Chapitre 9 : SOS Rogue.
Cela faisait deux jours qu'ils avaient envoyé Fumsek dans le passé et tous attendaient avec impatience les nouvelles que Harry allait leur renvoyer. Une excitation croissante se faisait sentir parmi eux. C'est avec un sourire, cet après midi là, que Ron et Hermione se rendirent à leur cours de potion, rien apparemment ne leur enlèverait leur humeur joyeuse.
Ils se mirent tous les deux au fond de la classe, avec Neville et Seamus tout près. Tous les cinquièmes années se demandaient ce qui pouvait bien faire sourire autant Hermione et Ron, pendant tout le mois, il avait été dur de leur arracher un sourire exception faite au moment où Malefoy s'était pris l'humiliation de sa vie.
« Alors, la belette, qu'est ce qui te rend si joyeux ? Potter est mort. », lança la voix sarcastique de Malefoy en entrant.
« Ferme la fouine qui aboie, je suis sûre que tu ne voudrais pas avoir à repasser l'épreuve. », s'exclama Hermione.
Malefoy se tut, depuis ce fameux jour, il s'était tenu tranquille, il suffisait juste de lui rappeler la fouine pour qu'il se taise. Après tout ce n'était pas humiliant d'être changer en fouine-âne qui aboie ? C'est ainsi que ces derniers temps, il se tenait relativement tranquille. Laissant les Griffondors, de plus si il s'attaquait à eux, il se retrouvait avec des furoncles, ou encore, il lui était impossible de parler pendant une après midi. Les jumeaux Weasley le surveillaient étroitement.
Le cours d'aujourd'hui portait sur la potion d'invisibilité, c'était une potion assez difficile, d'autant plus que si on ne suivait pas les instructions à la lettre, on pouvait faire exploser la pièce.
La fin du cours approchait, Rogue était en train de faire une ronde dans la classe, il critiquait bien sur les Griffondors, alors qu'il arrivait près de Neville, il commença à siffler.
« Vous vous êtes encore trompés dans votre préparation Londubat, ne saurez-vous donc jamais faire une seule potion correcte ? N'êtes vous qu'un incapa... », avant qu'il ne puisse achever sa phrase, la potion de Neville explosa, projetant le professeur Rogue et Neville à terre. Crachant et pestant, Rogue se releva, sa robe était déchirée, Neville qui ne se trouvait pas loin de Rogue se redressait tremblant. Alors qu'il regardait Rogue se redresser, il écarquilla les yeux et s'arrêta en plein mouvement. Il commença à regarder Rogue, avec effroi. Hermione qui avait suivi Neville des yeux vit l'effroi et l'horreur se peindre sur le visage de Neville, se demandant ce qui ce passait, elle suivit le regard et vit la manche de Rogue déchirée. Il était ainsi possible de voir la Marque des Ténèbres. Réagissant au quart de tour, elle murmura : « silencio », la baguette pointée sur Neville, puis fit semblant de glisser sur le liquide qui se trouvait sur les dalles du cachot, avant de refaire tomber Rogue.
« MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT CINGLEE GRANGER, NON MAIS QU'EST CE QUI VOUS PREND ? », lança Rogue complètement furieux.
Hermione se redressa en serrant dans sa main le bras de Rogue juste à l'endroit de la Marque, lui faisant ainsi comprendre par le toucher ce qui ce passait. Rogue, semblant se rendre compte de ce qui ce passait, observa son bras, puis Neville qui était toujours par terre, et ensuite retourna son regard sur Hermione.
« Vous pouvez me lâcher Granger, je crois que j'aurais plus facile pour me lever. », dit-il, la colère toujours dans la voix.
En se redressant, il cacha la Marque, puis se tourna vers les autres élèves qui les regardaient une expression ébahie peinte sur le visage.
« Je veux tout le monde dehors dans 3 minutes, excepté Granger, Weasley et Londubat. », au ton de voix de Rogue, tous se dépêchèrent de ranger leurs affaires et de sortir.
Alors que les autres sortaient, Neville se leva, mais ne fit aucun geste pour ranger ses affaires. De plus il ne pouvait pas parler, il était toujours sous le sortilège qu'Hermione lui avait lancé.
Hermione et Ron rangèrent leurs affaires le plus calmement du monde même si ils savaient tous les deux que cela allaient barder. Quand les élèves furent sortis, le professeur ferma la porte de sa classe avant de mettre une bulle de silence dans la pièce afin de pouvoir discuter sans être déranger.
« Recurevite », dit Rogue en pointant sa baguette sur le sol du cachot. Tout ce nettoya en un rien de temps. Il invita ensuite les autres à venir s'asseoir.
Tout tremblant, Neville s'approcha du bureau, suivis par Hermione et Ron qui se lançaient des regards inquiets.
Avant de s'asseoir, Hermione annula le sort qu'elle avait lancé à Neville, celui-ci parut encore plus surpris qu'au point de départ. Il commençait à devenir hystérique, si en plus les meilleurs amis de Harry travaillaient avec Vous-Savez-Qui, mais où allait le monde ?
« Bien Mr Londubat, commença Rogue, avec sa froideur habituelle, je ne vais pas vous mentir, vous avez bien vu. Je porte la Marque. Mais avant que vous ne disiez quelque chose, je pense qu'il serait utile que vous écoutiez ce que nous avons à vous dire. Je vais laisser Granger vous l'expliquer. »
« Vous êtes un mangemort, comment peut-on croire à la parole d'un mangemort ?, demanda Neville, votre parole est tout aussi respectable que celle de Vous-Savez-Qui. ». Neville semblait complètement retourné, sa voix tremblait, il se trouvait en face de l'un de ceux qui avait fait tomber ses parents dans la folie. Alors pourquoi le croire ?
« Neville, murmura doucement Hermione, laisse nous t'expliquer, s'il te plait. »
« En plus vous êtes de leur côté, vous les amis de Harry. Ce n'est pas possible, je ne peux pas croire que vous le trahissiez. Vous... Vous... », Neville ne semblait plus trouver les mots justes pour dénoncer une traîtrise aussi infâme. Il lui semblait que c'était impossible. Pas Ron et Hermione, ils ne pouvaient pas jouer la comédie ainsi. Ils ne pouvaient pas avoir fait semblant de s'inquiéter pour Harry pendant un mois. Tout basculait autour de lui, il lui semblait que plus rien allait droit.
« Neville, écoute nous, ne nous juge pas sans savoir, s'il te plait. », essayait encore Hermione.
Hermione voyait qu'ils n'arriveraient à rien avec Neville, il était en état de choc complet, quoique l'on puisse dire, rien n'entrerait. Il était hors du monde, plongé dans une douleur ancienne. Hermione ne voyait pas ce qui se passait, elle n'arrivait pas comprendre ce qu'il l'avait mis dans l'état de choc. Qu'il soit choqué d'accord, oui, mais à ce point, là il y avait une donnée manquante. Le fait que Rogue utilise le ton froid habituel, n'arrangeait pas les choses. Ici ils ne pouvaient rien faire, ils devaient appelés quelqu'un en qui Neville ne douterait pas. En réfléchissant, la seule personne qui pouvait correspondre à ce profil, était Dumbledore.
« Professeur, nous n'arriverons pas à lui expliquer, il ne nous écoutera pas. Nous sommes trop impliqués dans l'histoire. Il faut faire appelle à quelqu'un en qui Neville à confiance. », dit Hermione après un moment de silence. Neville n'avait pas entendu ce qu'elle disait, il voyait ses parents qui ne le reconnaissait plus.
« C'est de votre faute, si mes parents ne me voient pas, s'ils ne me reconnaissent pas quand je vais les voir. Vous les avez rendu fou en les soumettant au Doloris. Ils ne se souviennent pas de qui ils sont, ni qui je suis !. C'est de votre faute si je n'ai plus de parents. On ne vous avait rien fait. Mais des crétins comme vous les ont fait devenir fous tout simplement pour savoir où le Maître était. », lâcha Neville, on voyait la colère et la douleur qui avaient remplacé la peur. Tel un Lion devant un serpent, il se dressait bravant le danger. Il semblait aux autres qu'ils voyaient enfin le vrai Neville. Celui que le choixpeau avait envoyé à Griffondor. Il se dressait paré de sa colère et de sa douleur. Droit et fier devant ce qui était pour lui des ennemis redoutables. On voyait enfin tout le courage caché derrière le manque de confiance en lui.
Hermione était soufflée, c'était cela, les parents de Neville étaient devenus fous à cause de mangemorts. Cela expliquait bien des choses. Il était compréhensible que Neville déteste les mangemorts, ils lui avaient enlevé ce qui était le plus précieux chez un bébé : les parents.
« Mr Weasley allez chercher le professeur Dumbledore, je crois que cela est préférable car nous ne pouvons rien faire pour le moment. », demanda Rogue, d'une voix neutre.
Ron hocha la tête et partit chercher le professeur Dumbledore. Neville le vit partir, mais ne fit rien pour l'empêcher. Il était hors de lui, devant lui se trouvait un assassin. Cet assassin s'était foutu de lui, l'avait méprisé, pendant toute sa scolarité, alors qu'il était bien pire que lui.
« Vous dîtes toujours que je suis un incapable, je préfère être un incapable, plutôt qu'un assassin. A choisir entre les deux... », alors que Neville était reparti dans ses cris, en suivant ses pensées, Dumbledore ouvrit la porte et entra suivi de Ron.
Dumbledore comprenant ce qui ce passait s'avança à son tour dans la pièce, il se mit entre Neville et Rogue. Semblant remarquer le professeur Dumbledore, Neville se calma.
« Pouvons-nous s'il vous plait discuter calmement Mr Londubat ? », demanda Dumbledore le plus doucement possible.
Neville hésita, mais hocha la tête, il s'assit et écouta ce que le directeur avait à lui dire.
« Bien avant toutes choses, le professeur Rogue n'est plus un mangemort. A l'heure actuel, il est un espion qui me tient au courant des agissements de Voldemort. »
Neville frémit en entendant le nom de Voldemort prononcé par Dumbledore et semblait sceptique, mais ne dit rien.
Une longue délibération s'en suivit, Neville finit à force d'arguments par croire ce que Dumbledore disait. Peut-être restait-il un léger doute, mais il promit de ne rien révéler. C'est ce qui était le plus important.
