Flawed Lines

Auteur : Diagonalist

Traductrice : Hermichocos

Avertissement : Cela se déroule au cours de la 5ème année d'Harry, il n'y donc aucun spoilers.

Note de la traductrice : Et oui c'est encore moi ! Je vous l'avais dit que j'étais motivée puisque vous avez le droit au sixième chapitre. Peut-être que c'est l'approche du 3ème film (DEMAIN !) qui me met dans cet état, lol ! Cela dit, j'espère que cela vous plait toujours  autant. Je sais que les chapitres sont courts mais cela n'est en aucun cas ma faute -p (pour une fois que je ne suis pas à blâmer ) .

Bonne lecture !!!!

Chapitre 5 : Survivre avec les serpents.

Harry suivait avec difficulté le maître des potions, son corps lui faisant atrocement mal. Malgré cela, Snape ne ralentissait pas, bien qu'il ait remarqué que sa lourde charge traînait loin derrière lui.

« J'aurais dû m'y attendre, pensa Harry avec une certaine amertume, c'est de Snape dont il s'agit après tout, celui qui me déteste par-dessus tout. »

Harry aurait très bien pu demander à l'homme de s'arrêter afin se reprendre son souffle mais il ne souhaitait nullement dévoiler une telle faiblesse, particulièrement devant « ce »  professeur. Ainsi, il prit soin de prendre sur lui, bien que le fait de respirer lui semblait de plus en plus difficile.

Il se rappela spécifiquement des paroles de Mme Pomfresh, lui conseillant de faire le moins de mouvements possible. On supposait donc de lui qu'il ne bouge uniquement que pour changer de position dans son lit.

Cependant, Snape n'avait pas les mêmes notions que l'infirmière et c'est ainsi qu'à peine arrivé dans les cachots souterrains, les jambes d'Harry menaçaient déjà de s'écrouler sous son poids. Sa tête commença également à tourner et il se sentait de plus en plus faible.

C'est alors qu'il s'approcha du mur le plus proche pour s'y glisser contre avec lenteur. Snape n'avait pas remarqué le vertige de son élève et continua donc de marcher à grands pas. Mais Harry ne s'en plaignait pas, il était en effet heureux de ne pas se sentir observer tandis qu'il se pelotonnait en boule tout en tremblant, pris de brusques nausées qui prirent le dessus.

Snape retourna au coin du couloir où il fut silencieusement témoin de la douleur du jeune homme. Muni d'une expression illisible sur son visage, il reprit sa route vers les cachots un instant, puis attendit.

Harry se leva une minute plus tard, croyant réellement que personne ne l'avait vu. Il essaya de marcher aussi vite que le lui permettait ses jambes, inquiété de la réaction du professeur Snape quand il découvrirait la distance qui les séparait dû à sa chute. Il tourna alors à coin de couloir et clignota des yeux, étonné. En effet Snape n'était pas réellement en avance par rapport à se qu'il s'était imaginé. Il pourrait toujours le rattraper.

Snape s'arrêta près du grand portrait qui tenait l'ouverture des cachots. Il n'y avait là aucune aux yeux d'Harry. La peinture contenait des serpents entrelacés, il était cependant impossible de distinguer le nombre de ces derniers ou encore où finissait l'un et où commençait l'autre. A la différence de tous les autres portraits de Hogwarts, celui-ci n'était pas animé.

Snape donna le mot de passe et le portrait s'ouvrit alors qu'Harry était toujours sous le choc de l'interminable mot de passe contenant 14 mots imprononçables. L'homme rentra, suivit de près du Gryffondor.

A l'intérieur se trouvait une grande salle de séjour, très spacieuse. Le plafond était si haut qu'il semblait impossible d'y toucher, même en étant debout sur une chaise. Celui-ci était constitué de tuiles en métal d'argent et les murs possédaient une couleur menthe glaciale verte. Tout cela rendait tellement beau que le manque de fenêtres semblait dérisoire à côté. La pièce était éclairée par des globes de lumières à 2 ou 3 mètres du sol et, au centre, se trouvait une gigantesque table qui pouvait accueillir bon nombre de personne, à tel point qu'Harry se demandait si elle avait déjà été utilisé.

