Chapitre 12 : Quelques arrivées imprévues.
Un oiseau couleur bleu mer survolait la forêt, il cherchait quelque chose. Alors qu'il survolait le même endroit depuis des heures, il fit un piqué pour plonger entre les arbres. Là reposaient sur l'arbre le plus vieux deux oisillons, gazouillants, se défiant l'un et l'autre. Il passa à coté de celui qui avait des plumes sombres, pour plonger vers celui au couleur de feu. Il le prit entre ses sers et repartit vers sa destination première.
*****
Tous se précipitèrent hors du bureau de Dumbledore, la panique gagnant le groupe entier. Pourquoi Dumbledore avait-il peur pour les barrières de Poudlard ?
La pagaille régnait dans les couloirs, tous les élèves se dirigeaient vers la grande salle accompagnés des professeurs. Les premiers élèves entrés furent les septièmes années de Poussouffle, ils s'immobilisèrent sous l'effet du choc, tandis que les autres élèves qui se trouvaient derrière entraient en collision avec eux. Dumbledore qui arrivait juste derrière eux, se précipita devant, mais il fut paralysé par la vue qui s'offrit à lui. Il semblait ne plus pourvoir réagir.
Au centre de la grande salle, un tourbillon de vent s'élevait comme un ouragan, Dumbledore sentit tout de suite que c'était cette force qui avait brisée les barrières magiques de Poudlard. Pourtant il se sentait incapable de faire quoique ce soit, il n'avait pas envie de bouger. Cette force lui semblait si rassurante malgré le tourbillon dévastateur qu'elle représentait. C'est alors qu'il se rendit compte que le ministère avait perdu le peu de contrôle qu'ils avaient sur le temps.
Une fois que le tourbillon eut fini de tourner, quelques silhouettes apparurent et des exclamations étouffées vinrent de derrière Dumbledore alors qu'ils reconnaissaient peu à peu les ombres qui apparaissaient devant eux. La famille Weasley se précipita à l'intérieur de la grande salle, précédé de Dumbledore qui avait pu se ressaisir. Ils accoururent près des corps et remarquèrent l'état dans lesquels ils étaient.
***
A quelque lieu de là, Voldemort aussi se rendit enfin compte que le temps n'était plus sous le contrôle du département des mystères. Une autre personne avait réussi à en avoir le contrôle, il devait trouvé qui c'était et l'allier à sa cause ou le détruire avant qu'il ne prenne la place qu'il convoitait tant: le trône de la puissance.
*****
Harry se battait, lorsqu'il entendit la voix de McGonagall demandant à tous les élèves de Poudlard de rentrer au collège, pourtant, pour lui il était hors de question de rentrer, il était sur le champ de duel, il y resterait jusqu'à ce que tout soit rentré dans l'ordre. Il ne permettrait pas aux mangemorts de tuer des gens inutilement. Plus sa détermination grandissait, plus il mettait d'acharnement, attirant ainsi l'attention des mangemorts sur lui afin que les élèves et sorciers qui se battaient puissent s'enfuir s'ils le voulaient.
Harry sentit Fire descendre de son cou pour le mêler à la bataille et tuer les mangemort.
Les « spectateurs » qui se trouvaient là furent quelque peu déconcertés par l'acharnement du jeune homme qui se battait au milieu des mangemorts, évitant les doloris et sortilèges de mort. Personne ne reconnaissait le nouveau arrivé à Poudlard. McGonagall fut la première à se ressaisir, elle ordonna à tous ceux qui se trouvaient autour d'elle de se bouger pour aller aider le jeune homme en mauvaise posture.
A ce moment, les maraudeurs choisirent d'entrer dans la mêlée, suivis de près par Lily, Elizabeth et Anne, alors que les mangemorts se resserraient autour du garçon au cheveux noir qui les combattait avec autant de vigueur. Celui qui semblait diriger l'opération se tourna vers le jeune homme, avant de lui lancer le sortilège de l'impérius. Harry s'immobilisa, sous l'emprise du sortilège, il se sentit vidé de toute substance, il voulait faire ce que la voix lui disait : attaquer les autres sorciers qui se trouvaient dans la rue. En effet, le mangemort avait remarqué que Harry se battait extrêmement bien et qu'il serait amusant de le regarder tuer ceux qu'il défendait. Un sourire carnassier apparut alors sur le visage de Harry, tous ceux qui étaient autour et qui avaient vu que le sortilège avait frappé le jeune homme, s'étaient immobilisés. Si un combattant aussi bon que lui se retournait contre eux, ils étaient définitivement perdus. Tous frissonnèrent en voyant le sourire qu'avait pris Harry.
Harry tendit sa baguette, et à la surprise de tous, il murmura « Stupéfix » en direction du mangemort qui lui avait lancé le sortilège de l'impérium. Si Voldemort n'arrivait pas à l'avoir sous le contrôle, ce ne serait pas un de ses stupides mangemorts qui arriverait.
Tout le monde s'était tu, un souffle de soulagement s'éleva du rang des victimes, le jeune avait réussi à vaincre l'impérium, ce qui semblait un exploit, vu le niveau de magie du mangemort qui lui avait lancé. Il n'avait pas entendu le sortilège qu'avait murmuré Harry, mais avait vu l'éclair rouge se diriger sur le mangemort, qui tomba paralysé. Il avait été tellement surpris de la résistance du gamin, qu'il ne s'était pas attendu au sortilège. C'est à ce moment que tous les professeurs se décidèrent à se jeter dans la mêlée.
Alors que Harry affrontait les mangemorts, il sentit la fatigue le gagner, c'est le moment que choisit sa cicatrice pour lui faire mal. « Non pas lui, ce n'est pas vrai, il ne peut pas venir », pourtant il lui était clair que Voldemort se déplaçait en personne, sa cicatrice ne le brûlerait pas autant s'il n'était pas tout près.
Quand il sentit sa cicatrice lui faire mal, il s'effondra à terre, et n'eut plus vraiment conscience de ce qui se passait autour de lui. Les trois mangemorts auxquels il faisait front, profitèrent de sa faiblesse pour lui lancer le doloris. Une ombre arriva, poussant Harry et l'entraînant dans sa chute, lui évitant ainsi une grande douleur.
« Ca va ? », demanda la personne en redressant Harry.
~ Oui ~ murmura Harry, ~ merci ~.
« Avec plaisir », Harry surpris leva la tête et reconnut la personne qu'il avait en face de lui. ~ Content de te voir, fais gaffe il va arriver. ~
L'autre personne n'eut pas besoin de lui demander qui était la personne qui allait arrivé, elle le savait déjà. Une deuxième voix s'éleva derrière eux légèrement railleuse :
« Je ne voudrais pas vous déranger, mais un petit coup de main ne serait pas de trop. »
Tous deux se tournèrent vers le duel légèrement déséquilibré. Ils se mirent dos à dos, la cicatrice de Harry continuait à le brûler, mais celui- ci n'y fit pas attention, ils devaient éliminer le plus de mangemorts possibles avant l'arrivée de Voldemort.
Dans un ensemble parfait, tous les trois attaquèrent, c'est à ce moment que les mangemorts sentirent que la chance n'était plus de leur côté. Les villageois reprirent espoir en voyant les mangemorts fléchirent. L'espoir fut de courte durée, lorsqu'une voix glaciale s'éleva :
« Et bien je vois que mes mangemorts ne sont même pas capables de se défaire d'une bande de gosses »
Tous frissonnèrent en entendant la voix, elle semblait être un sifflement. Harry et les deux autres silhouettes se tournèrent vers la voix et le compagnon qui se trouvait à gauche de Harry constata calmement:
« Voldemort »
Tout le monde eut un sursaut, les maraudeurs regardaient les compagnons qui avaient rejoint Harry avec suspicion. Si eux savaient que c'était Harry qui se battait, en revanche ils ne savaient pas qui est ce qui l'avait aidé à se redresser alors qu'il allait recevoir un doloris.
Voldemort haussa un sourcil, enfin, ce qui lui restait de ses sourcils -c'est à dire pas grand chose. Voilà quelqu'un qui n'avait pas froid dans le dos pour oser prononcer son nom.
« Je vois que vous êtes doués, c'est intéressant de voir ce que vous avez fait à mes mangemorts. Que diriez-vous si vous quittiez le camp des perdants, pour vous joindre à moi, vous auriez gloire et fortune »
Tout le monde s'était tu, les mangemorts encore valides s'étaient mis à genoux, puis redressaient pour aller se mettre derrière Voldemort, ils avaient repris confiance en eux, après tout leur maître était avec eux.