Neville partit seul pour la tour des Griffondors, Dumbledore voulait parler avec Hermione et Ron. Alors qu'il entrait dans la salle commune, il songeait à ce qu'il venait d'apprendre. Il n'aurait jamais cru que Rogue était un mangemort, mais qu'en plus il était un espion. Quoique, Rogue avait toujours détesté les Griffondors, depuis qu'il le connaissait, Neville n'avait jamais vu le professeur de potion donner des points à Griffondor. Il choisissait toujours Serpentard. Avec ce qu'il venait d'apprendre, il était sur que l'attitude de Rogue changerait encore moins. Après tout n'était-il pas au service de Voldemort ?
Une fois Neville partit, Dumbledore se tourna vers les trois personnes restantes :
« Venez dans mon bureau, j'ai des nouvelles de Harry. »
*****
Harry suivit Lily, il devait aller au cours de Duel, mais il ne savait pas où il devait aller. En plus il se demandait bien ce qu'il pouvait faire dans ces cours de duel. Après tout il n'en avait jamais eu, enfin si en deuxième année, mais pouvait-il appeler ce cour un cours de duel ? Quand il arriva, il s'aperçut qu'il avait cours avec Serpentard.
Harry rejoignit les Maraudeurs, il ne tenait pas tellement à engager la conversation avec les Serpentards. Malheureusement pour lui, les Serpentards en avaient décidé autrement. A peine eut-il rejoint James, qu'un groupe s'approcha des maraudeurs et lui-même. Parmi eux il trouva Rogue.
Un grand brun à l'expression méprisante s'approcha :
« Tiens, tiens, Potter, Black, Lupin et Evans, vous venez pour vous faire massacrer ? Après tout, vous n'y connaissez rien en duel. La dernière fois, si je ne me trompe pas tu t'es pris un beau par terre, n'est ce pas Potter ? Ce n'était pas trop humiliant ? Ce faire battre, quelle honte pour vous, surtout que tu t'es fait battre par ton pire ennemi : Rogue. »
« La ferme Molshien, si Rogue a eu James, ce n'était pas de façon correcte, mais à la Serpentard, c'est à dire en trichant. », répliqua Sirius, les points serrés. James semblait près à bondir, mais il était retenu par Remus, qui lançait des regard noir au groupe de Serpentard. Harry s'était légèrement mis en arrière, il regardait la scène avec intérêt, il était curieux de voir comment les maraudeurs allaient s'en sortir.
Avec un ricanement désagréable, le dénommer Molshien se tourna vers Harry. Haussant un sourcil, il le dévisagea de façon dédaigneuse, avant de lui dire :
« Le nouveau, celui qui disparaît et se perd dans l'école. Tu as choisi la mauvaise maison, tu as pris la maison des perdants. Tsssss, ce n'est pas bien. »
Harry sentit Fire bouger autour de son coup et commencer à siffler. Fire était toujours sous le sort d'invisibilité qu'Harry avait placé sur lui. D'une pression de la main, Harry lui rappela qu'il ne pouvait pas attaquer. Fire s'immobilisa de nouveau, mais il continua à fixer le Serpentard de façon menaçante. Une fois que Harry fut sûr que Fire ne bougerait plus, il tourna un regard noir sur le Serpentard, avant de lui tourner délibérément le dos.
Le Serpentard ne sembla pas accepter cet atteinte à son honneur. Il reprit :
« Et Dyxe, cela ne te dérangerait pas de te retourner. Je n'aime pas les dos, ou serais tu trop lâche pour me faire face ? ».
Griffondors et Serpentard s'étaient tus, ils voulaient savoir comment se débrouillerait le nouveau. Il n'était pas commun d'oser affronter les Serpentards. Encore moins la bande à Molshien-Rogue. Ils étaient les rois pour amener les emmerdes de tout genre.
Harry se retourna lentement, il essayait de maîtriser son dégoût, il ne pouvait pas se risquer dans une guerre ouverte contre les soufifres de Voldemort après tout. Que gagnerait-il sinon de plus gros ennuis ? Il toisa son adversaire, avant d'hausser les épaules. Il n'avait pas peur de la bande.
Sous le regard de Harry, Molshien se sentit frissonner, le regard l'impressionnait, il était clair que le nouveau n'avait pas peur de lui. Cependant un Serpentard ne baisserait jamais le regard devant un Griffondor quel qu'il soit.
« Que ce passe-t-il Dyxe, aurais-tu perdu ta langue, ou est ce trop te demander d'oser dire quelque chose ? A moins bien sur que ce ne soit les coups que tu aies reçu, après tout tu étais salement amoché le jour où tu es arrivé. », continua Molshien. Il cherchait le point faible du nouveau, il voulait le provoquer, il voulait voir de quel trempe il était.
Les Maraudeurs retinrent leurs souffles quand le Serpentard commença à insulter Harry, ils savaient tous que Harry réagissait au quart de tour. En même temps, James, Sirius et Remus avaient vu dans quel état Harry était arrivé. Une bouffée de rage s'était emparée d'eux, alors qu'ils allaient tous les trois bondir, Harry se plaça devant eux. Il croisa le regard des Maraudeurs, c'est à ce moment qu'ils comprirent qu'ils n'avaient pas à intervenir. Harry se tourna de nouveau sur le groupe de Serpentard. Dans son maintien tous pouvaient voir qu'il ne laisserait pas passer l'insulte. Il semblait avoir grandi.
« Harry laisse les dire, ne les écoute pas. », intervint Lily, elle posa une main sur son bras, à ce contact, il se détendit et tourna de nouveau le dos aux Serpentards.
Tous soupirèrent, ils avaient été près d'assister à un duel, s'il était possible de décrire la scène comme étant un duel à cinq contre un.
C'est ce moment que choisit le professeur pour arriver. Ils entrèrent dans la classe, en chuchotant entre eux. Alors que Harry entrait accompagné de Lily, Molshien lui chuchota à l'oreille :
« Tu n'es qu'un lâche, tu te laisses faire par une femme, en plus une sang de bourbe... »
Harry serra les points, ce Serpentard allait lui payer, le payer très cher, il ne laisserait personne insulter sa mère.
Une fois que les élèves furent assis, le professeur commença son cours. Un silence total régnait dans la classe. Il était clair qu'il ne fallait pas rire.
« Nous accueillons un élève dans la classe je crois. Très bien Mr Dyxe, savez-vous ce qu'est le duel ? », questionna le professeur.
Harry prit un parchemin et écrivit :
« Je n'ai jamais eu de cours de duel, mais je pense savoir me battre un minimum. »
Harry pensait au duel qu'il avait eu l'année dernière avec Voldemort. Oui il saurait se battre contre des élèves.
« Bien dans ce cas, Mr Black veuillez montrer à toute la classe ainsi qu'à Mr Dyxe ce que vous avez appris. Je suis sûr que vous avez revu votre cours. », demanda le professeur à Sirius avec un sourire froid.
Sirius lui rendit tout aussi froidement son sourire, James l'entendit murmurer entre ses dents avec colère : « mais bien sur Klanks. », aucun des deux n'appréciait ce professeur froid, qui préférait sa maison, les Serpentards. Il ne dévalorisait pas totalement les autres maisons, mais ne donnait pas des points aussi souvent qu'aux Serpentards. Par contre il était virulent dans ses propos. Il fallait connaître son cours sur le bout des doigts.
Sirius s'avança et se plaça sur l'estrade, il se mit en position pour saluer un adversaire invisible, sa baguette à la main. Il se redressa, se retourna pour se mettre dos à dos à son adversaire, avança de dix pas. Là il se mit en position de duel, compta jusque trois, puis fit un mouvement de baguette comme s'il allait attaquer.
« Bien je vois que vous connaissez la mise en position qui précède le duel, maintenant, si Mr Molshien pouvait venir sur l'estrade que je voie si vous avez étudié vos sorts. », annonça le professeur Klanks.
Un ricanement s'éleva des Serpentard, alors que Molshien s'avançait.
« Vous ne faites rien Molshien, je veux d'abord voir ce que notre ami fera pour vous désarmer, après tout la dernière fois il n'avait pas réussi à vous désarmer. »
Sirius grimaça, il se rappelait trop bien du dernier cour, il n'avait même pas réussi à désarmer ce crétin de Serpentard, mais cette fois il ferait tout pour le désarmer. Il se concentra, après un temps assez long, il lança :
« Experliarmus »
Surpris le Serpentard tomba à la renverse, alors que sa baguette lui échappait des mains. De fait, Sirius avait attendu que le Serpentard s'impatiente pour agir, il savait qu'il arrivait à contrer l'Experliarmus, il voulait le battre et pour ça il fallait que le Serpentard soit distrait, et il avait réussit. Klanks, le renvoya à sa place, et une démonstration des quelques sorts appris s'ensuivit. Harry les connaissait, il les avait utilisé lors du tournois des trois sorciers, l'année d'avant.
Pour la suite, le professeur les mit par groupe de deux, Harry se trouvait avec Lily, qui comme il pouvait le constater avait un bon niveau. Klanks passait auprès de chaque élève, donnant des points à Serpentard pour tout et pour rien, mais au contraire de Rogue, il n'enlevait pas de point aux autres maisons pour rien. Il pensait que Le professeur exemplaire, qu'avait copier Rogue, était Klanks, bien que Rogue soit plus sadique. Tout en continuant à se battre, il observa du coin de l'œil Molshien, il voulait se battre avec lui. Peut-être aussi avec son cher professeur de potion, auquel il se ferait une joie de lui donner une raclée. Mais avant tout il allait s'occupé de Molshien.
Klanks s'approcha de Harry et lui demanda de lancer tous les sorts, afin qu'il puisse vérifier s'il avait un bon niveau. Alors qu'il observait Harry lancer les sorts, il constata que ceux-ci étaient bridés. Chaque sort avait le même niveau les uns par rapport aux autres. Il utilisait les sorts en fonction de son adversaire. Apparemment, le nouveau avait vu à quel niveau se trouvait Miss Evans et ne s'épuisait pas à mettre toute sa magie dans ses sorts quand il savait qu'il n'en avait pas besoin. Oui le nouveau avait un très bon niveau de magie, et savait l'utiliser. Il était curieux de le voir en duel.
