Auteur: Charisma

Adresse: ArwenUndomiel173aol.com

Titre: Imaginary

Résumé: Dans sa folie, Buffy se promène dans une forêt enchantée...Ponctuée de la chanson "Imaginary" de Evanescence qui correspond parfaitement, la jeune femme, enfermée dans un mensonge (on ne sait pas lequel), est poursuivie par des monstres imaginaires.. Voila pourquoi je trouve qu'elle est parfaite pour cette fic. En plus, Evanescence est un groupe fabuleux... On va dire que c'est un peu dans mon style "Bloody Innocence"

Note: A Agnès pour me montrer que l'amour existe encore. Vous allez dire que je suis folle, mais je ne sais plus aimer. Je suis gelée et je sombre dans les abîmes de la mort. On m'a brisée le coeur. Un garçon que j'ai aimé m'a tuée. Non, je ne suis plus amoureuse de lui maintenant, je le hais d'ailleurs. Mais ce n'est pas lui qui m'a donnée l'idée que cette vie ne vaut rien. Laetitia est morte..Laetitia est morte... Seigneur, protégez-là elle ne méritait pas. Je n'ai pu faire pour la sauver. Elle a tendu la main vers moi: "Ne m'oublie jamais." Comment oublier quand on meurt dans vos bras? Je ne me le pardonnerai jamais. Non, l'amour n'existe pas, sinon elle vivrait encore. Et le viol. Quand on vous fait mal. Vous hurlez mais on ne vous entend pas. Vous vous dîtes que vous n'avez jamais vu son visage et vous saurez que plus jamais vous ne serez normale. En réalité, vous ne pouvez pas comprendre. Si un jour on vous attrape, on vous souille, on vous laisse avec votre honte là par terre et que vous vous dégoutez, voud comprendez le viol. Le sexe, toujours le sexe. Putain de merde. Je ne méritai pas ça même si je suis méchante. Je fais des cauchemards toute les nuits et je ne peux plus rien donner à cause de lui. Si je le retrouve un jour, je le tue. Ne pleurez pas. On m'a effacée de cette terre. Personne ne e comprendra jamais. Vous êtes tous à penser à votre petite vie personelle de merde. Regardez autour de vous. Le monde est pourri, le monde est sal. J'ai essayé d'aimer et on m'a dit d'aller me faire foutre. Allons allons, le viol et la mort de quelqu'un ce n'est pas si grave. Je survis toujours. Même si c'est en enfer. Un mec me direz-vous? J'ai essayé. Il ne m'a pas comprise. Il n'a pas compris que je voulais être sauvée. Je suis une pute. Je ne mérite personne.

Alors Agnès ne meurs pas. Ne meurs pas parce que je t'aime, et que toi aussi tu m'aimes. Les amis ca ne s'oublie pas.

Après avoir lu ma pitoyable vie, vous comprendrez peut être mieux pourquoi je vois Buffy&Spike de façon aussi noire. Ctte idée m'est venue à l'esprit en regardant "Un silence de mort", vous savez, quand ils font l'amour sans se dire un mot. Et bien ca me fait aimer le monde des gens comme eux.

Swallowed up in the sound of my screaming

Cannot cease for the fear

L'ombre grandit sur mon corps. Elle assombrit le ciel d'un voile noir, traînée d'une poussière d'étoile maudite, enpoisonnant l'humanité, grandissant dans les entrailles de l'enfer comme un enfant déchire la chair d'une mère. Prisonnière d'un enchantement féérique, je contemple ces ténèbres glaçait la lumière du ciel, emprisonnait dans un miroir de glace un reflet d'âme impure. Sur mes lèvres, le monde a laissé sa propre fin. Des mots de peur enfermés dans une prison de sang, et sur les murs de ma détresse j'ai tenté de pardonner. De fermer les yeux sur les cris d'un enfant déchiré, entre le rêve et la mort. J'ai renié mon innocence pour le désir charnel d'un vampire, et j'ai laissé couler mon sang pour être vivante. Enfanté par Lucifer, il ne me reste que des larmes maudites. Je suis un héros.

