Flawed Lines

Auteur : Diagonilst

Traductrice : Hermichocos

Avertissement : Cela se déroule au cours de la 5ème année d'Harry, il n'y donc aucun spoilers.

Note de la traductrice : Je suis sincèrement désolée !!! Cela fait depuis le mois de novembre que je n'ai rien udapter et vous avez probablement oublié cette histoire. Les raisons pour lesquelles je ne suis pas apparu depuis des mois sont diverses : l'amour, le travail scolaire, les problèmes personnels et mon incapacités à gérer mon stresse et donc, à gérer mon boulot et à écrire sans me culpabiliser et en me disant « mais y'a toujours quelque chose à bosser alors traîne pas à écrire ! »

Mais à présent, les notes sont arrêtées, je pars deux semaines en stage et le soir, j'aurais le temps de traduire donc, je pense avancer quand même. Pardonnez-moi encore !!!

chapitre 3 : Courage en avant

Harry se réveilla lentement, son corps entier ressentant une chaleur consolante qui chassait toutes les pensées qui pouvaient lui traverser l'esprit. Chaque muscle semblait complètement détendu.

Se forçant à entrouvrir les paupières, il pu observer tout autour de lui un monde composé de blanc qui apparaissait indistinctement au fur et à mesure qu'Harry sortait de l'inconscience, sa vue toujours trouble cependant.

Monsieur Potter ? Entendit-il vaguement. Monsieur Potter ?

C'était une voix calme et familière, sans aucun ton de menace tandis que son esprit s'envolait peu à peu. La bataille qu'il menait pour tenter de garder ses yeux ouverts fut peine perdue.

La dernière chose qu'il entendit avant de tomber à nouveau dans l'obscurité fut un nom hurl :

Mme Pomfresh !

La dernière fois qu'Harry sortit de l'inconscience, il se sentit beaucoup trop épuisé pour considérer n'importe quel déplacement. Il était presque apaisé de pouvoir dormir de nouveau avec une respiration stable et calme.

Alors que de vagues souvenirs l'assaillaient, il se rappela d'éteindre les lumières du sapin, et de gratter les particules brûlées se trouvant sur les toasts. Il se rappela également avoir reçu un cadeau de Ron tandis qu'il se rendait compte qu'il était couché.

Une simple larme coula le long d'une de ses joues. Il se sentait toujours coupable de meurtre mais à présent, avec le manque de présence des Dursley, son esprit s'était refroidi et il sentit la culpabilité sous le poids de ses épaules. Comment avait-il pu laisser tout cela arriver ? Il aurait dû trouver, d'une façon ou d'une autre, un moyen d'empêcher tout cela, il aurait dû savoir.

De nombreuses voix inondaient son esprit. A commencer par celles de ses amis, lui disant que quelqu'un avait tué sa chouette. Suivi de celle de Dumbledore qui semblait dure et hostile, exprimant clairement sa déception. Et pour terminer, celles de ses parents expliquant qu'ils auraient souhaités avoir un enfant différent de lui.

Je suis désolé, réussi-t-il à murmurer dans un halètement bas, étranglé. Parler lui semblait tellement difficile alors que les mots se répétaient à maintes reprises dans sa tête, tous sans la moindre signification. Sa chouette était toujours morte, Cédric lui aussi était toujours mort. Et cela, par sa faute.

Une main vint se poser doucement au dessus de ses yeux, cassant violemment ses douloureuses pensées tandis qu'une autre larme coula sur sa joue. Cependant, celle-ci ne resta guère longtemps car de doux doigts se posèrent lentement dessus afin d'effacer toute trace d'humidité.

Le souffle d'Harry resta coincé dans sa gorge alors qu'il s'imaginait déjà se retrouver en face de l'oncle Vernon. Mais il se sentit vite soulagé en pensant que celui-ci ne pouvait pas être là. La personne qui se trouvait près de lui n'allait pas le blesser. Cette personne se souciait de lui.

Un bref flash lui vint sous les yeux, montrant le placard sous l'escalier à l'obscurité, la folie qui l'atteignait, les coups qu'il sentait d'une manière ou d'une autre et qu'il avait mérité. Il était faible, si faible et personne ne pourrait jamais le savoir. La personne se trouvant près de lui détournerait dans le dégoût s'il connaissait la vérité.