« Pourquoi donc voulez-vous que nous vous rejoignons? Prendrez-vous dans vos rangs, une enfant de moldus ? Ou même un enfant d'une femme dont ses parents sont d'origines moldues ? Mais c'est vrai qu'étant vous-même un demi sang ou Sang-de-Bourbe, il n'y a rien d'étonnant à cela, vous n'avez sûrement pas dit cela à vos chers chiens de garde. », dit la deuxième personne qui entourait Harry.
Les maraudeurs semblaient stupéfaits, comment osait-il tenir tête à Voldemort ainsi et le traiter de Sang-de-Bourbe, cela allait tourné mal. De fait, ils virent Voldemort brandir sa baguette, et commencer : « Endolo », mais il fut coupé par une voix, qui fit frissonner plus d'une personne. Tous d'un bloc, ils se tournèrent vers la personne responsable de l'interruption, une puissance l'entourait, on comprenait pourquoi Voldemort craignait cette personne.
Ils étaient saufs, Dumbledore venait enfin d'arriver.
*****
Dumbledore rassura les élève présents dans la grande salle, et les écarta des silhouettes allongées sur le sol. Le tourbillon qui avait semblé dévasté la grande salle était parti, la laissant intact, avec les trois personnes qu'il avait amené. Dumbledore soupira, les barrières s'étaient remises dès que le tourbillon avait disparu.
Il prit sa baguette et emporta les trois silhouettes en cachant l'indenté de l'une d'entre elle.
Il posa les trois silhouettes sur le lit, et appela Pomfresh avant de sortir. Les trois personnes se redressèrent et l'une d'elle reprit son apparence animal, avant de se précipiter sur la porte. Il fallait prévenir Dumbledore, Ron et Hermione avaient disparu.
Alors qu'ils allaient atteindre la porte, celle-ci s'ouvrit sur Pomfresh, qui commença à les gronder dès qu'elle les vit debout. Elle les renvoya à leur lit, sous les protestations véhémentes des trois comparses. L'infirmière eut quelques difficultés pour examiner ses patients, ils semblaient dans un état d'agitation incroyable.
Quand Pomfresh eut fini, le professeur Dumbledore entra :
« Et bien comment vont-ils Pompom ? »
« Bien, mais dans un état d'agitation effroyable, il est impossible de les calmer. »
« COMMENT VOULEZ-VOUS QUE NOUS SOYONS CALMES LORSQUE HERMIONE ET RON SONT EN DANGER ! » hurla Ginny, perdant le contrôle de ses nerfs.
« Calmez-vous miss Weasley, bien que nous ne sachions pas où sont Hermione Granger et votre frère, nous pouvons affirmer qu'ils ne sont plus entre les mains de Voldemort. », dit Dumbledore.
Trois mines stupéfaites se levèrent vers lui :
« Co...com...comment plus en danger ? Ils se sont faits enlever par Voldemort, et ils ne sont plus en danger. »
« Ecoutez, nous ne comprenons pas nous même comment ils se sont échappés, mais le professeur Rogue les a vu partir. Mais avant que nous vous expliquions ce qui c'est passé, j'aimerais que vous me disiez ce qui c'est passé. »
« Et bien ce matin quand je me suis levée, j'ai senti une angoisse m'enserrer, je sentais un danger sans en trouver la cause. Je suis allée dans les appartements de Remus et Sirius, je voulais leur parler un peu de Harry. Nous avons parlé un petit peu, puis comme pour Harry, j'ai senti le danger. Cependant, avec Harry je pouvais sentir certains des sentiments, ici je n'ai pu sentir que le danger. Je savais que cela se passait tout près, je me suis précipitée vers Pré-au-Lard, là j'ai vu le carnage. Hermione et Ron étaient seuls contre une dizaine de mangemorts. Je me suis battue lorsque j'ai vu un sortilège impardonnable se diriger vers moi, je ne sais plus lequel était ce, celui de la mort ou de la douleur, puis plus rien. Je viens de me réveiller ici. La seule chose que je sais c'est que l'endroit où j'étais était très réconfortant. », termina Ginny.
« En fait, poursuivit Remus, nous avons vu Hermione et Ron très tôt ce matin, ils se comportaient normalement, hormis peut-être le fait qu'ils se sont enfin décidés à sortir ensemble à ce que j'ai pu voir. Ils n'ont pas été explicites sur ce point, mais à leur façon de se comporter, je pense qu'ils sortent ensemble. Ils ont quitté notre appartement vers 8h00, pour aller manger, ont-ils dit. Nous ne sommes pas inquiétés outre mesure, nous avions un peu l'habitude de voir arrivé à n'importe quel heure un de trois, que ce soit Ginny, Hermione ou Ron. Puis Ginny est arrivée, nous avons parlé un petit peu avec elle lorsqu'elle s'est dressée et a dit que Hermione et Ron étaient en danger, puis s'est précipitée vers le passage qui menait à Pré-au-Lard, il n'a pas été facile de la suivre. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons vu Hermione et Ron se battre avec les mangemorts. Nous avons décidé de les aider. Cependant Ginny s'est faite acculée, un sortilège de mort s'est précipité vers elle. Mais avant qu'il ne la touche, une bulle d'argent s'est formé autours d'elle. Elle a disparu sous nos yeux, quelques secondes après, c'était au tour de Sirius et au mien aussi, je suppose. C'est tout ce que je peux dire. »
Dumbledore se tut, puis expliqua ce qui c'était passé à la réunion que Voldemort avait prévu :
« Hermione et Ron ont disparu à peu près de la même façon que vous, à la différence que la bulle qui les a emportés tous les deux n'étaient pas d'argent mais d'or. Ce qui est encore plus étrange, c'est lorsque vous êtes arrivés, vous avez brisés les barrières magiques de Poudlard. »
Dumbledore se tut pensivement, puis reprit :
« La seule chose que je puis vous dire, c'est que vous veniez de l'espace temps, le tourbillon qui vous a amené m'y fait penser sérieusement. Je n'aurais pourtant jamais cru en voir un comme celui-ci à mon époque. Je ne connais qu'un seul sorcier qui fut capable de le maîtriser par le passé », il s'interrompit, puis se tourna vers Ginny.
« Serait-il possible que vous puissiez localiser Hermione et Ron avec le lien qui semble vous unir ? »
« Je ne sais pas, il faut que j'essaie. », dit Ginny. Elle était perdue, quand donc la vie cesserait-elle de s'acharner sur eux ? Qu'avaient- ils donc fait pour mériter pareille traitement.
Les laissant dans l'infirmerie pour qu'ils se reposent, Dumbledore partit vers son bureau afin de rassurer la famille Weasley.
*****
Harry se réveilla, tout autour de lui était blanc, il grogna, il ne connaissait que trop bien cet endroit : l'infirmerie de Poudlard. Il devait bien se douter qu'après la bataille qu'il avait mené, il s'y retrouverait. En pensant au duel avec Voldemort, il se redressa et chercha autour de lui pour trouver ses compagnons de fortune. Hermione et Ron se trouvaient sur des lits à côté de lui. Il sourit doucement, ainsi, ils avaient fini par trouver un moyen pour le retrouver. Il s'était senti seul ces derniers temps sans eux, c'étaient ses amis de toujours. Soulagé, et se sachant en sécurité, il se rendormit. Fire vint se lover contre lui, et le silence retomba sur l'infirmerie, simplement troublé par les respirations des quelques patients ayant participés au duel.
*****
La nouvelle de la disparition des deux amis de Harry Potter mit la foudre au poudre. La panique gagna complètement la population, si le ministère avait réussi à calmer les esprits de la population après que Harry Potter fut disparut, il en fut autrement pour ses amis. Que se passait-il donc ? Mais où était le survivant ? Tout semblait confirmer les idées du professeur Dumbledore, Voldemort serait-il vraiment apparu ? Que s'était-il réellement passé ? Trop de choses étranges se passaient sans que personne ne puisse en trouver les explications. Le ministère avait pu faire passé les dernières attaques comme quelques fanatiques de l'ancien Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. L'hypothèse du retour de Vous-Savez-Qui commençait à faire son chemin, semant la frayeur partout. Ils leur étaient désormais plus impossible de nier ce retour à la vie. Non il devait y avoir une explication.
