Voila, c'est le dernier chapitre. Ça me fait tout drôle de la finir comme
ça. J'espère que vous aimerez. J'y ai mit tout mon coeur et toute mon âme.
Kiss Kiss,
Eowyn
PS : Un gros merci à ceux qui me review et qui continue de me reviewer. (Clochette, Elsar, tania, poisson rouge, eugenie, Lisandra) Pardonnez moi si j'en oublie
Chapitre 6-Avec toi pour toujours
Qui aurait cru qu'elle fêterait son dix-huitième anniversaire dans un couloir d'hôpital à moitié désert. Un bouquet de marguerites dans une main, Fanny arpentait le deuxième étage de Ste Mangouste à la recherche de la salle 57.
-Pardon, je cherche la salle 57. Pourriez-vous m'aider, demanda-t-elle à une jolie petite infirmière blonde qui passait dans le couloir.
-Vous venez voir Mr Lupin?
-Oui c'est bien ça.
L'infirmière rougit.
-Vous devez être la fille de Sirius...euh de...Mr Black, répondit-elle. Il m'a beaucoup parlé de vous, mais je ne savais pas que vous deviez venir aujourd'hui.
-En fait, j'aurais dû venir demain, mais j'ai eu envie de lui faire une surprise.
-Dans ce cas, salle 57 au bout du couloir à gauche.
-Merci.
Fanny poursuivit son chemin, intriguée. Il avait dit sa fille. Depuis quand où juste avait-elle un quelconque lien avec Sirius.
-Je lui en glisserai un mot tout à l'heure, se dit-elle.
Fanny s'arrêta devant la salle 57. Maintenant qu'elle y était, elle hésitait à entrer. Elle craignait l'état dans lequel elle reverrait Lupin pour la première fois depuis la rentrée.
-Draco où es-tu quand j'ai besoin de ton sang-froid, songea-t-elle.
Doucement, elle ferma les yeux et poussa la porte. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, Harry était là. Ses yeux vert émeraude fixés sur elle.
-Salut, dit-il tristement.
-Salut.
Fanny détailla la pièce du regard à la recherche de Sirius.
-Il est au salon de thé. Je lui accordé une pause, répondit Harry comme s'il avait deviné les pensées de Fanny.
-Ah bon, je crois que je vais aller le rejoindre, répliqua Fanny.
Elle n'avait pas vraiment envie de rester en compagnie de Harry et c'était compréhensible.
-Non, reste. Je m'en allais de toute façon.
-Ah d'accord.
Après un dernier regard vers Lupin, Harry empoigna sa cape et fit mine de partir, mais il s'arrêta la main sur la poignée.
-Écoute Fanny, je voulais m'excuser. Tu veux bien qu'on prenne un nouveau départ.
Fanny ferma les yeux un instant. Elle se releva et rejoignit son neveu. D'un geste tendre, elle passa sa main sur sa joue avant de se détourner.
-Je suis désolée, mais ce serait trop facile.
-Mais..., rétorqua Harry.
-C'est souvent dans les réactions les plus spontanées qu'ont peut voir la vrai personnalité de quelqu'un. Tu as mal réagis. C'est vrai, mais je n'ai aucune preuve que ce n'est pas réellement toi. Je suis désolée.
-Mais donne moi au moins une seconde chance, demanda Harry.
En guise de réponse, Fanny agita sa baguette derrière son dos et la porte s'ouvrit.
-Très bien, répondit Harry furieux en claquant la porte si fort derrière lui que la vitre polie se brisa.
Les larmes aux yeux, Fanny se pencha pour réparer le verre brisé. Qu'aurait- elle donné pour avoir la force de pardonner? Tranquillement, elle mit les marguerites dans un vase près du lit de Lupin et déposa les roses que Harry avait emmené sur un bureau plus loin.
-Remus, murmura-t-elle en s'assoyant à son chevet. C'est moi, Fanny. Je suis venu te rendre visite. Je t'ai même emmené un gros bouquet de marguerites. J'aimerais que tu puisses les voir. Je suis très inquiète à ton sujet. Ça fait deux mois que tu dors, tu ne crois pas que tu pourrais te réveiller maintenant.
Elle pressa doucement sa main dans la sienne.
