Dumbledore a peur.
Disclaimer
:
Rien ne m'appartient, tout est à la propriété de JKRowling, sauf peut-être
mon personnage, Damien… et encore… Vous pouvez prendre mon héros, s'il vous
inspire…
Petite info :
J'ai décidé de refaire toute la fiction parce que j'ai eu du
mal à m'y remettre. Après une si longue absence. J'ai donc changé le nom de mon
héros parce qu'il m'énervait un peu.. Bonne lecture.
Résumé :
Dans cette fiction, on va suivre le périple d'un enfant
prodige auquel il n'arrive que de graves ennuis… Ce résumé est vraiment nul,
mais bon, ne vous découragez pas maintenant…
Chapitre 1 : La drôle de répartition :
Cela faisait un moment que la plupart des élèves s'étaient installé dans la
grande salle. Les premières années attendaient impatiemment que les portes
menant à cette salle veuillent bien s'ouvrir...
McGonagall leur avait dit de rester calme, mais une fois partie, l'agitation s'empara à nouveau des élèves, inquiets à l'idée d'être répartis. Certains racontés des histoires terribles à propos de cette répartition. D'autres restaient silencieux, le visage pâle en écoutant le vacarme qui régnait de l'autre côté de la porte.
Dans l'atmosphère lugubre du château, les fantômes avaient leur apparition, faisant frémir la plupart des élèves. Un rire rauque s'entendait de plus en plus. Les fantômes, l'air préoccupés, formèrent un cercle autour des élèves pour apparemment les protégés.
Soudain, la porte s'ouvrit. On put voir une immense salle s'étendant sur près de soixante mètres de longueurs, éclairée par des milliers de bougies accrochés aux murs ou flottant comme par magie dans l'air. Des centaines de paires d'oeils regardaient curieusement le cortège d'enfants avancer lentement.
Certains premières années tremblaient de partout. La plupart admiraient le très célèbre plafond magique où une bourrasque de gouttes d'eau semblait s'abattre sur tous les élèves sans ne jamais les atteindre.
Enfin, au
fond de la salle, face à la table des professeurs, on aperçut un petit tabouret
en bois sur lequel était posé un vieux chapeau abîmé. Le professeur McGonagall
se tenait à côté, un parchemin à la main.
Lorsque les nouveaux élèves furent réunis, un silence envahit progressivement la salle.
Le chapeau commença alors à bouger, les premières années, terrifiés, regardèrent une fente se former et tous sursautèrent lorsqu'une voix nasillarde commença à chanter une chanson.
Tout le monde écouta religieusement les propos du chapeau qui expliquait d'une manière très simple sur quelles compétences ils envoyaient les élèves dans une des quatre maisons. Puis, lorsqu'il eut conclu, tous les élèves applaudirent bruyamment.
McGonagall déroula alors son mystérieux parchemin. Chacun des premières années savait que, dès maintenant, se jouait leur destiné. Mettre un chapeau magique sur la tête s'avérait plus terrifiant que toutes les bêtises racontées par les grands frères.
Les
premières années fixaient du regard ce miteux chapeau tandis que McGonagall
commençait à appeler les élèves par ordre alphabétique. Parmi eux, un enfant,
un peu plus petit que la moyenne. Ce qui paraissait le plus étonnant, c'était
l'expression de lassitude dans son regard, comme si cet enfant en avait plus vu
que les autres.
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Ce garçon s'appelait Damien, il se savait d'origine française, mais ces parents
l'avaient, d'après ce qu'on lui avait dit, délibérément abandonné. Il fut
récupéré dans un orphelinat londonien pendant tout ce temps.
Un matin,
il reçut cette fameuse lettre qu'il donna à son tuteur. Ce-dernier la regarda
avec un sourire ironique et lui déclara qu'il n'aimait pas les plaisanteries du
mauvais genre. Par conséquent, il devrait se débrouiller entièrement seul. Sur
ce, le tuteur, lui ferma la porte au nez.
Damien n'avait jamais été apprécié par ses compagnons. Il était trop bizarre, trop mystérieux pour son jeune âge.
Ainsi, depuis très jeune il s'était débrouillé seul. Il passait la plupart du temps dans la bibliothèque municipale en face de l'orphelinat. Les jeux ne l'intéressaient pas, regarder la télévision l'énerver.