Même à Poudlard l'ambiance était lourde, les tensions entre Griffondors et Serpentards augmentaient de jour en jour. De plus en plus souvent, on devait envoyer les élèves à l'infirmerie.
Ginny dans cette ambiance se sentait dépassée, tout semblait vouloir lui sans cesse rappeler la disparition de son frère et de ses amis. Elle s'isola le plus possible, ne parlant que rarement à Neville, Sirius et Remus. Alors qu'elle était un jour seule, près du lac, Foudre qui était toujours avec elle se décida à agir :
« Ginny, il est inutile de te laisser aller, ils vont bien tous les trois, et tu le sais. »
« Je le sais, mais j'aimerais m'en assurer, je ne me sentirais rassurée que lorsque je les reverrais. », dit Ginny.
« Concentre-toi, ne pense qu'à Harry. », lui ordonna Foudre.
« Mais pourquoi ?! Je ne peux pas lui parler, il n'est pas ici, c'est impossible. », s'exclama Ginny.
« Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais, tu peux me faire confiance. », la calma Foudre.
Ginny s'adossa à un arbre, et s'assit confortablement, entra dans une transe, elle appela Harry. A côté d'elle, Foudre s'illumina.
*****
« Harry... Harry... Harry... », celui-ci s'éveilla en sursaut, il connaissait cette voix, il l'avait déjà entendue. Mais d'où venait-elle ?
Il commença à chercher autour de lui, pour se rendre compte que c'était le neil. Il alla chercher le niel en lui même, après cinq minutes il put enfin entendre clairement de qui venait l'appel.
« Ginny ? »
« Harry, oh que je suis contente », dit-elle le souffle court.
« Mais... Mais... Où es-tu ? », demanda Harry totalement abasourdi.
« A Poudlard, dans ton vrai présent. », répondit Ginny.
« Hein ? Puis je savoir comment fais-tu pour me parler si tu n'es pas dans la même époque que moi ? Je t'avoue ne pas comprendre. », s'exclama Harry.
« Si je te dis que je n'en sais rien. Que fais-tu ? », dit Ginny.
« Rien, je vais juste essayer de me renseigner, c'est tout. »
Ginny, en entendant Harry, se mit à trembler. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus de nouvelles de Harry, en plus elle avait appris que Fumseck n'était pas rentré de son voyage temporel. Il n'avait toujours pas de nouvelles de Hermione et Ron, toutes ces choses la firent craquer et elle laissa libre cours à son inquiétude :
« Harry depuis que tu es parti rien ne va plus, Hermione et Ron se sont fait enlevés par Voldemort, on ne sait pas où ils sont passés. Ils ont disparu dans une bulle d'or, c'est ce qu'a dit Rogue. En plus on ne peut plus communiquer avec toi. Que s'est-il passé ? Pourquoi es-tu dans le passé ? Qu'est ce que tu fais là bas ? ... »
« Ginny s'il te plait calme-toi, je ne comprends pas grand chose à ce que tu dis. Tout d'abord arrête de te faire un sang d'encre pour Hermione et ton frère, ils sont avec moi, alors n'aie pas peur. Ils vont bien, ils m'ont rejoins il y a quelques jours. Pour être plus précis le jour d'Halloween, alors s'il te plait reprends-toi. », dit Harry soupirant intérieurement aux réactions des filles. Quand elles réagissent avec leurs émotions, il est quasi-impossible de les comprendre. Leurs logiques ne semblent pas la même que la sienne. Elles se laissent aller à leurs émotion au lieu de réfléchir. A l'annonce que Hermione et Ron étaient avec lui, il sentit Ginny se détendre fortement. Il soupira de soulagement, il n'aurait pas voulu avoir à faire à l'hystérie d'une fille, même si c'était une amie.
« Ils sont avec toi ? », demanda Ginny le souffle coupé. Ainsi, ils avaient fini par le rejoindre.
« Oui, ne me demande pas comment, nous n'avons pas eu le temps de parler ces derniers jours. Ils avaient besoin de repos. Bon maintenant pourrais-tu reprendre la chronologie des événements calmement ? », demanda Harry.
« Non, je n'en ai pas le temps, c'est trop long, je ne pourrais pas tenir. C'est fatiguant de parler à travers les époques. Une dernière chose, as-tu vu Fumseck ? »
« Oui, cela fait longtemps qu'il est reparti de l'époque des maraudeurs. Je ne sais pas où il est. », entendit Ginny.
« C'est rien. Nous nous débrouillerons pour le retrouver. », dit Ginny.
« Il a quitté l'espace temps il y longtemps, vous devriez essayer de le retrouver chez vous, mais n'essayez plus de l'envoyer à travers les époques, la prochaine fois, il ne pourra en sortir. »
Ginny étouffa un cri, cette voix n'était pas celle de Harry mais lui semblait tout de même familière. Plus intriguée qu'inquiète elle demanda à Harry :
« Harry puis-je savoir qui a parlé ? »
Mais le silence lui répondit, elle ne sut pas qui était intervenu, coupant ainsi la communication dans l'espace temps. En reprenant ses esprits, elle se tourna vers Foudre et la trouva endormie, une faible lueur se dégageant d'elle. Enfin rassurée depuis la disparition de Harry, elle s'endormit près du lac. Ce n'est que quelques heures plus tard alors qu'ils l'avait cherchée dans tout le château, que les frères jumeaux la trouvèrent profondément endormie, un sourire aux lèvre, totalement indifférente à son entourage. Elle savait où étaient les autres.
*****
Harry s'affala sur son lit et se rendormit aussi sec, la conversation avec Ginny l'avait totalement épuisé.
*****
La nuit tombait à Poudlard lorsque Albus Dumbledore vit arriver vers lui le phoenix du début d'année: celui au pelage couleur eau. Il le regarda arrivé, ne sachant pourquoi il avait cet impression, mais il allait enfin avoir des nouvelles de Harry. C'était pour lui une certitude. Il ouvrit grand la fenêtre de son bureau pour le laisser entrer. Le phoenix s'engouffra à l'intérieur, tenant entre ses pattes, quelque chose qu'il reconnut comme étant Fumseck, une fois que l'oiseau l'eut déposé sur le bureau. Il se précipita vers son phoenix et remarqua tout de suite qu'il avait été attaqué. Un profond soupir lui vint, si Fumseck avait été attaqué, il était clair qu'aucun d'eux ne pourrait avoir des nouvelles de Harry. Après s'être assuré que le phoenix n'avait rien de grave, il se tourna vers celui qui avait un plumage bleu des mer chaudes et le remercia. Puis remarquant la lettre qu'il avait à la patte, il la prit et la lut.
***
Une jeune femme s'approchait de Poudlard, elle devait se dépêcher, si elle ne se trompait pas, cela faisait plusieurs jours que le trio était réuni dans le passé. Tous devaient se demander où ils avaient disparu. Tempête lui avait dit de se dépêcher, mais elle avait été retardée par une tempête dans l'Atlantique. Elle sourit en songeant à Tempête, cette petite licorne qui n'en était pas une, de part sa taille et sa corne noir, striée d'or.
L'ombre d'un oiseau la survolant la fit sourire, lorsqu'elle reconnut Douce, son fidèle Phoenix. Cela faisait plusieurs jours qu'il était partit, elle se demanda ce qui avait bien pu la retarder. Elle haussa les épaule, elle aurait bientôt la réponse à sa question, elle arrivait à Poudlard. Elle la vit s'engouffrer dans les barrières de Poudlard avant de disparaître de sa vue. Elle pressa le pas, elle sentait qu'il était temps de se montrer.
Elle arriva finalement devant les portes de Poudlard et entra. Elle sentit la magie l'analyser, elle frissonna et continua son chemin. En entrant dans le château, elle sentit une sensation familière l'envahir, les souvenirs de ce château, qui fut sa maison pendant sept ans. Pourtant elle pressa le pas. Cela faisait une demi heure que Douce avait apporté son message.
La gargouille était ouverte semblant l'attendre, elle monta sur la première marche avant d'arriver devant le bureau de Dumbledore. La porte était entrouverte, Albus Dumbledore parlait :
« ... reçu aucune nouvelle de Harry Potter. Fumseck s'étant fait attaqué, n'a pas su soit aller sur les lieux, soit en revenir avec la réponse. Pour comble du malheur, nous n'avons aucune nouvelle de Mlle Granger et de Mr Weasley. », entendit-elle. C'est à ce moment qu'elle se décida à entrer.
