Chapitre 10 : Les confidences.
Harry était assis dans une ancienne classe qu'il avait trouvée. C'est là qu'il s'entraînait pour devenir animagus. Il y avait quelques jours qu'il avait répondu aux lettres, pour le moment, il ne songeait pas à cela. Non, il était entré en transe depuis à peu près dix minutes, lorsqu'il sentit tout son corps s'étirer, se tendre, ou encore rétrécir. Cela faisait plusieurs jours qu'il se sentait proche de son animagus, il avait d'ailleurs eut quelques comportements bizarres, il avait même une fois grogné en métamorphose. Sur le moment il était heureux du sort de silencio qu'il s'était lancé. Après tout si les Maraudeurs l'avaient entendu, peut- être auraient-ils deviné, étant eux même des animagus, ou pire, si cela avait été McGonagal.
Lorsqu'il sentit son corps changer, son cœur fit un bond, il était enfin arrivé à ce qu'il voulait. Pourtant quelques secondes après, il se demandait si cette transformation n'était pas pire que le doloris. Il hurlait, sous son sortilège de silence, son corps entier semblait se déchirer, ses os lui faisaient mal. Quand tout fut fini, l'animagus se mit sur ses quatre pattes, chancelant. Maintenant il restait le plus dur à faire, prendre le contrôle de l'animal. Ce qui s'avéra, Harry se l'avoua, une mission « bien périlleuse». Il fallait lutter contre l'instinct de l'animal, si l'animal était sauvage, il fallait lutter d'avantage. Plus l'animal avait de caractère, plus il était difficile d'avoir raison de lui. Harry se rendit compte tout de suite que son animagus était du style buté, complètement indépendant, qui avait un instinct de survie redoutable et qu'il fallait le dominer. Mais qui pourrait se vanter de maîtriser un animal indompté. Une lutte sans merci se faisait entre Harry et son animagus, le risque pour Harry était grand, il le savait. S'il ne gagnait pas, il resterait dans la peau de l'animal à vie. Plusieurs heures s'écoulèrent ainsi, l'un et l'autre voulant imposer sa façon de vivre à l'autre. Harry ne put gagner cette course pour la vie que de justesse. Totalement épuisé, il s'effondra, et ne bougea plus. Il ne se rendit même pas compte qu'il s'endormait à même le sol, les vêtements déchirés.
*****
Sirius était assis dans son fauteuil et regardait Hermione, Ginny et Ron. Cela faisait maintenant quelques jours qu'il voulait leur parler, mais n'avait pas su. Il voulait connaître où ils en étaient avec la formation d'animagus et ce que son filleul avait pu raconter à Hermione dans sa lettre.
« Et bien nous avançons lentement, pour moi, je suis loin de pouvoir me transformer, commença Ron, je dois dire que j'ai tendance à jouer à cache-cache ces temps-ci. Il y a des jours où je me rapproche et à d'autres je fais du sur place. Il y a plus de sur place. Mais cela ne m'empêche pas de me dire que l'animagus a l'air buté. J'ai vraiment l'impression qu'il me file entre les doigts à certains moments. »
« C'est un peu normal, il faut un certain temps pour que les choses changent, mais je peux te dire que tu as fait des progrès, si tu te regardes dans un miroir tu comprendras. ». De fait, Ron avait pris encore quelques centimètres mais avait aussi quelques muscles en plus depuis la rentrée. Il semblait s'être aussi un peu calmé et ne semblait plus aussi emporté, un peu plus réfléchi. Ce qui ,cela dit en passant, ne l'empêchait pas de dire des âneries et de manquer encore de tact pour certaines choses. Hermione, elle aussi, avait vu ses changements, elle avait surtout remarqué la différence dans son regard, il lui semblait beaucoup plus profond qu'avant, ainsi que plus attentif.
Sirius se tourna vers Ginny et l'observa, c'était elle qui avait le plus changé, physiquement, sa silhouette perdrait définitivement d'ici quelques temps les traces de l'enfance. On pouvait voir qu'elle devenait une jeune femme extrêmement belle. Elle attirait le regard, mais ne semblait pas s'en rendre compte. Remus lui avait raconté que certains garçons tournaient autour d'elle, bien sûr il fallait que Ron ne soit pas là pour que ces messieurs daignent s'approcher. Il n'était pas souhaitable de se retrouver avec les frères Weasley sur le dos. Ginny voyant le regard de Sirius tourné vers elle, lui parla :
« Je dois dire que je me sens proche de mon animagus. Très proche. Il y a juste une chose qui m'a un peu surprise tout à l'heure, j'ai émis un grognement. Je crois d'ailleurs avoir fait sursauter mon frère. »
Sirius resta un moment interdit, comment ce faisait-il qu'elle puisse avoir les comportement de l'animal plus tôt que son frère ? A moins bien sûr qu'il ne soit question ici de travail. Hochant la tête, il lui répondit :
« Je te conseille de te méfier et de bien surveiller ton comportement, tu risques d'avoir des attitudes bizarres dans les prochains jours. Il est possible que tu te sentes assez vite proche de ton animagus pour te transformer. », dit Sirius. Il se tourna ensuite vers Hermione pour voir où elle aussi en était.
« Je suis plus ou moins au même stade que Ron, quoique je ne fasse pas de sur place, j'avance plus lentement. Je dirais lentement mais sûrement. Ces derniers temps je me suis quand même sentie un peu plus proche de mon animagus. Pas au point de me comporter comme si j'étais l'animagus, mais je sens qu'il va se manifester dans peu de temps. », expliqua-t-elle.
Sirius comprenait que Hermione soit plus avancée que Ron, son travail était un peu plus poussé que ce dernier. Il se tut un moment, et attendit, il sentait que tous trois voulaient lui parler de quelque chose mais ne savaient par où commencer.
« Avez-vous quelque chose d'autre à nous dire ? » demanda Remus qui était entré au milieu de la réunion et avait entendu ce qu'Hermione avait dit. De plus, il avait senti leurs hésitations.
Hermione, Ginny et Ron sursautèrent, ils n'avaient pas entendu Remus entrer. Après un certain temps, Hermione se décida à leur faire part de ce qui les tracassaient eux trois ainsi que Harry.
« Et bien, peu avant d'envoyer notre premier courrier à Harry, nous sommes entrés tous les trois en transe pour nous entraîner à devenir animagus. Pourtant rien ne s'est passé comme prévu, la deuxième présence s'est réveillée, et nous a parlé. Ce qui était étrange, c'est que Ron et moi avons eu le même message mais pas Ginny. La voix a parlé d'un héritier, et en réfléchissant, nous sommes arrivés à la conclusion que Harry était cet héritier. Cependant nous ne savons pas de quoi il s'agit. Harry nous a expliqué dans le courrier au retour que lui aussi avait eu le réveil de la deuxième présence. En fait, il l'a eu plus tôt que nous trois. La voix nous disait que nous sommes les amis de l'héritier et nous encourage à soutenir l'héritier. Elle dit qu'il aura besoin de nous. Voilà en gros ce que nous savons. »
Sirius les regardait étrangement, quelque chose dans l'histoire n'allait pas, James était bien un héritier, mais il n'avait jamais eu ce genre de problème. En tout cas il n'en avait jamais parlé. Soupirant, il prit la parole :
« Je ne sais pas de quoi vous parlaient, il va falloir que j'en parle à Dumbledore. Je suppose que pour le faire, il faut que je demande la permission à Harry. Puisque tout est sous le serment de la Lune d'Argent. Donc nous ne pourrons pas en savoir plus avant quelques temps. Je ne peux vous conseiller que la plus grande prudence. Ne faites rien de dangereux, ni d'inconsidéré, je ne sais toujours pas si c'est lié à la formation d'animagus, mais plus j'avance plus je doute. », Sirius soupira. Harry n'était pas là, mais qu'est ce qu'il aurait aimé lui parler. Tout aurait été plus simple. Il secoua sa tête, puis retourna vers les autres. Comprenant que tout ce qui devait être dit avait été dit, il changea de sujet. Pendant une heure ils discutèrent de tout et de rien. Alors que Hermione, Ginny et Ron allaient sortir, un détail revint à la mémoire de Ginny, et elle se tourna vers les deux Maraudeurs :
« Savez-vous ce qu'est l'Onyx d'Opaline ? », demanda-t-elle.
Les deux autres s'étaient tournés eux aussi à l'énoncé de la question, ils avaient oublié d'en parler. Tous trois observèrent la réaction plus qu'étrange des deux maraudeurs : ceux-ci avaient blêmis. Il était impossible de trouvé plus blanc que ça.
« Où avez vous entendu parler de l'Onyx d'Opaline ? », questionna Remus en reprenant contenance.
Ne sachant pourquoi, Ginny répondit :
« Je ne sais pas, mais c'est un nom que j'ai entendu plusieurs fois, peut être parmi les élèves. »
En voyant leur soulagement, elle constata qu'elle avait bien fait de répondre cela. Elle ne savait pourquoi, mais elle ne pouvait pas répondre que la voix lui avait parlé de l'Onyx d'Opaline.
« C'est une légende » murmura Remus.
Tous trois intéressés, retournèrent s'asseoir, pour écouter ce qu'était cette légende.
« Il y a beaucoup de rumeurs, tout est mélangé. La seule chose qui est sûr parmi toutes ces rumeurs, c'est que l'Onyx d'Opaline est un cheval très spécial. L'Onyx d'Opaline, appelé par certain le Roi de l'Etendue, aurait existé il y a longtemps, au temps de Merlin. La légende dit que l'Onyx est réapparu plusieurs fois sur la terre à des moments critiques. Personne ne sait si cette créature est pour le mal ou pour le bien. Cette légende a fasciné beaucoup de monde. Quelques uns on fait des recherches, même le département des mystères est dessus. Personne ne sait dire pourquoi tous veulent comprendre cette légende dont aucune trace ne reste. Quand certains écrits apparaissent sur l'Onyx d'Opaline, ils disparaissent d'eux- mêmes. Nous pouvons dire qu'elle fait partie des croyances populaires, certaines personnes racontent cette légende à leurs enfants pendant la guerre. Bien que personne n'ait jamais vu l'Onyx, il apparaît qu'en temps de guerre, elle est le symbole de paix. Ce qui est assez bizarre, puisque on ne sait si c'est une créature des ténèbres ou des lumières. » expliqua Remus.