Sa seule occupation consistait à prendre un livre et essayer d'en retenir les idées principales. Tout le monde disait : "Il ne lit pas. Personne ne lit à son jeune âge !!! Je ne supporte pas les enfants qui veulent se montrer intéressant par rapport aux autres alors qu'ils ne sont rien!"
Tout le
monde se trompait. Damien, à partir de six ans lisait parfaitement bien. Son
professeur avait été abasourdi par sa progression, mais en peu de jour, il
était devenu l'un des plus mauvais élèves de la classe. Il refusait de faire
tout exercice. Il s'était encore plus renfermé que d'habitude. Le maître
n'avait jamais compris ce qui s'était passé en si peu de jour.
Un jour, ce fut la documentaliste qui, en ayant un peu assez de voir ce jeune garçon en train de prendre un livre toujours inadapté à son niveau, lui demanda avec beaucoup d'ironie ce qu'il avait retenu de ce livre.
C'est alors qu'il leva ses yeux et commença à faire un résumé très complet concernant les oiseaux et leur cycle de vie. La documentaliste, pris au dépourvu, s'assit près de lui et ils commencèrent à discuter sur ce livre.
Damien
s'exprimait maladroitement, cherchant souvent ses mots. Personne ne lui avait
donné une telle attention. La documentaliste, passionné par les oiseaux,
essayait de le faire parler. A la fin de ce premier entretient, elle décida de
s'occuper elle-même de la scolarité de l'enfant. Elle lui procura tout ce dont
il avait besoin. Elle demanda même de le prendre chez elle, mais l'orphelinat
refusa sous prétexte que c'était illégal. Elle alla voir le professeur pour lui
conseiller de le faire changer de classe. Mais celui-ci n'avait aucun résultat
qui puisse prouver que l'enfant était en avance. L'enfant apprenait vite, même
trop vite. Il n'aimait pas se promener, il détestait le sport, tout ce qu'il
voulait, c'était un livre, une mine d'informations comme il disait.
Toute l'animosité que ses compagnons éprouvaient envers lui, était due principalement à son comportement trop timide et trop effacé. Damien ne s'en plaignait pas, au contraire, cela lui permettait de rester seul et de lire tout ce qu'il voulait.
Les autres l'appelaient : "l'intello". Il ne supportait pas cette appellation. C'est pourquoi il avait décidé de faire délibérément plein d'erreurs dans chacun des devoirs. Un jour, alors qu'il était en train de lire l' « Histoire de la Révolution », un groupe d'élève arriva en grande pompe en criant "Damien l'intello!!! ..."
Un des enfants lui prit le livre des mains et le jeta à l'autre bout de la pièce. Damien leva alors lentement les yeux, regarda cette dizaine d'enfants. Même des plus grands lui criaient aux oreilles.
Il dit alors d'une voix calme et posée : "rends-moi ce livre". Ils s'esclaffèrent. Il répéta : "Rends-moi ce livre". Certains, pliés en deux ne pouvaient répondre. D'autres continuaient à chanter la chanson tout en riant.
Damien éprouvait une colère qui cette fois-ci ne pouvait pas être contenue. Cela faisait maintenant quatre jours que la même scène se reproduisait. Il se leva, impuissant, pour aller chercher son livre. Lorsqu'il se baissa pour le ramasser, l'un des enfants le bouscula violemment et mit un coup de pied dans le livre. Damien leva lentement la tête. La couverture du livre était déchirée. Son poing se crispa.
La colère
était tellement forte, qu'il se produisit à ce moment-là une chose qu'il ne put
expliquer. Tous les élèves furent éjecter au bout de la pièce. Tout rire
disparut. Tout sourire disparut. Tous avaient eu très peur. Lorsque le tuteur
arriva, il donna à Damien une double punition pour avoir d'une part abîmé son
livre, d'autre part avoir effrayé ses camarades. Il fut même menacé, au cas où
il reproduirait ce phénomène, d'expulsion.
Quelques jours après avoir eu la menace, il reçut cette lettre.
Son tuteur avait cru que Damien avait imaginé un canular lui permettant de sortir de cet orphelinat. Il lui avait dit en riant froidement : « Tu n'aurais pas pu trouver quelque chose de plus réaliste non, allez, je te donne ton chef- d'oeuvre. »
Une fois dans sa chambre, Damien regarda le contenu de la lourde lettre. D'après tout ce qu'il avait lu, la sorcellerie n'existait pas pour lui. Cependant, il savait qu'il était bizarre. Tout le monde le lui avait dit.