« Vous savez professeur, ils sont avec Harry dans le passé », dit- elle en entrant dans le bureau. Tous ceux qui étaient présents se figèrent, alors que le Phoenix d'eau se dirigeait vers elle en se posant doucement sur son épaule. Son regard se posa sur chaque personne dans la pièce : il y avait les Weasley, ils avaient les cheveux roux, et certains ressemblaient beaucoup à Ron, il y avait aussi Minerva McGonagall, avec son air stricte, Severus Rogue, bien qu'elle se demandait ce qu'il faisait là. Puis il y avait aussi Remus Lupin, et à côté Sirius Black, qui n'avait eu le temps de se retransformer. Ne cillant même pas en voyant l'assassin, elle se tourna vers Dumbledore :
« Quand vous donnez ce genre de réunion, il est peut être utile de fermer la gargouille et la porte, vous ne croyez pas ? », lança toujours l'inconnue.
« Mais qui êtes vous mademoiselle pour être si bien renseignée ? », demanda Rogue de sa voix méprisante.
Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Sirius s'était levé et la regardait comme s'il voyait un fantôme du passé ressurgir devant lui :
« Mais... où ... où étais-tu ? Nous te croyions tous morte. »
La jeune femme sourit doucement et se tourna vers lui :
~ Il fallait que je parte, tu le sais Sirius. Je ne pouvais plus restée, il en allait de la survie de l'Onyx. Tu as toujours su que nous nous reverrions quoi que tu puisses dire. Tu le savais, Briselame te l'avais dit. Tu savais que les gardiens devraient revenir pour que tout s'accomplisse.~, elle venait d'utilisé le neil pour lui répondre, sachant qu'il n'était pas prudent que certaines personnes entendent ce qu'elle disait.
Sirius hocha la tête.
*****
Hermione, Ron et Harry restèrent à l'infirmerie une quinzaine de jours, le combat qui les avaient opposés aux mangemorts, les avaient épuisés. Leurs niveaux magiques avaient fortement baissés, surtout celui de Harry. C'était celui qui avait un niveau de magie le plus bas, bien que personne ne puissent expliquer pourquoi. Il semblait évident que ce n'était pas du qu' au duel. Surtout qu'une semaine avant il avait rechuté : il avait parler avec Ginny. Cependant l'infirmière n'avait pu expliqué cette brusque chute. Ron et Hermione avaient refusé catégoriquement de quitter l'infirmerie. Ainsi n'étaient-ils pas réparti, comme ils aurait du. Dumbledore avait essayé de leur parler, de leur demander d'où ils venaient, mais n'avait eu aucune réponse, sauf leur nom. Les deux nouveaux qui s'étaient joint au duel contre les mangemorts étaient aussi muets que ne l'était Harry Paloino Dyxe. Le mystère autour de ses trois personnes s'épaississaient, surtout que les deux nouveaux semblaient vouloir protéger Harry Dyxe. Tous les trois semblaient liés, Dumbledore l'avait vu pendant le duel, les trois adolescents s'étaient extrêmement bien défendus, se protégeant l'un l'autre, alors que lui faisait face à Voldemort. Pourtant les deux nouveaux parlaient très bien, ils avaient parlé lors du duel où tous les trois avaient été debout face à l'héritier de Serpentard. Mais depuis qu'ils étaient arrivé à Poudlard, aucun des deux n'avaient émis une parole. Dumbledore avait toutefois remarqué que les trois nouveaux étaient amis et qu'ils communiquaient entre eux de façon que personne ne puisse le voir. Un lien fort unissait ces trois amis et rien apparemment ne pourrait le détruire . Les seuls personnes qui pouvaient les approcher étaient comme il avait pu le constater : Miss Towers, Miss Evans et les maraudeurs, exception faite de Mr Petigrow, qui à la stupeur de tout le monde était non seulement ignoré par Harry, mais ses amis lui lançaient des regards haineux.
***
Cela faisait trois jours que la bataille avait eu lieu à Pré-Au-Lard, et l'école venait d'apprendre que Harry Dyxe s'était enfin réveillé ainsi que les deux personnes qui l'avaient aidé. Les maraudeurs avaient décidé de rendre visite à Harry avec Anne, Lily et Elizabeth. Lorsqu'ils entrèrent dans l'infirmerie, la seule personne qui était éveillée était Harry. Exceptionnellement Peter les avaient accompagné. Harry les avaient salué gaiement, tout en ignorant Peter. Tout le monde s'était assit autour du lit, lorsque les deux personnes qui se trouvaient avec Harry se réveillèrent et vinrent les rejoindre. Harry les avaient présenté comme étant : Hermione Gina Tahode et Ronald Nothe Gaxya, surnommé Ron. Au début la conversation avait été calme, jusqu'à ce que Peter face un commentaire, qui, à la surprise de tous, provoqua un déchaînement incroyable. Peter avait fait une remarque désobligeante sur le duel avec les mangemorts, alors que Harry l'avait vu quitter la place aussitôt que les mangemorts étaient arrivés. Harry l'avait alors regardé méchamment, mais il en avait été autrement pour ses deux amis : Hermione avait serré les poings, prête à se jeter sur Peter tandis que Ron lui s'était jeté sur Peter. Une bataille s'était déroulée dans l'infirmerie, Pomfresh avait accouru aussi tôt, elle avait essayé de séparer les bagarreurs mais n'avait pu. Lily était partie chercher Dumbledore. Alors qu'il semblait que l'état de Peter allait empiré, Harry avait repris son sang froid, et était intervenu séparant par la force Ron et Peter. Il avait pris Peter et l'avait mis hors de portée de Ron, c'est-à-dire dehors. Une violente dispute avait éclaté entre eux, alors que Hermione essayait de les calmer tous les deux. Mais aucun son ne sortit de leur bouche.
Lorsque Dumbledore arriva, il trouva Peter dehors, cela l'inquiéta, il entra brusquement dans l'infirmière et trouva les nouveaux en pleine argumentation, bien qu'aucun son ne sortait. La fille essayant de calmer le garçon et Harry. Ce n'est qu'après un bout de temps qu'elle réussit à le faire.
Il fut convenu par la suite que l'accès serait refuser à Peter Pettigrow, qui n'était définitivement pas apprécié par les nouveaux.
*****
Note de la correctrice:
Je suis désolée si vous avez reçu le chapitre en retard mais les profs nous ont noyé de devoirs. En plus, je dois rendre avec mon groupe mon dossier sur les TPE (Travaux Personnels Encadrés pour se qui connaissent pas). Qui a eu l'idée de les inventer!! Je passe à mes questions:
_les noms que tu donnes à Harry et ses amis dans le passé ont-ils un sens particulier ?
_qui contrôle l'espace temps?
_c'est qui la fille qui est gardienne comme Sirius ?
C'est tout.
Jina.
Note de l'auteur:
Et bien, après bien des péripéties, voici le chapitre 12, j'espère qu'il vous a plu. Pour répondre à la question de Jina : Qui est la fille qui est gardienne comme Sirius ? Rendez vous au chapitre suivant, vous saurez son nom, c'est promis.
Sinon, je n'ai rien d'autre à dire, sauf que le chapitre suivant sera un peu plus calme. Il y aura une discussion dans le bureau de Dumbledore, et plein d'autre truc, avec Harry et les maraudeurs.
Pour les RAR, c'est sur la page avant, je ne recopie pas ce que j'ai mit, je suis trop fainéante.
A bientôt pour le chapitre 13,
PS : N'oubliez pas de laisser un mot, cela fait toujours plaisir. (mm les tomates, elles aident à avancer.)
Phantme.
Paru le 04 février 2004.
ATTENTION : (note du 05 février 2004) Les deux derniers chapitre ont- ils besoin d'être remaniés ? Je m'explique, vu le saut incessant que j'ai fait entre le passé et le présent, avez vous réussit à voir dans quel époque bous étiez situé, ou est-il nécessaire que je les réécrive pour qu'ils soient plus clair. Si personne ne me dit rien, je les laisse tel quel. Merci pour votre compréhension.
Correction le 30 avril 2004.
