le cheval, la vision disparut. Il eut l'impression d'avoir imaginer ce magnifique cheval resplendissant, au port fier et altier. Laissant se doute de côté, il reprit sa lecture.
Une dernière chose que nous ne comprenons pas, quand tu as disparu, Malefoy a lancé un sortilège, le momorudolor at ., c'est un sort de magie noire. Il amène folie et douleur, en plus de conduire la personne qui est touchée là où le lanceur de sort le veut. Nous supposons que le sort ne t'a pas touché, car à ce moment, Ginny n'a pas senti de folie dans les sentiments qu'elle percevait de toi. Ron et moi n'arrivions à ne sentir que le danger, c'est tout. Comment ce fait-il que le neil puisse permettre la perception des sentiments des autres ou de danger. Dis moi que tu sais pourquoi, sinon je vais finir par dévorer toute la bibliothèque, pour le plus grand malheur de Ron.
Je te laisse, fais attention et sois prudent, n'attire pas l'attention de Voldemort sur toi, tu as assez de problème comme ça.
Hermione.
Décidément, certaines personnes ne changeraient jamais. Harry prit la dernière lettre, et sourit quand il en reconnu l'écriture.
Cher imprudent,
Comment vas-tu ? Pourrais-tu éviter de nous faire des frayeurs pareilles, chaque année, il t'arrive quelque chose. Tu es impossible. Un sourire rêveur apparut sur les lèvres de Harry sans qu'il ne s'en rende conte. Qu'allons nous pouvoir faire de toi? Tu as rendu ma mère complètement folle, elle était hystérique. Sirius était sans énergie, un peu comme si on l'avait privé de sa source de vie. Non mais franchement, comment veux-tu qu'on survive avec les émotions que tu nous donnes?
Harry, prend soin de toi, et reviens vite, tu nous manques à tous.
Amitié,
Ginny.
Alors qu'il finissait de lire la lettre de Ginny, il se rendit compte que Lily était là, attendant qu'il ait fini de lire son courrier.
« Alors, les nouvelles sont bonnes ? », demanda-t-elle.
« Oui, cela fait du bien d'avoir des nouvelles de mes amis, et de ma famille », écrivit Harry sur un parchemin et lui tendit tout en lui souriant.
« Je sais que tu voudrais leur écrire, mais nous avons cours maintenant, et nous devons y aller. »
Hochant la tête Harry rassembla ses lettres et les porta dans son dortoir, là il les plaça dans la cape d'invisibilité qu'il rangea au fond de sa malle. En redescendant dans la salle commune, il vit Fumsek, il tendit le poignet pour que l'oiseau s'y pose. Se libérant du sortilège qu'il avait placé sur lui, il lui chuchota :
« Peux-tu rester, j'ai cours maintenant et après je voudrais répondre aux lettres, va dans le bureau de Dumbledore, je viendrais t'y retrouver après. Tiens donne-lui ceci par la même occasion. », l'oiseau prit ce que Harry lui tendait, après s'être laissé caresser son plumage doux et soyeux, il chanta et pris son envole.
Faisant un signe à Lily, il lui fit comprendre qu'il était prêt et il la suivit pour aller dans la salle de duel.
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Note de l'auteur:
Avant toute chose j'ai une petite question à vous poser : est-il nécessaire que je réécrive les six premiers chapitres ? Il semble qu'ils étaient un peu brouillon. (Tout ce qui est Flash Back, et changement d'époque). Si vous pouviez me le dire, parce qui est clair pour moi ne l'est pas toujours pour le lecteur. (Pour ça que je vous le demande :p)
Une question qui est revenue dans deux ou trois reviews : pourquoi Harry ne parle-t-il pas ? je vous réponds simplement ceci, je ne l'ai pas encore dit, mais ne vous attendez pas à quelque chose d'extravagant, je ne crois pas que cela irai.
Mon avis personnel sur ce chapitre : je ne l'aime pas plus que cela, je préfère le suivant, il est pas mal. Ceci dit ce n'est qu'un question d'avis. Vous verrez bien. Juste un avant goût, le titre du chapitre ça vous va ?
Chapitre 9 : SOS Rogue.
Voilà je vais maintenant répondre aux reviewx :
RAR :
Cyngathi : Merci, voilà la suite. Au fait j'ai du regarder trois pour voir si j'avais bien écrit ton pseudo, il est pas facile.
Arthémis : Je dois dire que les encouragement donne de l'imagination. Merci.
Lunicorne : Je dois dire que ce que je préfère, c'est le lien entre les personnages, c'est peut être pour ça que j'ai choisi un serment pour les unir. Je crois que cela n'aurait pas donné la même chose si savait été Hermione qui l'avait expliqué. Elle n'est pas assez téméraire. Ce qui me fait rire c'est que Sirius est fâché contre son filleul parce qu'il a fait le serment de Lune d'Argent, mais Sirius aurait fait exactement la même chose dans pareil circonstance.
Seigneur-Lord : Merci, la réponse à ta question est dans la note de l'auteur.
Mietek : Merci, pour la réponse à ta question, elle est dans la note de l'auteur aussi.
Khisanth : Je crois que tu n'es pas le seul à le dire, merci de me le faire remarquer. Si je redeviens brouillon je conte sur toi pour me le dire. En fait je conte sur tout les lecteurs pour le faire. Mais est-il nécessaire à ton avis que je réécrive les 6 premier chapitre pour qu'ils soient plus clair ?
Encore merci à Jina qui a accepté de corriger mon horrible orthographe.
Phantme.
Paru le 3 janvier 2004.
Correction le 30 avril 2004.
