Titre : Potterillon
Auteur : Prune
Genre : conte de fée débile.
Rating : PG
Base : Harry Potter (4 premiers tomes)
Couple : Draco/Harry
Disclaimer : Harry Potter appartient à J K Rowling.
RaR :
Minerve, Hanna, Noa chan, Ddy, inouko, amano ai, koyomiSan, Akashana, Yume623, lapieuvredudésert, Petite Dilly, Paradise Nightwish : Un grand merci pour vos reviews qui m'ont fait énormément plaisir. Je suis contente de voir que Potterillon a été si bien acceuilli ! Sirius a bien marqué les esprits à ce que je vois ! Comme d'habitude dans mes fics d'ailleurs ! (et après il dit que je suis méchante avec lui alors qu'il est toujours à l'honneur dans mes histoires ! Ingrat va !)
Tiayel : Dray… Le problème avec le Prince dans Cendrillon, c'est qu'il est vide. Il n'a aucune âme ! Bon, comme c'est Draco qui a hérité du rôle, j'ai essayé de faire quelque chose de lui en lui donnant une certaine personnalité mais je ne sais pas ce que ça va donner !
Alexiel.v : Merci ! C'est vrai que ma fic est drôle ! Ou débile… Au choix… (soupir)
Origine : Merci pour tes compliments ! Mais tu sais, je ne ridiculise absolument pas Sirius ! Il sait très bien faire ça tout seul ! MDR. Enfin, ça y est, notre travesti préféré est en scène ! Pour le plus grand plaisir de notre Prince Draco ! Bisous
Blaise le Poussin Masqu : C'est dommage que vous ayez eu la même idée de fic que moi ! Si vous voulez vraiment publier la votre, contactez-moi en privé pour qu'on en discute !
Noctambule : Contente de voir que Sirius a fait autant rire ! Je trouve que ce rôle lui va comme un gant ! Bizarre qu'il ne pense pas la même chose….
Laurent Jerry : Merci pour ta review, Ô Toi qui brille par ton absence ! Je suis toujours aussi fan de tes reviews qui me font toujours autant rire ! Tu as un humour ravageur ! En tout cas, tu as parfaitement su résumer le premier chapitre de ma fic. Pauvre Harry. Pauvre Harry torturé par Prune dans toutes ses fics. Pauvre Harry qui n'a que Sirius la Fée Débile Qui Fait Rien Que Se Planter Dans Tout Ce Qu'il Entreprend. Pauvre Harry. Et le pire… C'est que ça continue dans le chapitre 2 ! Bisous
Elehyn : Bonjour Toi ! Je te remercie pour ta review qui m'a fait énormément plaisir ! Je suis contente que ma fic te plaise, moi qui suis une grande fan des tiennes ! Moi qui pensais que tu ne lisais que les SS/HP, j'ai été ravie de te voir lire mes fics ! Merci à toi. J'espère juste que ce chapitre 2 ne te décevras pas ! Gros bisous.
Kima Laphaul : Merciiii ! C'est vrai que Sirius porte très bien la jolie robe bleue de fée avec une-jolie-petite-baguette-avec-une-étoile-au-bout. Avec un joli chapeau avec des petites nétoiles dessus ! Et aussi des petites ailes dans son dos ? (bah après tout, il est plus à ça près dans le ridicule !) bisous
Moemai : Le professeur Lupin ? Mmh… J'avoue que je n'ai même pas pensé à lui donner un rôle ! Il aurait pu être qui ?
BlinkAna : Intelligent n'est pas tout à fait le mot que j'aurais choisi pour qualifier Siri… Mais pourquoi pas ? Et puis après tout, il ne faut pas oublier que sans lui, il n'y aurait aucune histoire, et donc pas de chapitre 2 ! Brave bête tiens !
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Je préviens mes adorables lecteurs, que contrairement à mes autres fics, Potterillon est vraiment dégoulinant de bons sentiments.
Ca à l'air cucul ? C'est normal ! Faut dire aussi qu'à la base, je suis pas aidé avec le conte de Cendrillon que je suis obligée de suivre un minimum. (bah vi quand même) Aussi, soyez indulgent face à tant de guimauve ! Cépamafote !
Bonne lecture malgré tout !
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Potterillon.
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Chapitre 2
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Le Bal.
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Tandis que le carrosse magique conduisait Potterillon au Bal, la fête battait déjà son plein au Palais Malefoy.
Pourtant, loin de partager l'allégresse générale, le Roi Lucius se répandait en lamentations.