Un oiseau couleur bleu mer survolait la forêt, il cherchait quelque chose. Alors qu'il survolait le même endroit depuis des heures, il fit un piqué pour plonger entre les arbres. Là reposaient sur l'arbre le plus vieux deux oisillons, gazouillants, se défiant l'un et l'autre. Il passa à coté de celui qui avait des plumes sombres, pour plonger vers celui au couleur de feu. Il le prit entre ses sers et repartit vers sa destination première.
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Tous se précipitèrent hors du bureau de Dumbledore, la panique gagnant le groupe entier. Pourquoi Dumbledore avait-il peur pour les barrières de Poudlard ?
La pagaille régnait dans les couloirs, tous les élèves se dirigeaient vers la grande salle accompagnés des professeurs. Les premiers élèves entrés furent les septièmes années de Poussouffle, ils s'immobilisèrent sous l'effet du choc, tandis que les autres élèves qui se trouvaient derrière entraient en collision avec eux. Dumbledore qui arrivait juste derrière eux, se précipita devant, mais il fut paralysé par la vue qui s'offrit à lui. Il semblait ne plus pourvoir réagir.
Au centre de la grande salle, un tourbillon de vent s'élevait comme un ouragan, Dumbledore sentit tout de suite que c'était cette force qui avait brisée les barrières magiques de Poudlard. Pourtant il se sentait incapable de faire quoique ce soit, il n'avait pas envie de bouger. Cette force lui semblait si rassurante malgré le tourbillon dévastateur qu'elle représentait. C'est alors qu'il se rendit compte que le ministère avait perdu le peu de contrôle qu'ils avaient sur le temps.
Une fois que le tourbillon eut fini de tourner, quelques silhouettes apparurent et des exclamations étouffées vinrent de derrière Dumbledore alors qu'ils reconnaissaient peu à peu les ombres qui apparaissaient devant eux. La famille Weasley se précipita à l'intérieur de la grande salle, précédé de Dumbledore qui avait pu se ressaisir. Ils accoururent près des corps et remarquèrent l'état dans lesquels ils étaient.
***
A quelque lieu de là, Voldemort aussi se rendit enfin compte que le temps n'était plus sous le contrôle du département des mystères. Une autre personne avait réussi à en avoir le contrôle, il devait trouvé qui c'était et l'allier à sa cause ou le détruire avant qu'il ne prenne la place qu'il convoitait tant: le trône de la puissance.
*****
Harry se battait, lorsqu'il entendit la voix de McGonagall demandant à tous les élèves de Poudlard de rentrer au collège, pourtant, pour lui il était hors de question de rentrer, il était sur le champ de duel, il y resterait jusqu'à ce que tout soit rentré dans l'ordre. Il ne permettrait pas aux mangemorts de tuer des gens inutilement. Plus sa détermination grandissait, plus il mettait d'acharnement, attirant ainsi l'attention des mangemorts sur lui afin que les élèves et sorciers qui se battaient puissent s'enfuir s'ils le voulaient.
Harry sentit Fire descendre de son cou pour le mêler à la bataille et tuer les mangemort.
Les « spectateurs » qui se trouvaient là furent quelque peu déconcertés par l'acharnement du jeune homme qui se battait au milieu des mangemorts, évitant les doloris et sortilèges de mort. Personne ne reconnaissait le nouveau arrivé à Poudlard. McGonagall fut la première à se ressaisir, elle ordonna à tous ceux qui se trouvaient autour d'elle de se bouger pour aller aider le jeune homme en mauvaise posture.
A ce moment, les maraudeurs choisirent d'entrer dans la mêlée, suivis de près par Lily, Elizabeth et Anne, alors que les mangemorts se resserraient autour du garçon au cheveux noir qui les combattait avec autant de vigueur. Celui qui semblait diriger l'opération se tourna vers le jeune homme, avant de lui lancer le sortilège de l'impérius. Harry s'immobilisa, sous l'emprise du sortilège, il se sentit vidé de toute substance, il voulait faire ce que la voix lui disait : attaquer les autres sorciers qui se trouvaient dans la rue. En effet, le mangemort avait remarqué que Harry se battait extrêmement bien et qu'il serait amusant de le regarder tuer ceux qu'il défendait. Un sourire carnassier apparut alors sur le visage de Harry, tous ceux qui étaient autour et qui avaient vu que le sortilège avait frappé le jeune homme, s'étaient immobilisés. Si un combattant aussi bon que lui se retournait contre eux, ils étaient définitivement perdus. Tous frissonnèrent en voyant le sourire qu'avait pris Harry.
Harry tendit sa baguette, et à la surprise de tous, il murmura « Stupéfix » en direction du mangemort qui lui avait lancé le sortilège de l'impérium. Si Voldemort n'arrivait pas à l'avoir sous le contrôle, ce ne serait pas un de ses stupides mangemorts qui arriverait.
Tout le monde s'était tu, un souffle de soulagement s'éleva du rang des victimes, le jeune avait réussi à vaincre l'impérium, ce qui semblait un exploit, vu le niveau de magie du mangemort qui lui avait lancé. Il n'avait pas entendu le sortilège qu'avait murmuré Harry, mais avait vu l'éclair rouge se diriger sur le mangemort, qui tomba paralysé. Il avait été tellement surpris de la résistance du gamin, qu'il ne s'était pas attendu au sortilège. C'est à ce moment que tous les professeurs se décidèrent à se jeter dans la mêlée.
Alors que Harry affrontait les mangemorts, il sentit la fatigue le gagner, c'est le moment que choisit sa cicatrice pour lui faire mal. « Non pas lui, ce n'est pas vrai, il ne peut pas venir », pourtant il lui était clair que Voldemort se déplaçait en personne, sa cicatrice ne le brûlerait pas autant s'il n'était pas tout près.
Quand il sentit sa cicatrice lui faire mal, il s'effondra à terre, et n'eut plus vraiment conscience de ce qui se passait autour de lui. Les trois mangemorts auxquels il faisait front, profitèrent de sa faiblesse pour lui lancer le doloris. Une ombre arriva, poussant Harry et l'entraînant dans sa chute, lui évitant ainsi une grande douleur.
« Ca va ? », demanda la personne en redressant Harry.
~ Oui ~ murmura Harry, ~ merci ~.
« Avec plaisir », Harry surpris leva la tête et reconnut la personne qu'il avait en face de lui. ~ Content de te voir, fais gaffe il va arriver. ~
L'autre personne n'eut pas besoin de lui demander qui était la personne qui allait arrivé, elle le savait déjà. Une deuxième voix s'éleva derrière eux légèrement railleuse :
« Je ne voudrais pas vous déranger, mais un petit coup de main ne serait pas de trop. »
Tous deux se tournèrent vers le duel légèrement déséquilibré. Ils se mirent dos à dos, la cicatrice de Harry continuait à le brûler, mais celui- ci n'y fit pas attention, ils devaient éliminer le plus de mangemorts possibles avant l'arrivée de Voldemort.
Dans un ensemble parfait, tous les trois attaquèrent, c'est à ce moment que les mangemorts sentirent que la chance n'était plus de leur côté. Les villageois reprirent espoir en voyant les mangemorts fléchirent. L'espoir fut de courte durée, lorsqu'une voix glaciale s'éleva :
« Et bien je vois que mes mangemorts ne sont même pas capables de se défaire d'une bande de gosses »
Tous frissonnèrent en entendant la voix, elle semblait être un sifflement. Harry et les deux autres silhouettes se tournèrent vers la voix et le compagnon qui se trouvait à gauche de Harry constata calmement:
« Voldemort »
Tout le monde eut un sursaut, les maraudeurs regardaient les compagnons qui avaient rejoint Harry avec suspicion. Si eux savaient que c'était Harry qui se battait, en revanche ils ne savaient pas qui est ce qui l'avait aidé à se redresser alors qu'il allait recevoir un doloris.
Voldemort haussa un sourcil, enfin, ce qui lui restait de ses sourcils -c'est à dire pas grand chose. Voilà quelqu'un qui n'avait pas froid dans le dos pour oser prononcer son nom.
« Je vois que vous êtes doués, c'est intéressant de voir ce que vous avez fait à mes mangemorts. Que diriez-vous si vous quittiez le camp des perdants, pour vous joindre à moi, vous auriez gloire et fortune »
Tout le monde s'était tu, les mangemorts encore valides s'étaient mis à genoux, puis redressaient pour aller se mettre derrière Voldemort, ils avaient repris confiance en eux, après tout leur maître était avec eux.