Les trois amis restèrent silencieux, assimilant les révélations qu'ils avaient eu. Puis après un dernier au revoir, ils partirent. Une fois seuls, Sirius questionna Remus :
« Tu crois qu'on a bien fait de leur en parler ? »
« Enfin Sirius tu les connais tous les quatre, ils auraient chercher à avoir des renseignements par leurs propres moyens. Quand ils veulent quelque chose, ils n'hésitent pas et foncent. Il valait mieux leur dire les croyances populaires, au moins il y a moins de risques qu'ils ne cherchent. Maintenant ils savent qu'aucun écrit n'existe à ce jour. »
« Sauf le livre qu'Arthur a vu disparaître et qui réapparaît quand il veut. Enfin, ce n'est pas très important, ce qui m'inquiète plutôt c'est cette histoire d'héritier. », dit Sirius.
« Je pense que nous devrons quand même en parler à Dumbledore, c'est étrange qu'ils en parlent alors que le livre vient de disparaître. Viens, allons le voir maintenant. », proposa Remus.
Tous deux sortirent, laissant une pièce résonnant encore de l'écho de la conversation. Quelques minutes après que tous aient quitté la pièce, une petite créature apparut, une licorne avec une corne noire entourée d'un halo de plusieurs couleurs, elle n'avait qu'une dizaine de centimètres de hauteur. Elle s'avança dans la pièce et sentit les odeurs. Elle s'approcha de l'endroit où Ginny était assise, et ramassa un parchemin qui y était laissé, le prit dans sa mâchoire, et le fit disparaître. Elle descendit du fauteuil et s'approcha de la porte, il ne lui restait plus qu'à attendre que les occupants reviennent pour sortir.
*****
Harry se réveilla le lendemain le corps complètement endoloris, il partit à son dortoir, chancelant. Une fois arrivé dans son dortoir, il se changea pour la journée de cours qui allait commencer. Il se rendit à la grande salle et s'assit pour prendre son déjeuner. Il commença à manger seul, les maraudeurs dormaient encore quand il avait quitté son dortoir. Alors qu'il beurrait son toast, quelqu'un s'assit juste à côté de lui. Il sourit en reconnaissant la personne qui venait d'arriver.
« Bonjour Harry, alors tu es prêt pour le cours de botanique ? » demanda Elizabeth.
Harry hocha la tête et continua à manger.
« Dis moi Harry est ce que je pourrais te parler seul pendant le temps du dîner, j'aimerais te dire quelque chose. » continua Elizabeth.
Harry surprit la regarda, il voyait son malaise, elle semblait très hésitante. Un peu comme s'il allait lui refuser son rendez-vous. Il prit un parchemin et écrivit :
« Rejoins-moi où tu sais. »
« Merci, j'y serais, maintenant je dois y aller. » elle venait de jeter un coup d'œil à la porte et avait vu les maraudeurs s'approcher. Elle ne voulait pas parler avec eux, en partant, elle embrassa la joue de Harry, qui surprit arrêta son mouvement alors qu'il portait son toast à la bouche et lui jeta un regard interrogatif, qu'elle ne vit pas puisqu'elle lui tournait déjà le dos.
Sirius, qui entrait dans la salle, avait tout de suite repéré Elizabeth, mais à son grand désarroi, elle se leva prête à partir. Ce qui l'emplit encore plus de jalousie c'est la bise qu'elle donna à Harry. James qui était à côté le vit tout de suite, intérieurement il sourit. Il savait que derrière son masque de gaieté, était caché une profonde compassion, une grande sensibilité. Sirius était jaloux depuis un certain temps de l'amitié qui liait Harry à Elizabeth. Il avait de plus en plus de mal à ne pas laisser paraître son ressentiment.
« Je pense que nous devrions demander à Harry comment est ce qu'il arrive à parler à Elizabeth et Lily sans que la foudre ne s'abatte sur lui. Je dois dire que dans ce cas je le jalouse aussi. », souffla-t-il à Sirius de manière à ce que Remus et Peter ne l'entende pas.
« Pourquoi pas, allons lui demander tout de suite. », répondit Sirius.
En s'asseyant, Sirius se tourna vers James et ne put s'empêcher de lui dire :
« Je te laisse l'honneur de commencer James. »
« Pourquoi ne commencerais-tu pas pour une fois ? » répondit James à Sirius en lui jetant une œillade noire.
« Puisque tu l'as proposé si gentiment, fait le d'abord. », répliqua Sirius.
Un sourire casanier qui n'augurait rien de bon pour Patmol apparut sur le visage de James avant qu'il ne demande à Harry :
« Dis-moi Harry, Sirius aimerait savoir comment tu fais pour t'adresser à Elizabeth, sans qu'il n'y ait d'éclairs dans ses yeux, qui s'ils étaient vrais, nous en sommes sûrs, le tuerais sur le champs. »
Harry le regard deux seconde avec les yeux ronds avant d'éclater de rire, en silence. Remus qui buvait recracha tout sur Peter, avant de se prendre aussi un fou rire. Sirius rouge tomate se tourna vers James et lança, doucereux :
« N'oublie pas non plus de demander à Harry comment, lui, il fait pour approcher Lily sans la craindre non plus. »
James qui était écroulé de rire sur sa chaise s'arrêta brusquement, avant qu'il ne puisse ajouter quelque chose, une voix s'éleva derrière eux :
« Peut-être est-il plus mature que vous vous ne l'êtes. Au moins quand je lui parle je n'ai pas l'impression de parler à un gamin de trois ans. Et encore, je crois qu'il est plus intéressant de s'occuper d'un gamin de trois ans que de vous. ». Lily s'était approchée par derrière et venait s'asseoir à la table de Harry comme à chaque matin. Même si les maraudeurs étaient toujours avec lui, cela ne la dérangeait pas outre mesure. Un sentiment particulier l'animait quand elle était avec Harry, elle avait l'impression de le connaître comme jamais elle n'avait connu quelqu'un d'autre et de se sentir extrèmement proche de lui. Proche en amitié bien sûr. Ignorant les deux maraudeurs, elle se tourna vers les autres :
« Bonjour Harry, Remus et Peter », puis elle s'assit et commença à manger tranquillement comme si rien ne s'était passé.
*****
Harry venait de s'asseoir sous l'arbre, cela faisait peu de temps qu'il était arrivé quand il fut rejoint par Elizabeth. Elle vit tout de suite qu'il avait enlevé le sort d'invisibilité qu'il avait placé sur Fire, celui-ci reposait tranquillement dans l'herbe. Elle avait appris à ne plus craindre le serpent. Fire pouvait rester autour d'elle, mais elle se refusait à le laisser monter sur sa jambe comme il avait fait une fois.. Il y avait quelque temps, Harry qui avait vu l'horreur se peindre sur son visage, l'avait reprit, puis lui avait expliqué qu'elle avait la confiance du serpent : il avait accepté de se laisser transporter par elle. Depuis, Fire s'approchait d'elle comme pour la saluer, mais ne montait plus sur elle.
Quand elle s'assit, ils se turent et contemplèrent quelques instants le lac.
« Harry, celui-ci tourna son regard vers elle, elle était assise, les genoux repliés, ses bras les entourant, le regard au loin. Tu te souviens de notre première rencontre ? » elle se tut mais ne regarda pas Harry, plongée dans ses souvenirs.
« Je pleurais, et toi tu es venu me consoler, tu ne m'as pas demandé pourquoi je pleurais, mais tu m'as juste dit que tu serais là le jour où je voudrais te parler... »
Harry, comprenant qu'il serait plus facile de la réconforter en pouvant parler, supprima le sortilège de silence, et attendit la suite. Il aperçut des larmes couler le long de ses joues, mais resta là, il sentait au fond de lui qu'il devait juste écouter.
« Tu crois qu'un jour quelqu'un arrêtera Tu-Sais-Qui ? », demanda-t- elle.
Harry ne comprenait pas grand chose, il y avait de fameuses données manquantes, pourquoi parler de Voldemort tout à coup ?
« Tu crois qu'un jour quelqu'un arrêtera cet assassin, c'est de sa faute. », continua Elizabeth.
« Qu'a-t-il fait ? », demanda Harry, Elizabeth ne se rendit même pas compte que c'était la première fois qu'il lui parlait.
« Je n'ai plus de famille, il a demandé de les tuer. Je ne sais même pas pourquoi il a voulu les tuer. Peut-être pour s'amuser, je n'ai plus rien, même mon petit frère, il les a tous tués. Je suis seule, je n'ai plus de famille, je ne sais même pas ce que je vais pouvoir faire les vacances prochaines, je ne sais pas où aller. Je me sens si seule, pourquoi les a-t- il tué ? »
« Je n'en sais rien, je ne sais pas pourquoi il les a tué, je ne sais même pas pourquoi il a tué les miens. »
Surprise, Elizabeth se tourna vers Harry.
« Tu... tu... sssais parler ? », articula-t-elle faiblement.
Harry rit doucement avant de hausser les épaules et de lui répondre :
« Bien sûr que je sais parler, mais je ne veux pas parler la plus part du temps c'est pour ça que je ne le fais pas. »
« Simplement pour cette raison ? » insista-t-elle.
« Ecoute je ne peux pas en parler, ne me force pas à me relancer le sort de silence ! » dit fermement Harry.
Voyant sa détermination, elle hocha la tête.