« Bien cela suffit pour aujourd'hui, voyons ce que vous savez faire en duel. Nous allons commencer par un duel entre Mr Molshien et Mr Dyxe. », annonça le professeur alors que Harry finissait de lui montrer les sorts révisés.
Harry hocha la tête, il savait qu'il ne devait pas déconner et surtout ne pas sous-estimer un adversaire. Molshien et Harry se firent face, la baguette à la main, se saluèrent. Puis dix pas plus loin se mirent en position de duel.
« Un... Deux... Trois... », lança le professeur.
« Stupéfix », lança le Serpentard. Harry évita le sort, il savait qu'il avait un avantage, il était couvert par le sort sourdinum, et que quelque soit le sort l'autre ne l'entendrait pas. Pourtant il ne voulait pas se conduire en Serpentard et utiliser le sortilège tel quel. Il voulait absolument gagner le duel, mais de façon honnête. Il ne pouvait cependant pas parler. Il utilisa alors un sort de lecture, ainsi la personne qui se trouvait face à elle pouvait lire sur ses lèvres même si elle ne regardait pas directement. Pendant qu'il réfléchissait, Harry jouait les acrobates, évitant au maximum les sorts que son adversaire lui lançait.
Vivement Harry se tourna vers Molshien et lança le sort de lecture. Tous les élèves était surpris par cette réaction, Harry n'avait fait qu'éviter les sorts sans en lancer. Ce revirement les étonnait. Le professeur Klanks comprit après un certain temps qu'il avait lancer un sort de lecture. Il appréciait ce nouveau de plus en plus. Il n'avait pas froid dans le dos, et agissait de façon franche, même si il devait perdre.
C'est à ce moment que choisit Harry pour entrer dans le duel, son adversaire mit en confiance par le peu de réactions que Harry avait eu au début, le nargua :
« Il était temps que tu te décides à te battre, mais je ne vois pas ce que ton sort à bien pu me faire. Tu vois tu ne sais pas faire grand chose face à moi, après tout, tu n'es qu'un Griffondor. Tu ne sais pas parler, j'ai un avantage sur toi. »
« Tu te trompes en pensant cela, je sais lancer des sorts sans que personne ne sache ce qui se passe. J'aurais pu être à Serpentard comme tu le dis, mais pas pour les raisons que tu crois. Je ne triche pas, je réfléchissais simplement à un moyen pour que toi tu puisses savoir ce que je lançais comme sort et ainsi savoir ce qui t'arrivera. Je ne dis pas que je vais gagner, mais je joue franc jeux comme tu peux le voir. »
Molshien était totalement abasourdi, il ne s'était absolument pas attendu à ce que le nouveau le mette sur le même pied que lui et ainsi qu'il puisse savoir ce qui allait lui arriver. Les autres élèves ne comprenaient pas ce qui arrivait à Molshien, il était clair que le sort lancé par Dyxe l'avait pris par surprise, bien qu'aucun d'eux ne savait de quoi il s'agissait.
Molshien se ressaisit, il ne pouvait pas se permettre de perdre ce duel.
Les sorts se suivaient des deux côtés, ils pouvaient voir que les deux duellistes n'abandonneraient pas sans une lutte acharnée. L'intensité du duel augmentait, passionnant élèves et professeur, personne ne pouvait dire l'issue du duel.
Des cris étouffés s'élevèrent, Molshien avait agit comme Serpentard l'aurait fait :
« Serpensortia »
Un cobra était sortit de sa baguette, alors tous les élèves qui étaient le plus près de l'estrade reculaient. Ils ne voulaient pas se faire mordre. Harry fronça les sourcils, il ne voulait pas utiliser le don de fourchelangue, il voulait que personne ne sache qu'il pouvait parler aux serpents. Fire siffla à son coup, souriant, il hocha la tête, puis s'approcha du serpent, pourtant il resta à une distance valable. Il annula le sort d'invisibilité sur Fire. Les élèves sursautèrent, ils avaient oublié que le nouveau avait un serpent. Harry prit Fire et le posa à ses pieds.
Fire commença à grandir, un feu doux l'embrasa, alors qu'il s'approchait du cobra. Il siffla et engagea une conversation avec le serpent essayant de le convaincre de ne pas attaquer. Toute la classe suivait les serpents des yeux observant, essayant de savoir ce qu'ils allaient faire. Harry se tenait près à intervenir, il ne tenait pas non plus à ce que Fire subisse les conséquences de ce stupide serpent.
Molshien observait ce duel fascinant entre deux serpent dangereux, l'un parce qu'il était un cobra l'autre parce qu'il était un serpent de feu. Les élèves virent tout à coup le serpent de feu s'embraser et siffler.
Fire avait essayé de parler au serpent, mais celui-ci ne voulait pas l'écouter, il avait pour mission de tuer l'adversaire de celui qu'il l'avait cré, alors il ferait ce qu'il avait à faire. C'est alors que Fire se mit en colère, personne ne toucherait son maître. Dans sa colère tout son corps prit feu, il se rua sur le cobra qui impressionné par la froideur venant du feu recula. Le feu dégagé par le serpent était un feu froid, qui tuait les serpents tel que les cobras. Le cobra touché par une flamme se tordit de douleur, puis disparut. Fire rétrécit son corps et éteignit son feu. Il se mit en boule sur le bord de l'estrade attendant que Harry vienne le remettre autour de son cou.
« Tu ne pensais quand même pas m'avoir avec un serpent », dit Harry en retournant à son duel. Et avant que son adversaire ne puisse réagir, il dit : « Experliarmus. Stupéfix », le Serpentard fut désarmé et paralysé.
Harry observa la classe, il remarqua enfin qu'elle était plus remplie que lorsqu'il avait commencé le duel, les cours étant finis, les autres élèves étaient sortis de leur cours, c'est alors qu'ils avaient vu la porte du cour de duel ouverte. Ils étaient entrés et avaient vu ce stupéfiant duel. Battre Molshine n'était pas rien, il était connu pour ces coups bas, et ses ruses. Ils pouvaient enfin voir que ce Serpentard avait trouvé plus fort que lui.
Une ovation s'éleva du publique impressionné par les performances du nouveau. Harry soupira il allait encore être la risée de tout le monde, il ramassa ses affaires, prit Fire qu'il remit autour de son cou et partit. Il avait enfin réussi à venger sa mère, mais maintenant il voulait la paix. En plus il devait écrire ses lettres pour renvoyer Fumseck dans son époque.
Enfin seul, Harry reprit les parchemins qu'il avait reçu pendant le repas de midi, et commença à écrire. Il commença par celle de Dumbledore, puis il fit celles de ses amis. Alors qu'il allait cacheter son courrier, il reprit le parchemin de Dumbledore, pour ajouter une note, puis termina en ajoutant un autre parchemin pour le professeur Rogue.
Une fois qu'il eut fini, il prit Fumseck et partit vers le bureau du professeur McGonagal, il fallait encore ajouter une autre lettre à celles de Harry. Le professeur McGonagal l'emmena vers Albus Dumbledore.
Une fois dans le bureau, Dumbledore ajouta une lettre au courrier de Harry. Fumseck salua par son chant les personnes présentes dans le bureau avant de prendre son envol vers les destinataires.
Quand il eut fini, Harry partit vers la salle commune, étonné que Dumbledore n'eut pas reconne Fumseck, son phoenix.
*****
Quand Ron et Hermione arrivèrent dans le bureau, ils virent tout de suite, Fumseck, avec le courrier accroché à la patte.
« Je n'ai pas lu le courrier, je tenais à ce que tout le monde soit là pour l'ouvrir. », expliqua Dumbledore. En effet se trouvaient dans le bureau, le professeur McGonagal, Remus Lupin, Sirius Black, Ginny, Hermione, Ron, Molly et Arthur Weasley, Bill et Charlie Weasley, et le professeur Rogue.
Le professeur Dumbledore prit le courrier qui était à la patte de Fumseck et le remit à leurs destinataires. Cependant, celui-ci ne put être lu car il était scellé magiquement. Seules les lettres reçues par Dumbledore, ainsi que la lettre qu'avait jointe Dumbledore de l'époque des Maraudeurs purent l'être. Prenant pour commencer la lettre que Harry lui avait adressé, il commença à la parcourir :
Professeur,
Pour commencer, je suis en pleine forme, bien que mes amis et ma famille me manque. Avant que vous n'ouvriez le reste du courrier, j'aimerais que vous fassiez lire devant Hermione, Ginny, Ron, Sirius et Remus, la lettre que j'ai jointe à la votre par le professeur Rogue. De toute façon le reste du courrier ne s'ouvrira que si le professeur Rogue lit cette lettre. La suite de la votre aussi. Je suis désolé, mais j'ai besoin qu'il la lise en entier.
Harry Potter.
Une étrange lueur apparu dans le regard de Dumbledore alors qu'il parcourait la missive. Il tendit à Rogue le deuxième parchemin qui était joint à sa lettre.
« Lisez Severus, sinon je ne crains qu'aucun de nous ne sache lire le courrier que Harry nous a envoyé. Vous devez le lire à voix haute, car nous devons tous l'entendre. »
Rogue allait protesté, mais voyant la fermeté du regard du directeur il prit le parchemin à contre cœur, et commença à lire :
Professeur Severus Rogue,
Nous savons depuis le début que vous m'avez détesté, ne craignez rien je vous déteste aussi. Je ne fais pas cette lettre de bon cœur croyez moi. Cependant, je ne veux pas avoir votre mort sur la conscience. Pour cette raison et unique raison, je vous écris. Lorsque vous serez découvert, je ferais le maximum pour vous sortir de là.
Hermione qui jusque là était resté silencieuse, s'approcha de Ron, et lui chuchota : « Je n'aime pas trop la tournure de la lettre, je suis à peu près sur qu'il y a un piège quelque part. » Ron hocha la tête, cela sentait le coup fumant, mais ils ne savaient rien faire. Ils reportèrent toute leur attention à ce que le professeur était en train de lire.
Qu'il soit bien clair, je ne m'engage qu'à vous sortir de votre trou, Vous-Savez-Qui n'aura la peau de personne si je puis l'en empêcher. Je protégerai votre vie comme je le pourrais. Que ceci soit scellé par la Lune d'Argent.
Harry Potter.
