Chapitre 13 : La gardienne.

Le professeur Dumbledore regarda la nouvelle arrivée avec un sourire, il savait qu'elle devait arriver, mais ne l'attendait pas aussi tôt.

« Bonjour Miss Towers », dit Dumbledore de sa voix légèrement amusée, « Je vous en prie, venez vous asseoir avec nous, nous pourrons ainsi discuter plus calmement », proposa-t-il en montrant le fauteuil qu'il venait de faire apparaître.

Elizabeth s'avança et s'assit, Douce toujours sur son épaule. Elizabeth Towers secoua sa chevelure, avant de se tourner vers le professeur de potion :

« Pour répondre à ta question Séverus, nous les avons tous les trois rencontrés, ils sont tous les trois venus dans notre époque lorsque nous étions en cinquième année. Je suis une des seules qui se souvienne de leur venue, bien que je ne me rappelle pas tout. Je pense qu'ils ont utilisé un sortilège pour nous obliger à tout oublier et retrouver de nos souvenirs lorsque le moment sera venu. », expliqua Elizabeth.

Tous se turent, ils savaient depuis un certain temps déjà que leur mémoire avait été modifiée. C'en était devenu frustrant, ils ne pouvaient pas agir.

« Bien, maintenant que nous savons où sont Hermione Granger et Ron Weasley, nous sommes soulagés. En plus Harry a des amis sur qui compter. », dit Dumbldore après un moment.

« Hermione Granger et Ronald Weasley sont leur vrai nom ? », demanda avec surprise Elizabeth.

« Tiens! Voilà quelque chose que vous ne savez pas », lança sarcastiquement Rogue.

« Pour ta gouverne Rogue, sache que j'ai aussi quelques trous de mémoire, et je ne connaissais pas leurs vrai noms dans le passé, excepté celui de Harry Potter, non pas parce qu'il l'a dit, mais par recoupement. Ils m'ont fait oublié à quoi ils ressemblaient tous les trois, je ne saurais plus décrire leurs visages avec exactitude. Excepté pour Harry, j'ai déjà vu sa photo. Alors si j'étais toi je me tairais. », s'emporta Elizabeth.

« Allons, allons calmez vous. », ordonna Dumbledore.

En soupirant tous se turent, Elizabeth reprit alors la parole :

« Professeur Dumbledore, souvenez vous de Hermione Tahode, Ronald Gaxya et Harry Dyxe. »

Alors qu'elle évoquait le nom, tous ceux qui les avaient connus à Poudlard dans le passé revirent la répartition.

***

La salle toute entière frémissait d'impatience, les deux nouveaux qui étaient arrivés, ceux qui avaient aidé Harry Dyxe à se défendre et avaient nargué Voldemort, allaient être répartis dans une des maisons. Serdaigle, Poussouffle et Griffondor espéraient les avoir dans leurs maisons. Mais tous les craignaient en même temps, personne ne savait qui ils étaient avec exactitude. De plus, l'épisode avec le maraudeur Peter Pettigrow avait fait le tour de l'école. Tout le monde savait que Peter avait été mis dehors de l'infirmerie.

Harry soupira, tous ceux qui étaient avec lui dans sa tour, l'avaient interrogé sur Herm' et Ron, ne le laissant pas tranquille. Il avait fallu qu'il montre des signes de colère pour qu'ils arrêtent et encore, ils n'avaient cessé tout simplement parce que Lily était intervenue en sa faveur.

Harry entra dans la grande salle et s'assit le plus loin possible des autres, il ne voulait pas que l'on vienne le déranger. Il voulait parlé avec Herm' et Ron tranquillement par le neil sans être importuné.

~ Hermione, Ron, faites attention, le choixpeau peut vouloir vous envoyer dans d'autres maisons, ne vous laissez pas faire.~

~ Pourquoi Harry ? Il a essayé avec toi ? ~, demanda Hermione.

~ Non, il m'a laissé choisir, il a dit que je pouvais aller dans les quatre maisons. ~, expliqua Harry.