« Je comprends que ce ne doit pas être facile pour toi, mais pense que tu as connu tes parents alors que d'autres ne les connaîtront pas ou les verrons dans la partie psychiatrique de Ste Mangouste, parce qu'ils sont tout simplement devenus fous suite au sortilège doloris. Pourtant je t'assure, un jour il tombera. »
Elle se tourna vers lui et demanda doucement :
« Tu n'as pas connu tes parents ? »
« Non, il sont morts quand j'avais un ans, mais j'ai pu être sauvé. » lui répondit Harry. « Même si c'est dur, garde toujours espoir et puis pour tes vacances, vas en parler à Dumbledore, je suis sûr qu'il trouvera une solution. »
Tous les deux se turent, plongés dans leurs pensées. Elizabeth comprenait que si Harry lui avait parlé au lieu de lui écrire c'était parce qu'il lui faisait confiance, elle sourit intérieurement et se promit de tout faire pour garder cette confiance.
La fin de l'heure du repas approchait, tous deux se levèrent, Harry rappela Fire :
« Fire, tu ressste là toute la journée, ou tu vienssssss avec moi ? » demanda Harry en fourchelang.
« Bien sssûr que je vienssssss avec toi, mais je crois qu'elle va ssssss'évanouir » lui répondit Fire en regardant dans la direction d'Elizabeth.
Harry se tourna à son tour vers elle, puis blêmit à son tour :
« Je suppose que tu ne voudras plus me parler ? » il se tourna vers Fire et le prit à son bras.
« Tu es fourchelangue ? » demanda-t-elle tremblante.
« Oui, je le suis, je n'en ai pas voulu au départ, je ne voulais pas de ce don, si on peut l'appeler ainsi. Il m'est utile maintenant. »
Elizabeth regardait son dos avec ébahissement, les fourchelangs n'étaient-ils pas des mages noirs. Pourtant tout en elle repoussait une telle éventualité. Il était trop gentil pour cela, elle ne voyait pas un mage noir rester à côté d'elle et l'écouter comme il le faisait. Peut-être était-ce une des raisons pour lesquelles Vous-Savez-Qui avait tué les parents de Harry.
« Harry, puis-je savoir pourquoi tu me tournes le dos, je ne vais pas te manger parce que tu parles fourchelangue, tu ne sembles pas être un mage noir. Mais par contre, je n'aime pas parler à un dos, ça c'est vrai. », dit Elizabeth doucement en sortant de ses réflexions.
Elle sourit en voyant le soulagement qui s'était peint sur le visage de Harry, il avait visiblement eu peur qu'elle le rejette parce qu'il était fourchelangue.
« Merci, puis-je compter sur toi pour ne rien dire aux autres que ce soit parce que je parle ou parce que je suis fourchelangue. Personne ne doit savoir que je suis orphelin, déjà que je n'aurais pas du te le dire. »
Elle hocha la tête et le regarda remettre le sort d'invisibilité sur son serpent ainsi que son sort de silence sur lui-même. Ensemble ils partirent. Bien qu'elle sache qu'il ne lui dirait rien, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'obligeait à ne pas parler.
*****
Penché sur son bureau, Albus réfléchissait lorsque quelqu'un frappa à la porte :
« Entrez » invita-t-il.
Remus suivit d'un gros chien noir entra dans le bureau, et sur l'invitation du directeur Sirius redevint lui même avant de s'asseoir avec Remus dans un des fauteuils face au bureau. Tous deux avaient une mine préoccupée. Le vieil homme remarqua tout de suite que quelque chose n'allait pas.
« Qu'est ce qui vous amène ici ? » demanda-t-il les yeux brillants derrière ces lunettes en demi-lune.
« Nous avons besoin d'écrire à Harry, certaines choses dont nous ont parlé Hermione, Ginny et Ron doivent être révélées mais nous n'y arriverons pas si nous sommes sous le serment. Nous devons lui demander l'autorisation, nous avons besoin de réfléchir à plusieurs. » expliqua Remus.
Dumbledore hocha la tête puis leur donna un parchemin pour qu'ils écrivent.
Quand Sirius eut fini, il mit le parchemin à la patte de Fumseck avant que celui-ci ne parte. L'oiseau s'engouffra dans l'espace temps vers son destinataire. Une fois Fumseck partit, Lunard et Patmol repartirent vers leurs appartements.
Dès qu'ils furent entrés, Sirius se retransforma et se tourna vers Remus qui était encore à l'entre-porte et dit :
« Je crois que nous avons oublié de parler de quelque chose à Dumbledore, je ne sais pas pourquoi mais c'était important. »
Remus réfléchit, puis se rendit conte qu'il ne se souvenait pas d'une partie de la conversation qu'ils avaient eue avec Ron et Hermione. Pendant le temps que tous les deux restaient à l'entre porte, l'étrange licorne sortit de l'appartement et hennit doucement, satisfaite d'elle-même.
« Nous avons parler de l'héritier, mais de quoi avons nous parler avant qu'ils partent, je n'arrive pas à m'en souvenir. »
Soupirant tous les deux, ils entrèrent dans le salon. Ils n'étaient pas au bout de leurs peines.
Dans le couloir, la petite créature avançait en galopant comme elle pouvait. Alors qu'elle cherchait autour d'elle, suivant à la trace quelqu'un. Elle disparut au fond du couloir, et bifurqua vers la Tour des Griffondor.
*****
Harry était assis dans la salle commune, plongé dans son devoir de potion, quand le chant d'un phénix lui fit lever la tête. Il sourit en reconnaissant Fumsek. Le phénix vint se poser devant lui en tendant la patte. Harry prit le parchemin et commença à le lire :
Cher Harry,
Hermione, Ginny et Ron viennent de sortir de nos appartements. Ils vont bien, ils sont tous les trois impatients de te revoir, tu nous manques. Hermione te conseille de ne rien faire d'irréfléchi (moi aussi), et de nous revenir entier et sans blessure, si ce n'est pas trop te demander.
Nous avons parlé de la formation animagus, j'aimerais que tu me dises où tu en es. Et en même temps, j'aimerais que tu me rapportes ce que t'as dit la voix. Si je ne me trompe pas, elle a parlé d'Héritier, qu'en sais-tu à ce sujet ? Est-il possible que tu nous libère du serment de Lune d'Argent pour que nous puissions en discuter avec Albus Dumbledore, s'il te plait. Vous nous posez des questions auxquelles nous n'avons pas de réponses, nous devons pouvoir en parler. Si je parle d'héritier, il faut aussi parler de la formation animagus et des présences si tu comprends ce que je veux dire.
Réponds moi vite.
Sirius.
Harry soupira, il savait que Dumbledore devait être mis au courant, mais il espérait ne pas à avoir le dire si tôt. Il se pencha et prit une plume et un parchemin, quand il eut fini, il le mit à la patte de Fumseck, qui repartit vers le futur.
Une fois Fumseck partit, Harry reprit sa plume et se pencha à nouveau sur son devoir de potion.
*****
Voldemort était assis sur son trône, ses mangemorts autour de lui silencieux, il semblait d'humeur irritable. Quelque chose n'allait pas. Le professeur Rogue était là aussi, il avait senti une demi heure plus tôt sa marque lui faire mal. La nuit noire était tombée depuis longtemps. Tout à coup Voldemort s'immobilisa :
« Séverus » appela-t-il.
Sachant l'humeur mauvaise de Voldemort, il s'approcha doucement, puis le salua genoux à terre. Comme il détestait se mettre à genoux devant un malade comme lui. Le masque calme et froid qu'il s'était fait au cours des années masquait son dégoût.
« Séverus, as tu des nouvelles de Potter ?, demanda Voldemort alors que Rogue était encore à genoux, et relève toi pour me répondre. »
Calmement Rogue se releva, son regard toujours baissé, ne croisant pas la face de serpent.
« Regarde moi » ordonna Voldemort.
Rogue leva son visage et bloqua son esprit, il savait que lorsque le Lord Noir demandait qu'on le regarde, il arrivait à percer les moindres détails des pensées d'un individu.
« Le vieux fou cherche toujours à le retrouver, il s'agrippe à l'espoir de retrouver Potter. Il cherche en ce moment vers les continents asiatiques. » répondit Rogue.
« Bien, je veux que vous partiez immédiatement là-bas Mcnair, après avoir bien sûr été cherché les Lestrange à Azkaban. » ordonna Voldemort puis il se tourna vers Malefoy :
« Lucius, pourrais-je te demander d'aller faire une recherche au département des mystères, il y a quelques troubles dans l'espace temps. Je veux savoir ce qui ce passe. Et sois discret. »
La réunion se termina là, tous quittèrent Voldemort en soupirant, celui-ci n'avait pas éclaté.
*****
Rogue rentra directement au bureau du directeur, il fallait absolument qu'il parle avec Dumbledore. Dès qu'il entra, il remarqua que Black et Lupin étaient encore là.
« Je dois dire que cela commence à m'inquiéter, Fumseck n'est toujours pas revenu, s'il s'est fait intercepté, je crains le pire. » disait Dumbledore.
Soupirant, il regardait le perchoir du phénix avec inquiétude. Il n'était pas normal que Fumseck ait autant de retard.
« Excusez-moi professeur » dit Rogue en entrant dans le bureau.
« Oui Séverus »
« Je reviens de chez Vous-Savez-Qui, il a senti des perturbations dans l'espace temps et a demandé à Malefoy de faire des recherches. »
Dumbledore resta songeur un moment, puis répondit :
« Cela ne m'étonne pas, il y a maintenant cinq jours que je sens aussi ses perturbations. Si je les ai senties, lui aussi doit les avoir senties. Après tout elles ne passent pas inaperçues. Je ne sais pas ce que c'est. J'ai mis certaines personnes sur l'affaire, ne vous inquiétez pas. J'espère que ce n'est pas ce qui retarde Fumsek. »
*****
Harry s'était couché, il n'arrivait pas à dormir, il se sentait nerveux depuis un certain temps. Une impression de danger imminent le tenaillait. Plus Halloween approchait, plus il sentait le danger venir. Il était inquiet pour Hermione et Ron et espérait que Voldemort ne s'en prendrait pas à eux. Il s'était toujours passé quelque chose d'étrange chaque année à Halloween, cette année, il était sûr qu'il n'y échapperait pas.