« Pourquoi donc voulez-vous que nous vous rejoignons? Prendrez-vous dans vos rangs, une enfant de moldus ? Ou même un enfant d'une femme dont ses parents sont d'origines moldues ? Mais c'est vrai qu'étant vous-même un demi sang ou Sang-de-Bourbe, il n'y a rien d'étonnant à cela, vous n'avez sûrement pas dit cela à vos chers chiens de garde. », dit la deuxième personne qui entourait Harry.
Les maraudeurs semblaient stupéfaits, comment osait-il tenir tête à Voldemort ainsi et le traiter de Sang-de-Bourbe, cela allait tourné mal. De fait, ils virent Voldemort brandir sa baguette, et commencer : « Endolo », mais il fut coupé par une voix, qui fit frissonner plus d'une personne. Tous d'un bloc, ils se tournèrent vers la personne responsable de l'interruption, une puissance l'entourait, on comprenait pourquoi Voldemort craignait cette personne.
Ils étaient saufs, Dumbledore venait enfin d'arriver.
*****
Dumbledore rassura les élève présents dans la grande salle, et les écarta des silhouettes allongées sur le sol. Le tourbillon qui avait semblé dévasté la grande salle était parti, la laissant intact, avec les trois personnes qu'il avait amené. Dumbledore soupira, les barrières s'étaient remises dès que le tourbillon avait disparu.
Il prit sa baguette et emporta les trois silhouettes en cachant l'indenté de l'une d'entre elle.
Il posa les trois silhouettes sur le lit, et appela Pomfresh avant de sortir. Les trois personnes se redressèrent et l'une d'elle reprit son apparence animal, avant de se précipiter sur la porte. Il fallait prévenir Dumbledore, Ron et Hermione avaient disparu.
Alors qu'ils allaient atteindre la porte, celle-ci s'ouvrit sur Pomfresh, qui commença à les gronder dès qu'elle les vit debout. Elle les renvoya à leur lit, sous les protestations véhémentes des trois comparses. L'infirmière eut quelques difficultés pour examiner ses patients, ils semblaient dans un état d'agitation incroyable.
Quand Pomfresh eut fini, le professeur Dumbledore entra :
« Et bien comment vont-ils Pompom ? »
« Bien, mais dans un état d'agitation effroyable, il est impossible de les calmer. »
« COMMENT VOULEZ-VOUS QUE NOUS SOYONS CALMES LORSQUE HERMIONE ET RON SONT EN DANGER ! » hurla Ginny, perdant le contrôle de ses nerfs.
« Calmez-vous miss Weasley, bien que nous ne sachions pas où sont Hermione Granger et votre frère, nous pouvons affirmer qu'ils ne sont plus entre les mains de Voldemort. », dit Dumbledore.
Trois mines stupéfaites se levèrent vers lui :
« Co...com...comment plus en danger ? Ils se sont faits enlever par Voldemort, et ils ne sont plus en danger. »
« Ecoutez, nous ne comprenons pas nous même comment ils se sont échappés, mais le professeur Rogue les a vu partir. Mais avant que nous vous expliquions ce qui c'est passé, j'aimerais que vous me disiez ce qui c'est passé. »
« Et bien ce matin quand je me suis levée, j'ai senti une angoisse m'enserrer, je sentais un danger sans en trouver la cause. Je suis allée dans les appartements de Remus et Sirius, je voulais leur parler un peu de Harry. Nous avons parlé un petit peu, puis comme pour Harry, j'ai senti le danger. Cependant, avec Harry je pouvais sentir certains des sentiments, ici je n'ai pu sentir que le danger. Je savais que cela se passait tout près, je me suis précipitée vers Pré-au-Lard, là j'ai vu le carnage. Hermione et Ron étaient seuls contre une dizaine de mangemorts. Je me suis battue lorsque j'ai vu un sortilège impardonnable se diriger vers moi, je ne sais plus lequel était ce, celui de la mort ou de la douleur, puis plus rien. Je viens de me réveiller ici. La seule chose que je sais c'est que l'endroit où j'étais était très réconfortant. », termina Ginny.
« En fait, poursuivit Remus, nous avons vu Hermione et Ron très tôt ce matin, ils se comportaient normalement, hormis peut-être le fait qu'ils se sont enfin décidés à sortir ensemble à ce que j'ai pu voir. Ils n'ont pas été explicites sur ce point, mais à leur façon de se comporter, je pense qu'ils sortent ensemble. Ils ont quitté notre appartement vers 8h00, pour aller manger, ont-ils dit. Nous ne sommes pas inquiétés outre mesure, nous avions un peu l'habitude de voir arrivé à n'importe quel heure un de trois, que ce soit Ginny, Hermione ou Ron. Puis Ginny est arrivée, nous avons parlé un petit peu avec elle lorsqu'elle s'est dressée et a dit que Hermione et Ron étaient en danger, puis s'est précipitée vers le passage qui menait à Pré-au-Lard, il n'a pas été facile de la suivre. Lorsque nous sommes arrivés, nous avons vu Hermione et Ron se battre avec les mangemorts. Nous avons décidé de les aider. Cependant Ginny s'est faite acculée, un sortilège de mort s'est précipité vers elle. Mais avant qu'il ne la touche, une bulle d'argent s'est formé autours d'elle. Elle a disparu sous nos yeux, quelques secondes après, c'était au tour de Sirius et au mien aussi, je suppose. C'est tout ce que je peux dire. »
Dumbledore se tut, puis expliqua ce qui c'était passé à la réunion que Voldemort avait prévu :
« Hermione et Ron ont disparu à peu près de la même façon que vous, à la différence que la bulle qui les a emportés tous les deux n'étaient pas d'argent mais d'or. Ce qui est encore plus étrange, c'est lorsque vous êtes arrivés, vous avez brisés les barrières magiques de Poudlard. »
Dumbledore se tut pensivement, puis reprit :
« La seule chose que je puis vous dire, c'est que vous veniez de l'espace temps, le tourbillon qui vous a amené m'y fait penser sérieusement. Je n'aurais pourtant jamais cru en voir un comme celui-ci à mon époque. Je ne connais qu'un seul sorcier qui fut capable de le maîtriser par le passé », il s'interrompit, puis se tourna vers Ginny.
« Serait-il possible que vous puissiez localiser Hermione et Ron avec le lien qui semble vous unir ? »
« Je ne sais pas, il faut que j'essaie. », dit Ginny. Elle était perdue, quand donc la vie cesserait-elle de s'acharner sur eux ? Qu'avaient- ils donc fait pour mériter pareille traitement.
Les laissant dans l'infirmerie pour qu'ils se reposent, Dumbledore partit vers son bureau afin de rassurer la famille Weasley.
*****
Harry se réveilla, tout autour de lui était blanc, il grogna, il ne connaissait que trop bien cet endroit : l'infirmerie de Poudlard. Il devait bien se douter qu'après la bataille qu'il avait mené, il s'y retrouverait. En pensant au duel avec Voldemort, il se redressa et chercha autour de lui pour trouver ses compagnons de fortune. Hermione et Ron se trouvaient sur des lits à côté de lui. Il sourit doucement, ainsi, ils avaient fini par trouver un moyen pour le retrouver. Il s'était senti seul ces derniers temps sans eux, c'étaient ses amis de toujours. Soulagé, et se sachant en sécurité, il se rendormit. Fire vint se lover contre lui, et le silence retomba sur l'infirmerie, simplement troublé par les respirations des quelques patients ayant participés au duel.
*****
La nouvelle de la disparition des deux amis de Harry Potter mit la foudre au poudre. La panique gagna complètement la population, si le ministère avait réussi à calmer les esprits de la population après que Harry Potter fut disparut, il en fut autrement pour ses amis. Que se passait-il donc ? Mais où était le survivant ? Tout semblait confirmer les idées du professeur Dumbledore, Voldemort serait-il vraiment apparu ? Que s'était-il réellement passé ? Trop de choses étranges se passaient sans que personne ne puisse en trouver les explications. Le ministère avait pu faire passé les dernières attaques comme quelques fanatiques de l'ancien Seigneur des Ténèbres, Celui-Dont-On-Ne-Doit-Pas-Prononcer-Le-Nom. L'hypothèse du retour de Vous-Savez-Qui commençait à faire son chemin, semant la frayeur partout. Ils leur étaient désormais plus impossible de nier ce retour à la vie. Non il devait y avoir une explication.