" Le Prince Draco a vu toutes les jeunes filles du pays et aucune ne semble lui plaire ! "
" Il faut le laisser réfléchir un peu plus Votre Majesté. La soirée est loin d'être terminée. " raisonna avec sagesse Arthur Weasley le conseiller particulier du Roi.
" Il a pourtant bien eu assez de temps pour choisir ! Les jeunes filles qui lui ont été présentées sont toutes plus belles les unes que les autres. Je ne vois pas ce qu'il lui faut de plus ! " grommela le Roi Lucius avec mauvaise humeur.
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A ce moment précis, Potterillon pénétra dans la salle du Bal d'un pas timide, le regard émerveillé par la beauté du Palais.
Le silence s'abattit alors sur la salle. Les violons cessèrent de jouer et les invités de danser. Tous étaient médusés par la nouvelle venue. Un murmure parcourut l'assistance s'extasiant sur l'exquise beauté de cette demoiselle inconnue.
Inconscient de l'attention dont il faisait l'objet, Potterillon croisa accidentellement le regard de l'Oncle Rogue.
Son cœur fit un bond dans sa poitrine et si ses jambes le lui avaient permis, il aurait tourné les talons et se serait enfui en courant.
Au contraire, ébahi, il se contenta seulement de fixer son Oncle d'un air stupide, s'attendant à ce que ce dernier traverse les quelques mètres qui les séparaient et le punisse sévèrement pour être venu au Bal sans son autorisation.
Au bout de quelques secondes, Potterillon se rendit compte qu'il n'en était rien. Aucune colère ne brillait dans les yeux de son Oncle. Juste de la curiosité.
Il ne l'avait pas reconnu.
Bien sûr c'était évident ! Il était déguisé en fille et son tuteur ne pensait pas que la jeune princesse si élégante qu'il fixait avec insistance était en réalité le petit orphelin qui lavait habituellement ses chaussettes.
Comment un vulgaire domestique aurait pu se parer d'une robe si belle et venir au Bal par ses propres moyens ?
Quand bien même il se serait attendu à voir Potterillon, jamais il n'aurait imaginé que celui-ci vienne en fille !
Finalement, la gentille crétinerie… pardon, la " légèret" de ce cher Sirius la Fée aura au moins eu le mérite de servir à dissimuler la petite escapade de Potterillon aux yeux de l'Oncle Rogue.
Heureusement, car dans le cas contraire il aurait vraiment passé un sale quart d'heure.
Outre les éventuelles punitions corporelles qu'il aurait eues à subir, l'Oncle Rogue aurait pu décider de le vendre dès le lendemain à Cho Chang.
Cho Chang.
Potterillon ne put s'empêcher de frissonner à l'évocation de ce nom tant craint et haï.
Cette fille était aussi gâtée que Padma et Parvati réunies (comme quoi tout est possible) et depuis qu'elle avait aperçu Potterillon au marché, tout à fait par hasard, elle ne cessait de demander à son père, le plus riche marchand du Royaume, de l'acheter à son tuteur.
L'Oncle Rogue avait toujours refusé jusque là d'accéder à la demande de Monsieur Chang mais la vente du jeune homme apparaissait chaque jour de plus en plus inévitable.
Les problèmes d'argent étaient devenus le quotidien de la famille Rogue. Padma et Parvati avaient un train de vie des plus coûteux et les économies de leur Oncle s'amenuisaient chaque année un peu plus.
Chassant très loin ces mauvaises pensées de son esprit, Potterillon reprit contenance, et bien décidé à profiter de sa soirée, chercha des yeux la seule chose qui était réellement importante : le buffet.
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Le Prince Draco s'ennuyait ferme.
Pourquoi avait-il l'impression que les filles du Royaume se ressemblaient toutes ?
Des robes toutes plus ridicules les unes que les autres, des coiffures ressemblant à des pièces montées… Non vraiment, son père était vraiment inconscient en invitant toutes ses jeunes filles qui risquaient de le violer à chaque coin de couloir.
Ce n'était ni plus ni moins qu'une vulgaire bande de dinde, gloussant dès qu'il posait le regard machinalement sur l'une d'elle. Deux jeunes filles s'étaient déjà évanouies sur son passage, et la soirée était loin d'être terminée.
Profond soupir.
Pourquoi devait-il absolument se marier ? Il n'avait que 17 ans et avait bien le temps de trouver une épouse. Une femme qui l'aimerait pour lui et pas comme une fan.