Hermione et Ron se regardèrent interloqués, ils attendaient tous les deux que Dumbledore les appelle pour les répartir. Mais avant qu'ils ne puissent se ressaisir, ils entendirent Dumbledore demander l'attention de la grande salle.

« Bien puisque vous le savez tous, avec les rumeurs, deux élèves vont être répartis. Je demande à ceux de la maison qui les accueillera de les aider à s'adapter. Une dernière chose : comme Mr Dyxe, aucun des deux ne parlent. Ne les obligez pas à parler s'ils ne le veulent pas. »

Hermione et Ron rentrèrent dans la grande salle, Ron s'avança en premier vers le choixpeau. A peine eut-il mis le choipeau sur sa tête que la voix résonna en lui-même :

« Tiens encore un égaré du futur, tu irais bien à Poussouffle, quoique avec ton caractère... Hoooooo, tiens que vois-je ? Tu es le compagnon de l'héritier. Ta fidélité est sans borne, tu irais vraiment bien à Poussouffle,... ».

Mais avant qu'il ne puisse achever sa réflexion, Ron l'interrompit :

« Si tu ne m'envoies pas à Griffondor, je te mets en pièce, c'est là que j'ai été pendant cinq ans, je n'ai pas envie de changer. »

« Calme toi, il ne sert à rien de t'énerver, dit le choixpeau, on voit que tu es un ami de l'héritier. D'accord tu iras à Griffondor avec lui. »

La salle entière se taisait attendant le véridique du choixpeau, certains dont Harry, virent Ron serrer les poings de protestation, puis le choixpeau cria :

« Griffondor ».

Soulagé, il posa le choixpeau sur le tabouret et partit vers Grffondor en glissant un mot à Hermione:

~ Fait gaffe il a voulu me changer de maison. Harry avait raison.~

Hermione ne dit rien et s'avança vers le choixpeau à son tour :

« Et bien je vois que tu as un grand désir pour le travail, Serdaigle pourrait te convenir, mais pas avec ton courage, non tu iras à Griff... Tiens, c'est toi l'amie de l'héritier, évidemment j'aurais du m'en douter, son compagnon était là. », dit le choixpeau.

« Mais de quoi est-il donc l'héritier ? », demanda précipitamment Hermione.

« Tu as l'esprit vif à ce que je vois. », lui répondit le choixpeau sans répondre à la question. « Griffondor », hurla-t-il, terminant ainsi le dialogue avec Hermione.

Frustrée, Hermione remit le choixpeau sur le tabouret et se dirigea vers la table de Griffondor, où tous les Griffondors l'applaudissaient. Alors qu'elle s'asseyait, elle remarqua les mines dépitées qu'avaient les autres maisons, exception faite à Serpentard.

Ne s'occupant plus de ce qui se passait autour d'elle, elle s'assit à côté de Ron et lui prit la main. Harry sourit en les voyant, il avait été heureux lorsque ses amis lui avaient annoncé qu'ils sortaient ensemble. Le trio infernal s'était assis à la table de Griffondor, un peu à l'écart des autres, voulant fêter dignement ses retrouvailles sans être dérangés par qui que ce soit. A travers le neil, ils se racontaient ce qui s'étaient passés depuis le mois de septembre.

Tous les Griffondors regardaient ce trio surprenant qui les avaient aidés à Pré-Au-Lard. Ils étaient en admiration devant eux.

Les maraudeurs, Lily et Anne qui étaient assis non loin d'eux regardaient le trio d'amis avec une expression étrange sur leurs visages. Il n'avait jamais vu Harry sourire aussi souvent qu'aujourd'hui.

« Anne, dit Lily, tu ne trouves pas ça étrange que tous les trois puissent se battre aussi bien ? »

« Il n'y a pas que ça, je ne sais pas si vous avez remarqué, mais leurs yeux brillent comme s'ils n'avaient pas besoin de parler. », constata Remus

Tous ceux qui étaient autour et qui avaient écouté tournèrent la tête d'un même mouvement. Quelque peu surprit par cette observation directe, Harry tourna la tête vers eux, en fronçant les sourcils. Puis il se détourna pour remettre son attention sur Hermione qui venait de lui poser la main sur le bras.