Il se leva pour sortir, prit sa cape et partit du dortoir. James, qui ne dormait pas, avait entendu Harry se lever et se décida à le suivre. Il prit la carte des maraudeurs qui n'était pas encore finie et suivit le nom de Harry. Il remarqua tout de suite que Harry sortait du château. Il sourit. Si Harry était arrivé en début de scolarité, il aurait fait un très bon maraudeur. Il se leva à son tour et prit la cape d'invisibilité.
Harry, qui était arrivé hors du château, prit sa baguette pour regarder sur sa carte et vit tout de suite qu'il était suivi. Il enleva la cape d'invisibilité, rangea soigneusement sa carte du maraudeur et s'assit en attendant que James le rejoigne. Il se doutait que James avait pris sa carte, il lui était impossible sinon de l'avoir suivi. Il espérait juste que son nom n'apparaissait pas en entier. Cela aurait été gênant.
James, qui observait la carte, vit Harry s'arrêter, il pressa le pas et le rejoignit. Avant d'arriver, il enleva la cape d'invisibilité.
En silence, tous les deux restèrent assis, puis James se tourna vers Harry :
« Que se passe-t-il ? Ne me dit pas rien, je ne te croirais pas. Qu'est ce qui t'empêche de dormir ? ».
Harry haussa les épaules. James leva les yeux au ciel, c'était déjà difficile de faire parler quelqu'un qui ne voulait pas. Mais cela l'était encore plus lorsque cette personne ne parlait pas mais écrivait. Tout le monde avait vu que Harry n'allait pas bien, il était redevenu taciturne. Il lui était quasi impossible de lui parler, il s'était renfermer. Peter s'était fait plusieurs fois mettre hors du chemin de Harry ces derniers jours. Depuis le début, le contact entre Peter et Harry n'avait pas passé mais Harry n'avait fait que de l'ignorer. Puis maintenant, il ne fallait surtout pas que Peter se trouve sur le chemin de Harry. Poussé par la curiosité, Sirius, Remus et lui-même avait essayé de savoir ce qui c'était passé, mais n'avaient pas su. Ils s'étaient heurtés à un mur. La seule réponse qu'ils avaient eu était que Peter lui faisait penser à une personne qu'il n'aimait pas. Après bien des essais, ils avaient abandonné. Harry leur avait répondu la dernière fois par un regard noir et ne les avait plus approchés pendant toute une journée. En voyant le visage qu'avait Harry, il sut qu'il se trouvait dans le même état que le jour où ils avaient décidé de ne plus poser des questions sur son comportement avec Peter.
« D'accord, je ne te demande plus rien. Mais puis je te poser une question, comment fais tu pour approcher Lily sans qu'elle ne se fâche ? Tu n'y a pas répondu la dernière fois. », demanda James.
Harry sourit, James était tenace. Pendant une heure ils parlèrent, une fois que Harry eut répondu à la question de James en lui disant qu'il ne faisait rien de particulier, ils parlèrent Quiditch. Pourtant le dernier parchemin que Harry lui donna étonna James :
« Est ce que tu veux bien m'excuser, mais j'aimerais que tu me laisses seul, j'ai besoin de réfléchir. Cela ne fait rien si je te laisse ici ? »
James hocha la tête et le regarda partir. Lorsque Harry eut disparu dans la nuit, il prit la carte du maraudeur et regarda où il se trouvait. Celui-ci se trouvait à la lisière de la forêt. Il attendait que James parte. Puis se rendant compte que temps qu'il resterait près de la forêt, James ne partirait pas alors il partit en direction de l'étang et s'assit jusqu'à ce que James parte.
Une fois qu'il fut sûr de se trouver seul, Harry se transforma en animagus pour partir vers la forêt. Peut-être que la sensation de danger s'estomperait-elle. Pourtant le contraire se passa, la sensation de danger augmenta encore plus au fil des heures.
*****
Ginny venait d'entrer dans son dortoir pour aller dormir. Elle était épuisée. Soudain un bruit venant de son lit la fit sursauter. Elle regarda vers sa table de nuit et vit une étrange licorne, alors qu'elle l'observait, elle remarqua sa corne noire et son halo de couleur. Intrigée plus qu'autre chose, elle s'approcha doucement.
« Bonjour Ginny, je crois que tu as perdu quelque chose chez les maraudeurs. », dit alors la créature lorsqu'elle avait remarqué que Ginny la fixait.
Ginny sursauta.
« Vous parlez » chuchota-t-elle.
« Bien sûr » répondit la créature, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
« Qu'êtes-vous ? Et qui êtes vous ? » demanda Ginny ébahie.
« Ce que je suis importe peu. Qui je suis ? Je suis Foudre et tu peux me tutoyer, je crois que nous allons rester longtemps ensemble. » dit encore la créature.
Toujours intriguée, Ginny l'observa de nouveau. Elle avait l'impression de connaître cette étrange licorne, pourtant elle était sûre de n'avoir jamais vu pareil animal.
« Tiens, tu as perdu cette lettre. » dit Foudre en lui montrant le morceau de parchemin qu'elle avait ramassée plus tôt chez Rémus et Sirius.
Ginny le ramassa, et lut, c'était la dernière lettre que Harry lui avait écrit. Celle que Fumseck lui avait ramené. Elle l'avait crue perdue.
« Merci » dit elle une lueur de reconnaissance dans les yeux.
« Fais y attention la prochaine fois, il ne faut pas que quelqu'un tombe dessus, sinon Harry pourrait être en danger. » dit Foudre.
Hochant la tête, Ginny rangea la lettre en sécurité. Puis se changea et se coucha. Foudre se glissa à son tour sur l'oreiller et s'endormit à coté de la jeune fille.
*****
Un oiseau couleur flamme et or s'avançait dans la nuit silencieuse. Il devait se dépêcher, cela faisait quatre jours qu'il aurait du arriver mais il avait eu quelques problèmes durant le voyage. Il sentait un danger venir derrière lui, il ne savait pas pourquoi, mais son instinct le poussait à avancer. Il devait absolument avancer. L'ombre derrière lui grandissait, un oiseau d'une envergure supérieure à celle de l'oiseau flamme avançait. Il était noir comme les ténèbres.
Sachant qu'il ne pouvait plus reculer, l'oiseau de flamme fit face, un combat d'une puissance inimaginable s'engagea. La nuit fut bientôt entourée de cris stridents, des éclairs or et rouge perçaient parmi l'obscurité. Le fracas provoqué faisait fuir tout le monde, bêtes, hommes, sorciers. La lutte sans merci que ces oiseaux se faisaient n'augurait rien de bon.
Alors que l'aube approchait, le silence revint avec un dernier jet de flamme, nul ne savait ce qui c'était passé. Rien ne permettait de savoir qui avait gagné. Etait ce l'oiseau couleur flamme ou l'oiseau couleur ténèbres ?
*****
Dans la forêt interdite, deux centaure observaient le ciel en discutant entre eux :
« Mars est visible aujourd'hui » dit l'un.
« Quelque chose se prépare. Ils partiront d'un endroit pour le rejoindre. » dit l'autre.
« Il est temps de dire aux autres que le temps approche, l'alliance doit s'accomplir. » rajouta le premier.
Alors qu'il continuait à parler entre eux, un animal tapi dans les arbres écoutait et ne perdait pas un mot de ce qui se disait. « Que se passait-il ? Qui partira pour rejoindre qui ? Ah! ces centaures qui ne disent jamais rien et parlent par énigmes, et qu'est ce que cet alliance. » pensa l'animal en lui même. Alors qu'il se reconcentrait sur les centaures, il remarqua qu'ils s'étaient tus. Il resta tapi dans l'ombre attendant, essayant de voir si les centaures allaient en dire plus, mais ils partirent sans rien ajouter.
*****
Note de l'auteur :
J'ai voulu approfondir un peu plus la scène entre Elizabeth et Harry, mais je n'y suis pas arrivé. Que peut-on dire ? Réconforter quelqu'un n'est pas facile. Je trouve que le passage est un peu cru. Si vous aviez des suggestions, je corrigerais. Je n'ai tracé que les grandes lignes, mais je n'ai pas su l'écrire comme il faut. Enfin si vous pouviez me laisser une appréciation (négative ou positive).
J'y suis enfin arrivé, le chapitre 11 devrait arrivé d'ici un ou deux semaine, je ne l'ai pas encore écrit, bien que je sache ce qui va se passer. (mais pas vous), suis sadique.
PS : plus il y aura de reviews plus vite il risque d'arriver.
RAR :
S-Jennifer-S : merci, mais si nous auteur ne nous plaignions pas, qui enverra des reviews ? (ceci, en laisse qui veut en laisser, mais j'aime à ce que mon travail soit critiqué, c'est la meilleur façon d'avancer). Merci bcp.
Khisanth : ton pseudo ne me dérange pas, je constatait c'est tout. Et puis à la longue je finirais par savoir l'écrire, non franchement t'es pas obligé de le changer. Merci d'avoir relu la fic, mais je t'en prie reste entier pour que je puisse te montrer la suite. Je ne voudrai pas que tu te fasse attrapé pour moi. ET non ce n'est pas laçant de lire que tu apprécies la fic, c'est gai à lire.
Ps : j'adore les romans.
Pimousse fraise : nous sommes deux alors, bienvenue au club des sans cases. Je crois que tu en apprends encore bcp ici. Merci.
Thegirloftheshade : Merci bcp de l'avoir lue, toi aussi n'oublie pas de mettre un p'tite reviews. Je ne t'oublierais pas promis. (avec les doigts croisé dans le dos.) Ceci dit, comme je te l'ai dit dans la review sur la toile du temps, la fic à un bon début, la suite ?
Un gros merci à Jina qui m'a corrigée.
Je vous laisse sur ces quelques mots, joyeuses semaines et à la prochaine.
Phantme.
Paru le 17 janvier 2004.
Correction le 30 avril 2004.