Of silent nights

Oh how I long for the deep sleep dreaming

The goddess of imaginary light

Dans le silence de la nuit, leurs cris grondent en moi. Je sens leur souffle sur ma nuque, caressant d'une odeur fétide ma chair frêle. Cornes de bouc, pieds fourchus. Cadavres décharnés, squelettes déformés par la mort, corps déchiquetés de griffes monstrueuses. Ils hantent mes mensonges comme la peur dans vos coeurs. Leur mains tordues, recouvertes d'écailles verdâtres caressent mon corps quand les loups hurlent à la mort. Tête de bouc, queue fourchue, dents pointues prêtes à déchiquetter mon âme. Ogres, géants, licornes démoniaques sorties de mes pulsions, ils murmmurent à mes oreilles des mots que seuls les morts peuvent comprendre. Et dans le sable, dans l'eau, la terre et le feu, ils suivent chacun de ma pas, guettant le moment ou leurs crocs affamés me dévoreront. Leurs mains souillent mon innocence, passant par mon intimité, laissant hurler ma folie sans qu'un cri sorte de ma bouche. Du sang coule sur mes lèvres, défigurent mon visage jusqu'à l'extase jouissive de la mort. Leurs visages cramoisis, recouverts de pustules déchirent ma peau, labourent ma bouche d'un pus inffâme. Faces hideuses brulées, cramoisies, elles ricanent contre un corps d'enfant détesté. Jusqu'à mon dernier souffle, je leur échapperai. Mais derrière moi, j'entends leurs chants, ces voix fétides au timbre pestidentiel, ces ricanements hirsutes à l'haleine de chacal. Etres impures, araignées, scarabées géants, papillons à dardsn oiseaux aux dents pointus, ils font partie de moi comme l'aube et le crépuscule s'aiment en silence. Mais cette nuit, je le jure sur la princesse du royaume enchantée que je suis dans mes rêves les plus doux, je jure qu'ils ne m'auront pas.

In my field of paper flowers

And candy cloudsI of lullaby

Mensonges. Vous n'êtes que mensonges. Entre rêve et réalité, je vis dans votre monde enchanté. Libelules bleues, lutins aux chapeaux verts, fées et enchanteresses du Pays Imaginaire, protégez mon corps de leurs griffes acérées. Je sens leur présence en moi comme la glace qui vous transperce avant le sexe. Leurs bras immondes, poisseux et gluants, essaient d'attraper ma robe quand je cours. Toujours plus vite, jusqu'au désespoir fatal. Faces démoniaques, mains cornus, sabots de cheval noir, ils galopent derrière moi pour me réduire à néant. Sourire de gobelins, ongles de prêtresses ténébreuses, ils me veulent pour eux jusqu'à la fin des temps. Sorcières aux cheveux noirs emmêlés, nez crochus et verrues grosses comme un poing, balai de toiles d'araignées et chat aux yeux jaunes , elles m'étranglent de leurs longs doigts quand Azrael m'attrape. Poil noir couverts de poussière, dard cramoisi, moustaches poisseusses, son miaulement terrifie mes espoirs. Caché dans mon lit, il attend la petite fille chaque nuit.

I lie inside myself for hours

And watch my purple sky fly over me

Monstres hideux. Amante de Thésée, je tire le fil dans le labyrinthe, poursuivie par le minautore au cou tordu. Diablotins dans les marécages vaseux, ils sortent de leurs tombes pour laisser couler sur mon corps un substance visqueuse, me violant, me torturant dans mes pires cauchemards. Chauves-souris aux dents pointues, ils volent derrière mes cheveux blonds.

Le jour du jugement dernier est arrivé.

I linger in the doorway

Of alarm clock screaming monsters

Calling my name

La guerre des deux mondes est presque terminée. La lutte entre vampires et mortels arrive au jour où la folie et la raison ne font qu'un. Toute ma vie, j'ai donné la mort sans remord pour leur race impure. Mais aujourd'hui, à l'heure où nous sommes sur le point de gagner, je n'arrive plus à respirer. Que serait ma vie sans ces odeurs inffâmes, sorties d'entre les cuisses des succubes? J'ai donné mes chairs à ces êtres métaphoriques, érotiques et pitoyables dans l'âme. Je les hais haï jusqu'à les laisser me faire l'amour pour les faire disparaître dans un nuage de poussières. Vous, ogres, dragons cracheurs de feu noir, magiciens froids comme les étoiles éteintes, boucs aux têtes sanglantes recouvertues de pustules, je vous ai suivi jusque dans la tombe. Plus loin que dans mes rêves, je vous ai emporté pour l'éternité. Le temps ne compte pas.... Tuer était ma raison de vivre.