~ Je crois que nous ferions bien d'arrêter de parler, tout le monde nous regarde en ce moment, et ils vont finir par se douter de quelque chose.~, suggéra Harry, en répondant à la question de Hermione qui avait remarqué son brusque regard vers les maraudeurs. Sans faire un signe, le trio se remit à manger en silence comme si rien ne s'était passé. C'est d'ailleurs ce moment que choisit Fire pour réapparaître sur le cou de Harry, brisant ainsi le sortilège que celui-ci avait mit. Quelques cris étouffés se firent entendre alors que Fire descendait sur la table en réduisant sa taille, pour monter sur le bras de Hermione et s'installer dessus. Celle-ci se mit à le nourrir sous le regard réprobateur de Harry. Fire montrait ainsi qu'il acceptait de protéger Hermione et qu'elle était digne de confiance pour son maïtre.

Tous ceux qui avaient vu le serpent monter sur la jeune fille furent quelque peu surpris de voir son peu de réaction alors qu'un reptile lui montait dessus.

Harry commençait sérieusement à être agacé d'avoir tous ses regards sur lui. Il tourna la tête et parcourut la salle d'un regard mauvais. Tous comprirent qu'il valait mieux les laisser manger en paix.

Griffondor venait de gagner deux nouveaux élèves, mais maintenant que le trio étaient réunis, qu'allaient-ils gagner ? Le château serait-il encore entier lorsque le trio infernal partirait. Il ne fallait pas oublié que le passé avait déjà les maraudeurs, et que maintenant il avait en plus trois garnements qui aimaient défier les règlements. Ho non, cela ne serait pas évident.

***

Tous ceux qui étaient dans le bureau de Dumbledore s'éveillèrent, ils venaient de revoir la répartition de Ron et Hermione. Cela leur semblait étrange, tous avaient perdu un an de souvenir pendant près de 20 ans.

Maintenant ils savaient qu'il n'y avait plus lieu de s'inquiéter pour le trio, car ils étaient en sécurité.

« Bien, c'est beau tout ça, mais il est temps de trouver un moyen pour ramener tout ce beau monde au bercail, vous ne croyez pas ? », proposa avec dynamisme Elizabeth.

« Si t'as une idée, dit le nous, ce serait plus pratique. », lança Rogue avec mauvaise humeur.

« Severus, s'il vous plait calmez-vous. », dit Dumbledore en sentant que son Maître de Potion perdait patience.

Un silence s'établit entre les convives alors qu'ils réfléchissaient au moyen de ramener ceux à qui ils tenaient énormément.

« Je pense que nous ne pourrons plus communiquer avec le trio, fit remarquer Elizabeth, Fumseck a été attaqué, et en plus, je suis à peu près sur que le ministère a perdu le contrôle de l'espace temps. »

Surpris, Dumbledore leva son regard vers Elizabeth et lui demanda :

« Comment pouvez-vous affirmer cela ? »

« C'est très simple, Douce n'a pas pu voyager très vite, il lui a fallu près d'une semaine pour arriver jusqu'ici, alors que lorsque le temps est libre, il lui faut tout au plus une journée pour venir de l'Australie en Angleterre. Vous savez comme moi Professeur que les Phoenix ont la particularité de se déplacer dans le temps comme ils veulent. Pourtant ici, elle n'a pas pu le faire. Etrange vous ne trouvez pas ? »

« Vous pensez que quelque chose ne fonctionne plus ? », demanda Dumbledore.