Harry était assis dans une ancienne classe qu'il avait trouvée. C'est là qu'il s'entraînait pour devenir animagus. Il y avait quelques jours qu'il avait répondu aux lettres, pour le moment, il ne songeait pas à cela. Non, il était entré en transe depuis à peu près dix minutes, lorsqu'il sentit tout son corps s'étirer, se tendre, ou encore rétrécir. Cela faisait plusieurs jours qu'il se sentait proche de son animagus, il avait d'ailleurs eut quelques comportements bizarres, il avait même une fois grogné en métamorphose. Sur le moment il était heureux du sort de silencio qu'il s'était lancé. Après tout si les Maraudeurs l'avaient entendu, peut- être auraient-ils deviné, étant eux même des animagus, ou pire, si cela avait été McGonagal.
Lorsqu'il sentit son corps changer, son cœur fit un bond, il était enfin arrivé à ce qu'il voulait. Pourtant quelques secondes après, il se demandait si cette transformation n'était pas pire que le doloris. Il hurlait, sous son sortilège de silence, son corps entier semblait se déchirer, ses os lui faisaient mal. Quand tout fut fini, l'animagus se mit sur ses quatre pattes, chancelant. Maintenant il restait le plus dur à faire, prendre le contrôle de l'animal. Ce qui s'avéra, Harry se l'avoua, une mission « bien périlleuse». Il fallait lutter contre l'instinct de l'animal, si l'animal était sauvage, il fallait lutter d'avantage. Plus l'animal avait de caractère, plus il était difficile d'avoir raison de lui. Harry se rendit compte tout de suite que son animagus était du style buté, complètement indépendant, qui avait un instinct de survie redoutable et qu'il fallait le dominer. Mais qui pourrait se vanter de maîtriser un animal indompté. Une lutte sans merci se faisait entre Harry et son animagus, le risque pour Harry était grand, il le savait. S'il ne gagnait pas, il resterait dans la peau de l'animal à vie. Plusieurs heures s'écoulèrent ainsi, l'un et l'autre voulant imposer sa façon de vivre à l'autre. Harry ne put gagner cette course pour la vie que de justesse. Totalement épuisé, il s'effondra, et ne bougea plus. Il ne se rendit même pas compte qu'il s'endormait à même le sol, les vêtements déchirés.
*****
Sirius était assis dans son fauteuil et regardait Hermione, Ginny et Ron. Cela faisait maintenant quelques jours qu'il voulait leur parler, mais n'avait pas su. Il voulait connaître où ils en étaient avec la formation d'animagus et ce que son filleul avait pu raconter à Hermione dans sa lettre.
« Et bien nous avançons lentement, pour moi, je suis loin de pouvoir me transformer, commença Ron, je dois dire que j'ai tendance à jouer à cache-cache ces temps-ci. Il y a des jours où je me rapproche et à d'autres je fais du sur place. Il y a plus de sur place. Mais cela ne m'empêche pas de me dire que l'animagus a l'air buté. J'ai vraiment l'impression qu'il me file entre les doigts à certains moments. »
« C'est un peu normal, il faut un certain temps pour que les choses changent, mais je peux te dire que tu as fait des progrès, si tu te regardes dans un miroir tu comprendras. ». De fait, Ron avait pris encore quelques centimètres mais avait aussi quelques muscles en plus depuis la rentrée. Il semblait s'être aussi un peu calmé et ne semblait plus aussi emporté, un peu plus réfléchi. Ce qui ,cela dit en passant, ne l'empêchait pas de dire des âneries et de manquer encore de tact pour certaines choses. Hermione, elle aussi, avait vu ses changements, elle avait surtout remarqué la différence dans son regard, il lui semblait beaucoup plus profond qu'avant, ainsi que plus attentif.
Sirius se tourna vers Ginny et l'observa, c'était elle qui avait le plus changé, physiquement, sa silhouette perdrait définitivement d'ici quelques temps les traces de l'enfance. On pouvait voir qu'elle devenait une jeune femme extrêmement belle. Elle attirait le regard, mais ne semblait pas s'en rendre compte. Remus lui avait raconté que certains garçons tournaient autour d'elle, bien sûr il fallait que Ron ne soit pas là pour que ces messieurs daignent s'approcher. Il n'était pas souhaitable de se retrouver avec les frères Weasley sur le dos. Ginny voyant le regard de Sirius tourné vers elle, lui parla :
« Je dois dire que je me sens proche de mon animagus. Très proche. Il y a juste une chose qui m'a un peu surprise tout à l'heure, j'ai émis un grognement. Je crois d'ailleurs avoir fait sursauter mon frère. »
Sirius resta un moment interdit, comment ce faisait-il qu'elle puisse avoir les comportement de l'animal plus tôt que son frère ? A moins bien sûr qu'il ne soit question ici de travail. Hochant la tête, il lui répondit :
« Je te conseille de te méfier et de bien surveiller ton comportement, tu risques d'avoir des attitudes bizarres dans les prochains jours. Il est possible que tu te sentes assez vite proche de ton animagus pour te transformer. », dit Sirius. Il se tourna ensuite vers Hermione pour voir où elle aussi en était.
« Je suis plus ou moins au même stade que Ron, quoique je ne fasse pas de sur place, j'avance plus lentement. Je dirais lentement mais sûrement. Ces derniers temps je me suis quand même sentie un peu plus proche de mon animagus. Pas au point de me comporter comme si j'étais l'animagus, mais je sens qu'il va se manifester dans peu de temps. », expliqua-t-elle.
Sirius comprenait que Hermione soit plus avancée que Ron, son travail était un peu plus poussé que ce dernier. Il se tut un moment, et attendit, il sentait que tous trois voulaient lui parler de quelque chose mais ne savaient par où commencer.
« Avez-vous quelque chose d'autre à nous dire ? » demanda Remus qui était entré au milieu de la réunion et avait entendu ce qu'Hermione avait dit. De plus, il avait senti leurs hésitations.
Hermione, Ginny et Ron sursautèrent, ils n'avaient pas entendu Remus entrer. Après un certain temps, Hermione se décida à leur faire part de ce qui les tracassaient eux trois ainsi que Harry.
« Et bien, peu avant d'envoyer notre premier courrier à Harry, nous sommes entrés tous les trois en transe pour nous entraîner à devenir animagus. Pourtant rien ne s'est passé comme prévu, la deuxième présence s'est réveillée, et nous a parlé. Ce qui était étrange, c'est que Ron et moi avons eu le même message mais pas Ginny. La voix a parlé d'un héritier, et en réfléchissant, nous sommes arrivés à la conclusion que Harry était cet héritier. Cependant nous ne savons pas de quoi il s'agit. Harry nous a expliqué dans le courrier au retour que lui aussi avait eu le réveil de la deuxième présence. En fait, il l'a eu plus tôt que nous trois. La voix nous disait que nous sommes les amis de l'héritier et nous encourage à soutenir l'héritier. Elle dit qu'il aura besoin de nous. Voilà en gros ce que nous savons. »
Sirius les regardait étrangement, quelque chose dans l'histoire n'allait pas, James était bien un héritier, mais il n'avait jamais eu ce genre de problème. En tout cas il n'en avait jamais parlé. Soupirant, il prit la parole :
« Je ne sais pas de quoi vous parlaient, il va falloir que j'en parle à Dumbledore. Je suppose que pour le faire, il faut que je demande la permission à Harry. Puisque tout est sous le serment de la Lune d'Argent. Donc nous ne pourrons pas en savoir plus avant quelques temps. Je ne peux vous conseiller que la plus grande prudence. Ne faites rien de dangereux, ni d'inconsidéré, je ne sais toujours pas si c'est lié à la formation d'animagus, mais plus j'avance plus je doute. », Sirius soupira. Harry n'était pas là, mais qu'est ce qu'il aurait aimé lui parler. Tout aurait été plus simple. Il secoua sa tête, puis retourna vers les autres. Comprenant que tout ce qui devait être dit avait été dit, il changea de sujet. Pendant une heure ils discutèrent de tout et de rien. Alors que Hermione, Ginny et Ron allaient sortir, un détail revint à la mémoire de Ginny, et elle se tourna vers les deux Maraudeurs :
« Savez-vous ce qu'est l'Onyx d'Opaline ? », demanda-t-elle.
Les deux autres s'étaient tournés eux aussi à l'énoncé de la question, ils avaient oublié d'en parler. Tous trois observèrent la réaction plus qu'étrange des deux maraudeurs : ceux-ci avaient blêmis. Il était impossible de trouvé plus blanc que ça.
« Où avez vous entendu parler de l'Onyx d'Opaline ? », questionna Remus en reprenant contenance.
Ne sachant pourquoi, Ginny répondit :
« Je ne sais pas, mais c'est un nom que j'ai entendu plusieurs fois, peut être parmi les élèves. »
En voyant leur soulagement, elle constata qu'elle avait bien fait de répondre cela. Elle ne savait pourquoi, mais elle ne pouvait pas répondre que la voix lui avait parlé de l'Onyx d'Opaline.
« C'est une légende » murmura Remus.
Tous trois intéressés, retournèrent s'asseoir, pour écouter ce qu'était cette légende.
« Il y a beaucoup de rumeurs, tout est mélangé. La seule chose qui est sûr parmi toutes ces rumeurs, c'est que l'Onyx d'Opaline est un cheval très spécial. L'Onyx d'Opaline, appelé par certain le Roi de l'Etendue, aurait existé il y a longtemps, au temps de Merlin. La légende dit que l'Onyx est réapparu plusieurs fois sur la terre à des moments critiques. Personne ne sait si cette créature est pour le mal ou pour le bien. Cette légende a fasciné beaucoup de monde. Quelques uns on fait des recherches, même le département des mystères est dessus. Personne ne sait dire pourquoi tous veulent comprendre cette légende dont aucune trace ne reste. Quand certains écrits apparaissent sur l'Onyx d'Opaline, ils disparaissent d'eux- mêmes. Nous pouvons dire qu'elle fait partie des croyances populaires, certaines personnes racontent cette légende à leurs enfants pendant la guerre. Bien que personne n'ait jamais vu l'Onyx, il apparaît qu'en temps de guerre, elle est le symbole de paix. Ce qui est assez bizarre, puisque on ne sait si c'est une créature des ténèbres ou des lumières. » expliqua Remus.
