Dumbledore a peur :

Un mot avant la fiction :

Autant prévenir de suite, les âmes sensibles ne sont pas conviées à lire ce chapitre… Les vulgarités ne sont malheureusement pas épargnées, des situations assez sadiques ne le sont pas non plus.

Tout ce qui est décrit est simplement fictif et reste dans le cadre de cette fiction.

J'ai corrigé les milliers de fautes. Je vous prie aussi de m'excuser pour le retard. Je n'ai plus trop le temps de passer mes soirées sur l'ordinateur… Les résultats scolaires ne me satisfont plus et par-dessus tout, le bac qui vient de s'achever ! Bon, j'arrête de parler de moi : passons à l'un des plus nuls chapitres de la fiction…

Résumé (parce que cela fait longtemps que je n'ai pas édité) : Damien et Harry ont réussi à échapper Voldemort. Damien, ayant utilisé pour la 3ème fois la magie d'une manière illégale, doit passer devant une cour de justice pour que l'on fixe son sort. Le jour du procès, deux mangemorts viennent chercher Damien. Face à eux, il tombe dans un profond coma… Un passé totalement oublié ressurgit à son grand malheur…

Chapitre 17 : Apocalypse de l'enfance

L'enfant, installé dans un landau beaucoup trop grand pour son frêle corps, se réveilla lentement. Il essaya de se relever sans faire de bruit. Sa tête dépassa alors l'entassement d'épaisses couvertures qui le choyaient. Il ne pouvait cependant que voir l'ombre d'un homme confortablement assis sur un canapé.

« Mais bien sûr, ma chérie, pourquoi être inquiète ? A près tout cet enfant est maintenant le nôtre, comme tu l'as si souvent répét ? »

La femme s'approcha du landau. L'enfant se remit dans la position qu'il adoptait lorsqu'il dormait. Mais, toujours l'oreille vigilante, il écoutait la conversation…

« C'est quoi ce sourire sardonique… »

« Maintenant, j'ai un sourire qui ne convient pas à madame ! S'exclama le mari en se levant non sans peine de son fauteuil. Je pense, vois-tu, que je souris normalement, chérie. Tu devrais tout de même réfléchir à ton comportement vis à vis de moi…

-Depuis que cet enfant est ici, je te trouve bizarre, dit sa compagne en enfilant un manteau. Je répète ma question…

-Mais voyons, chéri ! Coupa son mari. N'aurais-tu plus confiance en moi ? »

La jeune fille se baissa vers l'enfant et l'embrassa sur le front. Damien se souvint d'avoir déjà entrevu la silhouette gracieuse de cette dame ou plutôt d'avoir déjà sentit le parfum très léger qu'elle portait. Il était persuadé de l'avoir déjà rencontrée…

La porte d'entrée grinça. Un silence morne suivit. L'enfant bougea un peu sa couverture comme s'il voulait attirer l'attention sur lui. Le silence se perpétua. L'enfant souleva alors légèrement la tête au-dessus de son landau et tressaillit presque aussitôt. L'homme, dont il ne voyait que l'ombre auparavant, se tenait debout, face à lui, un sourire jusqu'aux lèvres, les yeux globuleux.

« Alors, voici notre nouveau petit con qui va encore brailler, murmura t'il. Quand je pense nous avions une vie paisible, elle et moi avant que ta chienne de mère te mette au monde et que ma compagne, prise de pitié, veuille bien te garder. Tu sais, louveteau, tu m'empêches de vivre dans le bonheur ! Je n'ai rien contre un minimum de charité, mais je ne supporte pas quand quelque chose nuit à mon confort personnel. »

L'homme se leva doucement et s'approcha du landau, caressant un objet qu'il tenait à sa main droite.

« Et si je te tranchais la gorge ? Je suis sûr que tu ne sentirais rien… »

Le mari tendit quelque-chose que l'enfant reconnut comme un bout de bois : « Tu veux toucher ça ? »

L'homme avança son siège au bord du berceau… L'enfant se recroquevilla sur lui-même.

« On appelle ça un couteau, répète-le, maintenant : cou-teau. Vas-y ! Répète-le ! Pour me faire plaisir ! Couteau ! Couteau ! »

L'homme attendit une réponse de la part de l'enfant.