-C'est mon anniversaire aujourd'hui. Draco va venir me rejoindre tout à l'heure. Il a promis de m'emmener manger à La Mandragore. Il paraît que c'est un des meilleurs restaurants de toute la ville. Draco est vraiment merveilleux, tu sais. Il m'aime et il s'occupe bien de moi. Tu n'as pas à t'inquiéter. Nous avons acheté un petit appartement à Londres. Nous devons y emménager dès la fin de l'année scolaire.
Elle devait sonner tout à fait ridicule. Assise là à raconter sa vie à un homme dans le coma, mais tant pis. Ça lui faisait du bien.
-Je veux devenir prof de défense contre les forces du mal comme toi. Je suis presque toujours en train d'étudier. Draco trouve que je travaille trop, mais il n'est pas mieux. Il étudie deux fois plus que moi. Il veut devenir Auror. Je l'encourage beaucoup. Ça peut être utile pour l'ordre. Oh, c'est vrai je ne te l'avais pas dit. Nous nous sommes engagé dans l'ordre. Je ne sais pas trop ce qui m'attends dans cette guerre contre Voldemort, mais s'il m'arrive quoi que ce soit, au moins j'aurai tenté quelque chose pour aider. Mes efforts n'auront pas été vains.
Fanny sourit tristement. Elle aurait aimé qu'il se réveille, qu'il lui serre la main en disant que tout irait bien.
-J'ai revu mon père la semaine passé, poursuivit-elle. McGonnagall, Dumbledore, Draco et moi on est allé chercher mes affaires. Il était fou de rage. Mais le ministre et un groupe d'Aurors sont arrivés. Ils l'ont emmené à Azkaban. Il sera jugé la semaine prochaine pour tentative de kidnapping et violation des droits de la personne. Si tu savais comment ça me fais du bien d'être finalement libre pour de bon. Sirius et moi, on a fait une trêve. On s'entend beaucoup mieux. Tu serais fier de nous si tu étais là.
Fanny s'arrêta. Elle avait senti une pression sur sa main. Elle baissa les yeux et constata qu'elle avait rêvé. Il n'avait pas bougé. Elle sourit amèrement. Son imagination lui jouait des tours.
-Tu sais, Draco et Sirius ont beaucoup de mal à s'entendre. Ils ont souvent des prises de becs. J'en rie beaucoup et tu en ferais de même si tu les voyais. Ils sont tellement ridicules. Sirius l'adore, mais il ne l'admettra jamais. C'est contre ses principes.
Fanny s'interrompit les larmes lui montant aux yeux.
-Tu me manques atrocement. Je donnerais n'importe quoi juste pour te voir sourire à nouveau, juste pour te voir rigoler avec Sirius et moi. Je donnerais ma vie contre la tienne. Je n'aurais jamais cru que je m'attacherais autant. Ça n'était pas prévu dans mes plans. Ça n'aurait pas dû arriver.
Sa voix se brisa et elle étouffa un sanglot. Elle avait l'impression que son âme se déchirait comme si une part d'elle demeurait en chaque être qu'elle aimait. Une main se posa affectueusement sur son épaule.
-Ne dit pas ça ma puce. Tu sais que c'est faux. C'est normal de souffrir lorsqu'on perd quelqu'un qui nous est cher, lui dit doucement Sirius.
Fanny sourit tristement.
-Je sais, mais ça me tue de le savoir dans cet état.
Sirius pressa doucement Fanny contre lui.
-Moi aussi.
-Au fait, risqua Fanny, je ne savais pas que j'étais ta fille.
-Légalement, pas encore. C'est à toi de décider. Mais saches que peut importe la loi, tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur.
Fanny ouvrit les yeux ronds.
-Tu es sérieux?
-Je ne l'ai jamais autant été.
***
Fanny tournait en rond dans les couloirs depuis déjà un bon moment sans trouver la sortie. Découragée, elle s'écroula au pied d'un mur. Dire qu'elle aurait dû retrouver Draco devant l'hôpital il y a un bon quart d'heure. Elle ramena ses jambes vers elle et les encercla de ses bras. La tête enfouie dans ses genoux, elle pleurait. La réalité l'avait finalement rattrapée. Une masse glissa contre le mur à côté d'elle. Elle leva les yeux. Il était là comme il l'avait promis. Doucement, il enfoui sa main dans la sienne et l'aida à se relever. Puis, ils quittèrent l'hôpital en silence. Il avait compris qu'elle aimait mieux ne pas parler. Draco était et serait toujours son âme sœur.