« Ne pas fonctionner, non je ne crois pas. Je pencherai plus tôt pour la prise de contrôle du temps par quelqu'un. Ce qui aurait envoyé les trois amis dans le passé. On dirait que la personne n'en a pas le contrôle absolu et qu'il doit d'abord apprendre à le contrôler. »

« Et qui pourrait l'avoir ? », demanda Sirius, une pointe d'inquiétude perçait dans sa voix. « Voldemort ? »

« Non je ne pense pas, coupa Rogue, il avait l'air trop surpris, il ne comprend pas ce qui s'est passé. »

« Ou bien c'est un autre ennemi qui va se dresser contre nous. », proposa Fred en essayant de détendre l'atmosphère qui était devenue lourde.

La famille Weasley qui jusque là était restée silencieuse semblait se réveiller, elle cherchait à comprendre comment le plus jeune des garçons Weasley avait-il réussi à disparaître pour arriver ensuite dans le passé. La seule personne qui ne remuait pas était Ginny, elle était plongée dans ses réflexions, l'idée de Fred était intéressante, quelqu'un essayait peut- être de s'emparer du temps. Mais au fond d'elle, elle sentait que ce n'était pas cela. Elle sentait qu'il n'y avait pas de danger en ce moment. Non pour elle, la personne qui avait soit disant pris possession du temps n'avait rien de dangereux, elle s'était sentie tellement bien dedans, comme dans un cocon, dans une étreinte forte et accueillante.

« Non, ce n'est pas un ennemi, pas maintenant en tout cas. », intervint Remus.

« Que voulez-vous dire Remus ? », demanda McGonagal.

« Et bien dans le temps, nous nous sommes sentis en sécurité, protégé. Non, ce n'est pas un ennemi qui pourrait donner ce genre de sentiment. En plus cela pourrait vous paraître étrange, mais il y avait de l'Amour pour la vie dans le lieu. », expliqua Remus. « Ce n'est pas facile d'expliquer cela, comment mettre des mots sur des sensations... »

Alors qu'il parlait, Elizabeth revoyait des images, des souvenirs fugaces, le jour avant que Hermione et Ron n'arrivent dans le passé. Elle revoyait Harry s'effondrer au milieu d'un couloir, puis se soulever. Elle se rappelait enfin la magie qui émanait de Harry. Elle avait une drôle d'impression, un peu comme si elle sentait que la magie qu'avait utilisé Harry n'était pas totalement de Harry lui-même.

Totalement plonger dans son souvenir, elle revoyait la scène, une voix répétait sans cesse « Onyx d'Agathe », elle se demandait ce que c'était. Le plus étrange, c'est que la voix semblait venir de Harry, mais n'était pas celle de Harry. Et puis qu'elle était donc le rapport avec leurs questions, pourquoi repensait-elle aux Onyx d'Agathe ?

« Professeur Dumbledore, pouvez-vous me dire ce que sont les Onyx d'Agathe ? », demanda-t-elle après avoir longtemps hésitée sur l'attitude à tenir.

Le silence qui suivit fû à couper le souffle, Dumbledore semblait être figé, un peu comme si le ciel venait de lui tomber dessus.

« Les Onyx d'Agathe ? », s'exclama Rogue, complètement pâle.

« C'est ce que je viens de dire il me semble », répondit d'un ton ironique Elizabeth.

«Oh Merlin, c'est donc vrai. », souffla le Maître de Potion.

« Mais bon sang, ressaisis toi Rogue, on a pas que ça à faire. », s'impatienta Elizabeth. « Si tu sais quelque chose, crache le morceau qu'on en finisse ».

Sirius ne put s'empêcher de sourire, durant leur cinquième année, elle avait commencé à avoir un caractère de Griffondor, peut-être parce qu'elle était restée avec eux, toujours est-il qu'il était heureux de la voir martyriser Rogue. Un geste de Dumbledore ramena le calme.

« Où avez-vous entendu ce nom Miss Towers ? », demanda le vieux directeur.

« Et bien, je ne sais pas, c'est un souvenir, et je ne sais pas pourquoi ce nom m'est venu, il me semblait important sans savoir ce qu'il pouvait être. », expliqua Elizabeth, taisant le souvenir vague qu'elle avait.