« A vrai dire, on ne voit que le manche, là… Regarde un vrai couteau ! »

Il actionna un petit bouton. La lame surgit à la vitesse d'un éclair, étincelante, prête à être utilisée…

« Vais-je te faire souffrir ? » Se demanda t'il à haute voix. Il prit délicatement la petite main tremblante de l'enfant et approcha la lame avec une infime douceur. Des larmes coulèrent sur les yeux de l'enfant. Il ne gémissait pas, il ne pleurnichait pas. Et cependant, des gouttes tombaient une à une sur le coussin…

« Rassure-toi, bébé, je ne vais pas te faire souffrir… J'aurais bien aimé le faire, mais, vois-tu, tu crierais et alerterais ainsi une douce compagne que je compte reconquérir. Je peux, peut-être, te demander à ne pas crier. Après tout, pourquoi pas ? Si tu as un peu de considération pour moi, j'imagine que tu ne crierais pas.

Il essuya les larmes qui coulaient sur le visage de l'enfant avec la lame du couteau.

« Ne pleure pas, dit-il d'une voix reposante, tu ne sentiras rien, c'est comme ça que l'on tue les louveteaux dont leur propre mère n'a pu s'occuper ou pire, n'a pas voulu… Adieu. »

L'homme tendit le couteau au-dessus de lui, la lame dirigée vers le cœur de l'enfant. Ce dernier, la respiration coupée, les yeux mouillés, sentait que, s'il ne faisait rien, ce serait la fin de sa vie. Il tendit sa petite main potelée en avant, comme s'il désirait repousser de toutes ses forces.

Un cri effroyable fut poussé. Le landau fut propulsé en arrière et, percutant des jouets au sol, se renversa. L'enfant essaya de se relever. La porte s'ouvrit en fracas. La femme entra précipitamment, regarda l'homme affalé au sol puis le couteau qu'il tenait fermement dans sa main.

« Je… Tu as osé. Tu as osé le toucher… » Bégaya la jeune femme.

D'une main tremblante, elle prit le bébé en larmes dans ses bras. Elle se tourna vers son mari toujours à terre. Celui-ci, s'assit calmement sur le sol. Il commença à rire diaboliquement…

« Regarde ce qu'il m'a fait, ce gosse est monstre, chérie, murmura t'il en se relevant avec peine. Laisse-moi l'achever… Et nous vivrons en paix ! Nous aurons notre enfant à nous !

-C'est toi le monstre ! Va-t'en en enfer ! »

L'enfant, serré auprès de celle qui considérait maintenant comme sa mère, il entendit un violent claquement de porte et ressentit presque aussitôt un courant d'air lui traverser le visage. Il ne savait ni où il était, ni ce qu'il faisait ici. Derrière lui, il entendait les pleurs entrecoupés de sanglots d'une jeune fille. En proie d'une grande panique, elle se précipita dans l'ascenseur à l'instant même où une porte s'ouvrit.

«Reviens, chérie, je ne te ferais pas de mal » dit une voix doucereuse au moment où l'ascenseur se mit à descendre.

L'enfant était terrorisé, le visage blême. La jeune fille, pleurant, l'entoura doucement d'une couverture, l'embrassa sur une chacune des joues avec passion et le serra contre elle.

« Ne t'inquiète pas. Je te protégerais jusqu'à mon dernier souffle » lui murmura t'elle.

L'ascenseur s'arrêta brutalement. La jeune femme se précipita à l'extérieur, courut à travers l'entrée de l'immeuble et poussa la lourde porte menant à la rue. Dehors, il pleuvait faiblement. L'enfant sentait de petites gouttelettes tomber une à une sur son visage joufflu. Il voyait le ciel gris, apercevait des reflets lumineux. L'enfant essaya de se redresser. Il voyait, par- dessus l'épaule de la jeune femme les façades noires de vieux immeubles délabrés. Le sol n'était plus qu'une flaque d'eau sur laquelle reflétait le sombre ciel. Une silhouette noire apparut au loin.

« Ce n'est pas la peine d'aller plus loin, chérie ! » Cria la voix de l'homme. Cela se terminera ce matin ! Laisse moi le tuer, maintenant…»

La jeune femme se mit à courir, entendant derrière elle, les pas de l'homme heurtés les flaques d'eau qui jonchaient le sol.

« Mais arrête ! Idiote ! La plaisanterie a assez duré, maintenant… »

Après dix bonnes minutes de course effrénée, la jeune femme, à bout de force, portant toujours l'enfant sur ses bras, s'arrêta dans un coin de la rue.