Bon, c'est vrai qu'en tant qu'homme il était plutôt pas mal et qu'il était normal que toutes les femmes du royaume soient folles de son corps mais tout de même, un peu de retenue mesdemoiselles.
Le Prince Draco bailla discrètement pour l'énième fois de la soirée lorsque son regard se posa sur Potterillon.
A sa vue, il perdit instantanément son air profondément ennuyé et traversa la salle, le regard fixé sur l'apparition.
" Mademoiselle, voulez-vous danser avec moi ? " demanda le Prince en s'inclinant respectueusement devant Potterillon.
" Euh… " répondit notre héros totalement perdu.
L'adolescent n'aurait jamais imaginé qu'en venant habillé en fille, il aurait eu le privilège de se voir inviter à danser par le Prince.
Subitement conscient des regards scrutateurs posés sur lui, Potterillon se dit que la coutume exigeait certainement que le Prince Draco danse au moins une fois avec toutes les filles du Royaume participant au Bal.
Haussant les épaules, le jeune garçon se dit que danser avec un homme ne serait finalement pas si terrible surtout lorsque l'homme en question était un Prince tout ce qu'il y avait de plus charmant.
" D'accord. " répondit-il en rougissant.
L'orphelin mis alors sa main dans celle tendue du Prince et posa l'autre timidement sur son épaule.
Mal à l'aise, conscient de sa gaucherie, Potterillon tenta de calquer ses pas sur ceux du Prince, espérant de tout son cœur ne pas lui marcher sur les pieds.
Le Prince Draco, de plus en plus attendri par la maladresse de sa cavalière qu'il trouvait des plus rafraîchissante, commença à la faire tourbillonner tout autour de la salle de Bal, tentant de ne pas l'effaroucher.
Passée la première gêne, l'adolescent arriva presque à se détendre et finit même par apprécier les moments passés dans les bras du Prince.
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Les danses s'enchaînèrent les unes après les autres sans que Potterillon ne s'en aperçoive, totalement enivré par la musique et l'étreinte du Prince.
Alors que la musique cessa une fois de plus à la fin d'une valse, Potterillon fut brusquement rappelé à l'ordre de la plus horrible des façons.
Son ventre émit un grondement des moins élégants que tout le monde entendit distinctement.
Se sentant fondre en voyant une réaction embarrassée se peindre sur le visage de sa "cavalière ", le Prince lui proposa en parfait gentleman de manger quelque chose pour combler son estomac.
Rouge de honte, Potterillon acquiesça silencieusement, la gorge trop nouée pour produire le moindre son. Il avait grand faim depuis plusieurs heures, mais sa danse avec le Prince lui avait totalement fait oublier ce que son corps lui réclamait à ce moment précis.
Les deux jeunes gens se dirigèrent donc côte à côte vers le buffet placé dans un coin de la salle de bal. Répondant à la demande pressante du Prince Draco, Potterillon choisit un éclair au chocolat.
Le jeune orphelin n'avait jamais mangé une telle douceur. Il se lécha les lèvres avec gourmandise, dévorant des yeux le gâteau sans oser le porter à sa bouche.
Puis, décidant qu'il avait suffisamment admiré sa patisserie, il se décida à la croquer avec précaution, savourant son goût sur sa langue et son palais. Il mastiqua avec lenteur en fermant langoureusement les yeux.
Draco était émerveillé par une telle candeur. Il le regardait manger avec envie, certaines pensées inhabituelles l'assaillant à sa plus grande honte.
Lorsque que Potterillon eut terminé sa dégustation sous l'œil attentif du Prince Draco, il leva un regard repu et satisfait vers ce dernier un peu de chocolat au coin de la lèvre.
Subjugué, le Prince passa son pouce sur les lèvres d'un Potterillon ébahi, recueillant le chocolat et le porta négligemment à sa propre bouche.
Rouge pivoine, Potterillon ne savait pas comment réagir. Le Prince l'avait… embrassé ? Bon, pas tout à fait parce que seul le pouce du Roi l'avait effleuré…
Mais quand même… Il l'avait ensuite porté à sa propre bouche. Même si c'était de manière indirecte, ses lèvres avaient touché celles du Prince.
Pouvait-on pour autant considérer qu'ils avaient échangé un demi-baiser ?
Troublé, Potterillon ne savait comment réagir. Même s'il tentait de se convaincre du contraire, il avait la nette impression qu'il venait d'échanger un baiser avec le Prince.