Les trois amis restèrent silencieux, assimilant les révélations qu'ils avaient eu. Puis après un dernier au revoir, ils partirent. Une fois seuls, Sirius questionna Remus :
« Tu crois qu'on a bien fait de leur en parler ? »
« Enfin Sirius tu les connais tous les quatre, ils auraient chercher à avoir des renseignements par leurs propres moyens. Quand ils veulent quelque chose, ils n'hésitent pas et foncent. Il valait mieux leur dire les croyances populaires, au moins il y a moins de risques qu'ils ne cherchent. Maintenant ils savent qu'aucun écrit n'existe à ce jour. »
« Sauf le livre qu'Arthur a vu disparaître et qui réapparaît quand il veut. Enfin, ce n'est pas très important, ce qui m'inquiète plutôt c'est cette histoire d'héritier. », dit Sirius.
« Je pense que nous devrons quand même en parler à Dumbledore, c'est étrange qu'ils en parlent alors que le livre vient de disparaître. Viens, allons le voir maintenant. », proposa Remus.
Tous deux sortirent, laissant une pièce résonnant encore de l'écho de la conversation. Quelques minutes après que tous aient quitté la pièce, une petite créature apparut, une licorne avec une corne noire entourée d'un halo de plusieurs couleurs, elle n'avait qu'une dizaine de centimètres de hauteur. Elle s'avança dans la pièce et sentit les odeurs. Elle s'approcha de l'endroit où Ginny était assise, et ramassa un parchemin qui y était laissé, le prit dans sa mâchoire, et le fit disparaître. Elle descendit du fauteuil et s'approcha de la porte, il ne lui restait plus qu'à attendre que les occupants reviennent pour sortir.
*****
Harry se réveilla le lendemain le corps complètement endoloris, il partit à son dortoir, chancelant. Une fois arrivé dans son dortoir, il se changea pour la journée de cours qui allait commencer. Il se rendit à la grande salle et s'assit pour prendre son déjeuner. Il commença à manger seul, les maraudeurs dormaient encore quand il avait quitté son dortoir. Alors qu'il beurrait son toast, quelqu'un s'assit juste à côté de lui. Il sourit en reconnaissant la personne qui venait d'arriver.
« Bonjour Harry, alors tu es prêt pour le cours de botanique ? » demanda Elizabeth.
Harry hocha la tête et continua à manger.
« Dis moi Harry est ce que je pourrais te parler seul pendant le temps du dîner, j'aimerais te dire quelque chose. » continua Elizabeth.
Harry surprit la regarda, il voyait son malaise, elle semblait très hésitante. Un peu comme s'il allait lui refuser son rendez-vous. Il prit un parchemin et écrivit :
« Rejoins-moi où tu sais. »
« Merci, j'y serais, maintenant je dois y aller. » elle venait de jeter un coup d'œil à la porte et avait vu les maraudeurs s'approcher. Elle ne voulait pas parler avec eux, en partant, elle embrassa la joue de Harry, qui surprit arrêta son mouvement alors qu'il portait son toast à la bouche et lui jeta un regard interrogatif, qu'elle ne vit pas puisqu'elle lui tournait déjà le dos.
Sirius, qui entrait dans la salle, avait tout de suite repéré Elizabeth, mais à son grand désarroi, elle se leva prête à partir. Ce qui l'emplit encore plus de jalousie c'est la bise qu'elle donna à Harry. James qui était à côté le vit tout de suite, intérieurement il sourit. Il savait que derrière son masque de gaieté, était caché une profonde compassion, une grande sensibilité. Sirius était jaloux depuis un certain temps de l'amitié qui liait Harry à Elizabeth. Il avait de plus en plus de mal à ne pas laisser paraître son ressentiment.
« Je pense que nous devrions demander à Harry comment est ce qu'il arrive à parler à Elizabeth et Lily sans que la foudre ne s'abatte sur lui. Je dois dire que dans ce cas je le jalouse aussi. », souffla-t-il à Sirius de manière à ce que Remus et Peter ne l'entende pas.
« Pourquoi pas, allons lui demander tout de suite. », répondit Sirius.
En s'asseyant, Sirius se tourna vers James et ne put s'empêcher de lui dire :
« Je te laisse l'honneur de commencer James. »
« Pourquoi ne commencerais-tu pas pour une fois ? » répondit James à Sirius en lui jetant une œillade noire.
« Puisque tu l'as proposé si gentiment, fait le d'abord. », répliqua Sirius.
Un sourire casanier qui n'augurait rien de bon pour Patmol apparut sur le visage de James avant qu'il ne demande à Harry :
« Dis-moi Harry, Sirius aimerait savoir comment tu fais pour t'adresser à Elizabeth, sans qu'il n'y ait d'éclairs dans ses yeux, qui s'ils étaient vrais, nous en sommes sûrs, le tuerais sur le champs. »
Harry le regard deux seconde avec les yeux ronds avant d'éclater de rire, en silence. Remus qui buvait recracha tout sur Peter, avant de se prendre aussi un fou rire. Sirius rouge tomate se tourna vers James et lança, doucereux :
« N'oublie pas non plus de demander à Harry comment, lui, il fait pour approcher Lily sans la craindre non plus. »
James qui était écroulé de rire sur sa chaise s'arrêta brusquement, avant qu'il ne puisse ajouter quelque chose, une voix s'éleva derrière eux :
« Peut-être est-il plus mature que vous vous ne l'êtes. Au moins quand je lui parle je n'ai pas l'impression de parler à un gamin de trois ans. Et encore, je crois qu'il est plus intéressant de s'occuper d'un gamin de trois ans que de vous. ». Lily s'était approchée par derrière et venait s'asseoir à la table de Harry comme à chaque matin. Même si les maraudeurs étaient toujours avec lui, cela ne la dérangeait pas outre mesure. Un sentiment particulier l'animait quand elle était avec Harry, elle avait l'impression de le connaître comme jamais elle n'avait connu quelqu'un d'autre et de se sentir extrèmement proche de lui. Proche en amitié bien sûr. Ignorant les deux maraudeurs, elle se tourna vers les autres :
« Bonjour Harry, Remus et Peter », puis elle s'assit et commença à manger tranquillement comme si rien ne s'était passé.
*****
Harry venait de s'asseoir sous l'arbre, cela faisait peu de temps qu'il était arrivé quand il fut rejoint par Elizabeth. Elle vit tout de suite qu'il avait enlevé le sort d'invisibilité qu'il avait placé sur Fire, celui-ci reposait tranquillement dans l'herbe. Elle avait appris à ne plus craindre le serpent. Fire pouvait rester autour d'elle, mais elle se refusait à le laisser monter sur sa jambe comme il avait fait une fois.. Il y avait quelque temps, Harry qui avait vu l'horreur se peindre sur son visage, l'avait reprit, puis lui avait expliqué qu'elle avait la confiance du serpent : il avait accepté de se laisser transporter par elle. Depuis, Fire s'approchait d'elle comme pour la saluer, mais ne montait plus sur elle.
Quand elle s'assit, ils se turent et contemplèrent quelques instants le lac.
« Harry, celui-ci tourna son regard vers elle, elle était assise, les genoux repliés, ses bras les entourant, le regard au loin. Tu te souviens de notre première rencontre ? » elle se tut mais ne regarda pas Harry, plongée dans ses souvenirs.
« Je pleurais, et toi tu es venu me consoler, tu ne m'as pas demandé pourquoi je pleurais, mais tu m'as juste dit que tu serais là le jour où je voudrais te parler... »
Harry, comprenant qu'il serait plus facile de la réconforter en pouvant parler, supprima le sortilège de silence, et attendit la suite. Il aperçut des larmes couler le long de ses joues, mais resta là, il sentait au fond de lui qu'il devait juste écouter.
« Tu crois qu'un jour quelqu'un arrêtera Tu-Sais-Qui ? », demanda-t- elle.
Harry ne comprenait pas grand chose, il y avait de fameuses données manquantes, pourquoi parler de Voldemort tout à coup ?
« Tu crois qu'un jour quelqu'un arrêtera cet assassin, c'est de sa faute. », continua Elizabeth.
« Qu'a-t-il fait ? », demanda Harry, Elizabeth ne se rendit même pas compte que c'était la première fois qu'il lui parlait.
« Je n'ai plus de famille, il a demandé de les tuer. Je ne sais même pas pourquoi il a voulu les tuer. Peut-être pour s'amuser, je n'ai plus rien, même mon petit frère, il les a tous tués. Je suis seule, je n'ai plus de famille, je ne sais même pas ce que je vais pouvoir faire les vacances prochaines, je ne sais pas où aller. Je me sens si seule, pourquoi les a-t- il tué ? »
« Je n'en sais rien, je ne sais pas pourquoi il les a tué, je ne sais même pas pourquoi il a tué les miens. »
Surprise, Elizabeth se tourna vers Harry.
« Tu... tu... sssais parler ? », articula-t-elle faiblement.
Harry rit doucement avant de hausser les épaules et de lui répondre :
« Bien sûr que je sais parler, mais je ne veux pas parler la plus part du temps c'est pour ça que je ne le fais pas. »
« Simplement pour cette raison ? » insista-t-elle.
« Ecoute je ne peux pas en parler, ne me force pas à me relancer le sort de silence ! » dit fermement Harry.
Voyant sa détermination, elle hocha la tête.