Cette lettre s'adressait plus particulièrement à son tuteur. Elle expliquait d'une manière très claire comment rejoindre le monde des sorciers, où il trouverait l'argent nécessaire pour acheter ses affaires. Une clé était jointe à l'enveloppe et permettait d'ouvrir un coffre d'un de ses arrière-grands-pères. Damien compris le contenu de la lettre. Il savait qu'il pouvait faire confiance à celui qu'il l'avait écrite.
Elle
était écrite à la main avec un papier d'une grande qualité, qui dépenserait
autant d'argent pour faire une farce, et d'abord qui lui ferait une farce???
Même si la magie n'était racontée que dans les livres pour enfants, livres
qu'il n'avait jamais touché, le contenu de la lettre était tout à fait
envisageable. Enfin, le caractère officiel le convainquit qu'il n'avait pas à
faire à un canular. Il décida donc de suivre les instructions écrites dans la
lettre.
Cela faisait un moment qu'il avait compris comment s'évader de l'orphelinat sans se faire repérer. Il y avait un trou dans le grillage entourant le parc, un seul trou derrière le stade de football. De nombreuses fois il était allé à la bibliothèque le mercredi en passant par-là.
L'énorme avantage
qu'il avait par rapport aux autres, c'est qu'il était insomniaque. Couché à
minuit, levé à trois heures, il pouvait ensuite faire ce qu'il voulait, c'est à
dire, lire. Ce soir là, il avait longuement préparé son escapade. Sa valise
était déjà près du trou. Il ne lui restait que deux jours avant la rentrée à
Poudlard. Il avait choisi de s'y prendre le plus tard possible en espérant
qu'il puisse trouver un hôtel pour la nuit suivante. S'il s'y était pris
quelques semaines à l'avance, où aurait-il caché ses affaires?? Comment
aurait-il expliqué son absence?? Son évasion fut comme les précédentes : une
simple promenade nocturne.
Il était alors vers les 6 heures du matin, le contrôleur commença sa journée en voyant un petit garçon entrer et sortir du métro d'un pas mal- assuré.
Damien, équipé d'une carte de Londres qu'il avait volé à son tuteur, arriva vers les sept heures près du Chaudron Baveur. Le plus difficile fut de trouver le Chaudron Baveur. Personne ne semblait le connaître.
Un énorme
monsieur ayant une énorme cicatrice tout au long du front le mena vers une
habitation ressemblant à une maison en vente. En entrant dans ce bar miteux,
Damien eut des frissons, il regarda le barman qui discutait avec son seul
client.
« Hagrid, que je suis content de te revoir ! »
L'expression du barman changea subitement :
« Que s'est-il passé à ton visage ? »
Hagrid le regarda d'un air fatigué puis déclara que son chien l'avait mordu
lorsqu'il dormait. Damien s'approcha à petit pas du bar. Dans la lettre, il
était précisé qu'il fallait demander au barman comment accéder au "Chemin
de Traverse". Il demanda alors d'une voix fluette :
"Pourriez-vous m'indiquer comment on fait pour aller au Chemin de
Traverse??"
Le Barman le regarda en souriant :
"Tient, voilà un petit nouveau... Alors que puis-je faire pour toi
??"
Damien répéta sa question.
"Oh! Bon allez, je t'y emmène!!"
Hagrid s'écria :
« Non laissez-le-moi, je commence à avoir l'habitude après avoir eu l'honneur
de diriger le petit Potter !
-Je m'en souviens comme si c'était hier, de ce frêle garçon qui est venu ici
après onze ans de disparition. » Dit le Barman, songeur.
Hagrid
mena alors Damien à l'arrière de la boutique et lui montra comment accéder au
chemin de Traverse. Il lui dit alors d'un ton compatissant :
« Voici le Chemin de Traverse, on va d'abord aller à la banque pour sortir des
sous. Peut-être que tes parents t'en ont donné ?
-Non, ils ne m'en n'ont pas donné, répliqua froidement Damien.