Même à Poudlard l'ambiance était lourde, les tensions entre Griffondors et Serpentards augmentaient de jour en jour. De plus en plus souvent, on devait envoyer les élèves à l'infirmerie.
Ginny dans cette ambiance se sentait dépassée, tout semblait vouloir lui sans cesse rappeler la disparition de son frère et de ses amis. Elle s'isola le plus possible, ne parlant que rarement à Neville, Sirius et Remus. Alors qu'elle était un jour seule, près du lac, Foudre qui était toujours avec elle se décida à agir :
« Ginny, il est inutile de te laisser aller, ils vont bien tous les trois, et tu le sais. »
« Je le sais, mais j'aimerais m'en assurer, je ne me sentirais rassurée que lorsque je les reverrais. », dit Ginny.
« Concentre-toi, ne pense qu'à Harry. », lui ordonna Foudre.
« Mais pourquoi ?! Je ne peux pas lui parler, il n'est pas ici, c'est impossible. », s'exclama Ginny.
« Ne t'inquiète pas, je sais ce que je fais, tu peux me faire confiance. », la calma Foudre.
Ginny s'adossa à un arbre, et s'assit confortablement, entra dans une transe, elle appela Harry. A côté d'elle, Foudre s'illumina.
*****
« Harry... Harry... Harry... », celui-ci s'éveilla en sursaut, il connaissait cette voix, il l'avait déjà entendue. Mais d'où venait-elle ?
Il commença à chercher autour de lui, pour se rendre compte que c'était le neil. Il alla chercher le niel en lui même, après cinq minutes il put enfin entendre clairement de qui venait l'appel.
« Ginny ? »
« Harry, oh que je suis contente », dit-elle le souffle court.
« Mais... Mais... Où es-tu ? », demanda Harry totalement abasourdi.
« A Poudlard, dans ton vrai présent. », répondit Ginny.
« Hein ? Puis je savoir comment fais-tu pour me parler si tu n'es pas dans la même époque que moi ? Je t'avoue ne pas comprendre. », s'exclama Harry.
« Si je te dis que je n'en sais rien. Que fais-tu ? », dit Ginny.
« Rien, je vais juste essayer de me renseigner, c'est tout. »
Ginny, en entendant Harry, se mit à trembler. Cela faisait si longtemps qu'il n'avait plus de nouvelles de Harry, en plus elle avait appris que Fumseck n'était pas rentré de son voyage temporel. Il n'avait toujours pas de nouvelles de Hermione et Ron, toutes ces choses la firent craquer et elle laissa libre cours à son inquiétude :
« Harry depuis que tu es parti rien ne va plus, Hermione et Ron se sont fait enlevés par Voldemort, on ne sait pas où ils sont passés. Ils ont disparu dans une bulle d'or, c'est ce qu'a dit Rogue. En plus on ne peut plus communiquer avec toi. Que s'est-il passé ? Pourquoi es-tu dans le passé ? Qu'est ce que tu fais là bas ? ... »
« Ginny s'il te plait calme-toi, je ne comprends pas grand chose à ce que tu dis. Tout d'abord arrête de te faire un sang d'encre pour Hermione et ton frère, ils sont avec moi, alors n'aie pas peur. Ils vont bien, ils m'ont rejoins il y a quelques jours. Pour être plus précis le jour d'Halloween, alors s'il te plait reprends-toi. », dit Harry soupirant intérieurement aux réactions des filles. Quand elles réagissent avec leurs émotions, il est quasi-impossible de les comprendre. Leurs logiques ne semblent pas la même que la sienne. Elles se laissent aller à leurs émotion au lieu de réfléchir. A l'annonce que Hermione et Ron étaient avec lui, il sentit Ginny se détendre fortement. Il soupira de soulagement, il n'aurait pas voulu avoir à faire à l'hystérie d'une fille, même si c'était une amie.
« Ils sont avec toi ? », demanda Ginny le souffle coupé. Ainsi, ils avaient fini par le rejoindre.
« Oui, ne me demande pas comment, nous n'avons pas eu le temps de parler ces derniers jours. Ils avaient besoin de repos. Bon maintenant pourrais-tu reprendre la chronologie des événements calmement ? », demanda Harry.
« Non, je n'en ai pas le temps, c'est trop long, je ne pourrais pas tenir. C'est fatiguant de parler à travers les époques. Une dernière chose, as-tu vu Fumseck ? »
« Oui, cela fait longtemps qu'il est reparti de l'époque des maraudeurs. Je ne sais pas où il est. », entendit Ginny.
« C'est rien. Nous nous débrouillerons pour le retrouver. », dit Ginny.
« Il a quitté l'espace temps il y longtemps, vous devriez essayer de le retrouver chez vous, mais n'essayez plus de l'envoyer à travers les époques, la prochaine fois, il ne pourra en sortir. »
Ginny étouffa un cri, cette voix n'était pas celle de Harry mais lui semblait tout de même familière. Plus intriguée qu'inquiète elle demanda à Harry :
« Harry puis-je savoir qui a parlé ? »
Mais le silence lui répondit, elle ne sut pas qui était intervenu, coupant ainsi la communication dans l'espace temps. En reprenant ses esprits, elle se tourna vers Foudre et la trouva endormie, une faible lueur se dégageant d'elle. Enfin rassurée depuis la disparition de Harry, elle s'endormit près du lac. Ce n'est que quelques heures plus tard alors qu'ils l'avait cherchée dans tout le château, que les frères jumeaux la trouvèrent profondément endormie, un sourire aux lèvre, totalement indifférente à son entourage. Elle savait où étaient les autres.
*****
Harry s'affala sur son lit et se rendormit aussi sec, la conversation avec Ginny l'avait totalement épuisé.
*****
La nuit tombait à Poudlard lorsque Albus Dumbledore vit arriver vers lui le phoenix du début d'année: celui au pelage couleur eau. Il le regarda arrivé, ne sachant pourquoi il avait cet impression, mais il allait enfin avoir des nouvelles de Harry. C'était pour lui une certitude. Il ouvrit grand la fenêtre de son bureau pour le laisser entrer. Le phoenix s'engouffra à l'intérieur, tenant entre ses pattes, quelque chose qu'il reconnut comme étant Fumseck, une fois que l'oiseau l'eut déposé sur le bureau. Il se précipita vers son phoenix et remarqua tout de suite qu'il avait été attaqué. Un profond soupir lui vint, si Fumseck avait été attaqué, il était clair qu'aucun d'eux ne pourrait avoir des nouvelles de Harry. Après s'être assuré que le phoenix n'avait rien de grave, il se tourna vers celui qui avait un plumage bleu des mer chaudes et le remercia. Puis remarquant la lettre qu'il avait à la patte, il la prit et la lut.
***
Une jeune femme s'approchait de Poudlard, elle devait se dépêcher, si elle ne se trompait pas, cela faisait plusieurs jours que le trio était réuni dans le passé. Tous devaient se demander où ils avaient disparu. Tempête lui avait dit de se dépêcher, mais elle avait été retardée par une tempête dans l'Atlantique. Elle sourit en songeant à Tempête, cette petite licorne qui n'en était pas une, de part sa taille et sa corne noir, striée d'or.
L'ombre d'un oiseau la survolant la fit sourire, lorsqu'elle reconnut Douce, son fidèle Phoenix. Cela faisait plusieurs jours qu'il était partit, elle se demanda ce qui avait bien pu la retarder. Elle haussa les épaule, elle aurait bientôt la réponse à sa question, elle arrivait à Poudlard. Elle la vit s'engouffrer dans les barrières de Poudlard avant de disparaître de sa vue. Elle pressa le pas, elle sentait qu'il était temps de se montrer.
Elle arriva finalement devant les portes de Poudlard et entra. Elle sentit la magie l'analyser, elle frissonna et continua son chemin. En entrant dans le château, elle sentit une sensation familière l'envahir, les souvenirs de ce château, qui fut sa maison pendant sept ans. Pourtant elle pressa le pas. Cela faisait une demi heure que Douce avait apporté son message.
La gargouille était ouverte semblant l'attendre, elle monta sur la première marche avant d'arriver devant le bureau de Dumbledore. La porte était entrouverte, Albus Dumbledore parlait :
« ... reçu aucune nouvelle de Harry Potter. Fumseck s'étant fait attaqué, n'a pas su soit aller sur les lieux, soit en revenir avec la réponse. Pour comble du malheur, nous n'avons aucune nouvelle de Mlle Granger et de Mr Weasley. », entendit-elle. C'est à ce moment qu'elle se décida à entrer.