***
Remus est mort au bout de six mois de coma. Ça ma fait un choc, mais je mit attendait. Je n'ai pas versé une seule larme à son enterrement. J'avais déjà suffisamment pleuré. Même aujourd'hui, alors que son souvenir me hante, je n'arrive pas à pleurer. Ma peine est au dessus de tout cela. Mais je vis avec car au plus profond de mon âme je sais qu'il est avec moi.
Mon père a été reconnu coupable et il purge maintenant une peine de prison à perpétuité à Azkaban. Sirius a tenu sa promesse. Je suis maintenant légalement Miss Fanny Black. Mais d'ici un mois, je serai Mrs Malfoy. Les noces sont prévues pour la mi-août.
Je ne sais pas ce que mon futur me réserve, mais je sais que nous allons entrer dans un période sombre. Pourtant, je n'ai pas peur. Je vais me battre la tête haute. Je puiserai mon courage dans l'amour de Draco. Il sera ma seule lumière dans les ténèbres de mon avenir.
Et non, je n'ai pas encore trouvé la force de pardonner. Harry m'en veut à mourir et j'aimerais tant pouvoir tout recommencé à zéro, mais je m'en sens incapable. C'est trop tôt. Beaucoup trop tôt.
Voila, je crois avoir tout dit. Vous connaissez maintenant la fin de l'histoire. Ce n'est pas une fin heureuse je vous l'accorde. Si on peut appelé ça une fin. C'est davantage la promesse d'un futur incertain. Un futur sombre où seul les plus fort pourrons survivre. Serais-je capable de passer au travers? Si Draco n'était pas là, je vous répondrais sans doute non. Mais il change tout. Il a bouleversé mon monde, mais je ne lui en serai jamais assez reconnaissante. Il m'a appris à aimer. Comme quoi, il y a des gaffes qui valent la peine d'être commise.
Bon là je vous laisse pour de vrai. Peut-être un jour vous saurez la véritable fin de l'histoire. À vous pour toujours, Fanny.
Kiss Kiss,
Eowyn
PS : Un gros merci à ceux qui me review et qui continue de me reviewer. (Clochette, Elsar, tania, poisson rouge, eugenie, Lisandra) Pardonnez moi si j'en oublie
Chapitre 6-Avec toi pour toujours
Qui aurait cru qu'elle fêterait son dix-huitième anniversaire dans un couloir d'hôpital à moitié désert. Un bouquet de marguerites dans une main, Fanny arpentait le deuxième étage de Ste Mangouste à la recherche de la salle 57.
-Pardon, je cherche la salle 57. Pourriez-vous m'aider, demanda-t-elle à une jolie petite infirmière blonde qui passait dans le couloir.
-Vous venez voir Mr Lupin?
-Oui c'est bien ça.
L'infirmière rougit.
-Vous devez être la fille de Sirius...euh de...Mr Black, répondit-elle. Il m'a beaucoup parlé de vous, mais je ne savais pas que vous deviez venir aujourd'hui.
-En fait, j'aurais dû venir demain, mais j'ai eu envie de lui faire une surprise.
-Dans ce cas, salle 57 au bout du couloir à gauche.
-Merci.
Fanny poursuivit son chemin, intriguée. Il avait dit sa fille. Depuis quand où juste avait-elle un quelconque lien avec Sirius.
-Je lui en glisserai un mot tout à l'heure, se dit-elle.
Fanny s'arrêta devant la salle 57. Maintenant qu'elle y était, elle hésitait à entrer. Elle craignait l'état dans lequel elle reverrait Lupin pour la première fois depuis la rentrée.
-Draco où es-tu quand j'ai besoin de ton sang-froid, songea-t-elle.
Doucement, elle ferma les yeux et poussa la porte. Lorsqu'elle rouvrit les paupières, Harry était là. Ses yeux vert émeraude fixés sur elle.
-Salut, dit-il tristement.
-Salut.
Fanny détailla la pièce du regard à la recherche de Sirius.
-Il est au salon de thé. Je lui accordé une pause, répondit Harry comme s'il avait deviné les pensées de Fanny.