Let me stay

Where the wind will whisper to me

Where the raindrops as they're falling tell a story

Je sens sa présence derrière moi. Chaque nuit, il conjure le sort et me suit dans les murmmures de la nuit. Il est bo comme la sang qui coule sur les mains d'un innocent avec ses cheveux péroxydés.. Il me désire comme tous ces monstres aux lueurs de l'aube, fantasmant sur moi comme tous ces gnomes velus qui me caressent dans les silences immortels. Mais ils sont moi... Comment pourrais-je le tuer? Ils m'ont tous meurtri un jour, mais je les aime comme je me suis donnée à l'enfer. Il n'a jamais goûté à ma chair. Même si je brûle, je ne le laisserai jamais détruire mes envies. Derrière chacun de mes pas, il épie mes gestes, les mouvements de ma chevelure, mes chuchottements avec les esprits de la forêt. Il hante mes rêves... Ou serait-ce mes pires cauchemards? Sous le clair de lune, il paraît si humain. Serait-ce toi le prince qui me sauvera? Pourtant, tu as des dents si longues qu'elles m'effraient et un visage visqueux quand tu aimes. Serais-tu le monstre qui me sauvera des autres?

In my field of paper flowers

And candy cloudsI of lullaby

J'ai fait le serment qu'aucun d'eux ne m'aura cette nuit. Mais je m'arrête, le souffle rauque. Il faut que je le voie. Il est si bo quand il me sourit, même si son visage est aussi effrayant que ces cris enfermés en moi.

I lie inside myself for hours

And watch my purple sky fly over me

Mensonge. Tu es là et tu m'attrapes la bouche comme ils le font tous. Es-tu comme tous ces démons qui me tuent pour me récussiter par leurs bras poisseux lorsque tout est silencieux? Je ne comprends rien à ce monde. Je me débats dans tes bras jusqu'à l'épuisement. Tu me serres contre ta poitrine froide où un coeur ne battra jamais. Tes mains me caressent, passent là où elles sont interdites et frissonnent lorsque tu me sens te résister. Menteur! Je te vois sous la lune noire.

If you need to leave the world you live in

Lay your head down and stay a while

Though you may not remember dreaming

Tu essaies de cacher ces cornes sur ta tête, ces cornes immenses qui défigurent ton visage. La langue qui m'embrasse est aussi fouchue et puante que celles des autres. Rouge comme les flammes d'un feu brûlant, elle m'effleure et déchire râpeusement mes lèvres si douces. Tes mains deviennent des sabots meurtriers qui piètinent mes seins sous tes envies meurtrières. Mes cris résonnent en toi comme du verre. Pieds fourchus. Jambes rouges recouvertes d'écailles. Mes larmes coulent sur ton torse velu, et tu m'apparais comme ce que tu as toujours été. Tu me souilles d'un pus démoniaque, plaquant tes mains inffâmes sur ma bouche, écrasant mon espoir. Mes sentiments sont si fragiles. Tu ne veux pas que je la voie mais elle est là derrière toi. Fourche! Une fourche rouge, brûlante, recouverte de braises ardentes. Tu la jettes au loin mais c'est trop tard. Tu ne me trompes pas, tu es pire que tous ces êtres malfaisants qui m'ont détesté à me faire l'amour pendant 6 ans. Lucifer. Tête de bouc puant, cornes longues et retournées, tu essaies de finir ton oeuvre quand je te mords jusqu'à faire jaillir de ces écailles un sang immonde. Je sais qui tu es.... Belzébuth, maître des démons, je prendrai ta fourche pour t'empaler.

.......Something waits for you to breathe again........

J'ai tout donné au monde, et aujourd'hui il ne me reste plus rien. Gelée de l'intérieur, je crèverai sans aucun regrets . Démons puants, Anges merveilleux, mortels insouciants de cette vite monstrueuse, craignez mon réveil. Car ce jour-là, Belzébuth, Spike, toi que j'aime plus que le sang et la mort, tes yeux, tes cheveux, ton corps, je devrai les détruire moi-même. Quand je sortirai de cette torpeur où tu m'as mise, de cet abandon dans tes bras, tu périras comme tous les autres dans mon désir infernal. Impuissante, je ta laisse faire de moi ce que tu veux, mais le mal en moi se transformera peu à peu. Et dans une autre vie, je te détruirai comme tu vas me détruire dans celle-ci. Crains mes désirs les plus secrets, je te punirai pour tes mensonges. Monstre.

Je suis pire que toi. Non je ne suis pas un héros.

Je suis l'Antéchrist.

FIN.

Dans certaines légendes, Azrael serait en démon enfermé dans l'apparence d'un chat, voila pourquoi dans les contes de fées, les chats des sorcières s'apellent souvent Belzébuth ou Azrael....