« Je comprends que ce ne doit pas être facile pour toi, mais pense que tu as connu tes parents alors que d'autres ne les connaîtront pas ou les verrons dans la partie psychiatrique de Ste Mangouste, parce qu'ils sont tout simplement devenus fous suite au sortilège doloris. Pourtant je t'assure, un jour il tombera. »
Elle se tourna vers lui et demanda doucement :
« Tu n'as pas connu tes parents ? »
« Non, il sont morts quand j'avais un ans, mais j'ai pu être sauvé. » lui répondit Harry. « Même si c'est dur, garde toujours espoir et puis pour tes vacances, vas en parler à Dumbledore, je suis sûr qu'il trouvera une solution. »
Tous les deux se turent, plongés dans leurs pensées. Elizabeth comprenait que si Harry lui avait parlé au lieu de lui écrire c'était parce qu'il lui faisait confiance, elle sourit intérieurement et se promit de tout faire pour garder cette confiance.
La fin de l'heure du repas approchait, tous deux se levèrent, Harry rappela Fire :
« Fire, tu ressste là toute la journée, ou tu vienssssss avec moi ? » demanda Harry en fourchelang.
« Bien sssûr que je vienssssss avec toi, mais je crois qu'elle va ssssss'évanouir » lui répondit Fire en regardant dans la direction d'Elizabeth.
Harry se tourna à son tour vers elle, puis blêmit à son tour :
« Je suppose que tu ne voudras plus me parler ? » il se tourna vers Fire et le prit à son bras.
« Tu es fourchelangue ? » demanda-t-elle tremblante.
« Oui, je le suis, je n'en ai pas voulu au départ, je ne voulais pas de ce don, si on peut l'appeler ainsi. Il m'est utile maintenant. »
Elizabeth regardait son dos avec ébahissement, les fourchelangs n'étaient-ils pas des mages noirs. Pourtant tout en elle repoussait une telle éventualité. Il était trop gentil pour cela, elle ne voyait pas un mage noir rester à côté d'elle et l'écouter comme il le faisait. Peut-être était-ce une des raisons pour lesquelles Vous-Savez-Qui avait tué les parents de Harry.
« Harry, puis-je savoir pourquoi tu me tournes le dos, je ne vais pas te manger parce que tu parles fourchelangue, tu ne sembles pas être un mage noir. Mais par contre, je n'aime pas parler à un dos, ça c'est vrai. », dit Elizabeth doucement en sortant de ses réflexions.
Elle sourit en voyant le soulagement qui s'était peint sur le visage de Harry, il avait visiblement eu peur qu'elle le rejette parce qu'il était fourchelangue.
« Merci, puis-je compter sur toi pour ne rien dire aux autres que ce soit parce que je parle ou parce que je suis fourchelangue. Personne ne doit savoir que je suis orphelin, déjà que je n'aurais pas du te le dire. »
Elle hocha la tête et le regarda remettre le sort d'invisibilité sur son serpent ainsi que son sort de silence sur lui-même. Ensemble ils partirent. Bien qu'elle sache qu'il ne lui dirait rien, elle ne pouvait s'empêcher de se demander ce qui l'obligeait à ne pas parler.
*****
Penché sur son bureau, Albus réfléchissait lorsque quelqu'un frappa à la porte :
« Entrez » invita-t-il.
Remus suivit d'un gros chien noir entra dans le bureau, et sur l'invitation du directeur Sirius redevint lui même avant de s'asseoir avec Remus dans un des fauteuils face au bureau. Tous deux avaient une mine préoccupée. Le vieil homme remarqua tout de suite que quelque chose n'allait pas.
« Qu'est ce qui vous amène ici ? » demanda-t-il les yeux brillants derrière ces lunettes en demi-lune.
« Nous avons besoin d'écrire à Harry, certaines choses dont nous ont parlé Hermione, Ginny et Ron doivent être révélées mais nous n'y arriverons pas si nous sommes sous le serment. Nous devons lui demander l'autorisation, nous avons besoin de réfléchir à plusieurs. » expliqua Remus.
Dumbledore hocha la tête puis leur donna un parchemin pour qu'ils écrivent.
Quand Sirius eut fini, il mit le parchemin à la patte de Fumseck avant que celui-ci ne parte. L'oiseau s'engouffra dans l'espace temps vers son destinataire. Une fois Fumseck partit, Lunard et Patmol repartirent vers leurs appartements.
Dès qu'ils furent entrés, Sirius se retransforma et se tourna vers Remus qui était encore à l'entre-porte et dit :
« Je crois que nous avons oublié de parler de quelque chose à Dumbledore, je ne sais pas pourquoi mais c'était important. »
Remus réfléchit, puis se rendit conte qu'il ne se souvenait pas d'une partie de la conversation qu'ils avaient eue avec Ron et Hermione. Pendant le temps que tous les deux restaient à l'entre porte, l'étrange licorne sortit de l'appartement et hennit doucement, satisfaite d'elle-même.
« Nous avons parler de l'héritier, mais de quoi avons nous parler avant qu'ils partent, je n'arrive pas à m'en souvenir. »
Soupirant tous les deux, ils entrèrent dans le salon. Ils n'étaient pas au bout de leurs peines.
Dans le couloir, la petite créature avançait en galopant comme elle pouvait. Alors qu'elle cherchait autour d'elle, suivant à la trace quelqu'un. Elle disparut au fond du couloir, et bifurqua vers la Tour des Griffondor.
*****
Harry était assis dans la salle commune, plongé dans son devoir de potion, quand le chant d'un phénix lui fit lever la tête. Il sourit en reconnaissant Fumsek. Le phénix vint se poser devant lui en tendant la patte. Harry prit le parchemin et commença à le lire :
Cher Harry,
Hermione, Ginny et Ron viennent de sortir de nos appartements. Ils vont bien, ils sont tous les trois impatients de te revoir, tu nous manques. Hermione te conseille de ne rien faire d'irréfléchi (moi aussi), et de nous revenir entier et sans blessure, si ce n'est pas trop te demander.
Nous avons parlé de la formation animagus, j'aimerais que tu me dises où tu en es. Et en même temps, j'aimerais que tu me rapportes ce que t'as dit la voix. Si je ne me trompe pas, elle a parlé d'Héritier, qu'en sais-tu à ce sujet ? Est-il possible que tu nous libère du serment de Lune d'Argent pour que nous puissions en discuter avec Albus Dumbledore, s'il te plait. Vous nous posez des questions auxquelles nous n'avons pas de réponses, nous devons pouvoir en parler. Si je parle d'héritier, il faut aussi parler de la formation animagus et des présences si tu comprends ce que je veux dire.
Réponds moi vite.
Sirius.
Harry soupira, il savait que Dumbledore devait être mis au courant, mais il espérait ne pas à avoir le dire si tôt. Il se pencha et prit une plume et un parchemin, quand il eut fini, il le mit à la patte de Fumseck, qui repartit vers le futur.
Une fois Fumseck partit, Harry reprit sa plume et se pencha à nouveau sur son devoir de potion.
*****
Voldemort était assis sur son trône, ses mangemorts autour de lui silencieux, il semblait d'humeur irritable. Quelque chose n'allait pas. Le professeur Rogue était là aussi, il avait senti une demi heure plus tôt sa marque lui faire mal. La nuit noire était tombée depuis longtemps. Tout à coup Voldemort s'immobilisa :
« Séverus » appela-t-il.
Sachant l'humeur mauvaise de Voldemort, il s'approcha doucement, puis le salua genoux à terre. Comme il détestait se mettre à genoux devant un malade comme lui. Le masque calme et froid qu'il s'était fait au cours des années masquait son dégoût.
« Séverus, as tu des nouvelles de Potter ?, demanda Voldemort alors que Rogue était encore à genoux, et relève toi pour me répondre. »
Calmement Rogue se releva, son regard toujours baissé, ne croisant pas la face de serpent.
« Regarde moi » ordonna Voldemort.
Rogue leva son visage et bloqua son esprit, il savait que lorsque le Lord Noir demandait qu'on le regarde, il arrivait à percer les moindres détails des pensées d'un individu.
« Le vieux fou cherche toujours à le retrouver, il s'agrippe à l'espoir de retrouver Potter. Il cherche en ce moment vers les continents asiatiques. » répondit Rogue.
« Bien, je veux que vous partiez immédiatement là-bas Mcnair, après avoir bien sûr été cherché les Lestrange à Azkaban. » ordonna Voldemort puis il se tourna vers Malefoy :
« Lucius, pourrais-je te demander d'aller faire une recherche au département des mystères, il y a quelques troubles dans l'espace temps. Je veux savoir ce qui ce passe. Et sois discret. »
La réunion se termina là, tous quittèrent Voldemort en soupirant, celui-ci n'avait pas éclaté.
*****
Rogue rentra directement au bureau du directeur, il fallait absolument qu'il parle avec Dumbledore. Dès qu'il entra, il remarqua que Black et Lupin étaient encore là.
« Je dois dire que cela commence à m'inquiéter, Fumseck n'est toujours pas revenu, s'il s'est fait intercepté, je crains le pire. » disait Dumbledore.
Soupirant, il regardait le perchoir du phénix avec inquiétude. Il n'était pas normal que Fumseck ait autant de retard.
« Excusez-moi professeur » dit Rogue en entrant dans le bureau.
« Oui Séverus »
« Je reviens de chez Vous-Savez-Qui, il a senti des perturbations dans l'espace temps et a demandé à Malefoy de faire des recherches. »
Dumbledore resta songeur un moment, puis répondit :
« Cela ne m'étonne pas, il y a maintenant cinq jours que je sens aussi ses perturbations. Si je les ai senties, lui aussi doit les avoir senties. Après tout elles ne passent pas inaperçues. Je ne sais pas ce que c'est. J'ai mis certaines personnes sur l'affaire, ne vous inquiétez pas. J'espère que ce n'est pas ce qui retarde Fumsek. »
*****
Harry s'était couché, il n'arrivait pas à dormir, il se sentait nerveux depuis un certain temps. Une impression de danger imminent le tenaillait. Plus Halloween approchait, plus il sentait le danger venir. Il était inquiet pour Hermione et Ron et espérait que Voldemort ne s'en prendrait pas à eux. Il s'était toujours passé quelque chose d'étrange chaque année à Halloween, cette année, il était sûr qu'il n'y échapperait pas.