Alors que Rogue terminait de lire la lettre, un globe argenté couvrit Rogue. Le globe semblait partir de Ginny, Hermione, Ron, Sirius et Remus. Un lourd silence s'ensuivit, tous étaient stupéfait.
« Harry a encore réussi son coup », lança Sirius avec colère.
« Je me doutait que ce serait cela, mais il nous était impossible de l'éviter, le mot de passe permettant d'ouvrir le courrier était dans le message. Bien, nous allons pouvoir continuer notre lecture. », dit Dumbledore.
« Attendez, quel est le serment que vient de me faire prononcer Potter ? », demanda Rogue visiblement hors de lui.
« Tu l'as lu non ?, dit Sirius sarcastique, le serment de Lune d'Argent. »
« Merci Black, mais qu'a-t-il mis sous serment ? », demanda froidement Rogue, en jetant à Sirius un regard haineux.
« Ta vie. », lui répondit Sirius toujours sarcastique en lui rendant son regard haineux.
Un chapelet de juron s'éleva dans la pièce, visiblement la nouvelle ne plaisait vraiment pas à Rogue. Molly et McGonagal montrèrent leur indignation face à ce jargon plus tôt à ras des pâquerettes, alors que Sirius ricanait dans son coin. Lui non plus n'avait pas l'air enchanté par la nouvelle.
« Cela suffit, nous avons d'autre sujet de préoccupation, vous pourrez vous arranger avec Harry lorsqu'il reviendra. Ce qui je suis sûr sera intéressant. En attendant, serait-il possible que je lise la suite ? J'aimerais pouvoir le ramener le plus vite possible parmi nous avant que ce ne soit Voldemort qui ne le fasse. Ayez l'amabilité de vous taire s'il vous plait », intervint Dumbledore sentant venir la dispute. Ne se préoccupant plus des deux boxers, il reprit la lettre de Harry. Ronchonnant, Rogue partit du bureau en claquant la porte.
Professeur Dumbledore,
Je suis à peu près sûr que le professeur Rogue vient de sortir de la pièce furieux, après une dispute avec mon parrain. Enfin, je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas le laisser dans les mains d'un vieux fou, même si je ne sais pas si j'arriverais à le tirer de ce trou à rats à temps. Il est heureux que vous ayez lu la lettre, car le mot de passe ouvrant le reste du courrier était constitué de plusieurs mot : Séverus, début, de bon cœur, mort, sortir, je protégerais votre vie comme je le pourrai. Que ceci soit scellé par la Lune d'Argent, et Harry Potter. Je ne pouvais pas faire autrement. La seule chose que j'espère c'est que Griffondor n'en subira pas trop les conséquences.
Pour répondre à votre question, je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Quand les mangemorts m'ont attaqué, Malefoy m'a lancé un sort la première fois je l'ai interrompu en le stupéfixiant, mais les autres mangemorts l'ont réveillé alors qu'ils m'entouraient tous. J'ai reçu un doloris, que Mrs Pomfresh à soigner, et à ce moment je me suis rendu compte que Malefoy avait repris son incantation je n'ai pu l'empêché d'aller jusqu'au bout. Le sort s'est approché, mais je ne peux dire s'il m'a touché ou non, je me suis évanoui. Avant de me réveiller dans une pièce...
La suite relatait ce qui c'était passé à partir de la pièce lumineuse. Dumbledore soupira, il n'avait rien qu'il puisse faire, il ne comprenait pas comment Harry avait pu remonter le temps. Il ne comprenait pas non plus ce qu'était cette pièce de lumière que Harry décrivait. Il en était au point de départ. Peut-être que le sort avait déclenché un processus, à la place de la torture infligée, il l'avait simplement changé d'époque.
Vous m'avez demandé dans ma lettre de me taire sur mon passé, donc sur le futur de mes parents entre autre. Je vous promets de faire un maximum, pour éviter de faire des bévues, je me suis lancé le sort « silencio ». Ainsi ne sachant parler, il est impossible que je parle n'est ce pas ?
Merci pour les nouvelles,
Cordialement,
Harry Potter.
Quand il eut fini sa lecture, il se tourna vers le professeur McGonagal et lui donna la lettre de Harry. Il prit ensuite la lettre de son ancien lui, et la lut. Plus il la lisait plus la colère montait en lui. Il ne pouvait croire ce qu'il avait lu.
Sirius prit la lettre de son filleul dès que Rogue fut partit, et la lut :
Coucou parrain,
Je vais bien, tu sais que tu m'as été d'une grande aide, te souviens tu du premier jour où tu es venu à l'infirmerie avec Remus, tu t'es retrouvé avec Fire au dessus de toi, c'était trop marrant, j'étais mort de rire.
Alors que Sirius lisait la lettre, il revoyait la scène. Un peu comme si le fait que quelqu'un lui rafraîchisse la mémoire l'aidait à se souvenir de ce qui s'était passé. Il sourit, vu de l'extérieur, cela devait être en effet hilarant. Il reprit sa lecture.
Tu me demandais qui est ce que j'avais mis sous serment de la Lune d'Argent, il n'y a que Ginny, Hermione, Ron, Remus, Rogue (tu l'as entendu) et toi. Sinon, je n'ai mis personne d'autre.
Pour la formation animagus, demande à Hermione, je lui ai écrit quelque chose, dont je suis sur qu'elle te parlera. Je pense qu'elle a quelques questions pour toi.
Je prendrais soin de moi, comme d'habitude.
Harry.
« Oui c'est ça Harry, tu prendras soin de toi en te fourrant dans les ennuis, comme d'habitude. Tu es désespérant. », souffla Sirius.
Quand Hermione lut le message que Harry lui avait laissé, elle soupira, à la place de répondre à ces questions, il en rajoutait. Non mais franchement, il fallait vraiment parler avec Sirius et Remus. Cela devenait urgent, d'ailleurs il était étrange qu'il lui demande de le faire pour lui. Soupirant, il se tourna vers le professeur Dumbledore, et remarqua son air sombre.
« Que ce passe-t-il professeur ? », demanda le professeur Lupin.
« Ce que je viens d'apprendre ne me plait guère, Harry s'est, Dumbledore fit une pose, semblant chercher ces mots, puis continua en soupirant, fait maltraité par son oncle et sa tante. ». Ces épaules s'affaissèrent alors qu'un silence de plomb s'abattait sur la pièce.
« Ce n'est pas possible, Harry ne nous en a pas parler, il n'a rien dit. Comment a-t-il fait pour nous le cacher, nous lui parlions souvent. », s'écria Ginny.
« Vous lui parliez souvent ? », questionna le professeur Dumbledore, en se tournant vers Ginny.
Ginny haussa les épaules ne pouvant pas répondre à la question. Dumbledore remarqua qu'elle ne lui répondrait pas, renonçant, il laissa là ce détail, qui lui paraissait insignifiant.
Il était dur pour tous d'assimiler pareille nouvelle, Harry ne s'était plein de rien pendant tout l'été. Il n'avait pas dit, il s'était tu, alors qu'il se faisait taper dessus par un fou qui refusait la magie. Cela semblait impossible. Pourtant la vérité était là, et il fallait faire avec.
*****
Note de l'auteur :
Bonjour ou bonsoir à tous et toutes, (hum je crois que je m'y crois trop, faudrait que je me calme),
Voici le nouveau chapitre, je pense avoir répondu à la question que beaucoup m'on posé : Pourquoi Harry ne parle-t-il pas ? J'espère avoir été clair dans la réponse, parce que j'avoue que pour le moment, je n'écris vraiment pas en français. Il a fallut que Jina me corrige même dans ma formulation. Non franchement il faudrait que je me repose. D'ailleurs, j'ai quelques problèmes pour rédiger le prochain chapitre. Peut être qu'avec quelques encouragements supplémentaires y arriverais-je ?
Sinon que puis je dire d'autre, ha oui, j'ai remis un peu d'ordre dans les trois premiers chapitres, (juste pour les changements d'époque, ou flash back) les autres chapitres suivront le même chemin. Je ne change presque rien au texte, sauf quelques phrases pour facilité la compréhension (enfin je l'espère). Si vous trouvez que ce n'est pas suffisant et que c'est toujours brouillons dites le, je recommence. Pour les chapitre 4, 5, 6 je ne sais pas quand je saurais le faire, mais je le ferais.
Vous me laissez une petite reviews avant de partir, svp. Cela fait tant plaisir, même si c'est pour me dire que le chapitre est foireux, au moins j'irai corriger. -)
Le passage que j'ai dit beaucoup aimé dans ce chapitre, c'est la partie où Neville voit que Rogue est mangemort, ainsi que le duel. Cela risque de barder dans les prochains jours pour Harry. Vous ne croyez pas ? Après tout il vient de donner une défaite cuisante à un serpentard ? Cela risque d'être fort intéressant. Si quelqu'un a des idées...
RAR :
Cyngathi : cela a été un peu mieux cette fois ci pour écrire ton pseudo, je l'avoue. Mais j'ai du quand même m'y prendre à deux fois. (Juste pour être sur, je ne voudrais pas faire d'erreur. En parlant d'erreur je crois que je l'ai encore mal écrit Cingathi ne va pas je crois, je corrige deux secondes. Voilà c'est fait. La prochaine sera la bonne. J'y veillerai personnellement.). Je crois qu'il faut me placer dans un asile (quoique je suis irrécupérable d'après mes amis). En tout cas merci beaucoup, ta review m'a fait plaisir.
Pimousse Fraise : Je te pardonne, si tu laisses une appréciation après. Mdr, faut pas me prendre au sérieux, il me manque une case. Au prochain chapitre. (Si j'arrive à l'écrire).
Khisanth : Toi aussi ton pseudo est difficile. -) Enfin je dis ça, mais mon adresse e-mail n'est pas mal dans le style non plus je ferais peut être bien de me taire. Mdr. Merci pour ta review, en fait j'ai commencé à réécrire les trois premiers chapitres, si tu pouvais me donner ton avis ? Merci encore.
Alors nous pouvons tous ensemble remercié Jina, qui a accepté de corrigé mon ortho. Il est heureux qu'elle passe après moi. Un gros merci.
A bientôt, (je l'espère, si je n'ai pas rendu les armes.).
Phantme.
Paru le 7 janvier 2004
Correction le 30 avril 2004.