Après ces vagues pensées, il fit une faible tentative afin d'ouvrir les yeux avant de constater qu'il ne pourrait pas. Il était tellement faible mais essaya une fois de plus. Rien ne se passa. Il était donc prit au piège, et personne ne pourrait l'aider.

Harry s'affola. Son souffle sortit dans des halètements peu profonds tandis qu'il luttait pour surmonter sa faiblesse. Il ne pouvait cependant pas, il n'y avait aucune issue.

Mais, alors qu'il n'y croyait plus, ses yeux s'ouvrirent peu à peu, accompagnée d'une larme se déplaçant fugitivement sur sa joue pour finir sur ses lèvres.

Pomfresh, il est réveillé, dit une voix.

Il semblait à Harry qu'il la connaissait. Mais l'avait-il bien entendu ou était-ce tout simplement un souvenir faisant surface ? Etait-ce un rêve ? Si cela en était un, il pourrait donc ouvrir les yeux s'il le souhaitait.

C'est alors qu'il comprit son problème. Il ne le souhaitait pas. Il ne voulait pas connaître ce qui se trouvait à l'extérieur et en plus de cela, s'il se trouvait là où il le pensait, il ne voulait certainement pas traiter sur les questions qui viendraient sous peu.

La voix s'éleva de nouveau, persistant sur le fait qu'il n'était pas seul. Si seulement il pouvait rester dans l'obscurité avec cette voix afin de lui rappeler qu'il était en vie… mais il savait qu'elle ne resterait pas.

Monsieur Potter, Monsieur Potter, pouvez-vous m'entendre ?

Oui, répondit Harry dans son esprit. Je peux vous entendre mais ce n'est pas votre cas.

Monsieur Potter ?

Le ton employé était plus aigu qu'auparavant et poussa Harry à réagir.

« Fais comme on te dit », pensa-t-il.

C'est alors que ses yeux s'ouvrirent à la vitesse d'une tortue comme s'il avait une brique attachée au pied.

Le monde lui sembla différent. Aucune ligne et aucun angle ne s'y trouvait. Juste quelques courbes délicieusement tâchées. Il se rendit alors compte qu'il ne portait pas ses lunettes et il pensa les avoir perdues. Cependant, il décida que le monde semblait plus attrayant en étant flou car les choses laides n'étaient désormais plus à sa portée.

Certaines formes se déplaçaient à travers ses yeux tandis que ceux-ci clignaient faiblement lorsqu'il se rendit compte qu'il était entouré de gens.

Cela signifie quelque chose, pensa-t-il en essayant ensuite de s'asseoir.

Cependant, la douleur éclata et il ne pu s'empêcher de crier alors que ses bras formaient un angle étrange et qu'il tentait un effort désespéré pour le remettre en état, mais le résultat s'empira de manière distincte.

Deux mains le retinrent alors avec force et la voix s'éleva une nouvelle fois pour lui ordonner de rester couché. Etant sûr de la connaître, il supposa que le mieux était d'obéir. Le propriétaire de celle-ci était penché au dessus de lui et dans le flou, il réussit à distinguer Mme Pomfresh.

Oh, merde ! Fut les premiers mots qui sortirent de sa bouche dans un trop plein d'énergie, ce qui lui attira un froncement de sourcils désapprobateur de l'infirmière et un rire sous cape de l'autre personne présente près d'eux. Harry ne se rappelait pas d'avoir jamais entendu ce rire auparavant, ce qui le poussa à tourner légèrement la tête, tressaillant à la douleur que lui provoquait son cou et il pu enfin détailler l'homme. Bien qu'il soit loin, il pu discerner une silhouette malgré le strabisme dont il souffrait. En tout point il ressemblait à un professeur, et plus particulièrement à Snape, ce qui expliquait un tant soit peu pourquoi le rire lui semblait si étrange.

Il devrait alors vraiment s'attendre à une quelconque enquête de sa part. Il savait, il connaissait sa faiblesse. Snape savait tout. Il lui vint en tête que Snape s'était moqué de cela, avant de se rappeler que tout cela n'avait été qu'un rêve, ou plutôt, un cauchemar. Mais à présent, après avoir tout découvert, l'homme avait une chance unique se moquer de sa pitoyable existence.

Je le tiens, vous le faites boire, ordonna l'infirmière en soulevant le jeune homme avec légèreté afin de ne pas le blesser.