Ne voulant pas aborder un sujet qu'il ne lui portait pas à coeur, il entra dans
cette surprenante allée. Tout ce qu'il vit le dérouta : des hiboux, des
drôles de balais, du n'importe quoi. Il se demanda à plusieurs reprises comment
pouvait être la Banque Gringotts.
Hagrid ne parla pas beaucoup. Il n'avait pas beaucoup apprécié la réplique de Damien et lui dit qu'il l'attendait dehors. Il commença par aller chercher des sous et fut très surpris de voir qu'il en avait.
Les affaires furent rapidement acheter, il hésita à acheter tous les livres de la librairie, mais en voyant le tas qu'il avait acheté, il se dit qu'il en aurait suffisamment pour toute la soirée. Hagrid discutait joyeusement à ses côtés comme s'il lui avait pardonné.
Le sujet
principal fut le sport pratiqué dans ce monde, à savoir le Quidditch. Damien
répondait de temps en temps, mais essayait surtout de changer le sujet de
discussion. Il ne lui restait maintenant plus que sa baguette magique. En
entrant dans le magasin, il vit un vieux monsieur barbu occupé à insérer une plume
dans un bout de bois. Damien réprima un rire. Dans quel monde était-il tombé ?
A quoi pouvait donc servir un bout de bois agrémenté d'une plume ?
"Monsieur, on ne rit pas de ce que je fais ! Taisez-vous, vous voulez une
baguette, Monsieur, alors on va vous en trouver une."
Après un long moment où Damien ne comprit absolument pas ce que ce vieux
monsieur voulait qu'il fasse, il prit la bonne baguette où un arc-en-ciel de
couleur surgit. Sans attendre une seconde, le monsieur prit la baguette des
mains de l'enfant, la nettoya d'un coup de chiffons et la rangea dans son étui.
"-Surprenant, monsieur, je ne me souviens pas d'avoir déjà vu ce
phénomène! Quel est votre nom?
-Solut, monsieur.
-Ce nom ne me dit rien, je pense que vous devez être le premier moldu de votre
lignée à avoir des pouvoirs magiques...
Damien sortit dérouté. Il décida d'acheter un livre pour "moldu" sur
ce qu'était le monde magique et demanda à Tom où est-ce qu'il pouvait loger, le
barman, lui proposa alors une de ses chambres. Le lendemain, le même contrôleur
vit le petit garçon entrer dans le métro et sortir vers la gare.
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Il avait tout fait seul, il était habitué. Il était maintenant avec tous les élèves de son âge en train d'attendre qu'on l'appelle. Il ne savait qu'est-ce qu'il fallait faire, il ne savait dans quelle maison il allait aller. Puis tout d'un coup il ne resta plus que lui.
McGonagall l'appela avec sa froideur habituelle "Damien Solut". Il s'avança en essayant de calmer son esprit, jeta un coup d'oeil à Hagrid qui sourit. Assis sur le tabouret, il mit le chapeau sur la tête en essayant d'être le plus calme possible.
Pendant
quelques longues minutes, ce fut le silence total. Damien savait que le chapeau
allait criait le nom de sa maison, sa maison qui lui serait aussi sa destinée.
Cependant, rien ne se passa, le chapeau parla dans un murmure d'une voix
crispée.
"C'est
la première fois que je vois ça, mon jeune homme! Je ne peux pas te dire où te
mettre. Avec une telle intelligence, c'est à toi de décider. J'espère que tu
feras le bon choix, mon bonhomme."
Le
chapeau se souleva tout seul et alla se posait par terre. Personne ne dit un
mot. Damien se leva lentement et regarda à nouveau le chapeau.
« Choisi » articula t'il.
Damien chercha un regard pouvant l'aider. Celui de Hagrid paraissait étonné
comme tous ceux des élèves et des professeurs. Le vieux monsieur au centre de
leur table regardait fixement le chapeau.
Damien se retourna face aux milliers d'élèves. Il devait choisir. Ceux à l'extrême gauche de la salle ne lui plaisaient pas, il hésitait entre les trois autres tables. Il s'avança alors, comme guidé, vers la table de Gryffondor. Il s'assit alors que tout le monde posait sur lui un regard interrogateur.
McGonagall
regarda Dumbledore qui semblait lui aussi étonné : cet enfant avait choisi
lui-même sa maison.
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Note de fin de chapitre :
Cela vous a plu??? Tant mieux : critiquer autant que vous pouvez : j'adore ça !!!