Et il était assez désorienté d'être ainsi troublé. Que cela voulait-il dire ?
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Plongé dans ses pensées, Potterillon sursauta brusquement lorsqu'il sentit la main du Prince se poser sous son coude.
" Mademoiselle, voulez-vous sortir un petit instant pour visiter la roseraie du château ? "
Incapable de dire non, Potterillon acquiesça lentement, se noyant littéralement dans le regard gris du Prince Draco.
Ils dirigèrent côte à côte vers la roseraie du château et déambulèrent dans les allées, le Prince Draco faisait découvrir à son invité(e) les milliers de fleurs que son Royal Père faisait venir du monde entier.
Potterillon buvait littéralement les paroles du Prince, bien plus subjugué par ce dernier que par les roses et autres orchidées qui diffusaient milles senteurs dans le jardin royal.
Soudainement, Draco attrapa vivement Potterillon par le bras et le plaqua contre un arbre approchant doucement son visage du sien.
" Prince je… "
Les faibles protestations de Potterillon furent rapidement étouffées sous les lèvres pressantes du Prince Draco.
Le baiser était à la fois doux et fougueux. La première surprise, passée le jeune homme commença même à apprécier cet échange avec Draco. Les yeux clos, il se mit à répondre timidement au baiser à la plus grande joie du Prince.
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Soudainement, l'esprit embrumé, Potterillon entendit vaguement une cloche sonner au loin. Une fois. Puis deux.
Au bout du troisième gong, l'adolescent réagit enfin, comprenant la signification de ce bruit.
Minuit sonnait.
" Lorsque les douze coups de minuit auront retentit la magie se sera évanoui. "
Se remémorant les paroles de son Parrain la Fée, Potterillon prit soudainement peur.
Le Prince Draco ne devait pas le voir dans ses haillons. D'abord parce qu'il se rendrait tout de suite compte qu'il n'était qu'un domestique et qu'ils n'appartenaient pas au même monde. Mais le plus gênant était qu'il ne manquerait pas de se rendre compte que contrairement à ce qu'il avait cru Potterillon n'était pas une fille.
Détail qui pourrait se révéler assez piquant.
Aucun garçon n'aimait apprendre que la fille qu'il avait embrassée fougueusement quelques minutes plus tôt était en réalité un garçon.
Galvanisé par ces nouvelles constatations, Potterillon rompit brutalement le baiser et repoussa fermement le Prince.
" Il faut que je parte ! "
" Partir ? " s'étonna le Prince en secouant la tête. " Mais il en est hors de question ! La soirée ne fait que commencer et nous avons toute la nuit… " répliqua-t-il d'un ton enjôleur.
" Non, je suis désolé mais…. "
Sans même prendre le temps de finir sa phrase, Potterillon repoussa brusquement le Prince de toutes ses maigres forces, remonta ses robes et jupons et courut droit devant lui, filant comme une flèche à travers la roseraie.
" Mademoiselle ! " cria le Prince Draco ébahi, tout en se mettant à la poursuite de la belle.
Savoir que le Prince le poursuivait donna des ailes à Potterillon. Il traversa la salle de bal, ignorant les regards curieux et outrés qu'il provoquait sur son passage. Il courut tant et si bien qu'il arriva sur le perron et vit son carrosse sur le départ avant que les douze coups n'aient retenti.
Alors qu'il descendait à toute vitesse les escaliers, Potterillon sentit qu'il perdait l'une de ses chaussures de verre. Un énième son de cloche le convainquit de ne pas s'arrêter pour la récupérer et il s'engouffra dans le carrosse sans un regard en arrière.
A peine la porte refermée sur notre héros, le carrosse quitta à toute vitesse l'enceinte du château avant même que le Prince Draco n'ait pu noter sa plaque d'immatriculation.
Le Prince était atterré.
Il avait rencontré la femme de sa vie, la femme qu'il voulait épouser et la voilà qui s'enfuyait comme une voleuse sans même lui avoir révélé son nom. Comment allait-il la retrouver ?
Le désespoir envahissant son cœur, le Prince Draco aperçut finalement la pantoufle de verre abandonnée par Potterillon. Elle appartenait à sa bien-aimée. Elle était le seul lien pouvant le conduire à sa mystérieuse princesse.
Impatient, il courut vers elle, se pencha, la saisit délicatement pour mieux l'examiner et s'exclama avec étonnement :
" Mon Dieu ! Quelle pointure ! "
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A suivre