On pouvait sans conteste dire que cette pièce était quelque peu intimidante. Un petit coin d'elle cependant était beaucoup plus accueillant. En effet, on pouvait y trouver une cheminée, ainsi qu'un gigantesque sofa accompagné d'une carpette noire.

Trois portes menaient sans doute à des pièces quelconque car Snape s'y dirigea en les désignant une à une.

Ma chambre.

Mon laboratoire privé.

La salle de bain.

Après cela, Snape prit une gousse de citron qu'il déposa sur le plancher au milieu de la pièce pour ensuite la transformer en un lit qui semblait assez confortable.

A voir la tête de son professeur, Harry supposa qu'il boudait. Le jeune d'homme fit lentement le tour de la pièce, n'osant pas toucher quoi que ce soit, mis à part du regard. Il y'avait peu d'objets personnels et Harry conclut que c'était parce que Snape devait les tenir dans sa propre chambre, ou encore parce qu'il n'avait aucune vie privée pour posséder de tels choses. Il décida donc de réserver son jugement pour le moment.

Il s'assit sur le divan en cuir noir afin d'enlever ses chaussures puis les déposa dans un coin pour ensuite poser ses pieds sur la douce carpette chaude et duveteuse. A côté de lui se trouvait une pile de livres déposée sur une petite table. Il y jeta alors un regard oisive aux titres : Breuvages magique, breuvages magique et encore breuvages magique. 26 astuces pour enlever les piques d'hérisson.

Harry fronça les sourcils, qu'est-ce que tout cela signifiait ? Soudainement, une image alarmante parvint à son crâne, montrant Snape muni de gants en caoutchouc épais, tenant un pauvre hérisson dans une main et une aiguille surdimensionnée dans l'autre, avec un petit sourire satisfait affiché sur son visage. Harry réprima un frisson tout en plaignant l'hérisson.

Il s'ennuyait et aurait tant voulu faire quelque chose. Il aurait bien lu un des livres mais il avait la nette impression que Snape n'apprécierait pas et lui arracherait aussitôt un membre pour avoir même pu y penser. Il se contenta donc de fixer le feu d'un air absent, laissant son esprit divaguer à son aise.

Il sursauta quand il entendit Snape revenir dans la pièce en claquant la porte derrière lui. Le brun leva alors les yeux pour rencontrer ceux de son professeur tandis que ce dernier se planta devant lui.

Vous êtes assis à ma place, dit-il d'un ton tout à fait sérieux.

Cela sur prit le jeune homme qui cligna les yeux et s'assit de l'autre côté du divan. Snape inclina alors la tête mais ne fit aucun signe pour s'asseoir.

« Bâtard, il est juste rancunier », pensa Harry.

Voici un baume que Mme Pomfresh m'a confié pour vous. Vous devrez l'utiliser deux fois par jour, expliqua l'homme.

Harry se saisit de la fiole.

Merci, souffla-t-il en essayant d'être le plus poli qu'il soit.

En retour, il obtenu un bref signe de tête.

« Et bien, c'est mieux que rien. Il aurait toujours pu se moquer de moi », pensa-t-il de nouveau.

À présent, je serais dans mon laboratoire. Vous ne devez en aucun cas me déranger et encore moins rentrer. Si vous avez faim ou si vous désirez autre chose, appelé donc un elfe de maison. Je mange seul lorsque je travaille.

Après ces quelques explications, il se dirigea rapidement vers son laboratoire et claqua une fois de plus la porte. Moins brutalement que précédemment toutefois.

Tandis qu'il se trouvait dans la salle de bain, Harry se passait partout du baume sur le corps là où il le pouvait. Cela n'incluait donc pas son dos en raison de ses bras endoloris, en particulier à cause de celui qui était cassé.