« Vous savez professeur, ils sont avec Harry dans le passé », dit- elle en entrant dans le bureau. Tous ceux qui étaient présents se figèrent, alors que le Phoenix d'eau se dirigeait vers elle en se posant doucement sur son épaule. Son regard se posa sur chaque personne dans la pièce : il y avait les Weasley, ils avaient les cheveux roux, et certains ressemblaient beaucoup à Ron, il y avait aussi Minerva McGonagall, avec son air stricte, Severus Rogue, bien qu'elle se demandait ce qu'il faisait là. Puis il y avait aussi Remus Lupin, et à côté Sirius Black, qui n'avait eu le temps de se retransformer. Ne cillant même pas en voyant l'assassin, elle se tourna vers Dumbledore :
« Quand vous donnez ce genre de réunion, il est peut être utile de fermer la gargouille et la porte, vous ne croyez pas ? », lança toujours l'inconnue.
« Mais qui êtes vous mademoiselle pour être si bien renseignée ? », demanda Rogue de sa voix méprisante.
Mais avant qu'elle ne puisse répondre, Sirius s'était levé et la regardait comme s'il voyait un fantôme du passé ressurgir devant lui :
« Mais... où ... où étais-tu ? Nous te croyions tous morte. »
La jeune femme sourit doucement et se tourna vers lui :
~ Il fallait que je parte, tu le sais Sirius. Je ne pouvais plus restée, il en allait de la survie de l'Onyx. Tu as toujours su que nous nous reverrions quoi que tu puisses dire. Tu le savais, Briselame te l'avais dit. Tu savais que les gardiens devraient revenir pour que tout s'accomplisse.~, elle venait d'utilisé le neil pour lui répondre, sachant qu'il n'était pas prudent que certaines personnes entendent ce qu'elle disait.
Sirius hocha la tête.
*****
Hermione, Ron et Harry restèrent à l'infirmerie une quinzaine de jours, le combat qui les avaient opposés aux mangemorts, les avaient épuisés. Leurs niveaux magiques avaient fortement baissés, surtout celui de Harry. C'était celui qui avait un niveau de magie le plus bas, bien que personne ne puissent expliquer pourquoi. Il semblait évident que ce n'était pas du qu' au duel. Surtout qu'une semaine avant il avait rechuté : il avait parler avec Ginny. Cependant l'infirmière n'avait pu expliqué cette brusque chute. Ron et Hermione avaient refusé catégoriquement de quitter l'infirmerie. Ainsi n'étaient-ils pas réparti, comme ils aurait du. Dumbledore avait essayé de leur parler, de leur demander d'où ils venaient, mais n'avait eu aucune réponse, sauf leur nom. Les deux nouveaux qui s'étaient joint au duel contre les mangemorts étaient aussi muets que ne l'était Harry Paloino Dyxe. Le mystère autour de ses trois personnes s'épaississaient, surtout que les deux nouveaux semblaient vouloir protéger Harry Dyxe. Tous les trois semblaient liés, Dumbledore l'avait vu pendant le duel, les trois adolescents s'étaient extrêmement bien défendus, se protégeant l'un l'autre, alors que lui faisait face à Voldemort. Pourtant les deux nouveaux parlaient très bien, ils avaient parlé lors du duel où tous les trois avaient été debout face à l'héritier de Serpentard. Mais depuis qu'ils étaient arrivé à Poudlard, aucun des deux n'avaient émis une parole. Dumbledore avait toutefois remarqué que les trois nouveaux étaient amis et qu'ils communiquaient entre eux de façon que personne ne puisse le voir. Un lien fort unissait ces trois amis et rien apparemment ne pourrait le détruire . Les seuls personnes qui pouvaient les approcher étaient comme il avait pu le constater : Miss Towers, Miss Evans et les maraudeurs, exception faite de Mr Petigrow, qui à la stupeur de tout le monde était non seulement ignoré par Harry, mais ses amis lui lançaient des regards haineux.
***
Cela faisait trois jours que la bataille avait eu lieu à Pré-Au-Lard, et l'école venait d'apprendre que Harry Dyxe s'était enfin réveillé ainsi que les deux personnes qui l'avaient aidé. Les maraudeurs avaient décidé de rendre visite à Harry avec Anne, Lily et Elizabeth. Lorsqu'ils entrèrent dans l'infirmerie, la seule personne qui était éveillée était Harry. Exceptionnellement Peter les avaient accompagné. Harry les avaient salué gaiement, tout en ignorant Peter. Tout le monde s'était assit autour du lit, lorsque les deux personnes qui se trouvaient avec Harry se réveillèrent et vinrent les rejoindre. Harry les avaient présenté comme étant : Hermione Gina Tahode et Ronald Nothe Gaxya, surnommé Ron. Au début la conversation avait été calme, jusqu'à ce que Peter face un commentaire, qui, à la surprise de tous, provoqua un déchaînement incroyable. Peter avait fait une remarque désobligeante sur le duel avec les mangemorts, alors que Harry l'avait vu quitter la place aussitôt que les mangemorts étaient arrivés. Harry l'avait alors regardé méchamment, mais il en avait été autrement pour ses deux amis : Hermione avait serré les poings, prête à se jeter sur Peter tandis que Ron lui s'était jeté sur Peter. Une bataille s'était déroulée dans l'infirmerie, Pomfresh avait accouru aussi tôt, elle avait essayé de séparer les bagarreurs mais n'avait pu. Lily était partie chercher Dumbledore. Alors qu'il semblait que l'état de Peter allait empiré, Harry avait repris son sang froid, et était intervenu séparant par la force Ron et Peter. Il avait pris Peter et l'avait mis hors de portée de Ron, c'est-à-dire dehors. Une violente dispute avait éclaté entre eux, alors que Hermione essayait de les calmer tous les deux. Mais aucun son ne sortit de leur bouche.
Lorsque Dumbledore arriva, il trouva Peter dehors, cela l'inquiéta, il entra brusquement dans l'infirmière et trouva les nouveaux en pleine argumentation, bien qu'aucun son ne sortait. La fille essayant de calmer le garçon et Harry. Ce n'est qu'après un bout de temps qu'elle réussit à le faire.
Il fut convenu par la suite que l'accès serait refuser à Peter Pettigrow, qui n'était définitivement pas apprécié par les nouveaux.
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Note de la correctrice:
Je suis désolée si vous avez reçu le chapitre en retard mais les profs nous ont noyé de devoirs. En plus, je dois rendre avec mon groupe mon dossier sur les TPE (Travaux Personnels Encadrés pour se qui connaissent pas). Qui a eu l'idée de les inventer!! Je passe à mes questions:
_les noms que tu donnes à Harry et ses amis dans le passé ont-ils un sens particulier ?
_qui contrôle l'espace temps?
_c'est qui la fille qui est gardienne comme Sirius ?
C'est tout.
Jina.
Note de l'auteur:
Et bien, après bien des péripéties, voici le chapitre 12, j'espère qu'il vous a plu. Pour répondre à la question de Jina : Qui est la fille qui est gardienne comme Sirius ? Rendez vous au chapitre suivant, vous saurez son nom, c'est promis.
Sinon, je n'ai rien d'autre à dire, sauf que le chapitre suivant sera un peu plus calme. Il y aura une discussion dans le bureau de Dumbledore, et plein d'autre truc, avec Harry et les maraudeurs.
Pour les RAR, c'est sur la page avant, je ne recopie pas ce que j'ai mit, je suis trop fainéante.
A bientôt pour le chapitre 13,
PS : N'oubliez pas de laisser un mot, cela fait toujours plaisir. (mm les tomates, elles aident à avancer.)
Phantme.
Paru le 04 février 2004.
ATTENTION : (note du 05 février 2004) Les deux derniers chapitre ont- ils besoin d'être remaniés ? Je m'explique, vu le saut incessant que j'ai fait entre le passé et le présent, avez vous réussit à voir dans quel époque bous étiez situé, ou est-il nécessaire que je les réécrive pour qu'ils soient plus clair. Si personne ne me dit rien, je les laisse tel quel. Merci pour votre compréhension.
Correction le 30 avril 2004.