Il se leva pour sortir, prit sa cape et partit du dortoir. James, qui ne dormait pas, avait entendu Harry se lever et se décida à le suivre. Il prit la carte des maraudeurs qui n'était pas encore finie et suivit le nom de Harry. Il remarqua tout de suite que Harry sortait du château. Il sourit. Si Harry était arrivé en début de scolarité, il aurait fait un très bon maraudeur. Il se leva à son tour et prit la cape d'invisibilité.
Harry, qui était arrivé hors du château, prit sa baguette pour regarder sur sa carte et vit tout de suite qu'il était suivi. Il enleva la cape d'invisibilité, rangea soigneusement sa carte du maraudeur et s'assit en attendant que James le rejoigne. Il se doutait que James avait pris sa carte, il lui était impossible sinon de l'avoir suivi. Il espérait juste que son nom n'apparaissait pas en entier. Cela aurait été gênant.
James, qui observait la carte, vit Harry s'arrêter, il pressa le pas et le rejoignit. Avant d'arriver, il enleva la cape d'invisibilité.
En silence, tous les deux restèrent assis, puis James se tourna vers Harry :
« Que se passe-t-il ? Ne me dit pas rien, je ne te croirais pas. Qu'est ce qui t'empêche de dormir ? ».
Harry haussa les épaules. James leva les yeux au ciel, c'était déjà difficile de faire parler quelqu'un qui ne voulait pas. Mais cela l'était encore plus lorsque cette personne ne parlait pas mais écrivait. Tout le monde avait vu que Harry n'allait pas bien, il était redevenu taciturne. Il lui était quasi impossible de lui parler, il s'était renfermer. Peter s'était fait plusieurs fois mettre hors du chemin de Harry ces derniers jours. Depuis le début, le contact entre Peter et Harry n'avait pas passé mais Harry n'avait fait que de l'ignorer. Puis maintenant, il ne fallait surtout pas que Peter se trouve sur le chemin de Harry. Poussé par la curiosité, Sirius, Remus et lui-même avait essayé de savoir ce qui c'était passé, mais n'avaient pas su. Ils s'étaient heurtés à un mur. La seule réponse qu'ils avaient eu était que Peter lui faisait penser à une personne qu'il n'aimait pas. Après bien des essais, ils avaient abandonné. Harry leur avait répondu la dernière fois par un regard noir et ne les avait plus approchés pendant toute une journée. En voyant le visage qu'avait Harry, il sut qu'il se trouvait dans le même état que le jour où ils avaient décidé de ne plus poser des questions sur son comportement avec Peter.
« D'accord, je ne te demande plus rien. Mais puis je te poser une question, comment fais tu pour approcher Lily sans qu'elle ne se fâche ? Tu n'y a pas répondu la dernière fois. », demanda James.
Harry sourit, James était tenace. Pendant une heure ils parlèrent, une fois que Harry eut répondu à la question de James en lui disant qu'il ne faisait rien de particulier, ils parlèrent Quiditch. Pourtant le dernier parchemin que Harry lui donna étonna James :
« Est ce que tu veux bien m'excuser, mais j'aimerais que tu me laisses seul, j'ai besoin de réfléchir. Cela ne fait rien si je te laisse ici ? »
James hocha la tête et le regarda partir. Lorsque Harry eut disparu dans la nuit, il prit la carte du maraudeur et regarda où il se trouvait. Celui-ci se trouvait à la lisière de la forêt. Il attendait que James parte. Puis se rendant compte que temps qu'il resterait près de la forêt, James ne partirait pas alors il partit en direction de l'étang et s'assit jusqu'à ce que James parte.
Une fois qu'il fut sûr de se trouver seul, Harry se transforma en animagus pour partir vers la forêt. Peut-être que la sensation de danger s'estomperait-elle. Pourtant le contraire se passa, la sensation de danger augmenta encore plus au fil des heures.
*****
Ginny venait d'entrer dans son dortoir pour aller dormir. Elle était épuisée. Soudain un bruit venant de son lit la fit sursauter. Elle regarda vers sa table de nuit et vit une étrange licorne, alors qu'elle l'observait, elle remarqua sa corne noire et son halo de couleur. Intrigée plus qu'autre chose, elle s'approcha doucement.
« Bonjour Ginny, je crois que tu as perdu quelque chose chez les maraudeurs. », dit alors la créature lorsqu'elle avait remarqué que Ginny la fixait.
Ginny sursauta.
« Vous parlez » chuchota-t-elle.
« Bien sûr » répondit la créature, comme si c'était la chose la plus naturelle du monde.
« Qu'êtes-vous ? Et qui êtes vous ? » demanda Ginny ébahie.
« Ce que je suis importe peu. Qui je suis ? Je suis Foudre et tu peux me tutoyer, je crois que nous allons rester longtemps ensemble. » dit encore la créature.
Toujours intriguée, Ginny l'observa de nouveau. Elle avait l'impression de connaître cette étrange licorne, pourtant elle était sûre de n'avoir jamais vu pareil animal.
« Tiens, tu as perdu cette lettre. » dit Foudre en lui montrant le morceau de parchemin qu'elle avait ramassée plus tôt chez Rémus et Sirius.
Ginny le ramassa, et lut, c'était la dernière lettre que Harry lui avait écrit. Celle que Fumseck lui avait ramené. Elle l'avait crue perdue.
« Merci » dit elle une lueur de reconnaissance dans les yeux.
« Fais y attention la prochaine fois, il ne faut pas que quelqu'un tombe dessus, sinon Harry pourrait être en danger. » dit Foudre.
Hochant la tête, Ginny rangea la lettre en sécurité. Puis se changea et se coucha. Foudre se glissa à son tour sur l'oreiller et s'endormit à coté de la jeune fille.
*****
Un oiseau couleur flamme et or s'avançait dans la nuit silencieuse. Il devait se dépêcher, cela faisait quatre jours qu'il aurait du arriver mais il avait eu quelques problèmes durant le voyage. Il sentait un danger venir derrière lui, il ne savait pas pourquoi, mais son instinct le poussait à avancer. Il devait absolument avancer. L'ombre derrière lui grandissait, un oiseau d'une envergure supérieure à celle de l'oiseau flamme avançait. Il était noir comme les ténèbres.
Sachant qu'il ne pouvait plus reculer, l'oiseau de flamme fit face, un combat d'une puissance inimaginable s'engagea. La nuit fut bientôt entourée de cris stridents, des éclairs or et rouge perçaient parmi l'obscurité. Le fracas provoqué faisait fuir tout le monde, bêtes, hommes, sorciers. La lutte sans merci que ces oiseaux se faisaient n'augurait rien de bon.
Alors que l'aube approchait, le silence revint avec un dernier jet de flamme, nul ne savait ce qui c'était passé. Rien ne permettait de savoir qui avait gagné. Etait ce l'oiseau couleur flamme ou l'oiseau couleur ténèbres ?
*****
Dans la forêt interdite, deux centaure observaient le ciel en discutant entre eux :
« Mars est visible aujourd'hui » dit l'un.
« Quelque chose se prépare. Ils partiront d'un endroit pour le rejoindre. » dit l'autre.
« Il est temps de dire aux autres que le temps approche, l'alliance doit s'accomplir. » rajouta le premier.
Alors qu'il continuait à parler entre eux, un animal tapi dans les arbres écoutait et ne perdait pas un mot de ce qui se disait. « Que se passait-il ? Qui partira pour rejoindre qui ? Ah! ces centaures qui ne disent jamais rien et parlent par énigmes, et qu'est ce que cet alliance. » pensa l'animal en lui même. Alors qu'il se reconcentrait sur les centaures, il remarqua qu'ils s'étaient tus. Il resta tapi dans l'ombre attendant, essayant de voir si les centaures allaient en dire plus, mais ils partirent sans rien ajouter.
*****
Note de l'auteur :
J'ai voulu approfondir un peu plus la scène entre Elizabeth et Harry, mais je n'y suis pas arrivé. Que peut-on dire ? Réconforter quelqu'un n'est pas facile. Je trouve que le passage est un peu cru. Si vous aviez des suggestions, je corrigerais. Je n'ai tracé que les grandes lignes, mais je n'ai pas su l'écrire comme il faut. Enfin si vous pouviez me laisser une appréciation (négative ou positive).
J'y suis enfin arrivé, le chapitre 11 devrait arrivé d'ici un ou deux semaine, je ne l'ai pas encore écrit, bien que je sache ce qui va se passer. (mais pas vous), suis sadique.
PS : plus il y aura de reviews plus vite il risque d'arriver.
RAR :
S-Jennifer-S : merci, mais si nous auteur ne nous plaignions pas, qui enverra des reviews ? (ceci, en laisse qui veut en laisser, mais j'aime à ce que mon travail soit critiqué, c'est la meilleur façon d'avancer). Merci bcp.
Khisanth : ton pseudo ne me dérange pas, je constatait c'est tout. Et puis à la longue je finirais par savoir l'écrire, non franchement t'es pas obligé de le changer. Merci d'avoir relu la fic, mais je t'en prie reste entier pour que je puisse te montrer la suite. Je ne voudrai pas que tu te fasse attrapé pour moi. ET non ce n'est pas laçant de lire que tu apprécies la fic, c'est gai à lire.
Ps : j'adore les romans.
Pimousse fraise : nous sommes deux alors, bienvenue au club des sans cases. Je crois que tu en apprends encore bcp ici. Merci.
Thegirloftheshade : Merci bcp de l'avoir lue, toi aussi n'oublie pas de mettre un p'tite reviews. Je ne t'oublierais pas promis. (avec les doigts croisé dans le dos.) Ceci dit, comme je te l'ai dit dans la review sur la toile du temps, la fic à un bon début, la suite ?
Un gros merci à Jina qui m'a corrigée.
Je vous laisse sur ces quelques mots, joyeuses semaines et à la prochaine.
Phantme.
Paru le 17 janvier 2004.
Correction le 30 avril 2004.