-Ah bon, je crois que je vais aller le rejoindre, répliqua Fanny.
Elle n'avait pas vraiment envie de rester en compagnie de Harry et c'était compréhensible.
-Non, reste. Je m'en allais de toute façon.
-Ah d'accord.
Après un dernier regard vers Lupin, Harry empoigna sa cape et fit mine de partir, mais il s'arrêta la main sur la poignée.
-Écoute Fanny, je voulais m'excuser. Tu veux bien qu'on prenne un nouveau départ.
Fanny ferma les yeux un instant. Elle se releva et rejoignit son neveu. D'un geste tendre, elle passa sa main sur sa joue avant de se détourner.
-Je suis désolée, mais ce serait trop facile.
-Mais..., rétorqua Harry.
-C'est souvent dans les réactions les plus spontanées qu'ont peut voir la vrai personnalité de quelqu'un. Tu as mal réagis. C'est vrai, mais je n'ai aucune preuve que ce n'est pas réellement toi. Je suis désolée.
-Mais donne moi au moins une seconde chance, demanda Harry.
En guise de réponse, Fanny agita sa baguette derrière son dos et la porte s'ouvrit.
-Très bien, répondit Harry furieux en claquant la porte si fort derrière lui que la vitre polie se brisa.
Les larmes aux yeux, Fanny se pencha pour réparer le verre brisé. Qu'aurait- elle donné pour avoir la force de pardonner? Tranquillement, elle mit les marguerites dans un vase près du lit de Lupin et déposa les roses que Harry avait emmené sur un bureau plus loin.
-Remus, murmura-t-elle en s'assoyant à son chevet. C'est moi, Fanny. Je suis venu te rendre visite. Je t'ai même emmené un gros bouquet de marguerites. J'aimerais que tu puisses les voir. Je suis très inquiète à ton sujet. Ça fait deux mois que tu dors, tu ne crois pas que tu pourrais te réveiller maintenant.
Elle pressa doucement sa main dans la sienne.
-C'est mon anniversaire aujourd'hui. Draco va venir me rejoindre tout à l'heure. Il a promis de m'emmener manger à La Mandragore. Il paraît que c'est un des meilleurs restaurants de toute la ville. Draco est vraiment merveilleux, tu sais. Il m'aime et il s'occupe bien de moi. Tu n'as pas à t'inquiéter. Nous avons acheté un petit appartement à Londres. Nous devons y emménager dès la fin de l'année scolaire.
Elle devait sonner tout à fait ridicule. Assise là à raconter sa vie à un homme dans le coma, mais tant pis. Ça lui faisait du bien.
-Je veux devenir prof de défense contre les forces du mal comme toi. Je suis presque toujours en train d'étudier. Draco trouve que je travaille trop, mais il n'est pas mieux. Il étudie deux fois plus que moi. Il veut devenir Auror. Je l'encourage beaucoup. Ça peut être utile pour l'ordre. Oh, c'est vrai je ne te l'avais pas dit. Nous nous sommes engagé dans l'ordre. Je ne sais pas trop ce qui m'attends dans cette guerre contre Voldemort, mais s'il m'arrive quoi que ce soit, au moins j'aurai tenté quelque chose pour aider. Mes efforts n'auront pas été vains.
Fanny sourit tristement. Elle aurait aimé qu'il se réveille, qu'il lui serre la main en disant que tout irait bien.
-J'ai revu mon père la semaine passé, poursuivit-elle. McGonnagall, Dumbledore, Draco et moi on est allé chercher mes affaires. Il était fou de rage. Mais le ministre et un groupe d'Aurors sont arrivés. Ils l'ont emmené à Azkaban. Il sera jugé la semaine prochaine pour tentative de kidnapping et violation des droits de la personne. Si tu savais comment ça me fais du bien d'être finalement libre pour de bon. Sirius et moi, on a fait une trêve. On s'entend beaucoup mieux. Tu serais fier de nous si tu étais là.
Fanny s'arrêta. Elle avait senti une pression sur sa main. Elle baissa les yeux et constata qu'elle avait rêvé. Il n'avait pas bougé. Elle sourit amèrement. Son imagination lui jouait des tours.