Un verre d'eau fut ensuite placé sur ses lèvres. Il tenta de boire, mais cela lui semblait tout bonnement impossible. Tout était si dur. Cependant, la personne insista et un peu de liquide frais suinta dans sa bouche, lui procurant alors un léger sentiment d'allégresse. Il essaya donc d'avaler mais en vain. C'est alors que de longs doigts lui caressèrent la gorge, et avant de comprendre ce qui lui arrivait, il ingurgita.

Le brun voulu dire merci cependant, les mots ne parvirent pas à sortir, les muscles de sa gorge ne semblant pas vouloir suivre ses volontés. Après avoir de nouveau prit deux petites gorgées, on repoussa le verre tandis que ses paupières devenaient de plus en plus lourdes, le transportant alors dans un état de somnolence, bien que toujours conscient des voix présentes autour de lui.

La potion commence à faire effet on dirait … Elle a pour but de le calmer. Je n'ose pas le bouger tant que ses blessures ne sont pas réparées, cela pourrait être pire pour lui. J'ai également jeté un sortilège d'allégresse sur lui tout à l'heure mais vu sa réaction, celui-ci à l'air de se dissiper, expliqua Pomfresh.

Le directeur va vouloir lui parler, je vais de ce pas lui annoncer que le garçon est réveillé et il viendra aussitôt qu'il en aura terminé avec les salles, prononça Snape.

Il ne sera pas en état de parler tant que je n'aurais pas retiré le sortilège que je lui ai lancé.

Peut-être devriez-vous le retirer dans ce cas.

La voix qui sonnait aux oreilles d'Harry semblait réellement appartenir à Snape : Froide et rogue. Au même moment, Pomfresh se pencha sur lui, murmurant à elle-même :

Je n'arrive pas à croire que je reçois des leçons d'un homme sur comment traiter mes patients… Les os du garçon n'ont même pas encore repoussés.

Ces à ces mots qu'Harry ouvrit peu à peu les yeux, découvrant alors le sourire rassurant de l'infirmière.

A présent Harry, je vais vous donner une potion pour lutter contre la douleur. Cependant, vous ne devrez  pas essayer de vous lever et encore moins de bouger tant que vous ne serez pas guérit, compris ?

Après l'acquiescement d'Harry, la femme souleva le jeune homme à l'aide d'oreillers. Ce dernier tenta d'ignorer le goût âpre descendant dans sa gorge mais cela se révéla aussitôt efficace car il se sentait déjà mieux, entraînement irrévocablement une soudaine fatigue.

Harry ne fut pas sur de combien de temps il resta ici à somnoler tandis que des voix se faisaient de plus en plus distinctes. Il était clair que Mme Pomfresh était en colère. Il n'était pas sûr du pourquoi du comment mais il était décidé à lui dire que tout allait bien. Cependant, il ne pouvait toujours pas parler mais la raison cette fois-ci était tout autre, venant de la sècheresse que lui procurait sa gorge. Il ouvrit les yeux. Tout lui semblait encore flou mais à présent se trouvait trois silhouettes, ce qui signifiait la présence de Dumbledore.

Il essaya alors de se lever mais immédiatement, Pomfresh se précipita vers le lit.

Non, non, non ! Gronda-t-elle. Que vous ai-je dis du fait de vous lever ?

On lui administra ensuite un peu plus d'eau qu'il fut, cette fois-ci, capable d'avaler tout seul.

Harry ? Appela doucement Dumbledore. Le jeune homme tourna alors son regard vers le directeur et plissa les yeux afin de discerner sa silhouette.

Son comportement attira un rire de la part du vieil homme qui jeta alors un sortilège afin de corriger sa vue. Tout lui semblait différent : il pouvait voir distinctement ! Cela l'encouragea donc à regarder autour de soi. L'infirmerie de Poudlard, voilà où il se trouvait. Pourquoi n'en était-il pas étonn ? Sûrement par habitude …

Mme Pomfresh, elle, lui jetait des regards inquiets tandis que Snape se trouvait en retrait, toujours l'air aussi sévère.

Dumbledore se trouvait à ses côtés, un sourire bienveillant collé à son visage.

Harry, comment te sens-tu ? Demanda-t-il.

Très bien monsieur, était la première chose qu'Harry trouva à répondre d'une voix quelque peu rauque.

Bien, bien.

Dumbledore fit une pause, semblant chercher ses mots. Puis enfin, il continua :

Harry, qu'est-il arriv ?