Cela faisait deux jours qu'ils avaient envoyé Fumsek dans le passé et tous attendaient avec impatience les nouvelles que Harry allait leur renvoyer. Une excitation croissante se faisait sentir parmi eux. C'est avec un sourire, cet après midi là, que Ron et Hermione se rendirent à leur cours de potion, rien apparemment ne leur enlèverait leur humeur joyeuse.
Ils se mirent tous les deux au fond de la classe, avec Neville et Seamus tout près. Tous les cinquièmes années se demandaient ce qui pouvait bien faire sourire autant Hermione et Ron, pendant tout le mois, il avait été dur de leur arracher un sourire exception faite au moment où Malefoy s'était pris l'humiliation de sa vie.
« Alors, la belette, qu'est ce qui te rend si joyeux ? Potter est mort. », lança la voix sarcastique de Malefoy en entrant.
« Ferme la fouine qui aboie, je suis sûre que tu ne voudrais pas avoir à repasser l'épreuve. », s'exclama Hermione.
Malefoy se tut, depuis ce fameux jour, il s'était tenu tranquille, il suffisait juste de lui rappeler la fouine pour qu'il se taise. Après tout ce n'était pas humiliant d'être changer en fouine-âne qui aboie ? C'est ainsi que ces derniers temps, il se tenait relativement tranquille. Laissant les Griffondors, de plus si il s'attaquait à eux, il se retrouvait avec des furoncles, ou encore, il lui était impossible de parler pendant une après midi. Les jumeaux Weasley le surveillaient étroitement.
Le cours d'aujourd'hui portait sur la potion d'invisibilité, c'était une potion assez difficile, d'autant plus que si on ne suivait pas les instructions à la lettre, on pouvait faire exploser la pièce.
La fin du cours approchait, Rogue était en train de faire une ronde dans la classe, il critiquait bien sur les Griffondors, alors qu'il arrivait près de Neville, il commença à siffler.
« Vous vous êtes encore trompés dans votre préparation Londubat, ne saurez-vous donc jamais faire une seule potion correcte ? N'êtes vous qu'un incapa... », avant qu'il ne puisse achever sa phrase, la potion de Neville explosa, projetant le professeur Rogue et Neville à terre. Crachant et pestant, Rogue se releva, sa robe était déchirée, Neville qui ne se trouvait pas loin de Rogue se redressait tremblant. Alors qu'il regardait Rogue se redresser, il écarquilla les yeux et s'arrêta en plein mouvement. Il commença à regarder Rogue, avec effroi. Hermione qui avait suivi Neville des yeux vit l'effroi et l'horreur se peindre sur le visage de Neville, se demandant ce qui ce passait, elle suivit le regard et vit la manche de Rogue déchirée. Il était ainsi possible de voir la Marque des Ténèbres. Réagissant au quart de tour, elle murmura : « silencio », la baguette pointée sur Neville, puis fit semblant de glisser sur le liquide qui se trouvait sur les dalles du cachot, avant de refaire tomber Rogue.
« MAIS VOUS ETES COMPLETEMENT CINGLEE GRANGER, NON MAIS QU'EST CE QUI VOUS PREND ? », lança Rogue complètement furieux.
Hermione se redressa en serrant dans sa main le bras de Rogue juste à l'endroit de la Marque, lui faisant ainsi comprendre par le toucher ce qui ce passait. Rogue, semblant se rendre compte de ce qui ce passait, observa son bras, puis Neville qui était toujours par terre, et ensuite retourna son regard sur Hermione.
« Vous pouvez me lâcher Granger, je crois que j'aurais plus facile pour me lever. », dit-il, la colère toujours dans la voix.
En se redressant, il cacha la Marque, puis se tourna vers les autres élèves qui les regardaient une expression ébahie peinte sur le visage.
« Je veux tout le monde dehors dans 3 minutes, excepté Granger, Weasley et Londubat. », au ton de voix de Rogue, tous se dépêchèrent de ranger leurs affaires et de sortir.
Alors que les autres sortaient, Neville se leva, mais ne fit aucun geste pour ranger ses affaires. De plus il ne pouvait pas parler, il était toujours sous le sortilège qu'Hermione lui avait lancé.
Hermione et Ron rangèrent leurs affaires le plus calmement du monde même si ils savaient tous les deux que cela allaient barder. Quand les élèves furent sortis, le professeur ferma la porte de sa classe avant de mettre une bulle de silence dans la pièce afin de pouvoir discuter sans être déranger.
« Recurevite », dit Rogue en pointant sa baguette sur le sol du cachot. Tout ce nettoya en un rien de temps. Il invita ensuite les autres à venir s'asseoir.
Tout tremblant, Neville s'approcha du bureau, suivis par Hermione et Ron qui se lançaient des regards inquiets.
Avant de s'asseoir, Hermione annula le sort qu'elle avait lancé à Neville, celui-ci parut encore plus surpris qu'au point de départ. Il commençait à devenir hystérique, si en plus les meilleurs amis de Harry travaillaient avec Vous-Savez-Qui, mais où allait le monde ?
« Bien Mr Londubat, commença Rogue, avec sa froideur habituelle, je ne vais pas vous mentir, vous avez bien vu. Je porte la Marque. Mais avant que vous ne disiez quelque chose, je pense qu'il serait utile que vous écoutiez ce que nous avons à vous dire. Je vais laisser Granger vous l'expliquer. »
« Vous êtes un mangemort, comment peut-on croire à la parole d'un mangemort ?, demanda Neville, votre parole est tout aussi respectable que celle de Vous-Savez-Qui. ». Neville semblait complètement retourné, sa voix tremblait, il se trouvait en face de l'un de ceux qui avait fait tomber ses parents dans la folie. Alors pourquoi le croire ?
« Neville, murmura doucement Hermione, laisse nous t'expliquer, s'il te plait. »
« En plus vous êtes de leur côté, vous les amis de Harry. Ce n'est pas possible, je ne peux pas croire que vous le trahissiez. Vous... Vous... », Neville ne semblait plus trouver les mots justes pour dénoncer une traîtrise aussi infâme. Il lui semblait que c'était impossible. Pas Ron et Hermione, ils ne pouvaient pas jouer la comédie ainsi. Ils ne pouvaient pas avoir fait semblant de s'inquiéter pour Harry pendant un mois. Tout basculait autour de lui, il lui semblait que plus rien allait droit.
« Neville, écoute nous, ne nous juge pas sans savoir, s'il te plait. », essayait encore Hermione.
Hermione voyait qu'ils n'arriveraient à rien avec Neville, il était en état de choc complet, quoique l'on puisse dire, rien n'entrerait. Il était hors du monde, plongé dans une douleur ancienne. Hermione ne voyait pas ce qui se passait, elle n'arrivait pas comprendre ce qu'il l'avait mis dans l'état de choc. Qu'il soit choqué d'accord, oui, mais à ce point, là il y avait une donnée manquante. Le fait que Rogue utilise le ton froid habituel, n'arrangeait pas les choses. Ici ils ne pouvaient rien faire, ils devaient appelés quelqu'un en qui Neville ne douterait pas. En réfléchissant, la seule personne qui pouvait correspondre à ce profil, était Dumbledore.
« Professeur, nous n'arriverons pas à lui expliquer, il ne nous écoutera pas. Nous sommes trop impliqués dans l'histoire. Il faut faire appelle à quelqu'un en qui Neville à confiance. », dit Hermione après un moment de silence. Neville n'avait pas entendu ce qu'elle disait, il voyait ses parents qui ne le reconnaissait plus.
« C'est de votre faute, si mes parents ne me voient pas, s'ils ne me reconnaissent pas quand je vais les voir. Vous les avez rendu fou en les soumettant au Doloris. Ils ne se souviennent pas de qui ils sont, ni qui je suis !. C'est de votre faute si je n'ai plus de parents. On ne vous avait rien fait. Mais des crétins comme vous les ont fait devenir fous tout simplement pour savoir où le Maître était. », lâcha Neville, on voyait la colère et la douleur qui avaient remplacé la peur. Tel un Lion devant un serpent, il se dressait bravant le danger. Il semblait aux autres qu'ils voyaient enfin le vrai Neville. Celui que le choixpeau avait envoyé à Griffondor. Il se dressait paré de sa colère et de sa douleur. Droit et fier devant ce qui était pour lui des ennemis redoutables. On voyait enfin tout le courage caché derrière le manque de confiance en lui.
Hermione était soufflée, c'était cela, les parents de Neville étaient devenus fous à cause de mangemorts. Cela expliquait bien des choses. Il était compréhensible que Neville déteste les mangemorts, ils lui avaient enlevé ce qui était le plus précieux chez un bébé : les parents.
« Mr Weasley allez chercher le professeur Dumbledore, je crois que cela est préférable car nous ne pouvons rien faire pour le moment. », demanda Rogue, d'une voix neutre.
Ron hocha la tête et partit chercher le professeur Dumbledore. Neville le vit partir, mais ne fit rien pour l'empêcher. Il était hors de lui, devant lui se trouvait un assassin. Cet assassin s'était foutu de lui, l'avait méprisé, pendant toute sa scolarité, alors qu'il était bien pire que lui.
« Vous dîtes toujours que je suis un incapable, je préfère être un incapable, plutôt qu'un assassin. A choisir entre les deux... », alors que Neville était reparti dans ses cris, en suivant ses pensées, Dumbledore ouvrit la porte et entra suivi de Ron.
Dumbledore comprenant ce qui ce passait s'avança à son tour dans la pièce, il se mit entre Neville et Rogue. Semblant remarquer le professeur Dumbledore, Neville se calma.
« Pouvons-nous s'il vous plait discuter calmement Mr Londubat ? », demanda Dumbledore le plus doucement possible.
Neville hésita, mais hocha la tête, il s'assit et écouta ce que le directeur avait à lui dire.
« Bien avant toutes choses, le professeur Rogue n'est plus un mangemort. A l'heure actuel, il est un espion qui me tient au courant des agissements de Voldemort. »
Neville frémit en entendant le nom de Voldemort prononcé par Dumbledore et semblait sceptique, mais ne dit rien.
Une longue délibération s'en suivit, Neville finit à force d'arguments par croire ce que Dumbledore disait. Peut-être restait-il un léger doute, mais il promit de ne rien révéler. C'est ce qui était le plus important.