« Lorsque les Onyx d'Agathe resurgiront des temps anciens, Ombre et Lumière se feront face. », cita alors Severus Rogue.

« Que voulez-vous dire, Severus ? », demanda McGonagal.

« C'est l'une des plus grande terreur des mages noirs, et en même temps, une extrême excitation. Bien que personne ne sache la signification exacte de ses paroles, nous savons que c'est l'annonce d'une bataille. Chaque mage noir craint que ce ne soit lui qui soit désigné, pour cette bataille et en même temps l'espère. Craint parce que tout simplement il serait détruit, ou espère, parce qu'en gagnant il deviendrait indestructible. », expliqua Severus, alors qu'il s'était déplacé dans le bureau, pour se mettre face à la fenêtre et ainsi leur tourner le dos.

« Qu'est ce que c'est que cette histoire ? Je connais l'Onyx d'Opaline mais pas d'Agathe. », s'exclama Sirius.

Personne ne répondit, parce que personne ne savait. Le silence était lourd, le poids de l'inquiétude était pesant, alors que tous quittaient le bureau plongés dans leur pensée, trop surpris par ce qu'ils venaient d'apprendre. Quand verraient-ils enfin le bout du tunnel ?

*****

« Et bien professeur, avez-vous reçu la lettre que j'ai envoyé au mois de septembre sous les conseils de Tempête », demanda Elizabeth une fois que tous furent partis, pointant le petit animal qui se trouvait sur son épaule, qui ressemblait étrangement à Foudre. « De plus, j'ai reçu la visite de Brislame me disant qu'il était temps pour moi de rentrer au pays. »

Dumbledore hocha la tête :

« Oui, je l'ai reçue, c'est d'ailleurs à ce moment-là que j'ai vu Douce pour la première fois. Nous devons réunir les gardiens, et le plus tôt sera le mieux. »

« Je suis d'accord avec vous, cependant, si je puis me permettre, je connais trois gardiens. Vous êtes le premier, Sirius est le second, et moi la troisième. Je ne connais pas encore l'identité du quatrième gardien. », expliqua Elizabeth.

« Je pense avoir une idée pour le quatrième gardien, bien que je ne sois pas sur, je vais le vérifier, et dès que j'en serais sur, je vous le ferais savoir. », dit Albus Dumbledore. « Vous êtes logée près des appartements des Maraudeurs, je pense que Sirius vous attends pour vous montrer le chemin. Il sera heureux de retrouver Brislame, j'en suis sur. », ajouta-t-il en montrant sur l'autre épaule de la jeune femme un animale complètement identique à Tempête. Si Foudre et Tempête semblait se ressembler, il était clair que Brislame était la réplique exacte de Tempête, il était totalement impossible de savoir les différencier, sauf par le caractère. Quand à Foudre, c'était son aura qui était différente, beaucoup plus présente que pour les deux autres.

*****

Cela faisait deux jours que Hermione et Ron avaient commencé leurs cours avec Harry. Sur leur passage, tous chuchotaient, où se taisaient lorsqu'ils entraient dans une pièce, pour recommencer à chuchoter d'avantage. Cela commençait sérieusement à énerver Harry, il avait de plus en plus de mal à rester calme. Ses deux meilleurs amis le sentaient, ainsi que les maraudeur et Elizabeth, ils ne savaient que faire pour détourner l'attention des élèves contre eux. Ce fut Lily qui prit les choses en mains avant que tout ne dégénère, elle alla voir le professeur McGonagal en lui expliquant que Harry allait craquer si tous les regards continuaient à le suivre partout où il allait. Chaque maison reçut ainsi un avertissement, et Harry put à nouveau circuler en paix.