Malheureusement pour lui, son dos se trouvait être un des secteurs les plus endommagés. Il ne pouvait, en plus de cela, pas utiliser la magie pour s'aider car il n'avait aucune baguette magique à sa disposition. Il ne pouvait pas non plus demander de l'aide, Mme Pomfresh étant partie et il se voyait mal appelé Dumbledore qui était devenu un peu plus protecteur que la normale et qui pourrait soupçonner quelque chose. Quant à Snape, il en était hors de question. D'une part, cela ne ferait que lui donner davantage l'occasion de se poser des questions et d'autre part, il ne le ferait pas. Après tout, il aimait voir Harry souffrir, n'est-ce pas ?

Harry resta donc comme ceci, souffrant plus si cela était possible. Les contusions se trouvant dans son dos lui faisaient atrocement mal, l'empêchant même parfois de bouger.

Lorsqu'il quitta la salle de bain, il n'y avait toujours rien à faire pour lui et il ne pouvait guère appeler un elfe de maison sans baguette magique, celui-ci ne l'entendrait pas et interrompre Snape était suicidaire. Il ne mangerait donc pas aujourd'hui, ce qui était aussi bien du fait que l'infirmière l'avait nourrit avec un peu trop d'enthousiasme à son goût alors qu'il n'était plus réellement affamé depuis qu'il était habitué aux minuscules rations des Dursley.

Il s'approcha ensuite de la chambre à coucher du professeur des potions, observa attentivement la porte puis la poignée munie d'une certaine curiosité. Mais il ne l'ouvrirai pas. Ce serait de la lâcheté pure et, il le savait, sortir de quelconques excuses en inventant une stupide histoire du pourquoi la porte s'était ouverte serait inutile.

Mais quel genre de Gryffondor était-il ? Ron l'aurait fait dans la seconde.  Mais cette pensée ne l'encouragea pas et il retourna sur le divan, prenant soin de ne pas s'asseoir sur la partie de Snape.

Le jeune homme tenta, afin de s'occuper, d'envisager pourquoi le chef des Serpentard était aussi froid envers lui. Snape agissait comme si s'était un affront personnel que le Gryffondor occupe ses appartements. Quoi que, Harry partageait cette opinion …

Snape l'empêchait pratiquement de se déplacer, lui interdisant d'aller n'importe où, ou de toucher quoi que ce soit, souhaitant encore plus qu'il évite sa chambre.

Maintenant qu'il y pensait, Snape devait vivre seul depuis une longue période, sûrement depuis qu'il était devenu professeur, vu sa manière de diviser son territoire, montrant clairement qu'il ne voulait pas partager. Harry rit presque à l'idée que Snape soit atteint du syndrome de l'enfant.

Afin de passer le temps, Harry se mit à compter les briques noires autour de la cheminée, ce qui ne prit pas énormément de temps. Il tourna alors son regard vers le feu. C'était hypnotique. Pas même un bruit de claquement de porte ne pourrait l'arracher à sa contemplation, pas même la voix du professeur de potion qui …

Mr Potter, qu'êtes-vous précisément en train de faire ? Demanda ce dernier, suggérant de manière significative qu'il ne souhaitait nullement le savoir et que ce que faisait le jeune homme ne retirait en aucun cas son attention.

Rien, professeur.

Vous le faites avec beaucoup d'habilité à ce que je vois. Vous êtes très compétent dans l'art. C'est normal après tout, vu le nombre d'années où vous le pratiquez … Il est vrai que vous ne pouvez certainement pas faire autre chose, Potter, livra-t-il d'un ton des plus sarcastique, mettant le jeune homme sous tension. Cependant, ce dernier garda son self-contrôle, obligeant sa fierté de Gryffondor à ne pas faire surface.

Je peux faire autre chose, dit-il tranquillement mais fermement.

Ah oui ? Et quoi ? Les autres ont du talent, vous, vous avez une cicatrice. On vous apporte tout sur un plateau d'argent alors que nous savons parfaitement que les autres travailleront sûrement plus que vous ne le ferez jamais, grinça l'homme d'un ton dur.