Neville partit seul pour la tour des Griffondors, Dumbledore voulait parler avec Hermione et Ron. Alors qu'il entrait dans la salle commune, il songeait à ce qu'il venait d'apprendre. Il n'aurait jamais cru que Rogue était un mangemort, mais qu'en plus il était un espion. Quoique, Rogue avait toujours détesté les Griffondors, depuis qu'il le connaissait, Neville n'avait jamais vu le professeur de potion donner des points à Griffondor. Il choisissait toujours Serpentard. Avec ce qu'il venait d'apprendre, il était sur que l'attitude de Rogue changerait encore moins. Après tout n'était-il pas au service de Voldemort ?
Une fois Neville partit, Dumbledore se tourna vers les trois personnes restantes :
« Venez dans mon bureau, j'ai des nouvelles de Harry. »
*****
Harry suivit Lily, il devait aller au cours de Duel, mais il ne savait pas où il devait aller. En plus il se demandait bien ce qu'il pouvait faire dans ces cours de duel. Après tout il n'en avait jamais eu, enfin si en deuxième année, mais pouvait-il appeler ce cour un cours de duel ? Quand il arriva, il s'aperçut qu'il avait cours avec Serpentard.
Harry rejoignit les Maraudeurs, il ne tenait pas tellement à engager la conversation avec les Serpentards. Malheureusement pour lui, les Serpentards en avaient décidé autrement. A peine eut-il rejoint James, qu'un groupe s'approcha des maraudeurs et lui-même. Parmi eux il trouva Rogue.
Un grand brun à l'expression méprisante s'approcha :
« Tiens, tiens, Potter, Black, Lupin et Evans, vous venez pour vous faire massacrer ? Après tout, vous n'y connaissez rien en duel. La dernière fois, si je ne me trompe pas tu t'es pris un beau par terre, n'est ce pas Potter ? Ce n'était pas trop humiliant ? Ce faire battre, quelle honte pour vous, surtout que tu t'es fait battre par ton pire ennemi : Rogue. »
« La ferme Molshien, si Rogue a eu James, ce n'était pas de façon correcte, mais à la Serpentard, c'est à dire en trichant. », répliqua Sirius, les points serrés. James semblait près à bondir, mais il était retenu par Remus, qui lançait des regard noir au groupe de Serpentard. Harry s'était légèrement mis en arrière, il regardait la scène avec intérêt, il était curieux de voir comment les maraudeurs allaient s'en sortir.
Avec un ricanement désagréable, le dénommer Molshien se tourna vers Harry. Haussant un sourcil, il le dévisagea de façon dédaigneuse, avant de lui dire :
« Le nouveau, celui qui disparaît et se perd dans l'école. Tu as choisi la mauvaise maison, tu as pris la maison des perdants. Tsssss, ce n'est pas bien. »
Harry sentit Fire bouger autour de son coup et commencer à siffler. Fire était toujours sous le sort d'invisibilité qu'Harry avait placé sur lui. D'une pression de la main, Harry lui rappela qu'il ne pouvait pas attaquer. Fire s'immobilisa de nouveau, mais il continua à fixer le Serpentard de façon menaçante. Une fois que Harry fut sûr que Fire ne bougerait plus, il tourna un regard noir sur le Serpentard, avant de lui tourner délibérément le dos.
Le Serpentard ne sembla pas accepter cet atteinte à son honneur. Il reprit :
« Et Dyxe, cela ne te dérangerait pas de te retourner. Je n'aime pas les dos, ou serais tu trop lâche pour me faire face ? ».
Griffondors et Serpentard s'étaient tus, ils voulaient savoir comment se débrouillerait le nouveau. Il n'était pas commun d'oser affronter les Serpentards. Encore moins la bande à Molshien-Rogue. Ils étaient les rois pour amener les emmerdes de tout genre.
Harry se retourna lentement, il essayait de maîtriser son dégoût, il ne pouvait pas se risquer dans une guerre ouverte contre les soufifres de Voldemort après tout. Que gagnerait-il sinon de plus gros ennuis ? Il toisa son adversaire, avant d'hausser les épaules. Il n'avait pas peur de la bande.
Sous le regard de Harry, Molshien se sentit frissonner, le regard l'impressionnait, il était clair que le nouveau n'avait pas peur de lui. Cependant un Serpentard ne baisserait jamais le regard devant un Griffondor quel qu'il soit.
« Que ce passe-t-il Dyxe, aurais-tu perdu ta langue, ou est ce trop te demander d'oser dire quelque chose ? A moins bien sur que ce ne soit les coups que tu aies reçu, après tout tu étais salement amoché le jour où tu es arrivé. », continua Molshien. Il cherchait le point faible du nouveau, il voulait le provoquer, il voulait voir de quel trempe il était.
Les Maraudeurs retinrent leurs souffles quand le Serpentard commença à insulter Harry, ils savaient tous que Harry réagissait au quart de tour. En même temps, James, Sirius et Remus avaient vu dans quel état Harry était arrivé. Une bouffée de rage s'était emparée d'eux, alors qu'ils allaient tous les trois bondir, Harry se plaça devant eux. Il croisa le regard des Maraudeurs, c'est à ce moment qu'ils comprirent qu'ils n'avaient pas à intervenir. Harry se tourna de nouveau sur le groupe de Serpentard. Dans son maintien tous pouvaient voir qu'il ne laisserait pas passer l'insulte. Il semblait avoir grandi.
« Harry laisse les dire, ne les écoute pas. », intervint Lily, elle posa une main sur son bras, à ce contact, il se détendit et tourna de nouveau le dos aux Serpentards.
Tous soupirèrent, ils avaient été près d'assister à un duel, s'il était possible de décrire la scène comme étant un duel à cinq contre un.
C'est ce moment que choisit le professeur pour arriver. Ils entrèrent dans la classe, en chuchotant entre eux. Alors que Harry entrait accompagné de Lily, Molshien lui chuchota à l'oreille :
« Tu n'es qu'un lâche, tu te laisses faire par une femme, en plus une sang de bourbe... »
Harry serra les points, ce Serpentard allait lui payer, le payer très cher, il ne laisserait personne insulter sa mère.
Une fois que les élèves furent assis, le professeur commença son cours. Un silence total régnait dans la classe. Il était clair qu'il ne fallait pas rire.
« Nous accueillons un élève dans la classe je crois. Très bien Mr Dyxe, savez-vous ce qu'est le duel ? », questionna le professeur.
Harry prit un parchemin et écrivit :
« Je n'ai jamais eu de cours de duel, mais je pense savoir me battre un minimum. »
Harry pensait au duel qu'il avait eu l'année dernière avec Voldemort. Oui il saurait se battre contre des élèves.
« Bien dans ce cas, Mr Black veuillez montrer à toute la classe ainsi qu'à Mr Dyxe ce que vous avez appris. Je suis sûr que vous avez revu votre cours. », demanda le professeur à Sirius avec un sourire froid.
Sirius lui rendit tout aussi froidement son sourire, James l'entendit murmurer entre ses dents avec colère : « mais bien sur Klanks. », aucun des deux n'appréciait ce professeur froid, qui préférait sa maison, les Serpentards. Il ne dévalorisait pas totalement les autres maisons, mais ne donnait pas des points aussi souvent qu'aux Serpentards. Par contre il était virulent dans ses propos. Il fallait connaître son cours sur le bout des doigts.
Sirius s'avança et se plaça sur l'estrade, il se mit en position pour saluer un adversaire invisible, sa baguette à la main. Il se redressa, se retourna pour se mettre dos à dos à son adversaire, avança de dix pas. Là il se mit en position de duel, compta jusque trois, puis fit un mouvement de baguette comme s'il allait attaquer.
« Bien je vois que vous connaissez la mise en position qui précède le duel, maintenant, si Mr Molshien pouvait venir sur l'estrade que je voie si vous avez étudié vos sorts. », annonça le professeur Klanks.
Un ricanement s'éleva des Serpentard, alors que Molshien s'avançait.
« Vous ne faites rien Molshien, je veux d'abord voir ce que notre ami fera pour vous désarmer, après tout la dernière fois il n'avait pas réussi à vous désarmer. »
Sirius grimaça, il se rappelait trop bien du dernier cour, il n'avait même pas réussi à désarmer ce crétin de Serpentard, mais cette fois il ferait tout pour le désarmer. Il se concentra, après un temps assez long, il lança :
« Experliarmus »
Surpris le Serpentard tomba à la renverse, alors que sa baguette lui échappait des mains. De fait, Sirius avait attendu que le Serpentard s'impatiente pour agir, il savait qu'il arrivait à contrer l'Experliarmus, il voulait le battre et pour ça il fallait que le Serpentard soit distrait, et il avait réussit. Klanks, le renvoya à sa place, et une démonstration des quelques sorts appris s'ensuivit. Harry les connaissait, il les avait utilisé lors du tournois des trois sorciers, l'année d'avant.
Pour la suite, le professeur les mit par groupe de deux, Harry se trouvait avec Lily, qui comme il pouvait le constater avait un bon niveau. Klanks passait auprès de chaque élève, donnant des points à Serpentard pour tout et pour rien, mais au contraire de Rogue, il n'enlevait pas de point aux autres maisons pour rien. Il pensait que Le professeur exemplaire, qu'avait copier Rogue, était Klanks, bien que Rogue soit plus sadique. Tout en continuant à se battre, il observa du coin de l'œil Molshien, il voulait se battre avec lui. Peut-être aussi avec son cher professeur de potion, auquel il se ferait une joie de lui donner une raclée. Mais avant tout il allait s'occupé de Molshien.
Klanks s'approcha de Harry et lui demanda de lancer tous les sorts, afin qu'il puisse vérifier s'il avait un bon niveau. Alors qu'il observait Harry lancer les sorts, il constata que ceux-ci étaient bridés. Chaque sort avait le même niveau les uns par rapport aux autres. Il utilisait les sorts en fonction de son adversaire. Apparemment, le nouveau avait vu à quel niveau se trouvait Miss Evans et ne s'épuisait pas à mettre toute sa magie dans ses sorts quand il savait qu'il n'en avait pas besoin. Oui le nouveau avait un très bon niveau de magie, et savait l'utiliser. Il était curieux de le voir en duel.