*****

La clairière était calme, de superbes fleurs blanches, pures s'y trouvaient. Une brise légère s'élevait, comme un vent doux qui réchauffe le cœur lorsque celui-ci est en peine. Le silence porté par la brize depuis des générations de sorciers, se tintait d'attente. L'impatience montait, le temps où la Clairière des Rêves Perdus n'était qu'un mythe, s'abolissait. Le souffle de la vie était revenu, faisant resurgir les formes du passé. L'espoir que la clairière serait retrouvée l'illuminait toute entière. Une vie propre semblait en émaner.

Les premiers signes de renaissance de la Clairière des Rêves Perdus étaient le lointain galop d'un troupeau qui se rapprochait. Une lueur blanche et pur qui se déplaçait discrètement à travers les arbres, hommage au temps jadis. Tout indiquait que la vie était à nouveau présente partout.

Le Rêve d'un homme, le Rêve d'une vie.

*****

~ Alors, où en êtes vous dans votre transformation d'animagus, demanda Harry, n'écoutant absolument pas ce que le professeur Klanks expliquait avant que les duels ne commencent. J'aimerais pouvoir aller dire bonjour à Lunard, Patmol et Cornedrue à la prochaine pleine lune.~

~ Et bien, je sens que je vais bientôt me transformer, peut être ne serons-nous pas près pour la prochaine pleine lune, mais nous le serons pour celle du mois suivant.~, dit Hermione.

Harry hocha la tête, il allait lui répondre lorsque le professeur Klanks, l'interrompit. Celui-ci avait remarqué le peu d'attention du trio, et les rappelait à l'ordre.

« Mr Dyxe, pourriez-vous me dire ce dont je viens de parler ? »

Harry le regarda un moment, alors que tous croyaient qu'il n'allait pas répondre, il prit sa baguette et se mit un sort de lecture sur lui même pour que tous puissent suivre de quoi il parlait :

^ Vous parliez des impardonnables professeur, ils sont aux nombre de trois : l'avada Kedavra, l'endoloris et l'imperium. ^, expliqua calmement Harry.

« Bien et qu'ai-je dit dessus ? », insista encore le professeur.

Harry qui n'avait absolument pas écouté le cours, récita ce qu'il avait appris lors de sa quatrième année avec le professeur Maugrey. Quand il eut fini, il avait fait un résumé de ce qui serait dit lors de l'heure de cours. Haussant un sourcil, le professeur Klanks lui dit :

« Je vois que vous en savez un bout assez long sur ce sujet. »

^ Il est préférable de savoir contre quoi on se bat lorsque l'on est en duel. ^, lui répondit Harry, en enlevant le sort de lecture montrant ainsi clairement qu'il ne dirait plus rien de plus.

Tous les élèves étaient impressionnés par cette explication, ils le sentaient, cela venait d'un vécu très douloureux.

« Bien, je vois que Mr Dyxe a résumé ce qui pouvait être dit en théorie, nous nous exercerons la semaine prochaine, je veux vous apprendre à dominer l'imperium. », dit Klanks, alors que des cris étouffés s'élevait de la classe. Puis ne prêtant aucune attention à ce qui se passait autour de lui, il commença à donner des instructions pour les duels qui auraient lieu pendant l'heure.

Les élèves se remirent par groupe de deux, Harry travaillait avec Sirius cette fois, tandis que Hermione et Ron travaillaient ensemble, Remus avec Peter et Lily avec James, à son plus grand dame.

La première partie du cours se passa bien, mais lorsque un experlliarmus bien senti de Sirius envoya Harry sur les Serpentards, la pagaille commença. Les Serpentards n'attendaient que ça, ils guettaient Harry depuis une éternité, et c'était l'occasion rêvée. Aucun n'avait avalé l'humiliation qu'avait subi Molshien, et s'était encore pire depuis que Harry et ses amis s'étaient sortis vivants des mains de Voldemort.

Le professeur Klanks était occupé avec un groupe de Griffondor qui venait de s'empêtrer et n'arrivait pas à se défaire des sorts qu'ils s'étaient lancé l'un l'autre. Ainsi, il ne put voir ce qui déclencha la bataille.