Harry fut stupéfait par le ton employé, bien qu'il devrait en être habitué. Snape avait sans aucun doute une rancune personnelle cependant, il avait raison, il ne possédait aucun talent. Il avait été incapable d'empêcher les Dursley de tuer Hedwige ou de le punir. L'esprit Gryffondor s'était envolé.

Je dois reconnaître que vous perdrez réellement bien votre temps seulement, je ne vous laisserai pas la chance de faire de même avec le mien.

Sur ceux Snape partit d'un pas rapide vers son laboratoire et, pour la troisième fois consécutive, il claqua la porte, faisant tressaillir Harry.

Celui-ci n'eut même pas la chance de demander s'il pouvait emprunter un livre, quoi que cela ne semblait pas être le bon moment. Ses doigts se posèrent alors avec légèreté sur le sommet de la pile de livre, pour se retirer aussitôt. Snape avait probablement ensorcelé ses bouquins pour qu'il lui cause plusieurs douleurs quelconques. 

Prenant son courage à deux mains, il osa frapper à la porte du laboratoire, mais sa requête resta sans réponse. Découragé, il retourna s'asseoir sur le divan.

Les bûches au milieu de la cheminée ne brûlaient pas du tout. Harry l'avait ainsi remarqué depuis minutes déjà. Celles-ci s'enflammaient, mais ne tombaient pas en cendre, ce qui prouvait évidemment leurs vertus magiques. Mais cela pouvait ne pas être réel. Après tout, Snape aurait très bien pu créer un faux feu de cheminée et réchauffer la pièce par un simple sort. Cela voudrait donc dire qu'il aimait les cheminées. Peut-être la regarderait-il lorsqu'il s'ennuyait lui aussi.

C'est dans cet état d'esprit qu'il s'endormit en fin d'après-midi, pelotonné sur le divan, son corps douloureux et épuisé.

Les reviewers :  Kikoo tout le monde ! Voilà, je réponds à vos reviews cependant, j'en conviens que les réponses sont courtes mais c'est pour commencer plus rapidement le prochain chapitre j'ai LA bonne excuse -p lol

Sev Snape : Coucou J ! Comme tu dis, Sev n'a pas de peau mais pense à Harry quand même éè, Snape est vache là quand même :-s. En tout cas, là voilà la suite, en espérant qu'elle t'ai plut.

Ornaluca : Bonjour ! Cela me fait plaisir que tu ais aimé le chapitre précédent, en espérant que celui là aussi ! Pour ce qui est de la cohabitation entre Harry et Sev, tu peux déjà constater que ça ne démarre pas avec le champagne ! En tout cas, merci beaucoup !

Dumbledore : Et oui ça arrive mais vraiment tout doucement, lol ! Et comme tu vois si, ça arrive vite je peux bien quand même avec tout le retard que j'ai pris. Espérons que je continue sur cette voie !

Miétek : Hé oui c'était court, et ce chapitre l'est tout autant ... Mais c'est pas ma faute (J'aime bien tout rejeter sur le dos de l'auteur lol) Severus ouais, il apprend à être plus humain mais il le fait d'une étrange façon là tu ne trouves pas ? lol ! J'epsère que tu as aim !! Bisous !!!

White Wolf : Là voilà la suite Qu'en penses-tu ? Prêt à t'aventurer plus loin ? lol

Agendraa : Oui, j'essaie de ne pas lâcher ou du moins, avancer le plus possible tant que j'en ai le temps pour le moment car ça ne risque pas d'être éternel. Pour ce qui est des catastrophes, là tu peux voir que Snape ne veut même pas le laisser essayer, lol ! Bisous !

Lisandra : Et bien, là voili la voilou la suite ! Ton verdict ? J'espère que cela te plait toujours autant et j'espère également que tu continueras à lire cette histoire

Merci à tous les lecteurs, qu'il soit reviewers ou silencieux !

Hermichocos