« Bien cela suffit pour aujourd'hui, voyons ce que vous savez faire en duel. Nous allons commencer par un duel entre Mr Molshien et Mr Dyxe. », annonça le professeur alors que Harry finissait de lui montrer les sorts révisés.
Harry hocha la tête, il savait qu'il ne devait pas déconner et surtout ne pas sous-estimer un adversaire. Molshien et Harry se firent face, la baguette à la main, se saluèrent. Puis dix pas plus loin se mirent en position de duel.
« Un... Deux... Trois... », lança le professeur.
« Stupéfix », lança le Serpentard. Harry évita le sort, il savait qu'il avait un avantage, il était couvert par le sort sourdinum, et que quelque soit le sort l'autre ne l'entendrait pas. Pourtant il ne voulait pas se conduire en Serpentard et utiliser le sortilège tel quel. Il voulait absolument gagner le duel, mais de façon honnête. Il ne pouvait cependant pas parler. Il utilisa alors un sort de lecture, ainsi la personne qui se trouvait face à elle pouvait lire sur ses lèvres même si elle ne regardait pas directement. Pendant qu'il réfléchissait, Harry jouait les acrobates, évitant au maximum les sorts que son adversaire lui lançait.
Vivement Harry se tourna vers Molshien et lança le sort de lecture. Tous les élèves était surpris par cette réaction, Harry n'avait fait qu'éviter les sorts sans en lancer. Ce revirement les étonnait. Le professeur Klanks comprit après un certain temps qu'il avait lancer un sort de lecture. Il appréciait ce nouveau de plus en plus. Il n'avait pas froid dans le dos, et agissait de façon franche, même si il devait perdre.
C'est à ce moment que choisit Harry pour entrer dans le duel, son adversaire mit en confiance par le peu de réactions que Harry avait eu au début, le nargua :
« Il était temps que tu te décides à te battre, mais je ne vois pas ce que ton sort à bien pu me faire. Tu vois tu ne sais pas faire grand chose face à moi, après tout, tu n'es qu'un Griffondor. Tu ne sais pas parler, j'ai un avantage sur toi. »
« Tu te trompes en pensant cela, je sais lancer des sorts sans que personne ne sache ce qui se passe. J'aurais pu être à Serpentard comme tu le dis, mais pas pour les raisons que tu crois. Je ne triche pas, je réfléchissais simplement à un moyen pour que toi tu puisses savoir ce que je lançais comme sort et ainsi savoir ce qui t'arrivera. Je ne dis pas que je vais gagner, mais je joue franc jeux comme tu peux le voir. »
Molshien était totalement abasourdi, il ne s'était absolument pas attendu à ce que le nouveau le mette sur le même pied que lui et ainsi qu'il puisse savoir ce qui allait lui arriver. Les autres élèves ne comprenaient pas ce qui arrivait à Molshien, il était clair que le sort lancé par Dyxe l'avait pris par surprise, bien qu'aucun d'eux ne savait de quoi il s'agissait.
Molshien se ressaisit, il ne pouvait pas se permettre de perdre ce duel.
Les sorts se suivaient des deux côtés, ils pouvaient voir que les deux duellistes n'abandonneraient pas sans une lutte acharnée. L'intensité du duel augmentait, passionnant élèves et professeur, personne ne pouvait dire l'issue du duel.
Des cris étouffés s'élevèrent, Molshien avait agit comme Serpentard l'aurait fait :
« Serpensortia »
Un cobra était sortit de sa baguette, alors tous les élèves qui étaient le plus près de l'estrade reculaient. Ils ne voulaient pas se faire mordre. Harry fronça les sourcils, il ne voulait pas utiliser le don de fourchelangue, il voulait que personne ne sache qu'il pouvait parler aux serpents. Fire siffla à son coup, souriant, il hocha la tête, puis s'approcha du serpent, pourtant il resta à une distance valable. Il annula le sort d'invisibilité sur Fire. Les élèves sursautèrent, ils avaient oublié que le nouveau avait un serpent. Harry prit Fire et le posa à ses pieds.
Fire commença à grandir, un feu doux l'embrasa, alors qu'il s'approchait du cobra. Il siffla et engagea une conversation avec le serpent essayant de le convaincre de ne pas attaquer. Toute la classe suivait les serpents des yeux observant, essayant de savoir ce qu'ils allaient faire. Harry se tenait près à intervenir, il ne tenait pas non plus à ce que Fire subisse les conséquences de ce stupide serpent.
Molshien observait ce duel fascinant entre deux serpent dangereux, l'un parce qu'il était un cobra l'autre parce qu'il était un serpent de feu. Les élèves virent tout à coup le serpent de feu s'embraser et siffler.
Fire avait essayé de parler au serpent, mais celui-ci ne voulait pas l'écouter, il avait pour mission de tuer l'adversaire de celui qu'il l'avait cré, alors il ferait ce qu'il avait à faire. C'est alors que Fire se mit en colère, personne ne toucherait son maître. Dans sa colère tout son corps prit feu, il se rua sur le cobra qui impressionné par la froideur venant du feu recula. Le feu dégagé par le serpent était un feu froid, qui tuait les serpents tel que les cobras. Le cobra touché par une flamme se tordit de douleur, puis disparut. Fire rétrécit son corps et éteignit son feu. Il se mit en boule sur le bord de l'estrade attendant que Harry vienne le remettre autour de son cou.
« Tu ne pensais quand même pas m'avoir avec un serpent », dit Harry en retournant à son duel. Et avant que son adversaire ne puisse réagir, il dit : « Experliarmus. Stupéfix », le Serpentard fut désarmé et paralysé.
Harry observa la classe, il remarqua enfin qu'elle était plus remplie que lorsqu'il avait commencé le duel, les cours étant finis, les autres élèves étaient sortis de leur cours, c'est alors qu'ils avaient vu la porte du cour de duel ouverte. Ils étaient entrés et avaient vu ce stupéfiant duel. Battre Molshine n'était pas rien, il était connu pour ces coups bas, et ses ruses. Ils pouvaient enfin voir que ce Serpentard avait trouvé plus fort que lui.
Une ovation s'éleva du publique impressionné par les performances du nouveau. Harry soupira il allait encore être la risée de tout le monde, il ramassa ses affaires, prit Fire qu'il remit autour de son cou et partit. Il avait enfin réussi à venger sa mère, mais maintenant il voulait la paix. En plus il devait écrire ses lettres pour renvoyer Fumseck dans son époque.
Enfin seul, Harry reprit les parchemins qu'il avait reçu pendant le repas de midi, et commença à écrire. Il commença par celle de Dumbledore, puis il fit celles de ses amis. Alors qu'il allait cacheter son courrier, il reprit le parchemin de Dumbledore, pour ajouter une note, puis termina en ajoutant un autre parchemin pour le professeur Rogue.
Une fois qu'il eut fini, il prit Fumseck et partit vers le bureau du professeur McGonagal, il fallait encore ajouter une autre lettre à celles de Harry. Le professeur McGonagal l'emmena vers Albus Dumbledore.
Une fois dans le bureau, Dumbledore ajouta une lettre au courrier de Harry. Fumseck salua par son chant les personnes présentes dans le bureau avant de prendre son envol vers les destinataires.
Quand il eut fini, Harry partit vers la salle commune, étonné que Dumbledore n'eut pas reconne Fumseck, son phoenix.
*****
Quand Ron et Hermione arrivèrent dans le bureau, ils virent tout de suite, Fumseck, avec le courrier accroché à la patte.
« Je n'ai pas lu le courrier, je tenais à ce que tout le monde soit là pour l'ouvrir. », expliqua Dumbledore. En effet se trouvaient dans le bureau, le professeur McGonagal, Remus Lupin, Sirius Black, Ginny, Hermione, Ron, Molly et Arthur Weasley, Bill et Charlie Weasley, et le professeur Rogue.
Le professeur Dumbledore prit le courrier qui était à la patte de Fumseck et le remit à leurs destinataires. Cependant, celui-ci ne put être lu car il était scellé magiquement. Seules les lettres reçues par Dumbledore, ainsi que la lettre qu'avait jointe Dumbledore de l'époque des Maraudeurs purent l'être. Prenant pour commencer la lettre que Harry lui avait adressé, il commença à la parcourir :
Professeur,
Pour commencer, je suis en pleine forme, bien que mes amis et ma famille me manque. Avant que vous n'ouvriez le reste du courrier, j'aimerais que vous fassiez lire devant Hermione, Ginny, Ron, Sirius et Remus, la lettre que j'ai jointe à la votre par le professeur Rogue. De toute façon le reste du courrier ne s'ouvrira que si le professeur Rogue lit cette lettre. La suite de la votre aussi. Je suis désolé, mais j'ai besoin qu'il la lise en entier.
Harry Potter.
Une étrange lueur apparu dans le regard de Dumbledore alors qu'il parcourait la missive. Il tendit à Rogue le deuxième parchemin qui était joint à sa lettre.
« Lisez Severus, sinon je ne crains qu'aucun de nous ne sache lire le courrier que Harry nous a envoyé. Vous devez le lire à voix haute, car nous devons tous l'entendre. »
Rogue allait protesté, mais voyant la fermeté du regard du directeur il prit le parchemin à contre cœur, et commença à lire :
Professeur Severus Rogue,
Nous savons depuis le début que vous m'avez détesté, ne craignez rien je vous déteste aussi. Je ne fais pas cette lettre de bon cœur croyez moi. Cependant, je ne veux pas avoir votre mort sur la conscience. Pour cette raison et unique raison, je vous écris. Lorsque vous serez découvert, je ferais le maximum pour vous sortir de là.
Hermione qui jusque là était resté silencieuse, s'approcha de Ron, et lui chuchota : « Je n'aime pas trop la tournure de la lettre, je suis à peu près sur qu'il y a un piège quelque part. » Ron hocha la tête, cela sentait le coup fumant, mais ils ne savaient rien faire. Ils reportèrent toute leur attention à ce que le professeur était en train de lire.
Qu'il soit bien clair, je ne m'engage qu'à vous sortir de votre trou, Vous-Savez-Qui n'aura la peau de personne si je puis l'en empêcher. Je protégerai votre vie comme je le pourrais. Que ceci soit scellé par la Lune d'Argent.
Harry Potter.