Alors que Harry se réceptionnait par terre, il vit une baguette se pointer sur lui. Il redressa la tête pour voir qui était le détenteur de cette baguette, et lorsqu'il reconnut Molshien, il se redressa brusquement. Il ne tenait vraiment pas à se faire embrocher alors qu'il était à terre.

Un sourire sournois surgit sur le visage des serpentards, alors qu'ils entouraient tous Harry. Harry se sentait piégé, fait comme un rat. Il ne savait pas comment il allait s'en sortir, cette fois, car il n'avait pas sa baguette.

*****

Note de l'auteur :

Je sais que le chapitre est plus court, mais je n'avais plus rien à mettre sur ce chapitre, par contre je vous annonce que le prochain chapitre aura comme titre « L'appel du loup sous la lune d'argent. » Et je pense qu'il va être vraiment intéressant il y aura pas mal d'action, c'est une promesse.

Pour répondre aux questions de Jina :

- Je te renvois la balle: les noms que je donne à Harry, Ron et Hermione ont-ils de l'importance? peut etre, peut être pas, c'est à toi de voir. En plus sadique comme je suis, je n'y répondrai pas dans aucune des trois parties, c'est à l'appréciation du lecteur. (si tu trouves qq ch dit toujours).

- Le contrôle de l'espace temps... c'est prévu, plus tard. (gniark, gniark.)

- Qui est la fille gardienne, je suppose que tu sais maintenant...

Note de la correctrice:

Tu ne réponds à la question qui me taraude le plus mais en plus regarde la fin du chapitre, tu finis sur un moment HYPER INTERESSANT (les auteurs sont tous les mêmes pour finir avec des fins pareilles, ils sont des tortureurs de lecteurs). Dépêche-toi d'écrire la suite parce que j'ai vraiment envie de savoir comment va s'en sortir Harry.

Note de l'auteur (après que la correctrice soit passée):

Le problème c'est que je ne vois pas à quelle question je n'ai pas répondu, celle sur les noms d'Hermione, Ron et Harry ? Et bien, les auteurs ne disent pas tout dans leurs histoire, ils laissent à l'appréciation du lecteur et ce point est et restera en suspend. Je suis sadique je sais.

Pour le moment hyper intéressant, et bien je t'avoue que je l'ai vraiment fait exprès. Plus j'avance dans l'histoire, plus je suis sadique, tu ne l'avais pas encore remarquer ?

RAR :

Pimousse Fraise : Tu as pitié de Peter, mais moi j'ai pitié de Harry qui se trouve tout de même en face du responsable de la mort de ses parents, que ferais tu toi ? Sinon, tu m'as donné un point auquel je n'ai pas encore songé, donc, peut être vais y réfléchir pour la suite. Je dirais quoi. (dans l'histoire).

Alpo : Je sais qu'il n'est pas évident de s'y retrouver entre passé et présent, ou présent et futur, c'est comme tu le sens. Enfin, c'est un truc que j'ai vraiment dur de mettre de façon intelligible. Surtout quand je rentre dans mon histoire. Comme on dit, toi tu connais l'histoire pas le lecteur, mets toi à la place du lecteur, ce que j'essaye de faire, ce qui n'est vraiment pas évident. Merci beaucoup, j'essayerai de faire encore plus attention. Promis. Si tu as quelques petits problème, n'hésite pas.

Love d'Harry : En premier, s'il te plait, je sais que ce n'est qu'amateur, mais ne me dis pas que c'est une traduction, parce que ce n'est pas une traduction, j'en suis le modeste auteur. (Je crois qu'il vaut mieux que je m'arrête là.). Sinon, un grand merci pour les encouragements. Pour la suite, j'essaye de maintenir à une fois par semaine, ce qui n'est pas toujours évident.

Daffkille : Merci beaucoup.

A bientôt, j'espère ne pas avoir trop de beuglante, comme disait ma correctrice, mais bien des reviews. (là en bas à gauche).

Phantme.

Paru le 15 février 2004.

Correction le 30 avril 2004.