Le dit Harry ouvrit la bouche pour ensuite la refermer aussitôt. Comment pourrait-il leur dire ?

Etait-ce des Mangemorts mon enfant ? Incita le directeur.

Les pensées d'Harry se mirent alors immédiatement à bouillonner à une vitesse incroyable. Des Mangemorts ? Non, à moins que l'oncle Vernon le lui ai caché une quelconque alliance. Il détestait suffisamment Harry pour cela. Non, c'était un simple Moldu … Mais, des Mangemorts…Voilà l'idée ! Tous pensaient que c'était l'œuvre des partisans de Mangemorts, pourquoi ne pas la cultiver ? Ils ne connaîtraient pas la vérité, jamais. Une vague de soulagement apparu en lui, sachant désormais qu'ils ne sauraient pas. Il pourrait dire tout ce qu'il voulait, lui seul saurait.

Oui monsieur.

Il écouta sa propre voix parler avec une certaine réserve tandis qu'il s'efforçait de penser de manière efficace. Dumbledore lui avait confié qu'il était protégé chez les Dursley grâce à la magie, par conclusion, les Mangemorts n'auraient pas été capables de renter dans la demeure.

« Hum. Merlin, je suis un bon menteur », pensa-t-il avant de reprendre la parole.

Ils ne pouvaient pas rentrer dans la maison, chuchota-il tout en essayant d'introduire la crainte dans sa voix, ce qui n'était pas difficile. Ils étaient dans la rue et ils utilisaient des bombes.

« Merci oncle Vernon pour l'idée », pensa-t-il amèrement. Voyant leurs visages interloqués, il clarifia les choses :

Ce sont des dispositifs Moldus qui éclatent. J'ai été projeté en bas de l'escalier et j'ai atterri sur quelque chose de pointu. C'est tout ce dont je me rappelle vraiment. 

Il trouva les choses magistralement bien expliquées et il s'en félicita mentalement. Dumbledore semblaient réfléchir tandis que Pomfresh s'inquiétait toujours autant et ne manquait pas de le manifester par diverses attentions. Snape lui, était perplexe.

Pourquoi vous trouviez-vous dans un placard ? Mis-il en doute.

Merde. Il aurait dû se rappeler que Snape avait été le chercher et qu'il était loin d'être stupide Il avait probablement assisté au flot terrible de ses mensonges cités auparavant. Bien, il était temps d'improviser.

Et bien, ma famille voulait me cacher des Mangemorts dans le cas où ils seraient revenus. Ils n'ont pas osés demander de l'aide car ils étaient toujours dans la rue, ils ont donc dû attendre qu'ils soient partis.

Snape fixait son élève avec intensité, son regard devenant peu à peu suspicieux.

S'il vous plait, pensa le Gryffondor. C'est la vérité, c'est la vérité.

Avec ce genre de pensées, il tentait de se donner au mieux un air innocent et traumatisé.

Snape garda le silence.

Dumbledore tapota la main du jeune homme de façon rassurante.

Ce sera tout pour l'instant Harry, tu devras rester à Poudlard où nous allons tenter de te garder jusqu'à la fin des vacances. Mais avant tout, je vais envoyer quelqu'un prévenir ta famille.

Non ! S'exclama Harry, trop vite, beaucoup trop vite.

Le regard soupçonneux de Snape se posa une fois de plus sur lui.

Je veux dire, ils savaient déjà que quelqu'un viendrait pour moi et donc, nous nous sommes déjà dit au revoir. Je ne voudrais pas les mettre de nouveau en danger en faisant envoyer quelqu'un qui pourrait attirer l'attention sur eux.

Quelque chose dans tout cela semblait avoir du sens pour Dumbledore car celui-ci inclina la tête.

C'est entendu Harry. A présent, repose-toi bien et je te dis à tout à l'heure.

Il se dirigea ensuite vers la porte mais, au dernier moment, il se ravisa et ajouta :

Oh et, Harry, joyeux Noël.

Harry sourit. A présent, oui, cela pourrait être un bon Noël.

Les reviewers :

Désolée, je n'ai pas le temps cette fois-ci de répondre à tout le monde mais je tiens à faire mes remerciements  à toutes les personnes qui vont suivre pour m'aviur lues, en espérant que, même après tant de mois, vous allez me rester fidèle (on peut rver non ? lol)

mangafana

Dumbledore

Marie

Caroline Black

Crys

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Saaeliel

Gaia666

Gini95

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