-Tu sais, Draco et Sirius ont beaucoup de mal à s'entendre. Ils ont souvent des prises de becs. J'en rie beaucoup et tu en ferais de même si tu les voyais. Ils sont tellement ridicules. Sirius l'adore, mais il ne l'admettra jamais. C'est contre ses principes.
Fanny s'interrompit les larmes lui montant aux yeux.
-Tu me manques atrocement. Je donnerais n'importe quoi juste pour te voir sourire à nouveau, juste pour te voir rigoler avec Sirius et moi. Je donnerais ma vie contre la tienne. Je n'aurais jamais cru que je m'attacherais autant. Ça n'était pas prévu dans mes plans. Ça n'aurait pas dû arriver.
Sa voix se brisa et elle étouffa un sanglot. Elle avait l'impression que son âme se déchirait comme si une part d'elle demeurait en chaque être qu'elle aimait. Une main se posa affectueusement sur son épaule.
-Ne dit pas ça ma puce. Tu sais que c'est faux. C'est normal de souffrir lorsqu'on perd quelqu'un qui nous est cher, lui dit doucement Sirius.
Fanny sourit tristement.
-Je sais, mais ça me tue de le savoir dans cet état.
Sirius pressa doucement Fanny contre lui.
-Moi aussi.
-Au fait, risqua Fanny, je ne savais pas que j'étais ta fille.
-Légalement, pas encore. C'est à toi de décider. Mais saches que peut importe la loi, tu auras toujours une place spéciale dans mon coeur.
Fanny ouvrit les yeux ronds.
-Tu es sérieux?
-Je ne l'ai jamais autant été.
***
Fanny tournait en rond dans les couloirs depuis déjà un bon moment sans trouver la sortie. Découragée, elle s'écroula au pied d'un mur. Dire qu'elle aurait dû retrouver Draco devant l'hôpital il y a un bon quart d'heure. Elle ramena ses jambes vers elle et les encercla de ses bras. La tête enfouie dans ses genoux, elle pleurait. La réalité l'avait finalement rattrapée. Une masse glissa contre le mur à côté d'elle. Elle leva les yeux. Il était là comme il l'avait promis. Doucement, il enfoui sa main dans la sienne et l'aida à se relever. Puis, ils quittèrent l'hôpital en silence. Il avait compris qu'elle aimait mieux ne pas parler. Draco était et serait toujours son âme sœur.
***
Remus est mort au bout de six mois de coma. Ça ma fait un choc, mais je mit attendait. Je n'ai pas versé une seule larme à son enterrement. J'avais déjà suffisamment pleuré. Même aujourd'hui, alors que son souvenir me hante, je n'arrive pas à pleurer. Ma peine est au dessus de tout cela. Mais je vis avec car au plus profond de mon âme je sais qu'il est avec moi.
Mon père a été reconnu coupable et il purge maintenant une peine de prison à perpétuité à Azkaban. Sirius a tenu sa promesse. Je suis maintenant légalement Miss Fanny Black. Mais d'ici un mois, je serai Mrs Malfoy. Les noces sont prévues pour la mi-août.
Je ne sais pas ce que mon futur me réserve, mais je sais que nous allons entrer dans un période sombre. Pourtant, je n'ai pas peur. Je vais me battre la tête haute. Je puiserai mon courage dans l'amour de Draco. Il sera ma seule lumière dans les ténèbres de mon avenir.
Et non, je n'ai pas encore trouvé la force de pardonner. Harry m'en veut à mourir et j'aimerais tant pouvoir tout recommencé à zéro, mais je m'en sens incapable. C'est trop tôt. Beaucoup trop tôt.
Voila, je crois avoir tout dit. Vous connaissez maintenant la fin de l'histoire. Ce n'est pas une fin heureuse je vous l'accorde. Si on peut appelé ça une fin. C'est davantage la promesse d'un futur incertain. Un futur sombre où seul les plus fort pourrons survivre. Serais-je capable de passer au travers? Si Draco n'était pas là, je vous répondrais sans doute non. Mais il change tout. Il a bouleversé mon monde, mais je ne lui en serai jamais assez reconnaissante. Il m'a appris à aimer. Comme quoi, il y a des gaffes qui valent la peine d'être commise.
Bon là je vous laisse pour de vrai. Peut-être un jour vous saurez la véritable fin de l'histoire. À vous pour toujours, Fanny.