Elle tenta de reprendre son souffle, mais l'homme la poussa au sol d'une manière violente. Entourant l'enfant de ses bras protecteurs, elle tomba sur le côté. Pleurant de son impuissance, elle tenta de se relever, mais une gifle à la nuque la maintint au sol. Elle caressa le doux visage de l'enfant, implorant l'aide de Dieu. L'enfant, à quatre pattes, se dégagea de la jeune femme. D'un coup de pied aux côtes, il fut projeté en arrière. Souffrant de douleur, l'enfant se recroquevilla sur lui-même.

L'homme s'approcha de sa femme :

« Ce môme n'est pas normal. Cela fait un mois que je te le répète. Regarde comment il m'a projeté en arrière, juste en écartant ces petites mains. Il faut qu'on le tue, avant qu'il ne devienne un monstre. Maintenant, tu vas me laisser gentiment sacrifié cet enfant. Comme tu peux le voir, il est proie d'une grande souffrance qui ne demande qu'à être éteinte. Et pour ça, je peux lui offrir mes services. »

L'enfant, couché sur le sol, mouillait ressentant une atroce douleur aux cotes, releva la tête. Les premiers rayons du soleil surgirent alors au-dessus d'un des immeubles de la rue et éblouirent alors ses yeux. Il vit l'homme s'approcher de lui, la lame étincelant à sa main droite. Puis, tout alla très vite. La jeune femme bouscula l'homme et se plaça entre l'enfant et la lame. Un cri perçant résonna dans toute la rue. Toujours aveuglé par le soleil, il ne savait pas ce qu'il se passait. Il se releva lentement et vit l'ombre noire de l'homme faire face à lui.

« MAMAN !» Cria t'il.

La jeune femme, à genoux face à l'enfant, le couteau planté dans le dos, rayonna de bonheur en attendant ce cri. Elle fit abstraction à propos de tout ce qui venait de se passer, ne fit plus attention à l'horrible douleur qui se répandait sur tout son corps et tenta de se relever, un éclatant sourire aux lèvres. Les larmes aux yeux, le visage blême, elle lui murmura à son oreille « Fuis ! Fuis pour ta maman ! » L'homme, qui prenait un plaisir de voir sa compagne passer ses derniers moments à protéger un enfant qui n'allait en rien échapper à sa lame, s'arrêta subitement de rire.

L'enfant se releva. Il avait mal à la tête. Voir le corps ensanglanté de la jeune femme le répugnait, sentir sur ses petites mains la viscosité du sang que la jeune femme avait déversé en lui parlant à son oreille l'écœurait. Se tenant debout d'une manière maladroite, il fit un pas en arrière, puis un second et jetant un dernier regard bouleversé sur le visage blafard de la jeune femme, il se retourna pour cacher les quelques larmes qui venaient vers lui. A sa plus grosse frayeur, un homme vêtu d'une cape noire et cagoulé le souleva au-dessus du sol. Tout à coup, toute douleur disparut. L'enfant s'arrêta de pleurer et regarda dans les yeux l'homme. Celui-ci, au même instant, explosa littéralement sur place, ses organes se dispersèrent tout au long de l'allée, formant une véritable mare de sang alimentée par des vaisseaux sanguins projetant du sang d'une manière continuelle comme une fontaine intarissable. Mais là, je commence à délirer… J'ai revu pour la 3ème fois Kill Bill. Bon, allez, je m'arrête là.

Chapitre court et, par-dessus tout, très pénible à écrire. J'ai vraiment eu des difficultés à m'y remettre… Je vais avoir des doutes sur ceux qui aiment ce chapitre...

Réponse aux reviews (même si ça date de plus de 3 mois) :

Chen :

Depuis le temps que je n'aie pas édité, cela ne m'étonnerait pas que ma fiction soit parmi celle que tu as abandonnées, je le comprends parfaitement, même, en tant qu'écrivain amateur, bien sûr, je le déplore…Sinon, je dois avouer que j'ai un peu la flemme de chercher les ressemblances délirantes que j'avais établi entre ma fiction et le film Blade Runner, mais cela n'a aucune importance… Sinon, concernant le Bac, réponse le 2 juillet.

Aulili :

Cela se complique tellement, que je commence par perdre le fil… Je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que j'espère te revoir bientôt. Je suis vraiment à court d'idées, ces temps-ci… Je dis ça mais, en fait, je viens d'avoir une illumination qui m'a traversé mon esprit ! Tout espoir n'est donc pas perdu !