Alors que Rogue terminait de lire la lettre, un globe argenté couvrit Rogue. Le globe semblait partir de Ginny, Hermione, Ron, Sirius et Remus. Un lourd silence s'ensuivit, tous étaient stupéfait.
« Harry a encore réussi son coup », lança Sirius avec colère.
« Je me doutait que ce serait cela, mais il nous était impossible de l'éviter, le mot de passe permettant d'ouvrir le courrier était dans le message. Bien, nous allons pouvoir continuer notre lecture. », dit Dumbledore.
« Attendez, quel est le serment que vient de me faire prononcer Potter ? », demanda Rogue visiblement hors de lui.
« Tu l'as lu non ?, dit Sirius sarcastique, le serment de Lune d'Argent. »
« Merci Black, mais qu'a-t-il mis sous serment ? », demanda froidement Rogue, en jetant à Sirius un regard haineux.
« Ta vie. », lui répondit Sirius toujours sarcastique en lui rendant son regard haineux.
Un chapelet de juron s'éleva dans la pièce, visiblement la nouvelle ne plaisait vraiment pas à Rogue. Molly et McGonagal montrèrent leur indignation face à ce jargon plus tôt à ras des pâquerettes, alors que Sirius ricanait dans son coin. Lui non plus n'avait pas l'air enchanté par la nouvelle.
« Cela suffit, nous avons d'autre sujet de préoccupation, vous pourrez vous arranger avec Harry lorsqu'il reviendra. Ce qui je suis sûr sera intéressant. En attendant, serait-il possible que je lise la suite ? J'aimerais pouvoir le ramener le plus vite possible parmi nous avant que ce ne soit Voldemort qui ne le fasse. Ayez l'amabilité de vous taire s'il vous plait », intervint Dumbledore sentant venir la dispute. Ne se préoccupant plus des deux boxers, il reprit la lettre de Harry. Ronchonnant, Rogue partit du bureau en claquant la porte.
Professeur Dumbledore,
Je suis à peu près sûr que le professeur Rogue vient de sortir de la pièce furieux, après une dispute avec mon parrain. Enfin, je n'avais pas le choix, je ne pouvais pas le laisser dans les mains d'un vieux fou, même si je ne sais pas si j'arriverais à le tirer de ce trou à rats à temps. Il est heureux que vous ayez lu la lettre, car le mot de passe ouvrant le reste du courrier était constitué de plusieurs mot : Séverus, début, de bon cœur, mort, sortir, je protégerais votre vie comme je le pourrai. Que ceci soit scellé par la Lune d'Argent, et Harry Potter. Je ne pouvais pas faire autrement. La seule chose que j'espère c'est que Griffondor n'en subira pas trop les conséquences.
Pour répondre à votre question, je ne sais pas comment je suis arrivé ici. Quand les mangemorts m'ont attaqué, Malefoy m'a lancé un sort la première fois je l'ai interrompu en le stupéfixiant, mais les autres mangemorts l'ont réveillé alors qu'ils m'entouraient tous. J'ai reçu un doloris, que Mrs Pomfresh à soigner, et à ce moment je me suis rendu compte que Malefoy avait repris son incantation je n'ai pu l'empêché d'aller jusqu'au bout. Le sort s'est approché, mais je ne peux dire s'il m'a touché ou non, je me suis évanoui. Avant de me réveiller dans une pièce...
La suite relatait ce qui c'était passé à partir de la pièce lumineuse. Dumbledore soupira, il n'avait rien qu'il puisse faire, il ne comprenait pas comment Harry avait pu remonter le temps. Il ne comprenait pas non plus ce qu'était cette pièce de lumière que Harry décrivait. Il en était au point de départ. Peut-être que le sort avait déclenché un processus, à la place de la torture infligée, il l'avait simplement changé d'époque.
Vous m'avez demandé dans ma lettre de me taire sur mon passé, donc sur le futur de mes parents entre autre. Je vous promets de faire un maximum, pour éviter de faire des bévues, je me suis lancé le sort « silencio ». Ainsi ne sachant parler, il est impossible que je parle n'est ce pas ?
Merci pour les nouvelles,
Cordialement,
Harry Potter.
Quand il eut fini sa lecture, il se tourna vers le professeur McGonagal et lui donna la lettre de Harry. Il prit ensuite la lettre de son ancien lui, et la lut. Plus il la lisait plus la colère montait en lui. Il ne pouvait croire ce qu'il avait lu.
Sirius prit la lettre de son filleul dès que Rogue fut partit, et la lut :
Coucou parrain,
Je vais bien, tu sais que tu m'as été d'une grande aide, te souviens tu du premier jour où tu es venu à l'infirmerie avec Remus, tu t'es retrouvé avec Fire au dessus de toi, c'était trop marrant, j'étais mort de rire.
Alors que Sirius lisait la lettre, il revoyait la scène. Un peu comme si le fait que quelqu'un lui rafraîchisse la mémoire l'aidait à se souvenir de ce qui s'était passé. Il sourit, vu de l'extérieur, cela devait être en effet hilarant. Il reprit sa lecture.
Tu me demandais qui est ce que j'avais mis sous serment de la Lune d'Argent, il n'y a que Ginny, Hermione, Ron, Remus, Rogue (tu l'as entendu) et toi. Sinon, je n'ai mis personne d'autre.
Pour la formation animagus, demande à Hermione, je lui ai écrit quelque chose, dont je suis sur qu'elle te parlera. Je pense qu'elle a quelques questions pour toi.
Je prendrais soin de moi, comme d'habitude.
Harry.
« Oui c'est ça Harry, tu prendras soin de toi en te fourrant dans les ennuis, comme d'habitude. Tu es désespérant. », souffla Sirius.
Quand Hermione lut le message que Harry lui avait laissé, elle soupira, à la place de répondre à ces questions, il en rajoutait. Non mais franchement, il fallait vraiment parler avec Sirius et Remus. Cela devenait urgent, d'ailleurs il était étrange qu'il lui demande de le faire pour lui. Soupirant, il se tourna vers le professeur Dumbledore, et remarqua son air sombre.
« Que ce passe-t-il professeur ? », demanda le professeur Lupin.
« Ce que je viens d'apprendre ne me plait guère, Harry s'est, Dumbledore fit une pose, semblant chercher ces mots, puis continua en soupirant, fait maltraité par son oncle et sa tante. ». Ces épaules s'affaissèrent alors qu'un silence de plomb s'abattait sur la pièce.
« Ce n'est pas possible, Harry ne nous en a pas parler, il n'a rien dit. Comment a-t-il fait pour nous le cacher, nous lui parlions souvent. », s'écria Ginny.
« Vous lui parliez souvent ? », questionna le professeur Dumbledore, en se tournant vers Ginny.
Ginny haussa les épaules ne pouvant pas répondre à la question. Dumbledore remarqua qu'elle ne lui répondrait pas, renonçant, il laissa là ce détail, qui lui paraissait insignifiant.
Il était dur pour tous d'assimiler pareille nouvelle, Harry ne s'était plein de rien pendant tout l'été. Il n'avait pas dit, il s'était tu, alors qu'il se faisait taper dessus par un fou qui refusait la magie. Cela semblait impossible. Pourtant la vérité était là, et il fallait faire avec.
*****
Note de l'auteur :
Bonjour ou bonsoir à tous et toutes, (hum je crois que je m'y crois trop, faudrait que je me calme),
Voici le nouveau chapitre, je pense avoir répondu à la question que beaucoup m'on posé : Pourquoi Harry ne parle-t-il pas ? J'espère avoir été clair dans la réponse, parce que j'avoue que pour le moment, je n'écris vraiment pas en français. Il a fallut que Jina me corrige même dans ma formulation. Non franchement il faudrait que je me repose. D'ailleurs, j'ai quelques problèmes pour rédiger le prochain chapitre. Peut être qu'avec quelques encouragements supplémentaires y arriverais-je ?
Sinon que puis je dire d'autre, ha oui, j'ai remis un peu d'ordre dans les trois premiers chapitres, (juste pour les changements d'époque, ou flash back) les autres chapitres suivront le même chemin. Je ne change presque rien au texte, sauf quelques phrases pour facilité la compréhension (enfin je l'espère). Si vous trouvez que ce n'est pas suffisant et que c'est toujours brouillons dites le, je recommence. Pour les chapitre 4, 5, 6 je ne sais pas quand je saurais le faire, mais je le ferais.
Vous me laissez une petite reviews avant de partir, svp. Cela fait tant plaisir, même si c'est pour me dire que le chapitre est foireux, au moins j'irai corriger. -)
Le passage que j'ai dit beaucoup aimé dans ce chapitre, c'est la partie où Neville voit que Rogue est mangemort, ainsi que le duel. Cela risque de barder dans les prochains jours pour Harry. Vous ne croyez pas ? Après tout il vient de donner une défaite cuisante à un serpentard ? Cela risque d'être fort intéressant. Si quelqu'un a des idées...
RAR :
Cyngathi : cela a été un peu mieux cette fois ci pour écrire ton pseudo, je l'avoue. Mais j'ai du quand même m'y prendre à deux fois. (Juste pour être sur, je ne voudrais pas faire d'erreur. En parlant d'erreur je crois que je l'ai encore mal écrit Cingathi ne va pas je crois, je corrige deux secondes. Voilà c'est fait. La prochaine sera la bonne. J'y veillerai personnellement.). Je crois qu'il faut me placer dans un asile (quoique je suis irrécupérable d'après mes amis). En tout cas merci beaucoup, ta review m'a fait plaisir.
Pimousse Fraise : Je te pardonne, si tu laisses une appréciation après. Mdr, faut pas me prendre au sérieux, il me manque une case. Au prochain chapitre. (Si j'arrive à l'écrire).
Khisanth : Toi aussi ton pseudo est difficile. -) Enfin je dis ça, mais mon adresse e-mail n'est pas mal dans le style non plus je ferais peut être bien de me taire. Mdr. Merci pour ta review, en fait j'ai commencé à réécrire les trois premiers chapitres, si tu pouvais me donner ton avis ? Merci encore.
Alors nous pouvons tous ensemble remercié Jina, qui a accepté de corrigé mon ortho. Il est heureux qu'elle passe après moi. Un gros merci.
A bientôt, (je l'espère, si je n'ai pas rendu les armes.).
Phantme.
Paru le 7 janvier 2004
Correction le 30 avril 2004.
